REQUIEM 2/2


Posted by Doktor Weltfaust sur le Debord off on November 17, 2000

REQUIEM 2/2.

8] Je sais parfaitement qu’une partie de ce que j’ai écrit dans mon "Entretien" laisse entendre que Von Nicht [ou Voyer] se serait piégé tout seul en publiant ce recueil et qu’il y aurait malgré tout des torts de son côté et les pourris de l’OT avaient sauté sur l’occasion pour affirmer qu’ainsi : je disais qu’il avait falsifié sans le faire exprès. J’avais en effet précisé qu’il n’y avait visiblement [ je prie de comparer la chose avec les intentions de Lebovici à l'égard de Voyer ] aucune intention malveillante ni falsificatrice dans la décision de publier ce recueil et donc que cette accusation de falsification était ce que l’on appelle un procès d’intention pur et simple fait avec la plus grande mauvaise foi. Les réponses de Von Nichts sur ce forum montrent sa bonne foi mais cela ne suffit jamais face à la mauvaise foi et il faut donc déployer, comme on le voit ici, une énergie supérieure à celle-ci pour pouvoir en venir à bout. D'ailleurs, ce que je disais dans mon "Entretien" est tellement évident- mon but y était l'exposition de la vérité et non pas la défense a priori de Voyer - que le montage mensonger de l’OT en avait été fortement fissuré - sans qu’ils le reconnaissent publiquement à ce moment là - comme on le verra plus loin.

9] En examinant - grâce à l’idiote concentrée - plus précisément cette fois-ci cet aspect de la question je découvre la chose suivante : l’échange n’a pas eu lieu car Voyer avait refusé l’échange justement. Vous me suivez bien ? Pour échanger, il faut être deux [ d’après Voyer le théoricien de l’échange et d’après le sens commun, oui. D’après les antivoyeristes de l’OT, non.]. Donc, cette "troncature" d’un échange imaginaire, voulu mais hélas seulement rêvé par la grenouille Abracadabra qui voulait se faire aussi grosse le bœuf Voyer - troncature donc de quelque chose qui n’a pas existé parce qu’elle a été poliment mais fermement refusée - est bien ce qui a servi unilatéralement de prétexte, de "raison apparente que l’on met en avant pour cacher le véritable motif d’une manière d’agir", pour accuser Voyer de falsification. Le véritable motif étant que ce salopard avait poliment flingué en public le minuscule morpion Abracadabra et l’avait ensuite toujours très poliment mais en privé envoyé paître, se branler ailleurs. Voilà le point central ! Voyer n'avait même pas été méprisant, il avait été poli. Et ça, un pestiféré ne le pardonne jamais. Quelle souillure, pour son orgueil ! Quel ressentiment et quelle haine terrible peut engendrer chez un pestiféré total le sentiment inavouable de sa propre nullité ! Non seulement la dialectique s’est toujours refusée à eux, mais en plus Voyer - celui qui ne les comprend pas et donc ne comprend rien - aussi s’est refusé à eux. D'où l'interprétation outrancière et déformée [ lâchez-moi, monsieur, je chie dans mon froc, votre critique m'a détruit mais je ne l'avouerai jamais, quitte à vous falsifier dans le futur] du refus de discuter de Voyer et ensuite de la publication du recueil. Et voilà aussi l'explication de la surenchère hystérique dans l'insulte face au silence de Voyer. Est-ce un silence méprisant ? Je pense plutôt, comme je l'ai dit ailleurs, que l'on ne peut rien répondre face à une telle calomnie et à de telles insultes. D'autres le peuvent et il faut faire confiance au Weltgeist qui pourvoit à tout, comme on le voit.

10] Cette explication purement psychologiste et caractérielle [ mais cela a un rapport direct avec l’individualisation de la substance, avec la finitude de la condition humaine et recèle donc une dimension universelle ] me semble être le fond de cette incroyable affaire [ une sorte de mini-affaire Dreyfus bien que Voyer, comme je l’ai dit ne soit pas dans la situation du malheureux Dreyfus et que je ne sois pas une réincarnation de Zola ] qui a été montée de toute pièce à partir de ce fait trivial et ensuite travestie en choc critique entre deux théories titanesques : celle du Titan Voyer [ devenue du fait de son "indiscutable" falsification une blatte infime et méprisable cherchant à conserver intacte sa minable théorie ] et celle du Titan Abracadabra et ses complices [ devenus pour l’occasion des messies - ignoblement poignardés par le judas Voyer - arrivant du futur, finisseurs de l’Univers, de tout et du reste ]. Je ne veux pas trop répéter ici - contrairement aux perroquets de l’OT - ce que j’ai amplement démontré ailleurs. Je renvoie donc à la lecture de l’Entretien 2/3 et invite les lecteurs à juger sur pièce.

