White
House Intelligence Report
Rapport de renseignement de
la Maison-Blanche
Utilisation d’armes chimiques par le régime d’Assad le 4 avril 2017
Les
États-Unis ont la certitude [mais
non la preuve, comme d’habitude] que le régime syrien a conduit une attaque
chimique, utilisant l’agent neurotoxique sarin [dans une petite fiole], contre son propre peuple [preuve SVP] dans la ville de
Khan Cheikhoun, dans le sud de la province d’Idlib le 4 avril 2017. Selon
les observateurs sur place, l’attaque a provoqué la mort de 50 à 100
personnes (dont de nombreux enfants), avec des centaines de blessés [en quoi cela nous indique, enfants
compris, quel est l’auteur du forfait ?].
Nous
sommes d’autant plus confiants dans notre évaluation [mais non confiant dans la preuve, comme d’habitude]
que nous avons des signaux radio et des informations géo-spatiales, des
analyses de laboratoires d’échantillons physiologiques prélevés sur de
multiples victimes, ainsi qu’un nombre conséquent de récits crédibles librement
disponibles, qui racontent une histoire cohérente [en quoi tout cela constitue une preuve contre l’auteur du
forfait ?]. Nous
ne pouvons révéler publiquement toutes les informations disponibles sur cette
attaque pour protéger nos sources [pauvres chous (de mon chou, mon chéri et non pas patate), il leur
faut protéger leurs innombrables sources] et nos méthodes [méthode : agiter une petite fiole, comme d’habitude],
mais ce qui suit inclut un résumé non-classifié de l’analyse de l’attaque par
la communauté du renseignement des États-Unis.
Résumé des conclusions de la communauté du renseignement des États-Unis
sur l’attaque du 4 avril
Le
régime syrien conserve la capacité et l’intention d’utiliser des armes
chimiques contre l’opposition pour empêcher la perte de territoires
indispensables à sa survie [agiter
une petite fiole]. Nous déclarons [et alors, où est la preuve] que Damas a lancé cette attaque
chimique en réponse à une offensive de l’opposition dans la province du
Nord-Hama qui menaçait des infrastructures clefs. De hauts-responsables de
l’armée du régime ont probablement [et
alors, où est la preuve] participé à la préparation de l’attaque.
Un
nombre important de récits provenant de médias sociaux [et alors, où est la preuve] pro-opposition
indiquent que l’attaque a commencé à Khan Cheikhoun à 6:55 du matin, heure
locale, le 4 avril.
Nos
informations indiquent [et
alors, où est la preuve] que l’agent chimique a été largué depuis un
appareil à ailes fixes de type Su-22 du régime, qui a décollé de la base de
Chaayrate, sous contrôle du régime. Ces appareils se trouvaient aux alentours
de Khan Cheikhoun [et alors, où
est la preuve] à peu près 20 minutes avant que des rapports sur
l’attaque ont commencé, et ont quitté la zone peu après l’attaque. De plus, nos
informations indiquent [et
alors, où est la preuve] que du personnel historiquement lié au
programme d’armement chimique du gouvernement syrien était présent à la base de
Chaayrate fin mars, en préparation d’une attaque à venir sur le nord de la
Syrie, et ils étaient présents [et
alors, où est la preuve] sur la base le jour de l’attaque [et alors, où est la preuve].
Quelques
heures après l’attaque du 4 avril, il y avait déjà des centaines de victimes
présentant des symptômes correspondant à une exposition au gaz sarin, comme de
l’écume au niveau du nez et de la bouche, des contractions musculaires et des
pupilles rétrécies [et alors, en quoi cela concernerait
les auteurs de l’attentat]. Cet ensemble de symptômes ne correspond pas à une exposition à des
irritants respiratoires comme le chlore – que le régime a également utilisé
lors d’attaques – et il est très peu probable qu’il résulte d’une attaque
conventionnelle du fait du nombre de victimes sur les vidéos et de l’absence
d’autres blessures visibles. Les premiers récits disponibles librement
indiquaient que les premiers secours avaient du mal à respirer et que certains
ont perdu connaissance au contact des victimes, ce qui correspond à une
exposition secondaire à un agent neurotoxique [et alors,
en quoi cela concernerait les auteurs de l’attentat etc etc etc].
