Progrès de la (re)connaissance.


Posted by ... sur le Debord off on October 24, 2000

PROGRES DE LA (RE)CONNAISSANCE.


1) Le train sifflera trois fois.

"L’intuition de l’existence d’une loi de structuration des distances planétaires remonte à Kepler. De nombreuses propositions empiriques ont été faites ( lois de Titius-Bode ), mais se sont montrées peu convaincantes et non significatives, car pas assez contraintes ( trop de paramètres pour trop peu d’objets ) ".
Laurent Nottale/ La relativité dans tous ses états.

Dans son remarquable ouvrage, Laurent Nottale nous apprend qu’il existerait effectivement une " loi " de structuration des distances planétaires et que en vertu de cette selbst-structuration l’existence d’une petite planète d’orbitale intramercurielle à 0,18 UA du Soleil n’est pas totalement exclue. La recherche d’un tel objet est actuellement en cours à l’Observatoire de ... la Côte d’Azur.

On imagine sans peine une blatte ( métaphysique, calomniatrice et bonimenteuse ) - genre Hanswurst - lisant Nottale, la bave aux lèvres quant aux nombreuses implications de la chose sur sa substansu en-soi selbst-structurée. N’importe quel carriériste théoricien pourra même proférer devant son miroir et sans rire que par exemple l’attraction gravitationnelle atteste que la risible substansu n’était pas indifférente à elle-même dès l’instant de sa selbst-création et peut-être même avant.

Tout cela n’empêche pas que les savants fous de l’Institut de Préhistoire Contemporaine avaient tout de même, en 1982, qualifié un peu trop vite de " mésaventure avec la huitième planète de notre système solaire " les conclusions de la dissertation hégélienne de 1801 sur les orbites des planètes.

Déjà : a) Hegel ne parlait pas de la huitième mais de la cinquième place dans la série de Bode. Ce genre d’étourderie non méthodique n’est pas bien grave, c’est certainement comme lorsque Voyer attribue au comte Mosca une réplique de " La Chartreuse " qui n’est pas de lui ou comme lorsque Debord dans son Selbst-Panegyrikus parle, à propos de la phrase à double pente de Mac Orlan, de " Villes " alors que cette phrase est extraite de " Chroniques de la fin d’un monde ". Mais ce n’est certainement pas comme lorsque Voyer demandait à un imbécile de citer le passage où il soutiendrait que l’économie est une religion, car effectivement ce passage n’existe pas et jamais Voyer n’a soutenu pareille stupidité. Toutes les citations de passage de tous les apprentis falsificateurs n’y ont rien pu changer. Quand on est un ignorant prétentieux, en général on ne veut pas (re)connaître cette selbst-défectuosité et comme l’on est de mauvaise foi ( ça va toujours avec ) on en rajoute même une louche, avec quelques fanfaronnades agrémentées de deux ou trois panzer-extrapolations et d'un syllogisme à la con , pour tenter de sauver la face et en espérant que l’auditoire sera dupe.

C’est l’étonnant procédé de falsification par selbst-suggestion ( parfaitement décrit, par ceux-là même qui en usent et en abusent, dans l’instructive confession intitulée " Progrès de la falsification " ). Ce procédé est bien moins fastidieux que celui consistant à trafiquer la forme du discours de l’autre. Il suffit d’en inventer le contenu. Une pincée de double-pensée et cent pages de mentir-vrai pourront ensuite faire passer la chose, d’abord auprès de soi-même et ensuite auprès des petits copains, pour une géniale critique de ce vieux con de Voyer. Le malheur est qu’un tel procédé souffre de son unilatéralité intrinsèque ( en termes savants : il est adialectique ) et qu’il ne peut fonctionner qu’en circuit fermé. Par exemple, à l’intérieur d’une secte. Mais pas dans un forum, quand bien même celui-ci serait fréquenté à 999 pour mille par des " middle class " inoffensifs qui se font fermer la gueule à tous les coups.
Or, aujourd'hui - pas de bol - c'est encore shabbat pour les théoriciens substansu et j'en profite, je suppose que personne ne m'en tiendra rigueur, pour astiquer les vieux cuivres et vidanger la merde.

La vanité ( ne pas confondre vanité et amour propre ) est une passion bien plus aveuglante que la simple soif de reconnaissance. Ne pensez plus que monsieur Abracadabra Seulement - le découvreur incompris du caractère non éternel de la communication - est un idiot compliqué. Il tient davantage de la simple ordure.