11] Je demande ensuite aux lecteurs informés de comparer cette affaire avec celle des correspondances champlibresques où Lebovici - tel un Staline de série B - liquidait un à un tous ces poulains [ Semprun, Migeot, Moinet, Voyer] pour ne garder que son chouchou Debord, avec bien évidemment l’assentiment complice de celui-ci. Ce fut facile avec Migeot et Moinet, moins avec Semprun ( un sang noble coule dans ses veines) et impossible avec ce salopard de Voyer. Et, en effet, la publication d’une correspondance privée tronquée [ ici la troncature est réelle, je dis ça pour l’idiote ] est restée dans les annales de la falsification comme un modèle du genre. De même que le silence sépulcral du jésuite Debord face aux questions franches et droites de Voyer ne pouvez laisser planer aucun doute [ qui ne dit mot consent ] sur la fourberie de celui-ci. En tenant compte de la différence de contexte, on voit que Voyer, lui, n’a jamais cherché à esquiver [ voir sa première réponse publique à Abracadabra ] la contradiction [ et ici ce n'était pas de la contradiction mais de la panzer-extrapolation par sacs de 50 Kg ] et que s’il a refusé ensuite de dialoguer avec un sourd, c’est ouvertement [ voir sa seconde lettre privée] et non par le silence d’un Debord. Les pestiférés de l’OT ne pouvaient donc manquer de sauter sur l’occasion du recueil en appliquant ce que l’excellent John Stuart Mill a appelé un "sophisme de simple inspection", celui "où il n’y a pas de conclusion proprement dite, et où la proposition est acceptée, non comme prouvée, mais comme n’ayant pas besoin de preuve, comme une vérité évidente par soi", ce sophisme s'apparente à ce que dans la classification classique on appelle un sophisme de déduction par pétition de principe qui "suppose comme accordé ou prouvé ce qui est en question". Ce premier sophisme [ une fois avalée la falsification indiscutable] étant doublé par un second que l' on appelle un sophisme d’induction par fausse analogie "qui tire une conclusion d’une ressemblance accidentelle en ne tenant pas compte d’une différence essentielle".
Car il fallait, que diantre ! [ comme disaient les bouffons de la BE], la conclusion que Voyer/Von Nichts = Debord/Lebovici pour apaiser la douleur gigantesque et le courroux infini du minuscule Abracadabra. Quelle aubaine donc, que cette indiscutable falsification pour des pourris de cette envergure !12] C’est ici que la préposée OT à la falsification essaie de me coincer à nouveau en disant que j’accuse la victime de la falsification d’être un falsificateur. Comme elle est charmante ! Il faudrait donc que je sois aussi totalement stupide qu’elle pour avoir osé proférer une telle ânerie, une aussi indiscutable contrevérité comme disaient les staliniens, n’est-ce pas ? Je n’avais parlé que de calomnie, d’imposture et de diffamation concernant les gens de l’OT et jamais de falsification. Tout le monde est témoin. C’est seulement récemment, après lecture de leur étonnante "confession" intitulé : "Progrès de la falsification " que je les ai traité, dans mon texte : " Progrès de la (re)connaissance " de falsificateurs par selbst-suggestion et ensuite de falsificateurs tout court, selon les critères parfaitement définies par eux. Et je vais expliquer ici à nouveau pour eux ce qui est devenu parfaitement clair - j’en suis certain - pour toute les autres personnes ayant lu mon texte.On verra que je change l’ordre d’apparition de ces critères dans leur texte pour respecter leur ordre chronologique d’apparition dans les faits. Il y aurait donc selon l’OT, dans la perspective d’empêcher le débat, deux types de falsification.

