Missa pro defunctis


Posted by Doktor Weltfaust sur le Debord off on November 26, 2000

Missa pro defunctis. Doktor Weltfaust.

Aujourd’hui, 21 novembre 2000 est une date anniversaire. Il y a un an, jour pour jour, au moment où je commence à écrire ceci [ je dis ça pour éviter la terrible accusation d’antidatage ], les petits messieurs et la petite madame de l’Observatoire de Téléologie® [ ex-Bibliothèque des Eunuques®] se prenaient un premier coup de panzerfaust® en plein dans la tronche.

Je compose ici, à cette occasion et en hommage à l’excellent Giovanni Pierluigi da Palestrina, une nouvelle "Missa pro defunctis" [ petite suite funèbre à mon "Requiem" en substansu mineur ] dans laquelle je vais encore répondre aux petits messieurs et à la petite madame en question. Il s'agit du panzer-communiqué : "Nous sommes forcés d'admettre que la voyerisation continue".

1] Il y a 9 ans, le méchant Voyer n’avait pas voulu répondre au gentil Abracadabra. Le noeud de son problème est là. Et, Abracadabra avait immédiatement fait un panzer-parallèle entre le refus de Voyer et le silence de Debord. Voici, pour juger de la chose, une classification sommaire sur les "limites" de conversation que je pense suffisante ici mais qui, j’en suis conscient, pourra être enrichie d’autres cas de figure et considérablement améliorée dans les détails.

A] Premier cas de figure : soit je ne réponds pas parce que j’ai effectivement en face de moi un réel imbécile [ avec qui tout dialogue est impossible, parce qu’il s’est perdu dans un délire abstrait quelconque. Je faisais pareil quand j’avais 14 ans, donc je connais ! ] et que je n’ai pas envie [ la vie est trop courte ] de m’embarquer dans une discussion à rallonge sur l’objet de son délire. Donc, je dis : Lâchez-moi, monsieur ! Et je fais cela, en essayant de ne pas le vexer [ les adolescents ( surtout attardés ) sont fragiles et très susceptibles, c’est bien connu].
B] deuxième cas de figure, qui contient trois variantes :
       a) Soit je ne réponds pas parce que je suis mal à l’aise face au discours de cette personne et en fait, si je la taxe d’imbécillité ou d’absurdité [ ce que n’a pas fait Voyer ] c’est pour me dissimuler à moi-même, inconsciemment ou en le sachant à moitié [ la selbst-suggestion aide beaucoup ], que sa pensée est une critique dont je ne veux rien entendre, parce que mon impuissance théoricienne, mon étroitesse d’esprit, me conduit à l’écarter comme quantité négligeable, alors qu’en fait c’est une remise en cause de mes bases théoriques que je refuse net d’envisager, par vanité, par peur ou parce que je n’en ai plus la force car je suis déjà vieux, ça me dépasse sans que je veuille vraiment me l’avouer et l’admettre. Cela peut souvent s’arrêter là parce que l’autre, ayant compris à quel genre d’inertie mentale il se heurte, laisse tomber : C'est toi l'imbécile, va mourir !
       b) Il y a ensuite comme variante plus poussée de ce refus "semi-inconscient" d’envisager la contradiction, la volonté de la refouler, de la nier pouvant aller [ selon les caractères ] jusqu’au dénigrement plein de mauvaise foi mais aussi jusqu'à la dissimulation, la censure de cette contradiction et, quelquefois aussi - si les circonstances le permettent - jusqu'à la calomnie, l’appel au meurtre et au lynchage du contradicteur transformé en hérétique, en idiot ou en fou, dangereux pour l’ordre et les réputations établis. Cela s’est souvent vu et constitue un trait caractéristique de la psychorigidité humaine, de son amour de la répétition rassurante, de son horreur du changement et de la nouveauté dérangeante. Ceci est inévitablement lié aussi à des questions de pouvoir, de prestige, de reconnaissance, de préséance. L’histoire humaine fourmille de ce genre de "conversations" qui tournent mal et les milieux dits "révolutionnaires" encore plus.
       c) Dans le cas où cette "semi-inconscience" est celle d’un rentier de la théorie, fourbe et calculateur, spécialiste du poker menteur, on peut également avoir la variante du silence glacial, du refus total de répondre en espérant que l’autre s’écrasera, renoncera, sera intimidé, pensera que finalement il a tort, etc.
C] Dernier cas de figure, je peux penser sincèrement, en toute bonne foi, que l’autre est un réel imbécile qui ne mérite aucune réponse et cependant être malgré tout dans l’erreur. Parce que je suis bouché ou encore parce que l’autre arrive de tellement plus haut que moi qu’effectivement son discours m’est totalement étranger, extérieur et que donc, malgré l'étendue de mon "savoir", je reste imperméable à la logique de l'autre.

