[zSionisme] [zPalestine]
Le boycott d'Israël est une arme indigne [contrairement au
phosphore]
LE MONDE | • Mis à jour le
Par Pascal Bruckner, Bertrand Delanoë, Frédéric Encel, Alain Finkielkraut, Patrick Klugman, François Hollande, Bernard-Henri Lévy...
Une entreprise commence à faire
parler d'elle en France, consistant à promouvoir
un embargo d'Israël tant dans l'ordre économique que dans celui des échanges
universitaires ou culturels. Ses initiateurs, regroupés dans un collectif
intitulé Boycott, désinvestissement, sanctions, ne s'embarrassent pas de
détails. Au vu de leur charte, tout ce qui est israélien serait coupable [c’est le cas,
Israël est un long crime tranquille, une solution finale à petit feu : l’invasion de
la Palestine par les Juifs est un crime, la fondation d’un état
juif en Palestine est un crime, l’expulsion de la moitié de la population palestinienne
est un crime, l’occupation de la Palestine depuis plus d’un demi siècle est un
crime, l’oppression permanente des Palestiniens est un crime. Bien au contraire
de ce qui est prétendu ici, c’est l’État juif qui bénéficie d’une indulgence
coupable pour tous ses crimes : tout ce qui est israélien est coupable], ce qui donne l'impression que c'est
le mot même d'Israël que l'on souhaite, en fait, rayer
des esprits et des cartes [non, pas le mot mais l’État : un État juif n’est
possible que si tous les Palestiniens sont expulsés de Palestine ou s’ils sont
tous assassinés comme tant l’ont déjà été depuis soixante cinq ans. Sinon,
l’État juif disparaîtra, car jamais les Palestiniens n’accepteront de vivre
dans un État juif, pas plus que les nègres d’Afrique du sud n’ont accepté de
vivre dans un État blanc].
L'illégalité
de la démarche ne fait pas de doute et la justice française ne tardera pas à la
confirmer [super quenelle : 21 novembre 2013,
la cour de cassation a tranché : elle déclare irrecevable le pourvoi de la Chambre de Commerce
France-Israël. De ce fait Mme Zemor, présidente d’EuroPalestine, poursuivie
pour avoir diffusé la vidéo d’une action dans l’hypermarché Carrefour d’Évry
(Essonne) en 2009, relaxée en 2011 puis en appel en 2012, est définitivement
relaxée (Saphir News) DOC 2014-02-04]. Mais la justice sera
bien en peine de sanctionner
ce qui est essentiel dans cette affaire. C'est pourquoi, nous, associations,
citoyens de tous bords, acteurs de la vie de notre pays, tous également
attachés à la paix au Moyen-Orient [ça ne mange pas de pain
d’être pour la paix] et, donc, à l'avènement d'un État palestinien viable et
démocratique aux côtés d'Israël [tu parles Charles :
l’État juif a méthodiquement rendu impossible la création d’un État
palestinien], nous sommes convaincus que les boycotteurs se trompent de
combat en prenant le parti de la censure plutôt que celui de la paix, celui de
la séparation plutôt que celui de la possible et nécessaire coexistence – celui,
en un mot, de la haine [qui hait qui svp ?] et non de la
parole et de la vie partagées [bla bla bla].
La possibilité de critiquer,
même de manière vive, le gouvernement israélien concernant sa politique vis-à-vis des
Palestiniens n'est pas ici en cause. Peu de gouvernements sont autant
sévèrement jugés [double mensonge 1) ce
gouvernement n’est sévèrement jugé que par des marginaux sans pouvoir et
encensé par le reste 2) la raison pour laquelle les autres gouvernements ne
sont pas sévèrement jugés est qu’ils ne martyrisent pas les Palestiniens], y compris par certains d'entre nous [où ça, Chutzpah !]. Mais la critique n'a rien à voir
avec le rejet, le déni, et, finalement, la délégitimation [sur ce point, je suis d’accord : il est parfaitement burlesque
de critiquer un nettoyage ethnique (pour l’améliorer ?), il ne faut pas
le critiquer mais le condamner]. Et
rien ne saurait autoriser
que l'on applique à la démocratie israélienne [démocratie pour les Juifs
seulement, démocratie mon cul] un
type de traitement qui n'est réservé aujourd'hui à aucune autre nation au monde
[quel culot, quel hasbaratin : il y a une excellente
raison pour que l’État juif soit traité comme aucune autre nation du monde
étant donné que cet État est le seul, aujourd’hui, à pratiquer la ségrégation
et à procéder à un nettoyage ethnique, à une éradication des autochtones. Il
est donc parfaitement autorisé de traiter l’État juif comme fut traité
l’Afrique du sud du temps de la ségrégation, avec un excellent résultat
d’ailleurs.], fût-elle une abominable dictature [L’État juif est la pire dictature qui soit pour les Palestiniens].
