naissance d'une réligion


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Posted by b-a on April 13, 2000 at 06:55:24 PM EDT:

In Reply to: Voyer est un homme qui se corrige toujours posted by Spinoza on April 13, 2000 at 03:54:27 PM EDT:

: «Les "objets", les marchandises, s'opposent à la marchandise, au processus total de l'aliénation de la communication. C'est cet aspect total de la marchandise qui dépasse et englobe chaque marchandise particulière aussi bien que tout "objet" particulier, que Debord désigne par le terme de spectacle. Avec ce concept de spectacle, ce côté total de la marchandise ne peut plus être ignoré car il est impossible de considérer une marchandise particulière comme un spectacle sinon comme élément d'un décor où se joue une pièce d'envergure mondiale. Ce n'est plus une marchandise particulière qui peut être spectacle mais seulement la totalité de leur accumulation et de leurs relations*. Et ce qui est réel dans une marchandise particulière est seulement ce qui tient à son rôle dans un décor total, seulement ce qui a trait au spectacle de la communication totale.» (Jean-Pierre Voyer, Revue de Préhistoire Contemporaine, pp 122-123, 1982)

: «Voilà tout le concept de spectacle. Debord a remplacé un mot simple que tout le monde comprend : la publicité par un mot au sens mystérieux : le spectacle.» (Jean-Pierre Voyer, Debord est un homme que je corrige toujours, 9 avril 2000)

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: * c'est moi qui souligne [Spinoza]

Mr. Spinoza, ou plus exactement la personne qui se cache derrière ce pseudonyme agit comme un prêtre de la nouvelle réligion :le debordisme, réligion né du raidissement sénile du Pape du situationnisme. Ce pape connaît bien le truc des prophètes: 1-deviner par avance la façon d'agir des gens ordinaires et 2-il faut supposer toujours qu'ils feront toujours la moindre dépense d'esprit.Comme Jésus de Nazareth, Debord a tellement monté la tête au petits gens: comme si leurs modestes vertus étaient d'une importance quelconque! il faut le payre cher ,car Bounan ,F.D.S.M et beaucoup d'autres types médiocres diffament comme ils avaient fait les chrétiens de l'empire romain.en montrant que l'antiquité toute animée du diable , le christianisme avait fait preuve d'une bassesse d'âme inouie,et aujourd'hui ces chiens de chasse de race débordiens en essayant de montrer que ces "païens" sont animés par la flicaille font exactement la même chose .
Nietzsche, ce grand connaisseur de l'âme humaine avait bien raison de comparer les prêtres et les philosophes,qui sont à ses yeux des demi-prêtres, qui ont nommés de tout temps nommé vérité une doctrine dont l'effet pédagogique était ou semblait bienfaisant,-qui rendait meilleur.Il ressmblent en cela à un guérisseur naïf,à un thaumaturge populaire qui ayant éprouvé la valeur thérapeutique d'un poison,nie que que ce soit un poison."Vous les connîtrez à leurs fruits-nos vérités,veux-je dire" Tel est le raisonnement de Bounan , guérisseur na¨f de son métier ordonné prêtre par le Pape infaillible.L'astuce du prêtre Bounan pour assurer à la "démonstration de l'efficacité" une importance prépondérante au détriment de toutes les autres sortes de preuves."Ce qui rend bon, doît être bon; ce qui est bon, ne peut mentir ".
Mais dès que "rendre meilleur" passe pour un argument, "rendre pire" passe pour une réfutation.On démontre que l'erreur est l'erreur en examinant la vie de ses protagonistes; un faux pas, un vice suffit comme réfutation... Cette sotre d'inimité indécente entre toutes, l'inimité qui flaire par -derrière et par-dessous, à la façon de ce chien F.D.S.M, n'est jamais morte non plus; dans la mesure où ils sont prêtres les debordiens n'ont jamais trouvé de plus intéressant
que renifler les mystères de leurs adversaires-ils démontreent leur debordisme en cherchant la souillure qui est dans le monde .

On se trompe en supposant ici un développement inconscient et naïf .Les fanatiques n'inventent pas des systèmes de suspicion aussi retors.C'est la reflexion froide qui a travaillé ici; de la même sorte de reflexion dont usait Platon pour constriure sa "République" Qui veut la fin, veut les moyens " Voilà l'adage que conanit tous les législateurs et que connaît Debord ,garnd connaisseur des raisons d'Etat .

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M. Ripley s'amuse