2] L’attitude qu’un partisan de la vérité doit adopter en pareille circonstance [ refus de discuter pour une des trois raisons exposées plus haut ] est :
A] de se poser les 3 questions :
       a) Suis-je dans l’erreur ? Suis-je un imbécile qui ne mérite aucune réponse ? [ Voyer s’était posé la question. Les gens de la BE/OT jamais. ]
       b) Ai-je à faire à une ordure qui a très bien compris mais qui chie dans son froc ou qui cherche à me bluffer ? [ Après avoir été falsifié par Lebovici, Voyer pouvait légitimement se poser cette question à propos de Debord. Mais, alors même qu’il n’y avait pas encore le prétexte du recueil, les gens de la BE/OT pensaient déjà que Voyer refusait le dialogue parce qu’il était sénile et crevait de trouille ].
       c) Ai-je à faire à un vieux débris inoffensif qui ne comprend strictement rien à mon propos [ Pour Voyer, non, puisque Lebovici vient de le falsifier et que Debord est au courant et reste muet. Pour les gens de la BE/OT, oui et non. C’est "forcément" un vieux débris, puisqu’ils arrivent après lui, mais en même temps il s’agit de "l’immense Voyer" que l’on a fait chier dans son froc. Putain, con ! Qu’est-ce qu’on est forts et qu’est-ce qu’on est subversifs ! ]
Et ensuite B] si je suis certain de ne pas être un idiot, de mettre le différend sur la place publique, de n’en rien cacher, d’en appeler à des tiers impartiaux [ si cela existe ] pour qu’ils se prononcent eux aussi, dans un sens ou dans l’autre.

3]        a) C’est ce qu’avait fait Voyer, après l’affaire de sa correspondance tronquée et face au silence obstiné de Debord, en publiant "Fin du situationnisme paisible" : voilà les faits, à vous de juger ! On avait vu qu’à de rares exceptions [ dont celle de monsieur C. de Chusrople - futur membre de la BE - qui dans son "Abrégé de la théorie de la musique" daté de 1982 prenait parti en faveur de Voyer ] la majorité des témoins susceptibles de se manifester à l’époque s’étaient massivement prononcés en faveur du tandem Lebovici-Debord, soit en s’abstenant de tout commentaire [ qui ne dit mot consent ] soit en donnant à Voyer le coup de pied de l’âne [ il est fou, c’est un emmerdeur, bien fait pour lui, etc. Par charité, je ne citerai aucun nom ici ].

       Et b) C’est ce qu’avaient fait les membres de la BE [ pas encore devenue OT ] en mai 1992, face au refus de discuter avec eux de Voyer, alors que n’existait pas encore le recueil, en publiant l’ensemble du dossier dans leur bulletin n°4 [ il n’était alors question d’aucune falsification indiscutable mais seulement de ce refus interprété par eux comme effet de la vieillesse qui, hélas ronge les meilleures têtes et les attaque par la mémoire ].