D'autant que, de plus, la globalité du rejet
et sa bêtise font que l'on emporte dans le même mouvement les forces qui, en
Israël, œuvrent jour après jour au rapprochement [asymptotique] avec les
Palestiniens [où sont-elle ces forces qui œuvrent nuit et
jour ?] en sorte que les partisans du boycott sont, aussi, des
saboteurs et des naufrageurs d'espérance [c’est l’État juif
qui est le saboteur et naufrageur d’espérance, depuis soixante-cinq ans et
particulièrement depuis Oslo et Camp David].
La paix ne se fera pas sans les Palestiniens.
Mais elle ne se fera pas non plus sans les Israéliens [mais sans État juif ; comment les Palestiniens pourraient-t-ils
vivre en paix dans un État juif. Pour que la paix ait lieu, il faudra donc que
l’État juif soit démantelé car la solution à deux États a été rendue méthodiquement
impossible par l’État juif]. Et moins encore sans les intellectuels et
les hommes et femmes de culture qui, quels que soient leur pays
d'origine ou leur parti pris politique, travaillent à rapprocher
les peuples [bla bla bla]. Céder à l'appel du boycott, rendre
impossibles les échanges, infliger
aux chercheurs israéliens, par exemple, ou aux écrivains on ne sait quelle
punition collective [punition collective bien méritée et
bien trop douce vu l’ampleur des crimes commis, notamment le blocus criminel de
Gaza. Qu’est-ce qu’un boycott face à un blocus ?], c'est abandonner
toute perspective [où est-elle cette perspective ?] de solution
politique au conflit et signifier
que la négociation [où est-elle cette négociation ?] n'est plus
dans le champ du possible.
Nous n'acceptons pas cet aveu d'échec. Nous
pensons que notre rôle est de proposer
un chemin de dialogue [où est-il ce dialogue ? Je ne
vois qu’interminables pourparlers de pets]. C'est pourquoi, nous, signataires,
sommes résolument contre le boycott d'Israël et pour la paix [ça ne mange pas de pain d’être pour la paix] – et,
précisément, contre le boycott parce que nous sommes pour la paix [ce qui importe peu car l’État juif, lui, n’est pas du tout, du tout,
du tout pour la paix. Il est pour la guerre jusqu’à ce que le dernier
Palestinien ait quitté la Palestine et même plus si affinités].
[Quelle belle brochette]
Yvan Attal, comédien ;
Pierre Arditi,
comédien ;
Georges
Bensoussan, historien ;
Michel
Boujenah, comédien ;
Patrick
Bruel, comédien et chanteur ;
Pascal
Bruckner, essayiste ;
David Chemla,
secrétaire général de JCALL, ;
Bertrand
Delanoë, maire de Paris ;
Frédéric Encel, géopolitologue ;
Alain Finkielkraut, philosophe ;
Patrick
Klugman, avocat ;
François Hollande, député (PS) de Corrèze ;
Georges
Kiejman, avocat ;
Anne
Hidalgo, première adjointe au maire de Paris ;
Bernard-Henri Lévy, philosophe ;
Mohamed
Sifaoui, essayiste ;
Yann Moix,
écrivain ;
Bernard Murat,
directeur de théâtre ;
Jean-Marie Le Guen, député ;
Pierre
Lescure, directeur de théâtre ;
Serge
Moati, journaliste ;
Daniel
Racheline, vice-président de JCALL ;
Arielle
Schwab, présidente de l'UEJF ;
Dominique
Sopo, président de SOS-Racisme ;
Gérard Unger, président de JCALL ;
Manuel Valls,
député-maire d'Évry ;
Michel Zaoui,
avocat.