Avant
12:15 heure locale, les vidéos locales diffusées montraient des images
d’enfants morts d’âges variés. Des témoignages d’un hôpital ayant été bombardé
ont commencé à apparaître vers 13:10 heure locale, suivis de vidéos montrant le
bombardement d’un hôpital à proximité qui a été submergé de victimes de
l’attaque au sarin. Une image d’un satellite commercial du 6 avril montre des
cratères d’impact autour de l’hôpital qui correspondent aux récits sur une attaque
conventionnelle sur l’hôpital juste après l’attaque chimique. Plus tard le 4
avril, des médecins locaux postaient des vidéos montrant spécifiquement des
pupilles contractées (symptôme probant d’une exposition à un agent
neurotoxique), des médecins en combinaison hermétique et des traitements à
l’atropine, qui est un antidote aux agents neurotoxiques comme le sarin.
Nous
sommes certains [mais où est la
preuve, on s’en fout que tu sois certain, connard] que l’opposition n’a
pas pu fabriquer toutes ces vidéos et d’autres récits d’attaques chimiques. Une
telle action aurait nécessité une campagne hautement organisée pour tromper un
grand nombre de sources de médias et d’organisations des droits de l’homme,
tout en échappant à toute détection. En outre, nous avons confirmé
indépendamment que les vidéos ont été prises approximativement aux moments et
lieux décrits dans les séquences.
De
plus, l’Organisation Mondiale de la Santé a déclaré le 5 avril que ses
analyses de victimes de l’attaque en Syrie présentaient des traces d’exposition
à des agents neurotoxiques, mentionnant l’absence de blessures externes et de
morts par suffocation[oui et alors ?]. Médecins Sans Frontière a dit que les
équipes médicales traitant les patients affectés ont trouvé des symptômes correspondant
à une exposition à un agent neurotoxique comme le gaz sarin[oui et
alors ?].
Et Amnesty International [une
salope] a dit que les preuves pointaient vers une attaque chimique
aérienne. Les analyses de laboratoires qui ont suivi, sur des échantillons
prélevés sur nombre de victimes, ont détecté des signatures de l’agent
neurotoxique sarin [oui et alors ?].
Démenti des faux récits
Le
régime syrien et son principal allié, la Russie, ont cherché à tromper la
communauté internationale [une
salope] sur les responsables de l’utilisation d’armes chimiques contre
le peuple syrien dans cette attaque ainsi que des attaques précédentes [où sont les preuves].
Initialement, Moscou a nié les allégations d’une attaque chimique sur Khan
Cheikhoun, déclarant que l’attaque était un “canular provocateur” et que toutes
les preuves avaient été fabriquées [« L’attaque
neurotoxique qui n’a pas eu lieu » rapport de T. Postol du
18 avril 2017 sur Khan Cheikhoun : les Russes avaient donc raison, salope « La
Maison Blanche aurait produit un rapport de renseignement erroné et mensonger. »]
Il est cependant clair que l’opposition syrienne n’a pas pu fabriquer une telle
quantité et une telle variété de vidéos et autres témoignages provenant du site
de l’attaque et des installations médicales en Syrie et en Turquie, tout en
trompant les médias et les agences de renseignement. [Bla bla bla]
Moscou
a déclaré depuis que la diffusion d’éléments chimiques a été causée par le
bombardement par le régime d’un dépôt de munitions terroriste dans la banlieue
Est de Khan Cheikhoun [parfaitement
possible]. Cependant, une source militaire syrienne a dit [oui et alors ?] devant
les médias publics russes le 4 avril que les forces du régime n’ont
effectué aucune attaque aérienne à Khan Cheikhoun, en contradiction avec les
déclarations russes [non, les
déclarations des Russes sont des hypothèses, ils ne sont pas certains, eux].