4] On a donc eu successivement:
       a] La B.E. qui prend acte, en 1992 dans son bulletin n° 4, du refus par Voyer de poursuivre plus loin et l’assimile déjà abusivement à un refus du type Debord [ Abracadabra va jusqu'à pasticher une lettre de Voyer à Debord ], on peut donc dire que la chose est déjà jugée et que le scénario BE est prêt à devenir le petit cinéma OT que tout le monde connaît sur ce forum, destiné à impressionner les "middle class". Cela, parce qu’ils ne veulent pas et ne peuvent pas penser un seul instant que si Voyer leur dit : Lâchez-moi, c’est parce qu’ils sont effectivement des connards, des enculeurs de mouche comme Tiqqun®, et comme les dizaines d'autres groupuscules de branleurs prositu, prodebordistes, promachin ayant existé et existant encore. Pourtant, n’importe qui de sensé pouvait déjà conclure, à la lecture de leur bulletin n°4, qu'ils étaient des connards et des branleurs. Pas besoin de sortir de Polytechnique pour piger ça. Mais, c’est que - voilà - il est toujours très dur de se remettre en question, on le sait. Et puis ce n'est pas tant une question de (re)connaissance que de panzer-vanité. Vanitas vanitatum, et omnia vanitas !Si la selbst-négativité était donnée à tout le monde, la préhistoire serait bien sûr déjà finie depuis longtemps.
       et b] ensuite, en 1998, accusation tardive de falsification par l’OT lorsqu’est apprise [ Putain, con !] l’existence de ce providentiel et inespéré recueil. Je ne l’ai moi-même appris qu’en septembre 1999. Et là, pas vraiment de bol, il ne s’agit pas des "Correspondances" de Voyer mais d’un innocent petit recueil qu’il va falloir transformer, déguiser, travestir de gré ou de force - tant pis, puisque la cause était entendue - en correspondance tronquée, en falsification indiscutaaable, comme dit l’idiote concentrée.

5] L’argument : les falsificateurs s’imaginent pouvoir falsifier à l’aise dès lors qu’ils ont décrété qu’il s’agissait d’une connerie ne tient donc plus ici :
       a] Le 1er texte de Abracadabra était une série de panzer-extrapolations, auxquelles Voyer avait décidé malgré tout de répondre publiquement. A mon avis, il a eu tort : pas de dialogue avec les cons, pas de dialogue avec les suspects [ L`I.S. n’a pas dit que des conneries]. Mais bon, c’est compréhensible si on pense que la conspiration du silence organisée par l’orthodoxie marxo-situationniste® contre l’hérétique Voyer l’avait à moitié enterré vivant pendant 20 ans [ on voit que, même aujourd’hui, pour monsieur de Mandosio, diplomé de l’EdN® - qui se paye Bounan, Guénon, la BE, Tiqqun et quelques autres en trois coups de baguette magique anti-nuisance - monsieur de Voyer n’existe toujours pas et d’ailleurs n’a jamais existé.] et cela peut expliquer sa décision de "répondre" à un monsieur qui visiblement n’avait rien compris mais pour qui, au moins, il existait. C’est pourquoi sa "réponse" est en fait une série de mises au point.
       b] Le second texte était la répétition en plus délayé de ces mêmes panzer-extrapolations auxquelles Voyer avait décidé de ne plus répondre, [ voyant qu’il était tombé sur un idiot compliqué et un redoutable scribouillard, comme tout le monde l’a bien compris]. Il n’y a pas donc pas plus de "connerie" avant qu’après : il y a les mêmes conneries répétées deux fois. Et j’ai expliqué le refus par Voyer de poursuivre plus loin par le fait de la répétition de ces conneries initiales, ce que j’ai appelé le "double paluchage" d’Abracadabra. Je ne parle même pas ici de son indigeste pensum de 650 pages, joint à la seconde lettre.

6] Dans "Fin du situationnisme paisible", Voyer publie deux lettres privées à Debord [ ainsi que tous les détails de la troncature de sa correspondance ] où il lui dit qu’il n’est pas décidé à le laisser libre de ne pas se déclarer sur la question de l'économie [ qui avait été posée lors du fameux "Débat d'orientation"] et surtout sur celle de la falsification dont il a été victime. Dans la BE n°4, c’est totalement différent comme on l’a vu, et les conclusions que peut tirer Abracadabra du silence de Voyer [ qui lui écrit pour lui dire qu’il ne lui répondra pas, contrairement à Debord qui avait fermé sa gueule jusqu’au bout ] n’ont rien à voir avec une affaire de falsification puisque le prétexte du recueil de l’Imbécile n’existe pas encore ! Tout se résume donc à la raison véritable du refus de discuter de Voyer. Et cela renvoie le lecteur impartial à la classification sommaire que j’ai faite au paragraphe 1 de ce texte.