Et ensuite : b) il n’y a effectivement pas de planète - digne de ce nom - entre Mars et Jupiter. D’ailleurs, quand Hegel dit : " Il est clair qu’il ne manque à cet endroit aucune planète " on peut penser que c’est pure ironie de sa part comme le suggère Michael Petry. On ne soulignera jamais assez le caractère dévastateur de l’humour hégélien que malheureusement seuls certains esthètes - pas forcément non créatifs - peuvent apprécier. Ce même humour, légèrement transposé, permettrait aujourd’hui d’affirmer que l’existence de la fameuse ceinture d’astéroïdes d’une orbite de 2,67 UA située entre Mars et Jupiter atteste que cette cinquième planète effectivement non manquante a préféré se désintégrer préventivement afin que des milliards d’années plus tard Hegel n’ait pas tout à fait tort. C’est ça aussi la téléologie.

D’une façon plus générale et concernant les phénomènes dits " naturels " le seul tort de Hegel est d’avoir plaqué une division trichotomique sur quelque chose ( la nature ) qui n’existe qu’en tant que caput mortuum d’une abstraction fausse, comme le sont la plupart des abstractions effectuées dans la pensée, au même titre donc que dieu, esprit, matière, économie, spectacle, téléologie et quelques autres funestes absurdités. George Berkeley, un éminent penseur spécialiste de l’abstraction disait déjà un peu cela en 1710. Un an avant la naissance du brave Hume.

Le seul reproche au demeurant qu’ai pu mérité ... Hegel sur ce point n’est donc pas de concevoir "la nature comme nature en-soi nature", car cela laisse encore supposer que la nature existerait quand même, on ne sait trop comment, mais de ne pas avoir soupçonné un seul instant que la nature, ce que désigne ce mot, n’existe pas. Certes, il existe des sciences dites naturelles mais rien n’existe comme "nature", à part le mot et l’inextricable ramassis de contradictions qu’il permet de proférer ( Voir par exemple : " Considérations sur l’idée de Nature " de François Dagognet édité par Vrin ou encore mieux : "Temps critiques" n°11/ BP 2005 34024 Montpellier Cedex 01).

De même, c'est vrai : " tous les animaux " n'existe pas comme tel, comme une totalité. D'accord, mais cela n'empêche que chaque animal existe comme un " sich-selbst-setzen " et donc que l'animalité existe et devient, quoi qu'on en pense. D'obscurs écrivaillons comme Platon ou Aristote se cassaient déjà la tête sur ces questions réputées sans intérêt stratégique. Et en effet, à quoi peuvent bien servir ces considérations abstruses ?
A quoi sert la " théorie " ? Mais où est la guerre sociale dans tout cela ? Et quelles peuvent être, mes chers administrés, les conséquences pratiques de ce genre de découvertes sur la condition des néo-prolétaires relookés " middle class " ? Grâce à mon miroir magique, qui ne me quitte jamais, la selbst-négativité m'habite.

Les spécialistes noteront, c’est un point de détail, que je règle ici en passant et une fois pour toutes la question foireuse des syllogismes à la con sur existence et réalité. La Deutsche Gedanke est zébrée de strates scintillantes traitant du " sich-selbst-setzen ", de Leibniz à Stirner en passant par Fichte et Schelling. Hélas, même Goethe ne savait pas dire à l'époque ce qu’est un géranium ou un baobab : une abstraction pratique - identique à elle-même et différente du reste - qui n’a pas besoin d’être pensée pour être ce qu’elle est. Et qui deviendra bien plus tard de la "pensée", un "monde".

Le caillou, le minéral, Ayers Rock sont - en paraphrasant ce vieux débris de Hegel - des abstractions pétrifiées, des selbst-structurations mortes avant de naître. Si on pouvait faire passer des néo-téléologues à travers les fentes de Young, il n'y aurait aucune interférence. La localité et l'individualité ne sont pas ce que l'on croit. Faites-moi plaisir ! Ne dites plus, face au spectacle des Alpes ou de l'autoroute A3 éternellement bouchée : " Das ist." Mais : " Abstractio est imperare orbi universo ! " AEIOU ! Je ne fais strictement aucun effort pour rendre tout cela compréhensible. C'est le dernier de mes soucis. Comme Marlowe ou Voyer, je poursuis l'enquête pour mon propre compte. Sans qu’il soit fait référence aux notions de réalité ou de cercle carré, on peut donc dire que seul ce qui existe en-soi est susceptible de pouvoir s’être triadiquement autodéployé et syllogistiquement autodivisé dans un continuum que l’on commence aujourd’hui seulement à pouvoir tenter de décrire avec par exemple la notion de relativité d’échelle dont nous entretient le sympathique monsieur Nottale.
Tout cela a eu et aura de terribles conséquences.

