REQUIEM 1/2


Posted by Doktor Weltfaust sur le Debord off on November 17, 2000

REQUIEM. Doktor Weltfaust.

A ] La dialectique peut-elle casser des briques ?

1] Il n’est pas "simple" ni "facile", a priori, de prendre un texte polémique ou une accusation et d’en réfuter point par point tous les passages. C’est pourtant ce que prétendait l’un des escrocs de l’OT en réponse à la dernière partie de mon " Entretien " où précisément je détruisais point par point leur réquisitoire anti-Weltfaust de 8 pages. C’est un genre de fanfaronnade que l’on profère justement quand on se sait incapable de faire cela [ parce que l’on a essayé et pas pu ] et que l’on ne veut surtout pas l’avouer ni le (re)connaître. C’est donc pour dissimuler son impuissance qu’il avait pris le soin préalable de travestir ma réfutation point par point, la faisant devenir, en novlangue otiste, le procédé consistant à "injurier à chaque phrase". C’était donc tellement "simple" et "facile" que l’escroc en question s’était bien gardé de me répondre point par point et avait préféré se livrer aux habituelles pitreries et mises en scènes potachières [ visant à amoindrir l’adversaire sur des points imaginaires et donc étrangers à son argumentation] qui sont l’un des modes opératoires intrinsèquement falsificateur de l’OT tel qu’il sont lisibles dans la quasi totalité de leurs messages - étalés sous les yeux de qui voudra vérifier - sur ce forum.

2] Il est par contre toujours envisageable, c’est tout l’art de la vieille sophistique pour le fond et de la rhétorique pour la forme, de tenter de défendre et de justifier un point de vue donné et ensuite de la même façon le point de vue contraire. On retrouve cet art, sous une forme dégradée et beaucoup moins innocente, chez les sous-individus aveuglés par l’esprit de parti ou corrompus par l’appât du gain, qui sont capables de justifier par des contorsions et des galipettes pseudo-dialectiques n’importe quoi, y compris les crimes les plus affreux et les choses les plus viles. La perfidie des intellectuels staliniens et la roublardise des publicitaires sont une illustration parfaite de ce cas de figure où pouvoir et argent se confondent dans leur effets inhumains et pervers bien connus. Je ne dirai pas ici que la prose otiste est une sorte de synthèse de cette perfidie et de cette roublardise car ce serait encore leur faire trop d’honneur. J'ai écrit ailleurs qu'ils étaient des professionnels, mais - en tant que simples militants - il leur manque ce talent dans la putasserie que l'on retrouve chez les intellectuels et journalistes ( c'est une spécialité française ) qui sont la véritable synthèse moderne d'un discours de la domination qui n'a plus rien à justifier ( tout le monde a maintenant sa carte bleue, ça roule ).

3] Cependant, n’importe quel avocat ( même marron ) vous dira - ils savent de quoi ils parlent, c’est leur boulot - qu’il y a des causes indéfendables et d’autres qui sont gagnées d’avance. En vérité, je vous le dis, tout dépend donc de la chose même et pour "le reste" de notre faculté de concentration.
Soit vous avez raison, et la concentration peut vous aider, soit vous avez tort et la concentration ne sert à rien. C’est grâce à cette vérité élémentaire que la dialectique arrive assez souvent à casser des briques.

B] Réponse à une pauvre idiote.

1] Aujourd’hui, ce n’est pas shabbat, et j’ai bien d’autres choses importantes à faire, mais je vais quand même prendre le temps de traiter point par point la récente admonestation non signée intitulée : " La fureur aveugle le cher (humour) docteur Weltfaust " que m’avait pondu une des créatures de l’OT parce que, comme je l’ai dit ailleurs, quand j’ai raison je ne m’écrase jamais et qu’une victoire n’est jamais complète tant que l’ennemi n’a pas été perforé trois fois de part en part et totalement écrabouillé.
On constatera, tant le péril weltfaustien est devenu grand pour l’intégrisme et l’intégrité néo-téléologique, qu’il ne s’agit plus ici d’un méprisant confer, qu’il n’y a pas dans ce texte les habituelles insultes, grimaces et mises en scène visant à rabaisser et à ridiculiser l’adversaire [ ces viles tâches sont sans doute laissées aux sous-fifres ] mais que la nouvelle préposée à la lutte anti-Weltfaust adopte une étonnante attitude défensive en se "concentrant" sur l’essence même de l’imposture otiste - telle que je l’ai révélée - et en essayant dans la mesure de ses moyens d’argumenter avec des apparences de " logique " pour tenter de défendre l’indéfendable. On a vu d’ailleurs que depuis l’insertion de ce message, les orgues de Staline [ c'est ainsi que je nomme l'un des autres vils procédés de l'otisme] sont utilisées plein pot et il semble [ d’après les forces déployées] qu’une cellule de crise - spécialisée dans la lutte anti-Weltfaust - a été constitué en toute hâte pour trouver la faille dans le blindage de cette panzer-blatte déjà détruite un nombre presque infini de fois, aux dires des otistes.