13] Le premier est de rendre illisible le discours de l’autre en lui faisant dire le contraire de ce qu’il affirme. C’est ce que font les otistes quand ils " résument " à leur façon ignoble les positions de Voyer [ et de tout autre adversaire ] qui serait donc un débile mental. Et pourtant d'après moi, il n'y a pas encore falsification quand on prétend avoir critiqué "l'immense Voyer" de cette façon, c'est juste une simple vantardise, une bouffonnerie. De même que traiter Voyer de falsificateur n'est pas une falsification mais une calomnie.Tout cela devient une falsification quand cette déformation de la position de l'autre, accompagnée de l'affirmation que l'on a critiqué ces "positions" est doublée et soutenue par une accusation mensongère de falsification. C'est là que la boucle est bouclée et que le mensonge devient une "réalité" plus vraie que la simple réalité, et donc une falsification de celle-ci. C'est ce mensonge "vrai" qui oblige les otistes à sans cesse rectifier tout le monde, à tirer sur tout ce qui bouge, à sans cesse faire la police dans le forum Deboard en venant y réaffirmer la pureté et l'honnêteté de leurs intentions : la preuve que nous l'avions critiqué c'est qu'il nous a falsifié indiscutablement et la raison de sa falsification indiscutable c'est que nous l'avions critiqué. On a vu que j'ai décidé récemment - à l'occasion du canular de monsieur F.C.- de prendre le taureau par les cornes et d'en finir en faisant non pas la police ( je tolère tout sauf la saloperie quand elle devient kolossale ) mais en vidangeant la merde une fois pour toutes.

14] C’est donc en cela qu’ils sont la tentative la plus crapuleuse de falsifier [ caricaturer, dénaturer, amoindrir, calomnier, diffamer, souiller une théorie et son auteur ] l’esprit de ce temps. C’est déjà ce qu’avait commencé à faire le vaniteux Abracadabra en disant à Voyer : 1] Vous prétendez que l’économie est une religion. 2] Vous prétendez que la communication est infinie donc éternelle. 3] Vous prétendez que l’économie n’existe pas alors que l’économie existe au moins comme idée [ non, ça c’est le fameux syllogisme à la con qui viendra plus tard ] bref, j’en passe et des plus risibles [ Comme monsieur YBM, je me pisse toujours autant de rire en lisant les deux lettres de Abracadabra.]. Ici, il ne s’agit donc pas encore d’une falsification délibérée mais de l’énoncé par Abracadabra de son impuissance à comprendre Voyer, dissimulée derrière le torrent d’absurdités dont Voyer est supposé être l’auteur. Il ne s’agit donc pas ici d’un dialogue mais d’un soliloque, où la position de l’adversaire est par avance pré-mâchée, ridiculisée et caricaturée. Il s’agit d’une tentative de communication qui échoue parce que l’autre vous inonde des immondices dont sa tête est pleine et qu’il vous attribue. L’OT nous a habitué depuis - sur ce forum - à ce comportement totalement autistique et schizophrénique.

15] Il ne s’agissait donc pas de débattre avec Voyer de quoi que ce soit, mais de dénigrer des positions que l’on s’imaginait avoir déjà dépassé tout en dissimulant pour l’instant, en jouant au niais et au modeste, ce dépassement finfinal qui viendrait plus tard [ 10 ans ] et que l’on réservait aux futurs lecteurs du magique futur TOME 2 ( celui qui contiendra - mañana - la théorie finalisée de l’OT, le mirifique projet total finfini de l’OT pour nous autres les minables petits humains qu'il faut persuader de vouloir s'autofinir sinon c'est qu'ont des connards de middle-class, des merdes difficile à éradiquer, n'est-ce pas ?). Au préalable, il avait été question du "véritable contenu" [ révélé par frères Abracadabra et Crétin ] de la prochaine insurrection, comme l'on sait. C’est toute cette bêtise infatuée d’elle-même, cette dégoulinante fausse modestie qui donne à la première lettre de Abracadabra ce ton faux-cul et jésuitique inimitable [ qui ressemble vaguement à du Jean-Louis Paul, c’est vrai ! ] qui restera comme le style de la BE/OT de la même façon que l’on avait pu parler d’un style de l’I.S. [ en tant qu’imitateurs compulsifs de l’I.S., ils en sont les avortons les plus abjects et les plus repoussants parce que les plus tardifs ]. C’est ce style de l’I.S. devenu sur la fin langue de bois qu’avait parfaitement croqué le magazine Actuel dans son pastiche " L’internationale si tu as la sinusite " à côté de " Doux noeud " et autres " Paris Macho " [ cette précision est pour l’incorrigible monsieur F.C.].

