ENTRETIEN 3/3 Primera parte


Posted by Doktor Weltfaust sur le Debord off on March 06, 2000

ENTRETIEN AVEC LE DR WELTFAUST 3/3 - Primera parte.

- J.C. Est-ce que vous insinuez que Voyer - cet Hercule des temps modernes, selon vous - est " fini " et n'est plus qu'une douille vide, comme vous dites ? Là, mine de rien, vous donnez raison aux génies de la néo-téléologie sur lesquels, par ailleurs, vous vous acharnez avec une haine maladive, disproportionnée et pour tout dire suspecte.

- Dr.W. Je n'insinue rien du tout. Je cite Hegel ( pas dans le texte mais on s'en fout, c'est l'esprit qui importe ) et je dis que Voyer a fait son boulot. C'était un sacré chantier et ce n'est rien de le dire. Maintenant, il est fort possible qu'il soit capable de rééditer son exploit et d'aller au delà de la limite atteinte dans la Revue de Préhistoire. Qui peut savoir ? In cha' Allah ! On verra ce qu'il fait dans l'avenir. De toute façon, qu'est-ce que ça peut foutre au regard de la substance universelle et de l'histoire que ce soit untel ou untel. Si ce n'est lui, ce sera donc son frère. Dans la prodigieuse polyphonie humaine, dont les sons nous proviennent du fond des âges et même de la nuit des temps, les voix s'entremêlent harmonieusement pour finalement ne plus faire qu'un seul murmure qui résonne à l'intérieur de la tête de chacune et chacun d'entre nous.

- J.C. Bon, tout ça je m'en branle. Maintenant, tu vas arrêter tes salamalecs. Allez, on t'écoute! Essaye de détruire la néo-téléologie, pour voir un peu.

- Dr. W. Je peux le faire en trois lignes et la plupart des lecteurs de ce forum comprendront. Mais vous, en tant qu'albanophile prépubère, vous n'allez pas comprendre et je vais être obligé de descendre assez bas dans votre débilité socialement produite, pour que vous commenciez à entrevoir de quoi il en retourne.

- J.C. Arrêtes de faire le panzerbouffon ! Fais le déjà en trois lignes pour voir. La putain de ta race !

- Dr. W. Les élucubrations abracadabrantes reposent sur une idée infantile fausse que je réfute triadiquement comme suit :
1) On ne réalise pas l'humanité comme on construit une petite cabane.
2) Vouloir finir l'humanité, c'est comme vouloir chier son trou du cul.
3) On ne vérifie pas l'humanité comme la Gestapo vérifie votre ausweis.

- J.C. C'est tout ? Excuse-moi sahib, mais je me mords la langue pour ne pas me désintégrer sur place. Qu'est-ce que c'est que ces grossiéretés préadolescentes et ces imbécillités pro-nazies ?

- Dr. W. Je suis obligé d'utiliser un langage très très simplifié pour que les néo-téléologues manuels comprennent à quel niveau se situe la dérive métaphysique de leurs coreligionnaires intellectuels. Je répète donc pour l'édification des masses néo-prolétariennes:
1) La petite cabane dans la prairie a-t-elle une fin ? Oui ou merde ? Et si oui, quelle fin?
2) Je veux finir mon gros caca. Et après moi, il n'y aura plus de caca ni plus rien.
3) AUSWEIS ! BITE !

- J.C. Là, ce n'est même plus de la déception, c'est du mépris que j'éprouve pour toi !
T'es vraiment une panzerbaudruche, ils ont raison ! On a même pas à te crever, t'exploses toute seule !

- Dr. W. Vous êtes une parfaite illustration de la démarche abracadabrante syllogistique générique que tout le monde a eu l'occasion de voir à l'oeuvre et d'admirer :
1) Le léger handicap du génial Abracadabra ( je ne parle pas des sous-fifres qui récitent ) c'est qu'il a de gros problèmes de compréhension. Et là, je ne suis pas vache, je suis cool.
2) Lorsqu'il lit, il ne comprend rien. Plus exactement, il comprend tout, mais de travers.
3) Il attribue ensuite à celui qu'il a compris de travers les incohérences résultant de ses propres déficiences mentales et, animé par le noble courroux émeutophile habituel, il lui cherche querelle.

- J.C. Vous n'espérez pas vous en sortir de cette façon désinvolte et ignoble ? En plus ce n'est même pas un vrai syllogisme ! Vous n'êtes qu'une laborieuse blatte terrorisée, ils ont encore raison !