7] Certes, à la lecture du recueil sur L’Imbécile, les tiers impartiaux ne sont pas informés que la passe d’arme publique Abracadabra/Voyer a eu une suite privée, au cours de laquelle Voyer a refusé tout dialogue. Le fait de ne pas en parler dans le recueil n’en est pas pour autant une falsification [ cela serait le cas si au lieu d’un recueil, Voyer avait publié ses correspondances tronquées] mais est une conséquence logique de son refus de discuter avec un connard [ Voir à propos des "recueils" le paragraphe 12 du présent texte ].Mais voilà ! Qui décide et décrète de la connerie de l’autre ? Il n'y a pas de référentiel absolu. Tout est relatif. C'est la guerre ! [ "Orages d'acier", c'est bien. Mais "La peur" de Gabriel Chevallier, c'est mieux ].Un scribouillard pestiféré préférera écrire 20.000 pages d'insultes et de branlette théorique pour se dissimuler à lui-même qu’il est un imbécile prétentieux et improductif. Il est vrai que l'on a vu Einstein et Bohr [ qui pourtant n'étaient pas des scribouillards improductifs ] s'écrirent une vie durant et ne jamais parvenir à se mettre d'accord, mais on n'a jamais vu Bohr calomnier Einstein et le traiter d'enculé.
Je renvoie donc encore une fois à la classification établie au paragraphe 1.

8] Instruits par l’affaire Lebovici/Debord et la tentative d’étouffer Voyer par le mépris [ et l’entourloupe :"Tandis que ce livre était déjà chez l’imprimeur - n’est-ce pas ma biche ? - le monsieur continuait d’adresser à Bibi Fricotin des lettres du même genre, également sans réponse."], instruits par le silence complice de la quasi totalité du milieu marxo-situationniste parisien et mondial [ le pire ramassis d’abrutis et de faux-culs ayant jamais existé, encore pire que les fossiles trotskistes ou que les néo-anarchistes de Radio Grabataire ], nous pouvons maintenant essayer de juger et de trancher.

9] Les pestiférés de l’OT voyant venir la chose essaient encore une fois d’esquiver avec un panzer-mensonge préventif en disant qu’ils seraient des sortes de nouveaux "Voyer" victimes de l’ignoble conspiration d’un milieu voyeriste en voie de constitution. Mais, je l’ai dit ailleurs, le voyerisme est impossible, il ne peut pas exister de voyerisme au même titre qu’il a existé et existe encore un milieu organisé de crapules debordistes pullulantes et d’imbéciles marxo-situationnistes. Parce que monsieur Voyer est seul et, visiblement, il emmerde encore tout le monde. Sa "méthode" lui a valu la haine immédiate de tous les simulateurs théoriciens, de tous les enculeurs de mouches qui savent - au fond d’eux-mêmes - que Voyer [ comme Hegel ] les dépasse de mille coudées. Voyez les métaphysiciens critiques de Tiqqun®, voyez les morpions messianiques de la BE/OT qui 10 ans après sont toujours obsédés par ce refus de dialoguer. Pourquoi ne publie-t-il pas leur théorie tout simplement ? Cette théorie existe-t-elle au moins ?

