FIN DU VOYERISME PAISIBLE, 2e partie (suite et fin)


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Posted by Der K on June 10, 1998 at 02:45:04 PM EDT:

Paris, le 5 juin 1998

M. de Rien,

Certes, il y a "un problème".

Récapitulons : en 1991, vous publiez l'ensemble des articles de Voyer dans le bien nommé torchon, avec les seules interventions de lecteurs qui y sont parues - ce qui excluait en effet la deuxième lettre de Solneman, qui avec d'excellentes raisons en avait voulu ainsi, la main certes un peu forcée par l'attitude, disons cavalière, de son correspondant ; nous avons vu cela. Ce n'est que quelques temps (?) après que vous prenez connaissance de la suite de l'échange, soit la réponse de Solneman (la "réponse" de Voyer aura échappé à votre feuilletage). Ma question est : dès lors que vous avez pris connaissance de cette suite, pourquoi n'avez-vous pas retiré votre ouvrage ? Ce n'était quand même pas, foutredieu, chose impossible, même si vous n'êtes pas les diligentes imprimeries Darantière. Un minimum provisoire eût été d'insérer cette information, afin que le lecteur intéressé pût juger sur toutes les pièces, quand bien même il aurait à les chercher ailleurs. En éditeur sourcilleux, vous auriez d'ailleurs dû vous-même vous procurer ces pièces. La probité, cher Monsieur, ce n'est pas seulement la bonne foi et l'absence d'intentions mauvaises, mais surtout d'avoir des scrupules. Le jésuitisme n'est jamais loin.

Vous invoquez dans votre lettre, comme dans la précédente, l'imprimatur du superviseur Voyer, à la fois comme un gage de bonne foi et comme la limite de votre responsabilité. Voyer vous aurait dit n'avoir jamais répondu. Ce qui n'est, je vous l'accorde, pas tout à fait faux : il a répondu qu'il ne répondrait pas, et que c'était, mais oui, la moindre des libertés. Voilà un Sturmfürher ! J'ai le droit de pas répondre ! J'ai des lunettes ! Vous avez enfin pu lire cela.

Vous me direz, mais après tout, c'est vrai, c'est son droit, s'il considère que la lettre n'en vaut pas la peine, il n'a pas à répondre. Voilà donc un Monsieur qui écrit toutes les semaines à BHL (pourquoi pas à Mylène Farmer ?), qui noircit des pages sur le con de l'une, le prépuce de l'autre etc. - et qui n'aurait pas pris le temps, en sept ans, de répondre à un interlocuteur qui se trouvait l'avoir lu, et surtout compris, ce qui à mon avis ne court ni les rues ni les boîtes aux lettres ?

La vérité, c'est que Voyer n'avait rien à répondre. On le voit bien à sa façon d'expédier les questions gênantes : "je ne comprends pas la fin de votre lettre". La vérité, la triste vérité, c'est que votre ami Voyer n'a plus que du mou dans la tronche. Là, je suis vraiment vache ; en plus, il peut même pas me répondre, il est en vacances ! Voyer en vacances ! Il n'y va quand même pas par l'autoroute ? Laissez-moi deviner... Grèce, Baléares, Portugal ? Meudon ? Bellevue-la-Montagne ? C'est à se pisser dessus. A moins qu'il ne soit en mission d'observation pour son "Institut scientifique".

Pour résumer : vous n'avez peut-être pas fomenté un coup tordu avec votre compère Voyer, mais vous avez, par votre manque de scrupules éditoriaux, servi sa veule et crapuleuse tentative de faire taire pour cacher que c'est lui qui s'est tu. Car c'est là le fin mot de l'histoire. Vous l'avez cru sur parole ; manque de pot, c'était parole de jésuite. Qui eût cru que cette maladie honteuse de la pensée fît encore tant de victimes ? "Il y a peut-être eu malentendu. De toute façon la présentation de L'imbécile telle que je l'avais faite lui convenait parfaitement." C'en est presque touchant de naïveté. Non pas petit pied, mais petite main.