2] Je précise pour mes aimables lectrices et lecteurs que les gens de l’OT seront ici pour nous - comme d’habitude - un simple support inessentiel à partir duquel pourront être portés à la connaissance du public les ravages que peuvent occasionner la bêtise, la mauvaise foi et l’esprit de chapelle et par la même occasion mesurés les progrès et les raffinements de ce que le bon docteur Reich appelait à juste titre : la peste émotionnelle, dont la vermine prositu à prétention théoricienne fut l’un des plus intéressants exemples et dont l’OT est une sorte de "concentré" tardif particulièrement instructif.

3] Je vais donc traiter ici en premier les 7 points anecdotiques de ce message destinés à me faire passer, selon le procédé dont ils ont le brevet, pour un idiot, délirant et bavant des conneries plus grosses que lui, et je traiterai ensuite, dans la troisième partie, le point essentiel. En plus de la dialectique seront utilises ici les remèdes habituels : le panzerfaust et un peu de substansu [ un petit tube suffira].

a) Pour ce qui est du titre très bête de ce message, de même que je n’éprouve aucune haine pour ces gens - ils en sont encore à feindre obstinément de croire le contraire - je n’éprouve non plus aucune fureur et ne risque donc pas d’être aveuglé par celle-ci. Ce qui va suivre le montrera sans contestation possible.

b) Je ne doute pas que mon sens de l’humour soit devenue "légendaire" chez les néo-téléologues étant donné tout ce que, grâce à lui, je leur ai mis dans la tronche et avec quel plaisir ! C’est justement ce sens de l’humour très raffiné qui me permet de faire la distinction entre l’humour stupide et lourd d’un titre de message caricaturant grossièrement mes propos - comme à l’accoutumée - et par exemple, l’humour d’un Voyer ou d’un Hegel qui, c’est tout à fait évident, passera éternellement au dessus du béret des balourds de l’OT.

c) Montrer l’inanité des positions théoriques de l’OT n’a jamais été mon projet parce que la chose n’a pas besoin d’être montrée, elle est immédiatement visible. J’ai ridiculisé et réfuté le charabia anti-infinitiste pour m’amuser et en passant, c’est tout. L’imposture n’est pas dans le contenu risible de cette théorie [ tout imbécile est libre de proférer les conneries qu’il veut et n’en est pas pour autant un imposteur ] mais dans le fait qu’elle s’est appuyée sur une calomnie pour tenter de faire accréditer sa validité et sa radicalité. On comprend donc parfaitement que cette ridiculisation publique de la chose, doublée d’une dénonciation de son imposture, ait pu déplaire aux tenants de cette pseudo-critique de la communication infinie, mais heureusement ce n’est pas seulement eux qui sont juges dans cette affaire.
Le public existe - hélas pour eux, n’est-ce pas ? - et tranche toujours.

d) J’ai reconnu publiquement mon erreur de diagnostic et avoir été emporté au delà de toute logique. Je l’ai fait d’autant plus volontiers que mes erreurs de diagnostic sont rarissimes. Est-on plus bête quand on (re)connaît immédiatement ses erreurs que quand on ne les reconnaît jamais ? Je pose la question aux lecteurs impartiaux. J’ai ensuite précisé que je croyais les gens de l’OT incapables de recourir au procédé ridicule du faux contradicteur parce qu’ils sont des tricheurs d’un plus haut niveau. Je maintiens ce jugement sur l’honnêteté très sélective des gens de l’OT.

e) Je maintiens également que l’accusation mensongère de falsification portée contre Voyer et Von Nichts est l’élément le plus dégueulasse d’un scénario visant à introniser frauduleusement l’OT en tant que tenante d’une prétendue critique/dépassement de Voyer. Je me suis très longuement étendu ailleurs sur cette question capitale. Je renvoie donc à tous les détails de cette affaire tels qu’ils sont analysés dans mon " Entretien " disponible sur ce forum et à la troisième partie du présent texte où ce point sera spécialement réexaminé et actualisé.