- Dr. W. Ce que je souhaite de pire aux néo-téléologues, c'est qu'on les lise attentivement. L'insulte est comme la critique : UNBEFUGTEN ZUTRITT VERBOTEN, c'est un art qui ne tolère pas l'amateurisme. Je me répète : toute insulte non fondée est sans aucune portée et se retourne toujours contre celui qui la profère. Je ne suis pas plus terrorisé que je suis antisémite. C'est une accusation que je ne puis laisser passer. Moi, goy 100% pur porc, j'ai pourtant fait dans ma vie - à cause de mon nom pas Vrounzé - l'expérience de l'antisémitisme et j'en connais jusqu'à la lie toute sa facile et cruelle bêtise. Alors, avis à la population : ne venez plus me faire chier avec ça. Gardez vos misérables a priori de petit-comprenants pour vous. Je réponds ici pour que le public soit encore une fois juge. Ensuite, pourquoi serais-je terrorisé ? Je suis d'un calme olympien. Je suis venu dans ce forum pour faire le ménage et écrabouiller les bachi-bouzouks de la néo-téléologie. J'ai dit que je le ferai et je suis en train de parachever ce travail qui est déjà bien entamé. C'est donc les petites blattes de la néo-téléologie qui ont tout lieu d'être terrorisées.
"Panzerfaust" a été la fin du néo-téléologisme paisible. Les " Entretiens avec l'intrépide Dr. Weltfaust " en sont l'anéantissement final. C'est le Diên Biên Phu du néo-antivoyerisme.

- J.C. Arrêtes de t'exciter, tu vas tomber de ta chaise roulante. Papy radote et s'étouffe dans sa bile. T'as vécu sous l'occupation ou quoi ? Il nous raconte sa vie comme un vieux débris qu'il est. En attendant, vieille ordure, tu as chié 14 pages d'insultes envers des téléologues qui ne sont soit disant pas intéressants ! Alors là, ma poule, qu'est-ce que tu réponds à ça ?

- Dr. W. J'ai consacré 14 pages aux néo-téléologues parce qu'en tant qu'imposteurs théoriques et que calomniateurs de Voyer ils les méritaient. Ils méritent, sans exception, toutes les insultes dont j'ai pris plaisir à les abreuver - parce que tel est mon bon plaisir - et monsieur Voyer méritait que je fasse un effort de 14 pages pour rétablir la vérité. Dans cette affaire, ce qui est " intéressant " c'est que Voyer ait été calomnié et que les quidams qui l'ont calomnié prétendent l'avoir critiqué et dépassé. Cela ne signifie aucunement que les calomniateurs en eux-mêmes soient intéressants. Les vieilles bourriques de l'ex-BE nous font un caca nerveux et aimeraient bien que je les lâche un peu, que je relâche la pression au moment où je leur mets publiquement le museau dans leur merde et, en bons pourris - bien tordus et bien vicieux - qu'ils sont, ils essaient de faire diversion en prétendant que je m'intéresse à leurs vies de minus ou à leur ersatz de théorie. Faut pas rêver ! Pour moi, il n'a jamais été question que de Voyer dans cette affaire.
Cet individu, à cause de ses écrits, aura eu à subir la falsification lebovicienne immédiate, une conspiration du silence organisée en omerta totale de 25 ans et pour finir l'ignoble calomnie néo-téléologienne tardive. Le tort de Voyer, comme le fut celui de Giordano Bruno ou de Wilhelm Reich et de tant d'autres, est aux yeux des pestiférés envieux de l'ex-BE ou des intégristes du debordisme congelé, d'avoir tenté de remettre les choses humaines à leur vraie place. Je vais donc écrire le nombre de pages qu'il me plaira pour achever l'anéantissement de ces pourris en montrant comment à partir d'une spéculation débile et fausse ils sont partis dans un délire collectif de 10 ans et plus. Les néo-connards qui sont prisonniers de leur mauvaise foi et de leurs "bêtes émotions" n'en tireront aucune leçon et ne vont en devenir que plus rigides, mais ce n'est bien sûr pas pour eux que j'écris.
Arthur Koestler avait, parallèlement à Orwell, déjà anticipé et définitivement jugé ce genre de comportement névrotique. Je cite aussi mon maître, Reich, qui avait subi et théorisé toute la méchanceté, la bassesse et la mauvaise foi dont est capable la substance humaine qui se méconnaît et donc se déteste elle-même dans l'autre.

- J.C. Quelle putain d'inversion ! C'est toi qui délires et qui patines dans ta bave malsaine de panzerfayot. C'est toi qui fais les questions et les réponses en vieux pourri que tu es. Tu te paluches tout seul ! Va te coucher, petite blatte, t'as la saucisse qui t'es montée à la tête !