Vous semblez faire grand cas de la péripétie Lebovici. Je vous rappelle quand même que ça s'est passé il y a vingt ans. Si l'infini existait, il y aurait une infinité de choses et de scandales plus importants que ça. J'ai quand même relu les lettres de Voyer à Lebo que vous avez publiées sur le Deboardoff. J'avoue avoir été quelque peu frappé par sa promptitude à l'autodénégation et ses façons d'abord assez proches de la courbette. Peut-être y a-t-il dans ces façons un "second degré" qui m'échappe. En tous les cas, je crois que cette affaire a été une profonde désillusion pour Voyer, d'autant plus douloureuse qu'on l'avait vu sous un jour humiliant. C'était la fin d'une époque. Ca a fini par tourner en névrose obsessionnelle.

Que vous n'ayez pas jugé nécessaire que vos lecteurs connaissent l'issue réelle de la dispute qui leur était présentée, que vous ayez aidé, par cette négligence, celui qui fut le plus important théoricien depuis l'IS à fossoyer sa théorie dans la répétition infinie, et permis qu'il trompe son public sur cette défaite, cela ne plaide définitivement pas en faveur de votre probité. Et que vous n'ayez trouvé qu'à "feuilleter" la BE, que vous n'ayez pas estimé utile de vous procurer ses bulletins, ni l'ouvrage de Solneman, qui étaient pourtant en bonne place, chez Parallèles, à côté de l'indispensable Hécatombe, ne plaide pas en faveur de votre jugement.

Nous verrons si, devant les faits exposés, ce jugement saura s'exercer d'une façon plus sûre. Il faudra sans doute attendre pour le savoir que le Révérend Père revienne de villégiature.

D'ici là, creusez ceci : C'EST LA FIN DU VOYERISME PAISIBLE.


 

Strasbourg, 6 juin 1998.