L'école de Copenhague c’était bien gentil, comme l’est aussi le télégénique Hubert Reeves et sa "complexification" qu’il nous ressort à tout bout de champ, mais ça commençait à ressembler un peu trop à "l’apparence est apparence et rien qu’apparence" de la thèse 4 de "Introduction à la science de la publicité". Voyer - l’homme qui apparemment ne répond jamais 3 fois à des connards - était fort content en 1982 d’apprendre que des physiciens sont contraints de faire référence à la notion de communication pour fonder la notion de réalité, nous ne pouvons qu’être fort contents à notre tour que la physique la plus moderne soit maintenant amenée à recourir à la notion d’unicité du monde ( que niait l'anti-hégélien primaire Bertrand Russell ) et d’en venir à parler, paradoxalement, du principe de relativité comme d’une tautologie.

2) Règlement de compte à OK Corral.

"C'est par la rigueur scientifique d'une argumentation complète et sans ombre, par l'analyse profonde des faits, par l'accord parfait de chaque parole à la pensée et de la pensée au réel et aux actes, le tout mis simplement à la portée de qui l'écoute, qu'il réduit ses contradicteurs à l'impuissance et conquiert la confiance des masses."
Staline. L'homme que nous aimons le plus. Editions du PCF.

Concernant l’extension du domaine de la lutte contre les apparences à des phénomènes "non-naturels" et par là réputés "sociaux" nous ne surprendrons personne en disant que la pire des confusion domine l’ensemble des consciences et que la fameuse atmosphère de frivolité et d’ennui qui a définitivement envahit tout ce qui existe engendre d’inédites aberrations pratiques et théoriques. La " métaphysique critique ", c'est presque aussi sympa que "tout finir" ou que "masubstansu" ou même que "Gaïa" mais il faudrait d'abord commencer par nettoyer la fosse à purin, pour y voir plus clair. C'est que je suis en train de faire ici et ailleurs. Et croyez moi, je ne suis pas résigné. Des expériences balistiques, commencées le 21 novembre 1999, avaient été menées dans le Deboardoff, forum laboratoire qui est comme un concentré de toute la pensée désarmée de notre époque. Chacun en a tiré les enseignements qui lui convenait. Ces expériences ne peuvent pas avoir de toute façon la rigueur des expériences de monsieur Alain Aspect. L’immense avantage qu’ont sur nous les observateurs de la substance existant sous forme non humaine est que celle-ci ne se dérobe pas et ne cherche pas à paraître autre.

Dans les affaires humaines, le vouloir-paraître-autre à l’échelle individuelle ( dont vanité, mensonge, mauvaise foi, dissimulation et falsification ne sont que des espèces particulières ) ou le contrôle et la manipulation des apparences, qui en est le pendant à l’échelle collective, ont toujours été l’enjeu et la racine de tous les conflits. Les staliniens restent en cette matière comme un modèle quantitativement et qualitativement indépassable, mais cela n’exclut pas qu’à leur échelle infime de petits trous du cul, soucieux des "falsifications" potachières de monsieur Terrien et autres créatures démoniaques, puissent encore aujourd’hui pratiquer les amalgames les plus grossiers, dénoncer mensongèrement le mensonge, traiter de falsificateur celui dont ils ont dés l’origine dénaturé et falsifié la pensée (et ensuite aussi quiconque aurait l’outrecuidance falsificatrice de dénoncer le procédé), prétendre avoir fait ce qu’ils n’ont pas fait et prétendre ne pas faire ce que précisément ils sont en train de faire.

Cette perversion ultime de la soif de reconnaissance et de prestige, habillée dans une phraséologie " révolutionnaire " caricaturale et obsédée par sa propre image, oblige l’observateur impartial à descendre au niveau du psychologisme le plus élémentaire et le plus misérable.