10] Il faut avoir une âme de groupie ou être un menteur pour affirmer que pourrait se constituer un réseau mondial ou une cour de groupies et d’admirateurs béats de Voyer. Et il faut être une crapule et un imposteur pour tenter de faire l’amalgame grossier entre la dénonciation de cette crapulerie et de cette imposture - qui est en soi un but suffisant - et l’existence d’une "voyerisation" inventée de toute pièce. Sur ce forum, il n’y a aucune "voyerisation" dont l’on serait forcé d’admettre qu’elle continue ou même qu’elle commence, mais des individus qui avaient pressenti dès l’apparition des bouffons et des prédicateurs de l’OT qu’ils étaient des imbéciles et des imposteurs. Ce pressentiment est devenu une certitude collective, ils sont effectivement des imbéciles et des imposteurs :
       a) vu la dimension à rallonge qu’a pris cette polémique, stérile d’un point de vue théorique mais instructive du point de vue de la compréhension de la misère humaine et de la bassesse sous-théoricienne.
       b) vu l’accusation de falsification indiscutaaable et la mauvaise foi systématique dont font preuve les imbéciles en question. Les calomniateurs de l’OT démasqués, acculés, rejetés, conspués, couverts de crachats essaient encore de nier l’évidence et de défendre l’indéfendable. Ils essaient de rester dignes dans l'abjection.
       c) vu leur usage caricatural de l’insulte et leurs mauvais procédés * [ révélateurs de leur inaptitude fondamentale au moindre débat ]. Vous voulez une preuve supplémentaire ? Elle est toute bête. Quand on a raison, on est magnanime, on sait que le tort est du côté de l’autre et on ne s’acharne pas, on ne cherche pas à souiller, à salir l’autre. Ou, encore plus bête: quand on a le sens de l'honneur, on est juste.
       d) vu aussi la nullité de la critique néo-téléologique de Voyer telle qu’elle est maintenant révélée au yeux de tous, dans les deux lettres et dans tous les textes de l’OT [ je recommande encore une fois la visite du site www.téléologie.org pour que l’on puisse me rectifier si j’ai dit des conneries et si j’ai été injuste avec eux ].

11] Ici, je ne vais pas m’acharner, mais je ne résiste pas au plaisir de les badigeonner avec leur propre merde.Je venge ainsi toutes les personnes estimables insultés par ces faquins.
"Dans son délire de négation aux antipodes de la dialectique, Mondepoing va même jusqu'à nier que cinq lettres dans un sens et trois dans l’autre constituent un "échange" !" Fin de citation.Voici les faits : Juin 1991 : Article de Voyer dans l’Imbécile de Paris n°1.
       a] 23 juin1991 : 1ere lettre de Abracadabra à Voyer : qui contient des questions expédiées à Voyer via l’Imbécile.
       b] 28 juin 1991 : 1ére lettre de Voyer à Abracadabra : J’accuse réception de votre lettre et vous en remercie. J’y répondrais dès que possible.
       c] 5 septembre 1991 : réponse publique [ datée du 28 juin 1991 ] dans l’Imbécile n° 2 de Voyer à la 1ére lettre de Abracadabra également publiée dans l’Imbécile.
       d] 8 septembre 1991 : 2ème lettre de Abracadabra : J’ai bien pris connaissance du dernier n° de l’Imbécile. Permettez-moi, à mon tour, de prendre un peu de temps avant de vous répondre. Merci de votre patience.
       e] 13 octobre 1991 : 3ème lettre de Abracadabra : Il répond à Voyer et lui envoie par la même occasion son ouvrage : "Du 9 janvier 1978 au 4 novembre 1979".
       f] 23 décembre 1991 : 4éme lettre de Abracadabra : pour relancer Voyer qui n’a toujours pas répondu à la lettre du 13 octobre.
       g] 8 janvier 1992 : "3ème" lettre de Voyer : Lâchez-moi, monsieur.
       h] mai 1992 : 5ème "lettre" de Abracadabra : réponse à Voyer dans le dossier complet de l’affaire publié dans le n°4 de la B.E.

