Le document complet à l’origine de ces commentaires se trouve ici
Une œuvre
philosophique se compose essentiellement d’éclaircissements.
Le résultat de la philosophie n’est pas de produire des
« propositions philosophiques »,
mais de rendre claires les propositions.
Wittgenstein, Tractatus 4.112
Les finaudlogues, c’est le
contraire.
Désirant
publier l’intéressante discussion de Mr Hate, j’ai dû prendre connaissance de
l’un des ignobles messages (n° 1585) que publiaient sur le Debord
off mes prétendus contradicteurs. Je ne pouvais pas publier un document où
mon éditeur von Nichts est traité de falsificateur toutes les dix lignes,
comme il l’était dans cet ignoble texte. C’est pourquoi j’ai dû entreprendre sa
défense (Preuves d’une calomnie). Cela dit, comme on en
jugera dans ce qui suit, von Nichts s’est très bien défendu tout seul sur le Debord
off. Et il continuera prochainement à le faire sur son propre site. C’est
un homme du livre. Il sait lire, lui. Pour moi-même, je n’aurais jamais
entrepris cette défense, tant sont ignobles et vils mes prétendus
contradicteurs, ces illustres inconnus qui proclament mépriser la gloire (quel
extraordinaire vantardise, comme s’ils couraient le moindre risque de
gloire ! On sait comment Rimbaud sut mépriser la gloire, et à quel prix,
parce qu’il l’avait d’abord conquise. De même, on sait comment l’empereur
Charles Quint abdiqua pour se retirer à Yuste, délicieux et royal ermitage).
Morveux, leur morgue n’est que morve. Ces prétendus contradicteurs sont comme
le petit chien qui se branle contre le manche à balai du frontispice de HB,
commis par l’auteur de Carmen, ami de Stendhal. Ils se branlent
frénétiquement contre ma botte depuis plus de cinq ans, en pure perte puisque
je ne lis jamais ce qu’ils écrivent, des centaines et des centaines, peut-être
des milliers de pages (j’estime en avoir lu suffisamment comme ça avec les
lettres qui m’étaient destinées et celles destinées à mon éditeur von Nichts.
Ces petits cons, qui prétendaient m’obliger à leur répondre, prétendaient-ils
aussi m’obliger à les lire ? Staline est mort et le colonel Poutine est un
gentleman. Ils ont fait encore mieux depuis : ils ont prétendu me dénier
le droit de modifier mes propres textes, selon mon seul bon plaisir, sur mon
propre site, au motif qu’ils y auraient publiquement répondu ! Grand bien
leur fasse. Mais qu’en ai-je à foutre qu’ils répondent publiquement à mes
textes ? Que m’importent leurs tartines de stupidités qu’elles soient
publiques ou privées ? textes que je ne lis pas et dont j’ignore jusqu’à
l’existence. Jdanov de papier, foutriquets. Je ne suis pas comme l’homme à la
petite quéquette, je suis un homme qui se corrige toujours. Évidemment, ces
tarés devront s’y faire, je me passerai toujours de leur permission pour
modifier mes textes autant qu’il me plaira et quand il me plaira), et ils ne
veulent pas lâcher prise, ces petits chiens en chaleur. Pauvres bêtes. Malheur
aux gens qui n’ont jamais tort; ils n’ont jamais raison. J’en veux pour preuve
ces centaines et ces centaines de pages qu’ils publient contre moi, ce qui
signifie qu’ils estiment n’avoir jamais, jamais, jamais suffisamment raison.
Von Nichts met le feu aux poudres
Posted
by Karl von Nichts on February 23, 1999
« Voyer
a cru bon d’introduire dans son vocabulaire la terminologie anglo-saxonne qui
distingue economics : la science économique (ce qu’on appelait
jadis l’économie politique) et economy : le système économique (la
"réalité" économique) ; alors que la langue française emploie le
même mot pour désigner la chose (qui n’existe pas) et la théorie de la chose
(qui elle existe : chacun peut la rencontrer), ce qui pouvait fourvoyer le
malcomprenant. » (C. Bartolucci, Play it again Sam)
Eh oui ! Et dans le
genre malcomprenant, notre bon vieil Adreba Solneman n’était pas en reste.