f) Je n’ai jamais et nulle part soutenu ou écrit qu’une falsification ne se discute pas. La piquante Obertopp avait raison : arrêteront-ils un jour de systématiquement mettre leurs saloperies dans la bouche des autres ?
La réalité d’un meurtre, d’un viol, d’un vol ne sont pas discutables. La "réalité" d’une falsification, parce qu’elle est le crime consistant à manipuler les "apparences" avec intention de tromper autrui, est l’exception qui confirme la règle parce qu’ici la "matérialité" de la chose doit être retrouvée et prouvée : il y a eu falsification ou il n’y a pas eu falsification, car la manipulation laisse toujours des traces.
L’accusation de crime qui ne se discute pas, que l’on approuve donc sans discussion, en suivant aveuglément l’accusation est un procédé typiquement stalinien et même léniniste qui a permis de liquider toutes les oppositions. Les staliniens étaient forts parce qu’ils avaient la police, les gens de l’OT n’ont que le mensonge et l’entourloupe pour tenter d’imposer leur vision tordue des choses. Ils aimeraient donc bien - on les comprend - que l’on arrête de discuter de cette falsification qui est tellement indiscutable qu’ils en sont arrivés au point où ils doivent argumenter à pleine page pour essayer de se convaincre eux mêmes de la réalité de celle-ci, comme on le verra plus loin. Et en effet si l’accusation de falsification s’écroule, que reste-t-il ? Une calomnie minable, ignoble proférée par des peigne-culs détenteurs d’un petit gadget théorique [ la négation du finfini ] et une famille-secte prositu comme il y en eu des centaines. Ces morpions ont très bien compris, sans l’avouer un seul instant, que toute l’importance de l’affaire provient du fait qu’ils accusent Voyer. C’est parce que cette accusation est portée contre Voyer que l’importance de celui-ci rejaillit sur eux. Sans cette calomnie maintenue, soutenue et améliorée au jour le jour ils auraient été obligés depuis longtemps de remballer leur camelote frelatée et d’aller se branler ailleurs et c’est pourquoi ils s’accrochent tant qu’ils peuvent. S’il arrivait qu’ils soient décrochés, ils ne seraient plus rien. C’est donc pour eux une question de vie ou de mort comme je l’ai dit ailleurs.
J’avais donc écrit au contraire que le seul fait indiscutable dans l’affaire était qu’il y avait eu accusation de falsification. Et que l’étude scrupuleuse de l’affaire ( qui oblige à examiner la réalité effective de la chose : y a-t-il eu falsification ? De quoi ? Par qui? Où ? Comment ? Dans quel but ? Etc. ) aboutissait à la dénonciation de cette accusation en tant qu’interprétation mensongère et à des fins calomnieuses d’un fait précis qui est la publication du recueil " L’Imbécile de Paris " dont il sera discuté à nouveau plus loin.

g) La préposée anti-Weltfaust cite ensuite un extrait de ma prose qui aurait pu selon elle, dans un autre contexte, soutenir l’idée de la néo-téléologie ( n’ayez pas honte du préfixe néo, il vous va très bien comme me va très bien mon pseudonyme qui est loin d’être ridicule et dont j’aime bien toutes les implications négatives, quasi néo-téléologiques, de sa signification ).
Quand une crapule dit du bien de moi ( ce n’est pas la première fois qu’une telle chose m’arrive, mais c’est la première fois devant un tel public ) j’ai tendance à penser - contrairement à Guy-Ernest ou à la crapule Crétin Franc - non pas que je suis une crapule ( je n’ai calomnié personne, ni commis aucune imposture ) mais que je me suis trompé.
En même temps, ici, c’est un peu spécial. On en conviendra. Il se trouve que je suis une des rares personne au monde [ il est vrai que je suis aidé par Jackie Chan et quelques autres] et peut-être même la seule, qui soit en train de mener à bien ce que les néo-téléologues ont prétendu vouloir faire et même avoir déjà fait : la critique et le dépassement de la théorie de la communication, alors que tout le monde a bien constaté qu’ils n’ont fait pour l’instant que s’embourber dans leur propre merde. Il est donc évident qu’il y a entre eux et moi un lien de parenté - très très superficiel, c’est vrai - et que lorsque cette critique [ 20 ans ce n’est rien ] sera rendue publique, ils verront écrit noir sur blanc ce qu’ils ont toujours rêvé de pouvoir écrire eux-mêmes sans jamais y arriver. Ceci explique donc cela.