Ce procédé me paraît être une variante de celui de l’affaire Maitron [ IS n°12 pages 88,89 et 90], on y retrouve le même style stalino-tartuffe. Les 8 lettres [ c’est effectivement beaucoup de lettres, Ya bon banania !] sont là pour prouver qu’il y a eu un "véritable" échange avec Voyer comme il y avait eu "véritable" agression avec Maitron. Et pour "prouver" par la même occasion que je suis un abruti et un menteur, négationniste délirant aux antipodes de la dialectique. Bande de petits tricheurs ! Je ne m’amuse pas, moi , à comptabiliser les "lettres" bidon, celles qui contiennent : bulshitt, nada. Cette comptabilisation tatillonne et cette scrupuleuse et exhaustive honnêteté dans le détail sont une nouvelle entourloupe - comme tout le monde peut le voir ici - ayant pour but de tromper le public en cachant [ par le rideau de fumée des 8 "lettres" ] que, au delà de la première passe d’arme publique, l’échange n’a pas eu lieu parce qu’il a été refusé [ on sait maintenant pourquoi ] et c’est ce refus par Voyer d’échanger et de discuter plus loin avec des pourris, des pestiférés qui explique toute l’affaire comme je l’ai dit.

12] Pourquoi l’ouvrage "Un assaut contre la société", publié fin 1999 par l’OT ne mentionne-t-il nulle part cette falsification "indiscutable" de Voyer ? Celui-ci est cité 5 fois et il est fait un résumé très succinct [ page 559] du différend les opposant à Voyer dans un article datant de 1995. Nulle part, dans l’introduction de Crétin Franc ni ailleurs, n’est mentionné le forum Deboard où - au même moment et quotidiennement - les nervis de l’OT venaient répandre leur calomnie et leurs saloperies, et où quotidiennement ils se faisaient rembarrer, rejeter, conspuer par des intervenants du forum, équipés d’un armement théorique léger, mais qui avaient l’immense mérite d’être sincères et honnêtes. Ma main droite ignore ce que fait ma main gauche. Pour des "tiers impartiaux ", prenant connaissance de cet ouvrage, il y a là pour le moins ignorance - délibérément entretenue - de ce qui se passe et se trame ailleurs au même moment ! Rectifiez-moi si je dis une connerie. C’est que - voilà - l’objectif de cette publication était de faire l’apologie de la BE/OT, de chanter sa gloire et sa radicalité ! Des zozos contre la société !Ne parlons surtout pas de ce forum maudit où nous nous sommes pris [ 21 novembre 1999 ! ] un coup de panzerfaust® en pleine tronche ! Ce salaud de Weltfaust - la putain de sa race à lui aussi ! - a mis deux mois [ même pas] à nous démasquer et à nous ridiculiser. Ne parlons donc pas, dans notre noble "Recueil des textes de la BE", de cette critique négligeable. Weltfrust et tous les autres ne racontent que des "conneries" que l’on peut zapper, et dont il ne vaut mieux pas parler ici, ça ferait désordre. Les petits messieurs et la petite madame de la B.E/OT ont donc fait, fin 1999, avec leur "Recueil" et mutatis mutandis ce qu’au même moment ils reprochaient à Voyer sur ce forum maudit. Et pourtant, je ne les accuse d’aucune falsification puisqu’il s’agit d’un recueil de leurs textes, ni plus ni moins. Et ne venait pas me dire qu’il n’y a strictement aucune similitude avec l’affaire du recueil "l’Imbécile".

13] Le "malheureux Dr. Mondepoing" n’a jamais rendu public rien d'autre que des dizaines de pages de calomnies et de sophismes uniquement consacrées aux néo-téléologues® et à leur dénonciation de la falsification de l’enculé Voyer.Je laisse telle quelle cette affirmation et ne fait aucun commentaire. Je fais confiance à l’intelligence des lecteurs de ce forum parce qu’ils sont maintenant devenus capables, après deux ans d’expérience de la chose, de lire à livre ouvert dans le cerveau des pestiférés de l’OT et de décrypter leur langue de bois.

14] Le reste du texte est une caricature : répétition dans la novlangue habituelle des mêmes rengaines [ On croirait lire "La Pravda" ] et fantasmes les plus débiles concernant les opposants à l’OT, que faute de pouvoir faire taire par un recours à la logique et à la raison, [ ces peigne-culs ont osé gifler le sympathique monsieur Bueno mais ils ne pourront pas gifler tout le monde, ils ne sont pas assez nombreux ] on essaie d’enterrer sous la calomnie, les mensonges et les déformations les plus viles. Comme je l’ai dit, tout cela est avant tout révélateur de leur profonde déficience et je ne réponds jamais à des pitreries mais seulement à des arguments.