On sait que bien des femmes abusent de l’autorisation qui leur est donnée d’être ignorantes, et la passivité féminine a toujours été stigmatisée. Mais on méconnaît la jobardise masculine, force anti-historique par excellence, qui à toutes les époques s’est vautrée avec délice dans l’activisme le plus inepte ou dans la surenchère rhétoricienne. Cette agitation stérile, qui est le pendant de la féminité amorphe, n’est pas quelque chose de superficiel, mais bien une question de vie ou de mort pour les velléitaires se sachant irrémédiablement tels : l’exposition d’une pensée qui ailleurs, parce que cette pensée se sait novatrice, présentera l’avantage scientifique et esthétique d’une intelligence parfaitement maîtrisée sera ici obligée pour se sentir " exister ", et parce qu’elle est consciente de sa nullité, de tenter de rabaisser, humilier, souiller, calomnier les rares individus qui ne demandant rien à personne - ils font leur boulot - produisent réellement, effectivement de la pensée, de la critique. On avait eu les sophistes, les maîtres-inquisiteurs, les jésuites, les intellos staliniens, les gauchistes, les pro-situs, le Sollers. On a : les néo-téléologues. Chaque époque sa merde. Ce privilège est pour l’instant réservé aux heureux abonnés du Deboardoff +.

Voyer, a toujours parlé de sa théorie comme d’une approximation devant être dépassée (Revue de préhistoire contemporaine / page 152, pour ne citer qu'un exemple) et bien, mes chers concitoyens, c’est faux ! Je suis une crapule aggravée et un falsificateur puisque je contredis les calomniateurs de l'OT qui soutiennent que : la théorie de Voyer espère rester le plus longtemps possible à l’abri de toute critique. La vérité, si je mens ! Ce mensonge-vrai contient effectivement un noyau de vérité : jusqu'à preuve du contraire la théorie de Voyer aussi fausse, bancale et risible soit elle est toujours incritiquée et indépassée. Personne n’a fait mieux.
"Voyer n’a aucun intérêt en tant qu’individu" et "Voyer est une théorie". ( B.E. n°8 / page 86). Voici deux citations ( mais en citant, je falsifie certainement ) qui montrent la dérive vers les steppes arides de la mauvaise foi absolue où ont été entraînés nos champions de la falsification. Ils font, en s’acharnant sur l’individu et le troupeau famélique de ses pseudo-admirateurs, exactement le contraire de ce qu’ils avaient dit au départ, et cela parce qu’ils ont été incapables de critiquer et de dépasser cette théorie. C’est ainsi que l’on se chie dessus et se souille soi-même.

Dans l’état actuel du débat, le trio de poids mouches : Hume-Cieszkowski-Peirce ( Hume = croire, Cieszkowski = téléologie et Peirce = vérification ) est évidement surclassé, pour ainsi dire de toute éternité, par le triumvirat de poids lourds : Hegel-Marx-Voyer. Ils ne sont pas les seuls, on s’en doute. On est donc parfaitement fondé à ne pas mentionner Debord sinon comme méritoire tentative théorique intermédiaire avortée. La ceinture d’astéroïdes résiduels post-debordistes vient attester que cette planète théorique était destinée à se désintégrer. Là aussi, pour ainsi dire de toute éternité. L’attraction gravitationnelle du puissant système voyérien, sorte de Jupiter de la théorie inachevée des temps modernes, a fait le reste. Il ne manque donc à cet endroit aucune théorie, aussi exacte que certains aient pu prétendre qu’elle fût. Chaque époque a ses fétiches et ses chimères et il faut toujours veiller à avoir quelqu’un à haïr ou à mépriser. Ca aide, car rien de grand ne se fait sans passion. On se rappellera à ce propos qu’un certain marquis en venait à déplorer l’inexistence de Dieu, tant il prenait plaisir à blasphémer et à le maudire.