Une vidéo accessible librement montre aussi l’emplacement où nous pensons que
l’engin chimique a atterri – non pas un local rempli d’armement, mais au milieu
d’une rue dans les quartiers Nord de Khan Cheikhoun. Une photo du site prise
par un satellite commercial le 6 avril, après l’allégation, montre un
cratère sur la route qui correspond bien à la vidéo.
Moscou
a suggéré que les terroristes utilisaient le dépôt de munitions visé pour
produire et stocker des cartouches contenant du gaz toxique qu’ils utilisaient
ensuite en Irak, ajoutant que l’Irak comme des organismes internationaux ont
confirmé l’utilisation de telles armes par les militants. Alors qu’il est
largement accepté que l’État islamique en Irak et Syrie (EI) a utilisé
plusieurs fois du gaz moutarde sur le terrain, il n’y a aucune preuve que l’EI
soit responsable de cet incident ou que cette attaque implique des armes en la possession
de l’EI. [Bla bla bla]
Moscou
a suggéré que cette attaque aérienne a eu lieu entre 11h30 et 12h30, en heure
locale le 4 avril, ignorant que les premières diffusions sur les réseaux
sociaux sont apparues vers 7h00 heure locale ce matin-là, au moment où nous
savons que des avions du régime opéraient au-dessus de Khan Cheikhoun. De plus,
les débris de projectile dans le cratère et autour du point d’impact
correspondent à une bombe qui a fonctionné, mais les structures les plus
proches du cratère d’impact ne présentent pas de dommages que l’on pourrait
attendre d’une charge conventionnelle hautement explosive. Au lieu de cela, les
dommages correspondent plutôt à celle d’une bombe chimique. [Bla bla bla]
Le régime
syrien a utilisé d’autres agents chimiques dans des attaques contre les civils [pas de preuve] dans des zones
tenues par l’opposition par le passé, dont l’utilisation de gaz moutarde à Alep
fin 2016 [pas de preuve].
La Russie a prétendu que les images vidéo du 4 avril indiquaient que les
victimes de cette attaque montraient les mêmes symptômes d’empoisonnement que
les victimes d’Alep à l’automne dernier, laissant entendre que quelque chose
d’autre qu’un agent neurotoxique avait été utilisé à Khan Cheikhoun. Pourtant,
les victimes de l’attaque du 4 avril présentaient des symptômes probants d’une
exposition à un agent neurotoxique, dont des pupilles rétrécies, de l’écume au
niveau du nez et de la bouche, et des contractions musculaires, tout cela est contradictoire
avec une exposition au gaz moutarde. [Bla bla bla]
Les
allégations de la Russie s’inscrivent dans le schéma d’un éloignement de la
faute du régime et d’une tentative d’affaiblir la crédibilité de ses
adversaires. La Russie et la Syrie, à de nombreuses occasions depuis le milieu
2016, ont tenu l’opposition pour responsable de l’utilisation d’armes chimiques
dans les attaques. Pourtant semblables au récit russe de l’attaque de Khan
Cheikhoun, la plupart des accusations russes ont manqué d’informations précises
ou crédibles. En novembre dernier, par exemple, les responsables russes ont
utilisé l’image d’une attaque à l’arme chimique contre le régime en 2013,
largement diffusée sur les plateformes des réseaux sociaux pour accuser
publiquement l’opposition d’utiliser des armes chimiques. En mai 2016, les
responsables russes ont fait une affirmation similaire en utilisant une image
tirée d’un jeu vidéo. En octobre 2016, Moscou a aussi affirmé que les terroristes
avaient utilisé du chlore et du phosphore blanc à Alep, bien que les images
dans les médias pro-russes du site de l’attaque ne montraient aucun signe d’une
utilisation de chlore. En fait, nos renseignements de la même journée suggèrent
qu’aucun des rapports de la Russie n’était exact et que le régime pourrait
avoir utilisé par erreur du chlore contre ses propres forces. Les rapports
contradictoires et erronés de la Russie semblent avoir été destinés à
embrouiller et à obscurcir la situation pour le compte du régime. [Bla bla bla]
Les
allégations de Moscou étaient généralement programmées pour détourner la
communauté internationale [salope] de
l’utilisation en continu par la Syrie d’armes chimiques[preuves ?], comme ses affirmations plus tôt
cette semaine, ou pour contrer les découvertes du Mécanisme d’enquête conjoint
Organisation pour l’interdiction des armes chimiques-Nations Unies (OIAC-ONU),
qui a confirmé en août et en octobre 2016 des rapports selon lesquels le régime
syrien a continué à utiliser des armes chimiques à de nombreuses reprises [preuves ?] longtemps
après s’être engagé à abandonner son arsenal en 2013. La Russie a aussi douté
des conclusions impartiales du Mécanisme, un organisme que la Russie a aidé à
créer, et a même été disposée à aller jusqu’à suggérer que le régime d’Assad fasse
sa propre enquête sur l’utilisation d’armes chimiques. [Et pourquoi non ?]