- Dr. W. Vous êtes tellement prévisibles ! Je vous connais comme si je vous avais faits. Je lis à livre ouvert dans vos petits cerveaux de petites créatures vindicatives. Le crime terrible et impardonnable de Voyer est de ne vous avoir accordé aucune importance. Il est logique et normal que vous salissiez et que vous avilissiez tout ce que vous touchez comme tous les impuissants et les pestiférés qui se respectent. C'est pour ça que la dialectique s'est toujours refusée à vous et que vos prétendues "critiques" de Voyer ne sont que des petites crottes de bique.

- J.C. T'es une ordure particulièrement pestiférée et vindicative, c'est évident ! Tu me fais dire ce que tu veux, ce qui t'arranges, tu nages dans ta bave. Mais tu vas te couler toute seule, petite blatte méprisable et prévisible.

- Dr. W. Les néo-journalistes ratés de l'ex-BE n'ont jamais rien compris à rien parce qu'ils prennent tout au pied de la lettre, au premier degré. Ce sont des blaireaux, de pauvres bestiaux qui se la jouent. Quand Voyer leur montre la lune, ils se dressent sur leurs pattes arrières, qu'ils ont très courtes, pour essayer de lui mordre le doigt.
Dans "communication infinie", ces corniauds ne voient que "infinie". Quand je lis "communication infinie", ce qui me gêne n'est pas "infinie", mais "communication". "Infinie", ça ne me fait pas peur, ça me plaît. Je l'adopte et je le conserve. J'ai toujours su que j'allais mourir et que donc quelque chose me dépassait. Pas vous ?

- J.C. Donc, t'es un putain de curé ! Va dormir dans ton bénitier, t'as rien compris, Don Camilo ! Je vois bien que pour ta petite tête c'est trop. C'est une idée tabou qui outrepasse tes barrières mentales en forme de pissotière. T'es un vieux conservateur, tu voudrais qu'on meure aussi con que toi. Pas de chance, car réaliser c'est finir parce que la fin de l'infini du croire se vérifie quand le doute fait place à la vérification du croire, donc l'infini ne se vérifie pas. C.Q.F.D ! C'est à peu près ça, ou alors Abracadabra m'aurait menti.

- Dr. W. Vous êtes des néo-chiens de Pavlov. Si je dis "panzer" ou "untermenschen", je suis antisémite.
Si je dis "infini", je suis un curé. Si on laisse pour l'instant de côté la "communication" en tant que principe faux que je réfuterai plus loin, et que l'on lit simplement : "le principe humain est infini". Que veut dire par là Voyer qui a longuement insisté sur cette question ? Il veut dire que c'est interne, c'est écrit noir sur blanc, que c'est en soi et pour soi. Qu'il n'y a pas de Dieu, pas d'économie, pas de spectacle, pas de licorne, pas de réalité spirituelle ou matérielle autre, rien que nous. En tant qu'individus, nous faisons momentanément partie, le temps que dure notre vie, d'une chose qui est en soi et pour soi, qui est infinie au sens métaphysique du terme. J'ai cité un livre et un auteur. Lisez-le, ça vous évitera de vous ridiculiser davantage en parlant à tort et à travers de choses qui vous dépassent déjà dans la réalité et qui sont hors de portée de votre entendement. Ensuite, le devenir effectivité de ce principe, qui est un processus historique, collectif constitue un commencement. La suppression de son indépendance par rapport à lui-même ( de son aliénation ) est bien une fondation de l'univers comme le suggère Voyer. C'est pourquoi, vouloir finir l'humanité est un projet aussi ridicule que, pour reprendre la célèbre analogie hégélienne, vouloir finir le gland. Le chêne commence là où disparaît le gland. C'est tout.

- J.C. C'est toi qui est un pauvre gland. Tu n'es qu'un petit reichien de Pavlov ! Tu viens de dire que quelque chose te dépassait et que pourtant le principe humain est indépassable, infini. Tu te contredis, curé! L'infini ne se vérifie pas. Quelque chose qui n'a pas de fin n'est pas vérifiable pratiquement et n'a donc aucune réalité possible. Ton infini métaphysique n'a pas plus de réalité que ta ridicule panzersubstance universelle.