16] Et ici, j'ouvre une petite parenthèse : si, effectivement, il y a pour moi de petites falsifications sans importance, les enfants sont de charmants apprentis falsificateurs, par contre il y a des falsifications impardonnables parce qu’elles sont des saloperies kolossales, faites, assumées en connaissance de cause. Les gens de l’OT sont vraiment des bigots ignares et méprisables qui ne connaissent rien à rien. Je connais tout cela par cœur, je fréquente tous les jours des êtres humains misérables, petits et menteurs, malheureux, lâches, malades et pourtant je ne leur tiens pas rigueur de ces défauts terribles. Je ne me sens pas supérieur à eux. Je suis un peu comme La Rochefoucauld et le docteur Destouches, je lis à livre ouvert dans mon âme et dans celle de mes semblables. On peut avoir de l'amour-propre et être dépourvu de la moindre vanité.

17] Voyer avait donc répondu publiquement et poliment à ce monceau de stupidités. Une autre dimension - tout à fait compréhensible - est aussi présente en filigrane dans la réponse de Voyer. Il se sert des âneries de Abracadabra comme d’un support inessentiel ( déjà ! ) pour essayer de remettre les choses d’équerre et si l’on peut dire élever le "débat". Il sait qu’il a à faire à un idiot compliqué mais il ne le lui dit pas. Cela est tout à fait sensible pour qui sait lire. Et c'est seulement cela qui peut lui être reproché. Pourquoi répondre publiquement à un imbécile? Même si dans sa mise au point Voyer - en toute modestie - reconnaît ses propres lacunes et limites et ainsi feint de traiter d'égal à égal avec Abracadabra, sa supériorité incontestable n'en apparaît pas moins et on voit bien qu' il se sert de la bêtise de l'autre. Mais pouvait-il en être autrement ? En tout cas, on en sait maintenant le prix payé ! Cette dimension n’avait pas échappé au pestiféré infini Abracadabra. Putain ! La honte ! Se faire torcher par ce bouffon de Voyer devant mes potes ! Devant ma mère ! C’est aussi bête que cela. Mais, c’est très instructif sur la misère humaine.

18] D’où la surenchère, dans la bêtise et l’insolence, de la seconde lettre où comme je l’ai dit Abracadabra se repaluche de plus belle, accroché à la jambe de Voyer [ et c'est pourquoi celui-ci lui dit : lachez-moi ! On le comprend maintenant ]. Les choses auraient pu en rester là. C’est avec la publication du "Recueil " - qui va servir de "déclencheur" comme disait Lorentz, de prétexte providentiel - que l’on passe du paralogisme au sophisme et de la selbst-falsification à la falsification tout court. Et que d’idiot compliqué que l’on était on devient une simple ordure. Le paralogisme est un raisonnement faux fait involontairement [ du fait de nos propres déficiences ] et qui est donc malgré tout de bonne foi. Le sophisme est un raisonnement faux fait consciemment, dans l’intention de tromper les autres et quelquefois aussi soi-même [ c’est cela la mauvaise foi et la peste émotionnelle ]. L’OT entre autres exploits incroyables aura donc contribué à l’enrichissement du musée des horreurs préhistoriques en incarnant la très difficile notion de falsification par selbst-suggestion falsificatrice.

19] La technique OT n’est pas le mensonge bête, ni la falsification grossière. Il s’agit d’un progrès inédit, jamais vu, dans les annales de ce que j’ai appelé le "vouloir-paraitre-autre" [ approximation provisoire dans ma tentative de concevoir les métamorphoses de la substance y compris sous sa forme humaine ] et dont les otistes, à leur insu, sont une incarnation. C’est la raison pour laquelle je parle toujours en ce qui les concerne de support inessentiel. Ils ne savent pas ce qu’ils sont, ni ce qu’ils font. Les intéressantes notions de panzer-extrapolation et d’extrapolation-miroir proviennent de l’étude de ce matériau répandu avec abondance dans tous leurs textes et que j’ai appelé la falsification par selbst-suggestion, il s’agit d’un cas particulier de ce que en novlangue otiste on pourrait appeler l’infinité du croire et qui est un remarquable phénomène pathologique auto-alimenté [ il est infini parce qu’interne à leur secte ]. Il est vrai que Reich [ Ecoute, petite néo-téléologue ], Orwell [ je recommande sa célèbre postface à "1984 " sur la novlangue et ce n’est pas du pipeau, on a vu que les recommandations du Dr Weltfaust sont relayées sur ce forum par les plus hautes autorités ] et Koestler [ le zéro et le finfini ] avaient largement anticipé sur l’évolution de cette substance humaine - étonnamment plastique - et donc prévu ce genre de perversion et de complexification [ Je pense ici à l’original monsieur Terrien, injustement accusé de tous les maux par les pourris totaux de l’OT ].

