Plus calmement


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Posted by M.W. on September 13, 2000 at 03:10:31 PM EDT:

In Reply to: robinsonnade posted by robinson on September 13, 2000 at 01:29:05 PM EDT:

Tout d'abord, Je n'aime pas le mot "Voyériste". Ce n'est pas parce que j'admire la finesse et le style de certaines analyses du "maitre" que je partage son admiration pour ce Hegel et sa grosse Alfa Romeo dialectique qui est censé doubler Kant dans toutes les côtes du parcours de l'histoire de la pensée.

Vous parlez d'une économie "réelle", quel serait donc son faire valoir, l'économie "irréelle"?

Comme vous parlez de l'économie du don, définissez la par rapport à celle de l'échange puisque vous sembler indiquer que leur principe est différent.

L'économie réelle, ce serait une économie nouménale en tant que principe pur qui produirait la contingence d'une nécessaire économie existencielle?

j'en oublie la plus belle: la Nouvelle Economie. Pourquoi nouvelle? la vieille n'est plus bonne? Comment elle se définit par rapport à ce virtuel monétaire si concret par la contrainte qu'il engendre?

Comment peut elle etre moins concrète, plus irréelle, plus virtuelle, plus contraignante, moins phénoménale, plus contingente, plus essentielle, moins généreuse, plus juste, plus à droite, plus à gauche, plus au milieu, plus mondiale, plus régionale, plus élitiste, plus prosélytiste, plus anticipatrice, plus incontrolée, plus aveugle, plus clairvoyante, plus déshumanisée, plus intersubjective, moins réifiée, plus contextuelle et tout et rien de cela tout à la fois?

Vous demandez une "description positive et non anathémique" du fait que l'économie n'existe pas. Je vous retourne la balle en vous demandant une description positive et non assertorique du fait que l'économie existe

Vous allez me dire qu'il y a des écoles pour ça; effectivement, mais la fac d'économie dépense toute son énergie (tout comme les facs de philo, d'ethno et de socio d'ailleurs) à tenter vainement de définir son propre objet d'étude au lieu de s'intéresser réellement à la critique constructive des modes de pensée qui dirigent notre monde.

C'est à vous de comprendre cette affirmation sur la non existence de l'économie non pas comme anathème mais comme prolégolème à toute pensée politique future.

Marcel Weber




M. Ripley s'amuse