Alles klar, Herr Kommissar…

Monsieur le commissaire,

J'ai bien réfléchi. Je n'ai toujours pas rassemblé tous les numéros de la BE et je n'en ai toujours pas l'intention. Mais j'ai sous le nez une photocopie du n° 8 où je peux lire : " Comme Debord avait refusé quelques années plus tôt de répondre à Voyer sur la fin de l'économie, Voyer a refusé de répondre à la BE sur la fin de la communication. Tout ce qu'il a donc fini par communiquer de Debord s'applique aussi à lui.. " Et tout ce qu'il a pu communiquer de Lebovici s'applique aussi à moi. J'endosse la tunique de Lebovici ! C'est une bonne idée d'avoir livré la " Fin du voyerisme paisible " au public. Aura-t-elle autant de retentissement que la " Fin du situationnisme paisible " ? ou que la querelle de Port-Royal ? En tout cas je constate qu'elle donne déjà lieu à d'amusantes réparties sur le site Deboard ? Mais vous, vous n'êtes pas tellement là pour rigoler. Vous voulez du sérieux, du colle-au-ventre, du qui-chie-loin. Et surtout, du neuf ! " J'ai aidé par ma négligence celui qui fut le plus important théoricien depuis l'IS à fossoyer sa théorie dans la répétition infinie. " Rien que ça ! Parfait, j'endosse également. L'histoire se répète toujours, mais la deuxième fois en farce. En fait, vous êtes un snob. Vous voulez toujours avoir le modèle théorique dernier cri de peur de passer pour un plouc. De plus vous êtes comme ce vieux pédé de Gide (protestant, je vous l'accorde) qui se tâte (excusez-moi) devant la Recherche de Prout-prout, car n'y voyant que des ragots mondains, il a peur que ça rabaisse la haute tenue de sa nouvelle revue française. Les couilles de M. Lévy rabaissent le niveau théorique et extrémiste de la BE. Et quand on en arrive à la culotte mouillée, ça dépasse vraiment les bornes ! Je n'ai jamais lu Régine Déforges. N'espérez pas m'infliger cette volumineuse lecture. Le génie de Proust, c'est d'avoir fait du snobisme quelque chose de quasiment universel. Il ne fallait pas s'arrêter aux salons aristocratiques. On trouve des snobs dans tous les milieux, particulièrement chez les middles-class, et pas mal chez les prolos qui essayent d'atteindre les middles-class. Et à l'ultra-gauche aussi, évidemment. Vous voudriez, en quelque sorte, que je fasse comme avec le Céline romancier et le Céline pamphlétaire. Que je sépare le Voyer " seul exégète de Hegel du xxe siècle " du Voyer pipi-caca. N'y comptez pas, Monsieur. De plus, vous êtes un singe. Vous singez Voyer comme les membres de la BE le singent après avoir singé l'IS, groupe radical s'il en fut. En voilà du neuf ! Quel exploit ! quel prodige ! quelle nouveauté ! " Voyer ne s'est pas tu, comme Rimbaud, il n'a plus rien dit de neuf. " On saisit la nuance. Mais la moindre petite information la plus anodine, du genre Voyer part en vacance, et les bras vous en tombent : " Il n'y va quand même pas par l'autoroute ? " Mais si, Monsieur, ça lui arrive. Évidemment, je ne vous dirai pas tout, s'il picole plus ou moins que Debord, par exemple, ou d'autres choses du même genre. Vous comprendrez, j'espère, vous qui comprenez toujours tout plus vite que les autres, qui voulez toujours la suite, de la théorie-feuilleton en quelque sorte. " Voyer est un théoricien. L'Introduction, l'Enquête, le Rapport et certains textes de la RPC sont toutes son œuvre théorique. Rien de ce qu'il a écrit par la suite n'est à la mesure de ces révélations-là. " Rien, pas même le fait de savoir si la vicomtesse d'Arlincourt baissait sa culotte avec autant de grâce que Mme Barbie-Lévy, cette révélation qui intéresserait fort Stendhal aujourd'hui. " Les membres de la BE on lu tout ce que Voyer a écrit ; si bien qu'ils sont les seuls à ma connaissance à en avoir tenté la critique. " C.Q.F.D. " La correspondance avec le MAUSS est la seule partie réellement intéressante d'Hécatombe. " Mais pas les trois portraits de révolutionnaires. J'arrête là, Monsieur. D'ailleurs vous vous doutez bien que je ne peux pas entretenir avec vous une correspondance éternelle. C'est le jeu de la barbichette. Le premier qui s'arrête va immédiatement rejoindre Debord et Lebovici dans les flammes de l'enfer. Je vous recommande vivement de mettre notre correspondance sur le site, afin de verser de nouvelles pièces au volumineux dossier qui s'annonce. D'ailleurs si vous ne le faites pas, je le ferais moi-même dès que possible. Rien de grand dans le monde ne s'est accompli sans passion. Je vous prie d'agréer, Monsieur le commissaire, etc…

Karl von Nichts.


Paris, le 7 juin 1998

Cher Karl Zéro,

Rassurez-vous, je comptais bien que cette correspondance n'irait pas plus loin. Vous n'alliez quand même pas vous fâcher avec le Céline incompris - et même oppressé -, le Proust de dans cent ans, pour un petit ergotage de principe ! Comme celle du valet Sganarelle, votre servilité l'emporte sur tout. Tant que le bon maître continue de vous faire taper ses bulletins mondains et proposer ses gros mots et détails qui tuent à l'admiration de vos fidèles lecteurs, vous êtes prêt à passer sur tout - quitte à soutenir que se valent exégèse de Hegel et pipi-caca, révélations sur le principe du monde et raie du cul de Miss Barbie, etc. Il se singeait déjà très bien tout seul, voilà qu'il s'est adjoint un petit ouistiti. Mais c'est bien connu : " on lie, à force de grimaces, une société étroite avec les gens du parti ".

