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Le boycott d'Israël est une arme indigne [contrairement au phosphore]

LE MONDE | • Mis à jour le

 

Une entreprise commence à faire parler d'elle en France, consistant à promouvoir un embargo d'Israël tant dans l'ordre économique que dans celui des échanges universitaires ou culturels. Ses initiateurs, regroupés dans un collectif intitulé Boycott, désinvestissement, sanctions, ne s'embarrassent pas de détails. Au vu de leur charte, tout ce qui est israélien serait coupable [c’est le cas, Israël est un long crime tranquille, une solution finale à petit feu : l’invasion de la Palestine par les Juifs est un crime, la fondation d’un état juif en Palestine est un crime, l’expulsion de la moitié de la population palestinienne est un crime, l’occupation de la Palestine depuis plus d’un demi siècle est un crime, l’oppression permanente des Palestiniens est un crime. Bien au contraire de ce qui est prétendu ici, c’est l’État juif qui bénéficie d’une indulgence coupable pour tous ses crimes : tout ce qui est israélien est coupable], ce qui donne l'impression que c'est le mot même d'Israël que l'on souhaite, en fait, rayer des esprits et des cartes [non, pas le mot mais l’État : un État juif n’est possible que si tous les Palestiniens sont expulsés de Palestine ou s’ils sont tous assassinés comme tant l’ont déjà été depuis soixante cinq ans. Sinon, l’État juif disparaîtra, car jamais les Palestiniens n’accepteront de vivre dans un État juif, pas plus que les nègres d’Afrique du sud n’ont accepté de vivre dans un État blanc].

L'illégalité de la démarche ne fait pas de doute et la justice française ne tardera pas à la confirmer [super quenelle : 21 novembre 2013, la cour de cassation a tranché : elle déclare irrecevable le pourvoi de la Chambre de Commerce France-Israël. De ce fait Mme Zemor, présidente d’EuroPalestine, poursuivie pour avoir diffusé la vidéo d’une action dans l’hypermarché Carrefour d’Évry (Essonne) en 2009, relaxée en 2011 puis en appel en 2012, est définitivement relaxée (Saphir News) DOC 2014-02-04]. Mais la justice sera bien en peine de sanctionner ce qui est essentiel dans cette affaire. C'est pourquoi, nous, associations, citoyens de tous bords, acteurs de la vie de notre pays, tous également attachés à la paix au Moyen-Orient [ça ne mange pas de pain d’être pour la paix] et, donc, à l'avènement d'un État palestinien viable et démocratique aux côtés d'Israël [tu parles Charles : l’État juif a méthodiquement rendu impossible la création d’un État palestinien], nous sommes convaincus que les boycotteurs se trompent de combat en prenant le parti de la censure plutôt que celui de la paix, celui de la séparation plutôt que celui de la possible et nécessaire coexistence – celui, en un mot, de la haine [qui hait qui svp ?] et non de la parole et de la vie partagées [bla bla bla].

La possibilité de critiquer, même de manière vive, le gouvernement israélien concernant sa politique vis-à-vis des Palestiniens n'est pas ici en cause. Peu de gouvernements sont autant sévèrement jugés [double mensonge 1) ce gouvernement n’est sévèrement jugé que par des marginaux sans pouvoir et encensé par le reste 2) la raison pour laquelle les autres gouvernements ne sont pas sévèrement jugés est qu’ils ne martyrisent pas les Palestiniens], y compris par certains d'entre nous [où ça, Chutzpah !]. Mais la critique n'a rien à voir avec le rejet, le déni, et, finalement, la délégitimation [sur ce point, je suis d’accord : il est parfaitement burlesque de critiquer un nettoyage ethnique (pour l’améliorer ?), il ne faut pas le critiquer mais le condamner]. Et rien ne saurait autoriser que l'on applique à la démocratie israélienne [démocratie pour les Juifs seulement, démocratie mon cul] un type de traitement qui n'est réservé aujourd'hui à aucune autre nation au monde [quel culot, quel hasbaratin : il y a une excellente raison pour que l’État juif soit traité comme aucune autre nation du monde étant donné que cet État est le seul, aujourd’hui, à pratiquer la ségrégation et à procéder à un nettoyage ethnique, à une éradication des autochtones. Il est donc parfaitement autorisé de traiter l’État juif comme fut traité l’Afrique du sud du temps de la ségrégation, avec un excellent résultat d’ailleurs.], fût-elle une abominable dictature [L’État juif est la pire dictature qui soit pour les Palestiniens].