Et donc, c'est triste pour eux, mais les enculeurs de mouches multirécidivistes de l’OT qui officient sur ce forum s’illusionnent gravement en s’imaginant que l’on pourrait les haïr ou les maudire. Et même, en être réduit à ne pouvoir que les falsifier et les calomnier, pauvres angelots ! Le mépris amusé que peuvent inspirer ces pétomanes néo-prositus est plus à leur dimension. Il est vrai que l’Observatoire de Téléologie a tenté de s’imposer dans un moment de l’histoire universelle de ce forum comme la pensée de la fin de tout et du reste; fin qui aurait commencé sous nos yeux avec la quasi-déroute du redoutable ninja social-démocrate Terrien et de l’affreux bolcho-voyeriste Aristoutou et surtout après l’indiscutable défaite de l’infâme Weltfrust - avocat marron de Voyer - alias Dr. Substansu qui, comme chacun sait, poursuivait de sa haine d’arriviste empêché le génial et modeste Abracadabra. Les lecteurs blasés du forum en ressentent la même hilarité : jamais projet si loufoque, se déclarant dans un forum qui paraissait lui être si peu approprié, n’avait affirmé en si peu de temps son hégémonie dans la bouffonnerie.

Monsieur Terrien - que celui, ou celle, qui n’a jamais péché lui jette la première pierre - a tout de même raison sur trois points :
a) Les signatures sont importantes, mais seul importe vraiment ce qui est écrit. Mektoub ! Chacun est de toute façon reconnaissable à son style et à sa rigueur. Et chacun aura apprécié la rigueur dans la triple-pensée qui consiste à mettre systématiquement en avant l’effet de miroir quand ça l’arrange et "c’estquiquidiqui’yest" quand ça l’arrange pas. Monsieur F.C. a tort de chercher à rivaliser avec les artistes de l’OT. Il oublie que ce sont des professionnels.

b) l’usurpation de signature sur un forum est une chose vilaine et agaçante qui est cependant immédiatement dénonçable par celui qui en est la victime. Ce n’est donc pas un progrès de la falsification, ni encore moins du fascisme, mais beaucoup plus vraisemblablement une prosaïque manifestation de la faiblesse d’esprit que l’on peut appeler esprit potache ( mais alors, ne pas confondre potache et potlatch ) dont les individus immatures massivement produits par l’époque actuelle, et largement représentés dans ce forum, sont hélas porteurs. Le véritable progrès dans le mensonge effronté consiste donc ici à présenter ces agissements comme étant un progrès de la falsification.

C'est encore et toujours cette surenchère dans le mentir-vrai, qui fait que des imbéciles, simulateurs, tricheurs, calomniateurs se posent en victimes expiatoires d' un complot qui viserait à l'occultation et à l'extermination d'une pensée radicale, dont ils seraient les modestes incarnations. Pauvres cloches ! On s'en fout de vos misérables obsessions à propos de Voyer. Vous vous êtes grillés, carbonisés tous seuls depuis le début. On vous garde dans notre mémoire à titre de bouffons exemplaires. C'est tout.

Le fantasmatique Abracadabra Seulement et ses complices ont donc les groupies hystériques qu’ils méritent et la présence des prédicateurs de l’OT sur ce forum ne vient qu’augmenter sensiblement l’odeur de chiotte qui s’en dégage. Le fait que les néo-téléologues ont été longtemps les seuls et sont de loin les plus brocardés et les plus conspués sur ce site tient à ce que l’imposture et l’hypocrisie immédiatement perceptibles dans le moindre de leur discours, qui pour ainsi dire donc leur collent au cul, donnent une vue imprenable sur ce que deviennent la fatuité et l’impuissance lorsque l’on tente de les ériger en extrémisme donneur de leçon.

c) Les "middle class" ont besoin des contorsionnistes de l’OT. Et réciproquement.
Les uns pour être confortés dans le bien fondé de leur modérantisme pépère, les autres pour jouer aux Saint-Just de Prisunic. On pourrait indifféremment les utiliser comme crachoirs, têtes à claque et serpillières sur lesquelles chacun, selon son caractère, peut s’essuyer les babouches critiques critiques, mais en ce qui me concerne - on l'a vu - je préfère bouffer du néo-téléologue. Le Weltgeist, qui pourvoie à tout, les a créés pour ça. C’est un exercice hygiénique et salutaire que je recommande à quiconque car jamais, à ma connaissance, n’avait existé un tel degré
de concentration dans la tartuferie. On a d'ailleurs vu que certains " middle class " ne se laissent pas facilement impressionner et refusent obstinément de se faire enfiler dans la pissotière du " débat " néo-téléologique. Ces récalcitrants seraient donc maintenant devenus capables de détecter les impostures et les falsifications qui faisaient illusion il y a peu. C’est donc un réel progrès dans la (re)connaissance de l’aliénation et des monstruosités qu’elle engendre. La pensée étant ce que devient l’abstraction face à sa puissance aliénée, il est logique qu’elle produise à chaque époque et dans un premier temps les délires les plus fantaisistes et les boursouflures néo-théoriciennes les plus risibles et seulement ensuite l'antidote critique qui permet de passer aux choses sérieuses.