Quant à la BE, évidemment, elle singe l'IS. Quelle organisation d'ailleurs pourrait faire autrement que singer l'IS, groupe radical s'il en fut ? Bravo, vous êtes un connaisseur. Ça, c'est pas du snobisme, c'est une valeur sûre, un modèle indémodable. Et puis Proust, Céline, Stendhal, très très bien. Vous auriez pas un peu copié sur votre voisin ? Ou bien il vous a laissé une note avant de partir ? Avant de partir vérifier l'exactitude de sa théorie, entre pullulement d'esclaves et vulgarité bourgeoise ?

Tout ce que vous écrivez montre que vous ne comprenez rien, ni au mot "théorie", ni au mot "nouveauté", ni à rien. On vous parle histoire, vous parlez feuilleton. On vous parle débat, vous parlez salon. On vous parle téléologie, vous parlez ultra-gauche. Vous n'êtes même pas foutu de lire. Vous n'êtes même pas foutu de faire une citation exacte. Rien de neuf, en effet, chez les familiers du vieux truc.

Vous me traitez de plouc-snob, de vieux pédé protestant, de singe. Vous m'auriez traité de juif, de fils de pute ou de peau de couille, ça ne changerait rien à l'affaire. Vous la jouez à la pantalonnade : on dirait que je suis Lebovici, puisque ça vous fait plaisir. C'est un vieux truc de jésuite que de s'accuser d'un coup de tous les péchés pour éviter d'énoncer ses vices particuliers. C'est un vieux truc de faussaire que de dédaigner de se disculper pour montrer qu'on n'a pas à le faire, le "coupable idéal" s'opposant forcément au coupable réel. En l'espèce, ce coupable réel, ce vrai faussaire, c'est l'Obersuperviseur Voyer ; vous n'êtes que le complice, la petite main, le derrièriste. Mais vous tenez à vous faire tuniquer.

Je vous ai rappelé les faits, fourni les pièces. Vous avez bien réfléchi. Vous endossez. Alles klar, double zéro : vous êtes donc bien, vous aussi, un enculé.

C'est tout ce qu'il fallait savoir. Allez, bonne rigolade !

Coco Missaire


 

Offenburg, 8 juin 1998.

Ich war allein im fremden Land,

Die Sonne hatte die Erde verbrannt,

Überall nur Leid und Einsamkeit,

Und du, ja du,

So weit, so weit…

Monsieur le commissaire,

Je ne vois pas comment Voyer, avant de partir, pourrait me notifier ce que je dois vous répondre puisqu'à l'heure qu'il est il n'est toujours pas au courant de cette charmante correspondance. À mois que… Mais bon sang, c'est bien sur ! Nous sommes suspendus à notre portable toute la journée et le soir on s'envoie des fax. Le problème avec vous, c'est que vous avez l'imagination qui déborde. Je ne vous dirai pas si cette imagination débordante est le fruit d'une névrose obsessionnelle, de l'hystérie, voire de la paranoïa. Déjà que je vous ai traité de snob et de singe et que ça n'a pas eu l'heur de vous plaire. Faut dire que là, c'est moi qui ai été un peu vache. Mais pour ce qui est des diagnostics psychiatriques je ne me prononce jamais avant de bien connaître la personne à qui j'ai affaire. Et nous n'avons pas gardé les vaches ensembles. Ce dont je suis quasiment sûr par contre, c'est que vous êtes un rigolo et que vous voulez m'empêcher de rigoler. Ça c'est un comble !

C'est le jeu de la barbichette, ne l'oubliez pas. Le premier qui rira sera une tapette. Avec vous j'ai affaire à forte partie. Je vous prie d'agréer, Monsieur le commissaire, etc…

 

Karl von Nichts

 


 

Paris, le 8 juin 1998

Ça, vous avez l'insulte qui porte. Il manquait quand même "caca boudin" et "cornichon".

Par contre, vous n'avez toujours rien à redire au fait d'être traité d'enculé, comme l'autre. Je vous en remets donc une page :

enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé enculé 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M. Ripley s'amuse