D'autant que, de plus, la globalité du rejet et sa bêtise font que l'on emporte dans le même mouvement les forces qui, en Israël, œuvrent jour après jour au rapprochement [asymptotique] avec les Palestiniens [où sont-elle ces forces qui œuvrent nuit et jour ?] en sorte que les partisans du boycott sont, aussi, des saboteurs et des naufrageurs d'espérance [c’est l’État juif qui est le saboteur et naufrageur d’espérance, depuis soixante-cinq ans et particulièrement depuis Oslo et Camp David].

La paix ne se fera pas sans les Palestiniens. Mais elle ne se fera pas non plus sans les Israéliens [mais sans État juif ; comment les Palestiniens pourraient-t-ils vivre en paix dans un État juif. Pour que la paix ait lieu, il faudra donc que l’État juif soit démantelé car la solution à deux États a été rendue méthodiquement impossible par l’État juif]. Et moins encore sans les intellectuels et les hommes et femmes de culture qui, quels que soient leur pays d'origine ou leur parti pris politique, travaillent à rapprocher les peuples [bla bla bla]. Céder à l'appel du boycott, rendre impossibles les échanges, infliger aux chercheurs israéliens, par exemple, ou aux écrivains on ne sait quelle punition collective [punition collective bien méritée et bien trop douce vu l’ampleur des crimes commis, notamment le blocus criminel de Gaza. Qu’est-ce qu’un boycott face à un blocus ?], c'est abandonner toute perspective [où est-elle cette perspective ?] de solution politique au conflit et signifier que la négociation [où est-elle cette négociation ?] n'est plus dans le champ du possible.

Nous n'acceptons pas cet aveu d'échec. Nous pensons que notre rôle est de proposer un chemin de dialogue [où est-il ce dialogue ? Je ne vois qu’interminables pourparlers de pets]. C'est pourquoi, nous, signataires, sommes résolument contre le boycott d'Israël et pour la paix [ça ne mange pas de pain d’être pour la paix] – et, précisément, contre le boycott parce que nous sommes pour la paix [ce qui importe peu car l’État juif, lui, n’est pas du tout, du tout, du tout pour la paix. Il est pour la guerre jusqu’à ce que le dernier Palestinien ait quitté la Palestine et même plus si affinités].


[Quelle belle brochette]

Yvan Attal, comédien ;
Pierre Arditi, comédien ;
Georges Bensoussan, historien ;
Michel Boujenah, comédien ;
Patrick Bruel, comédien et chanteur ;
Pascal Bruckner, essayiste ;
David Chemla, secrétaire général de JCALL, ;
Bertrand Delanoë, maire de Paris ;
Frédéric Encel, géopolitologue ;
Alain Finkielkraut, philosophe ;
Patrick Klugman, avocat ;
François Hollande, député (PS) de Corrèze ;
Georges Kiejman, avocat ;
Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris ;
Bernard-Henri Lévy, philosophe ;
Mohamed Sifaoui, essayiste ;
Yann Moix, écrivain ;
Bernard Murat, directeur de théâtre ;
Jean-Marie Le Guen, député ;
Pierre Lescure, directeur de théâtre ;
Serge Moati, journaliste ;
Daniel Racheline, vice-président de JCALL ;
Arielle Schwab, présidente de l'UEJF ;
Dominique Sopo, président de SOS-Racisme ;
Gérard Unger, président de JCALL ;
Manuel Valls, député-maire d'Évry ;
Michel Zaoui, avocat.