3) Le signe de Zorro.

" - Si à 10 heure demain mon plan n’a pas été accepté, je prendrai la direction des opérations à bord. Chacun y fera ce que je lui ordonnerai, qu’il le veuille ou non. Bien entendu, je présume que les savants vont réunir leurs connaissances afin de me résister. Je vous préviens tout de suite que toute résistance sera vaine."
A. E. Van Vogt / La faune de l’espace.

Je suis un peu maniaque, comme monsieur Propre. Je suppose que personne ne m'en voudra si je gratte encore un peu là où la merde a séché et, pour ainsi dire, prétendait pouvoir être tolérée en tant que telle. Grâce à la potion magique de monsieur Voyer, effectivement je suis tombé dedans quand j'étais petit, j'ai très tôt appris à faire la distinction entre intolérance et intransigeance. Je tolère monsieur Terrien, à qui je pardonne tout. Je ne transige pas avec des pestiférés cherchant à s'infiltrer dans un débat où il n'y a aucune place pour le mensonge et l'entourloupe.

Le quarteron faussement auto-dissous de néo-journalistes qui osa intituler sottement et prétentieusement le dernier numéro de sa revue : " Le véritable contenu de la prochaine insurrection " se flatte maintenant d’ignorer essentiellement le contenu et absolument l’issue possible d’un débat dont cependant il prétend trancher sur qui en est partie prenante ou pas. C’est cette même rigueur qui permettait à ces peigne-culs mythomanes de bavasser leurs sentencieux commentaires d’émeutes, pour se mousser avec le sang versé par d’autres, tout en claironnant ensuite avoir dépassé ce ringard de Voyer, on sait maintenant comment. C’est ainsi que l’on devient des spécialistes de la falsification, le cul plombé par les infamies et les sottises surajoutées les unes derrière les autres, et que l’on peut ensuite pérorer sur les progrès de celle-ci et décréter urbi et orbi qui est falsificateur et qui ne l’est pas. C’est ainsi que l’on peut ensuite également prétendre avoir survécu à tous les démentis, à la défaite et au déshonneur.

Si j'ai bonne mémoire, le sinistre personnage - it's me - se cachant sous le ridicule pseudonyme Weltfaust avait dit qu'il ne parlerait plus de ces gens là. Sauf kolossale saloperie. Allait-il - tel Don Quijote - rester prisonnier de sa parole ? Il n’y aura jamais plus kolossale saloperie que celle que les pourris de l'OT ont tenté de perpétrer contre Voyer et son éditeur Von Nichts et une saloperie ne devenant pas plus kolossale parce qu’elle est répétée 100 fois, elle reste comme une souillure indélébile, comme l’imposture inaugurale que rien, jamais, ne pourra rattraper. C’est pourquoi, tel le divin marquis - Satan m’habite - je ressuscite en pensée ces créatures chimériques et les perfore et les écrabouille encore une fois. Loué soit le Seigneur d’avoir engendré ces grotesques muscades !

Pardonnez le mal que certains ignobles " middle class " ont pu vous faire et restez parmi nous, frères et soeurs néo-téléologues. Allah vous le rendra. Ecoutez l’appel de votre miséricordieux ami Terrien et venez raconter encore et encore les bouffonneries et les saloperies néo-puritaines qui resteront à jamais comme votre marque de fabrique.

Les apparences ne sont pas toujours trompeuses. Ceci était bien au départ, mais au départ seulement, une publicité pour l’excellent ouvrage de Laurent Nottale : " La relativité dans tous ses états "/1998 qui vient d’être réédité en poche : Hachette/ Pluriel n° 9002.
Je profite de cette communication pour encore une fois recommander chaudement l’exploration du site : www.teleologie.org et pour les hispanophones larges d’esprit celle du site : www.sindominio.net/maldeojo.




M. Ripley s'amuse