- Dr. W. Vous êtes tous témoins !!! Je suis d'un calme olympien. Je ne voulais pas en arriver là ! J'avais refusé de le faire. Mais je vais le faire quand même, je vais discuter à l'intérieur de leur problématique débile et merdique, je vais leur exploser la tronche à l'intérieur de leur petite cabane dans la prairie et ensuite, la putain de ta mère, je vais raser la cabane au bulldozer et disperser du sel et de l'ail sur les ruines.
D'abord, je ne pense et je n'emploie jamais "infini" en tant que substantif, c'est une absurdité. L'infini ? Quel infini ? Celui du Petit Larousse ? Je l'emploie comme adjectif qualificatif qui doit être rattaché à un substantif pour acquérir sa pleine signification ou encore comme qualité abstraite, isolée en pensée : infinité. Dans cette acception "abstraite" il y a deux déclinaisons apparemment possibles : 1) l'infinité métaphysique, qualité qu'il faut rattacher à la substance universelle, à la totalité en soi et pour soi et 2) l'infinité physique, spatio-temporelle, ce que René Guénon appelle à juste titre l'indéfinité, puisque c'est abusivement - dans l'abstrait tout est possible, même le pire - que l'on rattache à l'en soi et au pour soi des notions comme le nombre, l'espace, le temps qui ne représentent pas le tout, qui n'en sont que des aspects isolés, des quantitatifs abstraits. On a ensuite beau jeu, si on mélange tout ça, de pérorer et d'ergoter à l'infini sur la non réalité de l'en soi et du pour soi et sur la non réalité de l'autosuppression de toutes ses limites par la substance en devenir. C'est bien connu, les curés sont des cons et la religion, c'est des histoires à dormir debout, tout juste bonnes pour les faibles d'esprit et pour les vieilles femmes, pas vrai ? Personne n'a encore critiqué la religion, n'a repris la critique de la religion là où s'étaient arrêtés Hegel et Feuerbach. Ken Knabb a toujours raison. De ce point de vue restreint, on peut dire d'ailleurs non pas que tout a une fin, mais que tout est fini. Le cosmos, quoique en expansion continue, est fini spatialement, le temps est borné car il a une origine, la quantité de galaxies, d'atomes, d'individus, de tout ce que l'on voudra est immense mais limitée.
La question infantile avec laquelle se gargarisent les néos-naïfs qui ont réinventé l'eau chaude est donc : toute chose finie a-t-elle une fin ? Oui ou non? La réponse bête est dans la question bête.
Il n'y a donc pas un bon et un mauvais infini, puisque " infini " est un faux substantif. Avant de chercher à faire le malin et à insulter tout le monde, il faut savoir faire la distinction entre la substance concrète et ses attributs abstraits, savoir de quoi on parle, ne pas se perdre dans la spéculation. L'infinité métaphysique est attribuable à la substance, à ce qui se dépasse soi-même, se fait passer dans la finitude, ce qui se matérialise, ce qui s'individualise. En ce sens, il y a bien une "dialectique du fini et de l'infini ", une logique de la totalité : ça fait Big bang, ça engendre son espace/temps, ça devient un système solaire, puis les Alpes, ça devient un chêne, ça devient un lion, ça devient nous. Et ce n'est pas fini, ça ne fait que commencer.
Comme le montre cruellement la lettre d'Abracadabra publiée dans le recueil de l'Imbécile de Paris ( quand je veux me pisser de rire je relis la deuxième lettre, ils devraient remercier Von Nicht ) dans : "communication infinie" quoi qu'ils disent, ils ont compris platement et stupidement communication sans fin, pour toujours, qui ne finira jamais, communication pour l'éternité. Ils vont me dire : " Mais non, toi y'en a rien compris du tout ! Toi y'en a vieux et conservateur ! Nous y'en a jeunes et donc intelligents. " Ah, oui ? Vous aviez compris "communication infinie" comme infiniment étendue dans l'espace, comme infiniment étendue dans le nombre : une infinité d'êtres humains qui communiquent ? Mais non, vous êtes tellement cons que vous avez compris communication éternelle !
Si Voyer avait dit : la communication est grande et je suis son prophète, vous n'y auriez rien trouvé à redire. Mais, communication "infinie", quel putain de blasphème, foutredieu !
Or, il est possible, comme je l'ai dit, que Voyer est pensé lui aussi : pour longtemps, pour un milliard d'années, pour mille milliards d'années, pour toujours. Oui, et alors ? Qu'est-ce que ça peut foutre ? Dans cent ans, on sera tous morts. Et de toute façon, la question n'est pas là.