C] La métamorphose des cloportes.

Après avoir réfuté ou neutralisé l’argumentation de la préposée sur les détails sans importance, j’en viens au point central de son texte que j’ai réservé pour la fin, car c’est la seule chose qui importe ici.

1] La position "théorique" élaborée et rendue publique par la BE et ensuite par l’OT était et reste pour moi une spéculation théorique stérile : du bla bla, des commentaires "critiques", des propositions bidon qui existent au même titre que celles de nombreuses autres officines spécialisées. J’ai souligné ailleurs ce que la position de l’OT avait de spécialement risible et le propos n’est pas ici de discuter ce point.

2] Cette position est devenue une imposture théorique à partir du moment où elle s’est appuyée - pour faire valoir artificiellement sa prétendue excellence qui jusque là avait hélas échappé à tout le monde - sur l’invention d’une prétendue falsification perpétrée par Voyer.
Voilà à quel moment a eu lieu la métamorphose des cloportes néo-théoriciens en falsificateurs !
Cette accusation dégueulasse est le fameux acte fondateur de la falsification néo-téléologique que l’idiote demande que l’on situe dans le temps en faisant semblant jusqu’au bout de ne pas savoir, en essayant de se persuader de sa bonne foi [ selbst-suggestion, vous dis-je ! ] et en feignant si maladroitement la chose qu’elle en arrive à commettre le terrible lapsus suivant : "Nous avons par ailleurs toujours soutenu la critique d’Adreba Solneman contre la théorie de Voyer, que ce soit avant ou après avoir pris connaissance de la falsification."
Je laisse savourer, pour les esthètes, toutes les implications de cette étonnante affirmation.
Et donc, disais-je, si l’Oberdada Hegelsturmführer Voyer en personne les a si "indiscutablement" falsifié,
alors - la putain de sa race ! - c’est donc qu’il est un salaud et une ordure et "conséquemment" [ c’est beaucoup moins "indiscutable" mais tant pis, en le répétant 5 fois par jour le visage tourné vers le forum Deboard, ça peut finir par devenir vrai car tout a une fin, n'est-ce pas. ] - qu’ils sont donc les nouveaux génies de la critique critique.

3] Cette position est devenue une position soutenue par des calomniateurs à partir du moment où la publication d’un recueil reprenant l’intégralité des textes relatifs à Voyer publiés dans " L’Imbécile de Paris " a été assimilée mensongèrement à la publication d’une correspondance tronquée, d'une correspondance amputée d'une réponse "critique" et "conséquemment" - comme disait le faux-cul Abracadabra - à une tentative de falsifier la pensée du faux-cul.
Or, ce recueil est bien ce qu'il dit qu'il est, il contient bien le recueil des textes relatifs à Voyer parus dans L'Imbécile, il contient bien la passe d'arme Voyer/Abracadabra et cette passe d'arme est bien la passe d'arme Voyer/Abracadabra tel qu’elle a eu lieu et a existé publiquement dans le vrai "Imbécile" que je sache !
Rectifiez-moi si je dis une connerie ! Où est la falsification ici ? Ah, mais voilà, j’oubliais, Abracadabra mouché très proprement et très poliment en public par Voyer une première fois avait continué à poursuivre, par la suite et en privé, celui-ci de ses assiduités malsaines ( ici, je pèse mes mots : la deuxième lettre de Abracadabra - publiée par la BE et donc connue de tous les "happy few" avant qu’existe ce providentiel recueil - est, pour qui sait lire, particulièrement répugnante et offensante, j’y reviendrai plus loin ).

4] Donc, si je refuse de répondre une seconde fois à un monsieur que j’ai mouché gentiment une première fois et que je lui écris quand même - parce qu’il insiste et que je suis sympa - pour lui dire très poliment de me lâcher la grappe, c’est la preuve que je m’écrase, que j’ai la trouille, que je chie dans mon froc et que je refuse le débat. Si ensuite, dans un recueil de mes articles [ tout le monde a le droit de publier un recueil de ses articles que je sache ! ] parus dans un journal est "absente", ou n’est pas mentionnée, une lettre ( ou 1000 lettres de 1000 pages chacune, peu importe ) qui n’a jamais été publiée et donc jamais été "présente" dans ce journal et que m’avait envoyé en privé le monsieur en question, alors l’absence de cette lettre, ou de sa mention, dans ce recueil est la preuve que je suis un falsificateur et un enculé. Et c’est donc en outre la preuve
- comme on l’a vu - que les lubies de ce monsieur sont une critique et un dépassement de ma théorie. C.Q.F.D.