La
réponse de Moscou à l’attaque du 4 avril fait suite à une tendance familière
dans les réponses qu’elle a apportées à d’autres actes flagrants. Elle produit
de multiples rapports contradictoires dans le but de générer de la confusion et
de semer le doute au sein de la communauté internationale. [Bla bla bla]
Condamnation internationale et un temps pour agir
L’utilisation
brutale par le régime d’Assad d’armes chimiques [preuves ?] est inacceptable et pose une menace
évidente aux intérêts des États-Unis et de la communauté internationale en
matière de sécurité nationale. L’usage d’armes de destruction massive par
quelque acteur que ce soit abaisse le seuil pour d’autres qui pourraient
chercher à faire de même, et augmente la probabilité qu’elles soient utilisées
contre les États-Unis, nos alliés, nos partenaires ou toute autre nation dans
le monde. [Bla bla bla]
Les
États-Unis en appellent dans les termes les plus forts possibles à la
communauté internationale de se tenir avec nous en déclarant sans ambiguïté que
ce comportement ne sera pas toléré. C’est un moment crucial, nous devons faire
la démonstration que le subterfuge et les informations fausses n’ont aucun
poids, que les excuses de ceux qui protègent leurs alliés rendent le monde plus
dangereux et qu’il ne sera plus permis au régime syrien de continuer
l’utilisation d’armes chimiques. [Bla
bla bla]
Nous
devons nous rappeler que le régime d’Assad a manqué au respect de ses obligations
internationales après ses attaques dévastatrices sur la banlieue de Damas en
utilisant l’agent neurotoxique sarin en août 2013 [preuves svp ? Cf. le MIT pour la réponse], qui
ont causé la mort de plus d’un millier de civils, dont beaucoup étaient des
enfants. Le régime a accepté [a
demandé, salope] à l’époque de démanteler la totalité de son programme
d’armes chimiques [pour avoir la
paix évidemment], mais cette attaque plus récente [preuves ?], comme
d’autres avant [preuves ?],
sont la preuve [tu ne manques pas de
culot salope : « sont la preuve » sans la moindre preuve]
qu’il n’en a rien fait [preuves ?].
Pour être clair, la Syrie a violé ses obligations concernant la Convention sur
l’interdiction des armes chimiques et la Charte des Nations Unies [preuves ?], et aucun
battement de tambour ni les affirmations insensées du régime [montre nous un peu ces information
salope] ou de ses alliés ne peuvent cacher cette vérité [tu ne manques pas de culot,
salope : quelle vérité peux tu nous montrer]. Et, bien qu’il soit
embarrassant que la Russie ait opposé son veto [tu trépignes salope, tu ne peux en faire à ta guise]
à de multiples résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU qui auraient pu
aider à rectifier la situation, les États-Unis entendent aujourd’hui envoyer un
message clair [on les connaît
tes messages : un million de mort en Irak simplement en secouant une
petite fiole, en voilà de la vérité, salope] que nous et nos partenaires
ne permettront pas au monde de devenir un endroit plus dangereux à cause
d’actes flagrants du régime d’Assad. [Bla bla bla, c’est toi qui est la dangereuse salope : un million
de morts en Irak de ton fait avec preuve, salope]
Traduit
par les lecteurs du site www.les-crises.fr.
Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.