C'est ce que j'ai appelé leur intuition fausse de départ : " 1) Puisque Voyer est stupide au point de dire que la communication est éternelle ( éternité = curé = ordure, toujours les braves toutous de Pavlov) et que 2) nous sommes des génies de la subversion ( nous avons photocopié toutes les émeutes ) c'est donc 3) que la communication n'est pas éternelle, n'est pas infinie, qu'elle est finie, donc qu'il faut la finir cette vieille vache ". En plus, communiquer de façon infinie, sans fin, c'est hyper fatiguant et puis pour quoi faire, pour quoi dire. On voit le niveau.
Ensuite, ils n'ont jamais rien compris à Voyer parce que la mystérieuse catégorie hégélienne de " médiation ", l'égalité avec soi-même se mouvant, leur échappe totalement, ça leur passe au dessus du képi. Ils parlent de cause et d'effet, de moyen et de but, de début et de fin. C'est du bla bla prékantien, niveau maternelle. Ils n'ont pas le niveau d'abstraction minimal requis. " Ce qui n'a pas de fin n'est pas vérifiable ". Ce qui est en soi et pour soi n'est pas quantifiable et n'a pas besoin de flics comme vous pour se savoir vrai à tout instant. Ils veulent vérifier la communication comme un policier vérifie votre identité. Mais peut-on vérifier la vérification ? Il faudrait le faire à l'infini ! Peut-on réaliser la réalisation ? Le passage passe-t-il ? Peut-on chier son trou du cul ?
" Seul, le passage ne passe pas".
Voyer avait très bien compris leur incompréhension mais eux, en bons cocus, ils ont cru que c'était lui l'abruti.
" Quel est le négatif de la communication généralisée, ou est-ce qu'elle n'en supporte pas ? ". Le monde repose sur deux crapauds. Mais sur quoi donc reposent les deux crapauds ? Il y avait une contradiction terrible qui les guettait, qui leur faisait courir le risque de sombrer instantanément dans le ridicule. En niant l'infinité de la communication, le risque était de multiplier les négatifs à l'infini. Le négatif du négatif du négatif, etc. En bon castillan : el cuento de nunca acabar. Ils ont trouvé la fausse solution à leur faux problème de faux-culs, déjà pourris et bientôt calomniateurs, en commettant l'escroquerie suivante :
1) Réaliser une chose quelconque, une idée particulière, c'est la mener à son terme, la finir. Je finis ma cabane. Je la mesure et je vérifie, je contrôle qu'elle correspond trait pour trait à ce qui était marqué sur le plan.
2) Le principe humain qui est la potentialité de réaliser toute idée particulière ( actuellement cela existe sous la forme mystérieuse de l'argent et aussi, mais de façon résiduelle, sous la forme de la puissance hiérarchique de commandement ) est infini au sens où il ne rencontre aucun obstacle. Le seul obstacle est la mort, mais il n'existe que pour les individualisations de ce principe qui, lui, continue ailleurs car il est aussi la totalité des vies, des naissances et des morts. L'astuce des bricoleurs de l'OT, consiste - en niant l'infinité ( pourquoi pas aussi son ubiquité, sa toute puissance [ e= mc2] ) de ce principe sous le bon gros prétexte que " rien n'est éternel ", que toute chose particulière a une fin - à faire l'amalgame grossier : à en faire une simple idée, quelque chose de fini, donc quelque chose que l'on pourrait finir, comme une petite cabane.
3) D'où le projet grandiose de finir l'humanité, la communication, l'esprit. En fait, projet de réaliser rien, de finir rien. Projet de finir la petite cabane pour y vérifier que l'on peut y chier son trou du cul. Vous pouvez toujours aller vous brosser, bande de nazes !

Extrait de dialogue aux enfers dans les néo-chiottes de la néo-téléologie :
- Tout a une fin. D'accord, Abracadabra, mais quelle fin ?
- Justement, that is the question, mon chou.
- Bon, mais après cette fin, qu'est-ce qui se passe, O grand mufti ?
- Après, il n'y a pas d'après, il n'y a plus rien puisque tout est fini ! Capri, c'est fini !
- Tu veux dire que : l'espèce humaine, l'esprit, la Terre, le cosmos se sont dématérialisés ?
- Mais non, j'ai jamais dis ça, puisque la question est : quelle fin ?
- Mais alors si "tout a une fin" ne veut pas dire qu'après il n'y a plus rien, c'est que ça ne veut rien dire.
- Ta gueule ! T'avais pas encore compris que c'est juste pour la frime ?

Vous avez bien fait de rester anonymes. Tu m'étonnes ! Si vous deviez passer à la postérité, ce serait comme les rois des cons. Mais, comme j'ai dit, tout le monde vous oubliera. On parlera de vous parce que j'ai écrit 25 pages pour remettre la critique de Voyer sur ses rails. That's all.

La suite dans ENTRETIEN 3/3 Segunda parte.


M. Ripley s'amuse