5] Oui, mais il y avait, dans ce recueil, la première lettre de Abracadabra et cette première lettre fut suivie d’une deuxième, et même d’une troisième, dont ce salaud de Voyer ne parle pas, se donnant ainsi l’air d’avoir terrassé Abracadabra d’un seul coup de glaive alors qu’il chiait dans son froc au point de ne rien pouvoir répondre à la riposte foudroyante du ninja Abracadabra. La preuve qu’il chiait dans son froc étant : a) qu’il n’a pas voulu répondre et b) qu’il ne dit rien de tout cela dans le recueil justement. Vous me suivez ? Donc, l’échange réel a été tronqué au grand désavantage d’Abracadabra pour tromper le public. L’échange rendu public n’est pas conforme à l’échange tel qu’il a eu lieu. Il y a donc bien eu falsification. La publication du recueil n'est en définitive qu'un ignoble stratagème destiné à falsifier la pensée de Abracadabra et à se donner le beau rôle. Ceci est la position officielle actuelle du politburo otiste.

6] Examinons maintenant la position contraire. Pourquoi Abracadabra n’a-t-il pas exigé, en vertu du droit de réponse, l’insertion de sa deuxième lettre foudroyante, dans le numéro suivant de l’Imbécile et a-t-il transformé ce qui était un échange public en une joute privée ? Parce qu’il se foutait de l’Imbécile et que ce qui l’intéressait était la poursuite de la "discussion" avec Voyer. Oui, mais voilà, cela n’intéressait pas monsieur Voyer. Lâchez-moi, monsieur ! Et là, est-ce par qu'il chiait dans son froc ? Ou parce que : " Vous
avez essayé de m’entortiller une première fois avec vos panzer-extrapolations et ensuite de me coincer sur un tas de conneries que vous m’attribuez à tort. Je vous ai répondu poliment, à vous ainsi d’ailleurs qu’à l’excellent monsieur Lafitte [ qui lui non plus n'est pas cité dans l'index ], pour dire quel est le contenu exact de ma pensée et rectifier vos conneries, maintenant - la récréation est terminée - on arrête tout ". Sinon, j’en conclurai que vous êtes un oppresseur. Est-ce que vous me suivez, là aussi ?
Et donc, lorsque Voyer [ ou Von Nicht ] décide de publier le recueil de l’Imbécile, ce recueil n'est - ni plus ni moins - qu'un "recueil de l’Imbécile" et c’est tout. Et donc, il n’est pas fait mention de l’existence de cette deuxième lettre à laquelle Voyer n'a jamais voulu répondre et dont, à juste titre, il se contrefoutait. Aurait-il du en mentionner l’existence ? A-t-il fait exprès de ne pas la mentionner ? Ou ne l’a-t-il pas fait exprès ? C’est ce que nous verrons plus loin.

7] L’art de la citation est extrêmement délicat, tout le monde le sait. En extrayant l’une de mes phrases de son contexte, qui devient ainsi - pour la préposée aux ciseaux - un résumé weltfaustien de la "falsification indiscutable", celle-ci croit pouvoir me coincer. La petite roublarde, qui connaît son Weltfaust par coeur, se coince elle-même par le fait qu’elle est obligée de recourir aux ciseaux. En publiant ce recueil, Von Nichts ou Voyer n’ont rien tronqué du tout comme le laisse entendre le reste du passage incriminé puisque leur intention était bien la publication d’un recueil de L’Imbécile et non pas celle d’un prétendu échange entre Voyer et Abracadabra. et encore moins l'intention de falsifier quoi que se soit.
Oui, mais voilà , Weltfaust himself en personne - dans ses veines coule le sang de Don Quijote et du Cid Campeador ! - a parlé d’un échange épistolaire réel tronqué. Le résultat est là ! Et Weltfaust a horreur de l'entourloupe [ contrairement aux pestiférés de l’OT ] et reconnaît toujours ses erreurs. Il n'a qu'une parole et se ferait injure à lui-même s'il soutenait une cause qu'il sait mauvaise. Il ne pourrait pas le supporter et reconnaitrait donc publiquement son erreur après s'être tranché deux doigts de la main gauche ou peut-être même une oreille comme Van Gogh. Alors ?

Suite de ce requiem en substansu mineur dans le message " REQUIEM 2/2".




M. Ripley s'amuse