15] J’attends toujours que l’idiote concentrée daigne répondre à mes arguments et réfutations.

Doktor Weltfaust.


* Répertoire provisoire et en vrac des divers procédés utilisés par les otistes :

Orgue de Staline : procédé consistant - après s’être fait exploser la tronche - à inonder le forum de messages pour répondre à tout et à n’importe quoi, ce qui permet de faire l’amalgame entre tout et n’importe quoi et ainsi évite de répondre à une critique que l’on ne peut pas contrer directement.

Confer : procédé inverse. Lorsqu’ils s’imaginent [ selbst-suggestion ] avoir bien répondu à une critique, alors tout le monde a droit à son petit confer qui renvoie au communiqué officiel en question.

Panzer-répétition : c'est le B-A BA de tous les prédicateurs et propagandistes, ce procédé n'est donc pas spécifiquement otiste mais ils y recourent systématiquement. Pourquoi ne pas utiliser les vieilles recettes qui ont fait leur preuve, quand on est un mélange hideux de curés et de bureaucrates ?

Panzer-extrapolation : Attribuer à autrui des propos ou idées qu’il n’a jamais tenu et qui sont en fait le produit de leur incompréhension [ très souvent intéressée et donc feinte ] de l’adversaire. La totalité de la prose otiste est comme une encyclopédie de la panzer-extrapolation en abrégé.

Extrapolation-miroir : Reprocher à tort à autrui la déficience dont précisément l’on souffre soi-même. Ce procédé est systématiquement employé du fait de leur irrémédiable déficience. L'exemple le plus frappant étant l'affirmation panzer-répétée 100 fois qu'ils ont été "massivement" falsifiés sur ce forum.

Selbst-suggestion falsificatrice : procédé apparenté à la double pensée (voir Orwell) et au mentir-vrai qui consiste à proférer un mensonge, une calomnie, une saloperie avec toutes les apparences de la bonne foi, parce que l’on a réussi à faire taire la contradiction en soi. Il faut pour cela une extrême discipline [ les jésuites le faisaient mais consciemment, en toute mauvaise foi. La nuit, ils allaient aux putes. Ou bien, ils enculaient allègrement les petits séminaristes. ] qui n’est possible que si l’on a tué en soi la selbst-négativité et le sens de l’honneur.

Lumpen-signature : Procédé, théorisé et revendiqué, consistant à signer n’importe quoi, à ne pas signer ou des fois à quand même signer OT. Cette liberté unilatérale de signer n’importe comment est sévèrement reproché aux autres s’il leur arrive de la prendre et permet de se livrer à des calembours et à des pitreries sur les signatures d’autrui.

Jekyl/Hyde syndrom : procédé consistant à faire alterner les pitreries avec des textes "sérieux" traitant le plus souvent de Hegel [ ils errent dans son cul pour l’éternité] mais aussi de leur dada chéri : le finfini®. Cela arrive très souvent après qu’ils se soient pris un coup de pied au cul ou un coup de panzerfaut en plein dans la tronche et qu’ils ne savent pas quoi répondre. Ils nous chient alors 6 pages de branlette sur "existence et réalité", sur "Voyer qui ne les a pas compris, snif, snif ", etc.

Panzer-mise-en-scène : ce procédé que j’ai décrit ailleurs est parfaitement illustré avec l’exemple de "Ma nuit avec papy Panzerfrust" dont je recommande à tous la lecture.

Prière anti-infinitiste : extrêmement efficace, c’est le "ultima credo abracadabris" qu’il convient de réciter 5 fois par jour et le soir avant de faire dodo. Elle tient en 5 lignes. Ils la récitent également lorsqu’ils viennent de se faire exploser la tronche et qu’il s’agit de reconstituer leur "croire"® à partir de zéro. Je l’ai détruite - d’un point de vue logique - à la fin de mon "Entretien 3/3 primera parte".

J’invite les personnes intéressées à améliorer les définitions et à compléter ce répertoire improvisé.




M. Ripley s'amuse