20] Voyons maintenant le second type de falsification dans la classification très incomplète de l'OT. On aura bien saisi ici, pour suivre le raisonnement des gens de l’OT , que la " falsification " dont ils parlent en réalité [ dans leur triple pensée mentant vrai ] n’est pas là " dans la perspective d’empêcher le débat " [ Quel débat ? Avec des idiots ou des jobards aucun débat n’est possible ! ] mais a été inventée de toute pièce dans la perspective unique de sauver les apparences et de ménager la vanité et l’ego hypertrophié, le petit confort personnel, d’histrions imbus de leur importance. Ce second type de falsification consiste donc à rendre public un discours qui participe de ce fameux débat mais amputé de sa part critique, émasculé de son négatif, de sa dangerosité [ je croise les doigts et je touche du bois pour éviter de falsifier en citant ]. C’est donc ce que les vieux appellent la maspérisation ou la lebovicelardisation et on suppose que la part critique, négative, dangereuse dont il s’agit ici est la deuxième lettre du gentil Abracadabra que le méchant Voyer n’avait pas voulu publier dans son recueil et qu’il ne citait pas. D’accord, mais pourquoi l’OT a-t-elle eu besoin récemment - par un soudain revirement - de préciser [ voir dans "Progrès de la falsification" ] que "sans doute" Voyer n’a pas fait exprès de commettre une faute aussi grave que cette indiscutable falsification mais que ce qui est grave est le fait de ne pas le reconnaître ? Et pourquoi la falsificatrice en chef préposée à l’anti-weltfaustisme primaire éprouve-t-elle maintenant le besoin de rectifier le tir en disant : comment penser sérieusement que Voyer ne l’a pas fait exprès ? Alors, ça flotte sérieusement dans les rangs de l’OT ces temps-ci ! Quelle est la ligne officielle du jour, camarades ?

21] Et bien, je vais vous la dire ! Depuis que cette ordure de Weltfaust est venu foutre la merde dans le petit cinéma OT destiné aux middle class qui se la font fermer toujours, il n’est plus crédible ni tenable de prétendre que Voyer avait sciemment, de façon froide et calculée, omis de parler de la deuxième lettre de Abracadabra, puisque tout le monde sait maintenant que cette lettre était un tissu de conneries auquel il avait refusé de répondre. Donc, il se foutait complètement de cette lettre débile et c’est pourquoi il n’en parle pas. D’où le repli [ toujours dans le texte : "Progrès de la falsification" ] sur la position : " Il ne l’a pas fait exprès, il a falsifié sans le faire exprès, mais il ne veut pas le reconnaître ". Ce qui est proprement ridicule puisque justement il avait expressément refusé de répondre à cette deuxième lettre. Il ne peut pas ne pas avoir fait exprès de ne pas mentionner une lettre à laquelle il ne voulait pas répondre. C’est une affirmation quadruplement négative. Il n’en parle pas et basta ! Parce qu’il s’en fout et qu’il a peut-être déjà oublié cette groupie hystérique, il y en a tellement! Il n’y a donc plus aucune falsification !!! Ni dans l'intention, ni dans les faits ! Il reste juste le tout petit Abracadabra qui se met un petit mouchoir sur le noeud de son problème et essaie de se faire oublier. C’est la raison pour laquelle l’idiote falsificatrice essaie maintenant de rectifier le tir : Que nenni, il l’a fait exprès ! [car sa falsification indiscutable - une sorte de falsification infinie - se barre de plus en plus en couille]. Et elle retombe hélas sur la première partie de l’équation : pourquoi l’aurait-il fait exprès ? La solution de l’équation est, hélas pour eux, beaucoup plus simple : monsieur Voyer est l’homme qui effectivement et pour l’éternité ne répond jamais trois fois à des connards.

Doktor Weltfaust.

P.S. A ces imbéciles qui prétendent maintenant que je voudrais ériger Voyer en personnage d'une positivité absolue, je rappelle que je suis la seule personne au monde à avoir affirmé que la communication n'est pas le principe du monde [ ce qui avait scandalisé les otistes ], que la théorie de Voyer est intrinsèquement fausse et insuffisante [ lui-même le sait et l'a écrit ], comme le sont celles de Marx et de Hegel. Il n'y a donc plus de triplette magique à admirer pour l'éternité. Il y a un travail critique à accomplir - je n'interdis à personne de critiquer d'autres théories - et ce travail critique est précisément celui que tentent de caricaturer et de souiller les bateleurs de l'OT avec la grosse caisse de la calomnie, du mensonge et de la falsification.



M. Ripley s'amuse