Quand Voyer dit : « L’économie (comme réalité) n’existe pas »,
Solneman répond : « Mais vous dites que l’économie est une idéologie,
donc l’économie existe » et quand Voyer dit : « Il faut en finir
avec l’économie (cette idéologie) », Solneman dit : « Mais
comment voulez-vous en finir avec quelque chose qui n’existe pas ».
[ NB : Von Nichts fait erreur. Je ne prétends
pas qu’il faille en finir avec l’économie (cette idéologie), mais qu’il faut en
finir avec l’économie (cette prétendue réalité). Plus exactement, puisque cette
prétendue réalité n’existe pas, c’est avec la croyance en son existence qu’il
faut en finir. Von Nichts se trompe également quand il dit que Solneman me
répond : « Mais vous dites que l’économie est une idéologie ».
C’est Solneman lui-même qui soutient que l’économie est une idéologie puisqu’il
dit un peu plus bas que l’économie n’est
que la pensée dominante. Il ne soutient pas seulement que l’économie est une
idéologie, il soutient que l’économie est seulement une idéologie : l’économie
n’est que la pensée dominante, ce qui est une stupidité, il suffit d’ouvrir
un dictionnaire pour le constater. C’est aussi stupide que de dire : Dieu
n’est que la religion ou encore le triangle isocèle n’est que la
géométrie ou encore la licorne n’est que la mythologie. Von Nichts a
une excuse. Le titre de mon chapitre 4, « L’économie est une idéologie
au sens de Marx » porte à confusion, mais la lecture de ce chapitre
est sans ambiguïté puisqu’il consiste à relever toutes les invocations d’une
réalité économique par Debord et de les décréter abusives. Le chapitre
suivant opère de même avec Marx. Donc leur lecture est sans ambiguïté. C’est
bien avec la réalité économique et son invocation permanente qu’il
s’agit d’en finir et non avec la théorie économique, qui ne se prive
pas, évidemment, d’invoquer cette prétendue réalité.
La théorie
économique (économie, en français) est une idéologie parce qu’elle prétend
avoir pour objet une réalité économique (économie, en français) alors que cette
prétendue réalité économique n’existe pas, ce qui a totalement échappé à
Marx puisqu’il fut pratiquement à l’origine de cette illusion. Mon but est
donc, évidemment, de prouver que cette prétendue réalité économique n’est pas
une réalité, mais seulement une illusion de réalité (les illusions existent...
comme illusions). C’est donc bien avec la réalité économique que j’entends en
finir. Et si j’en finis avec la réalité économique, c’est à dire si je prouve
son inexistence, j’en finis du même coup avec la prétention de la théorie
économique. Si j’en finis avec la chose (qui n’existe pas) j’en finis du même
coup avec la théorie de la chose (qui non seulement existe mais est réelle),
qui devient... sans objet, car la théorie ne prétend pas avoir pour objet un
concept, elle prétend avoir pour objet une chose (qui n’existe pas). Donc,
quand je dis, dans mon chapitre VII « Nous nous étions fixés comme
but (...) d’en finir avec l’économie. Nous estimons que c’est chose faite. »
le mot économie peut aussi bien signifier théorie de la chose (economics) que
la chose elle-même (economy). Les deux sens conviennent parfaitement. Mais ce
avec quoi je ne peux en finir, c’est avec la théorie de la chose en tant
qu’elle est aussi une puissante chose sociale nobélisée, et, de même, avec la
croyance en l’existence de la chose en tant qu’elle est devenue une massive
chose sociale du fait qu’elle s’est massivement répandue chez des millions et
des millions de croyants, indépendamment de toute théorie : les idées
dominantes sont les idées de la classe dominante. Is’nt it ?
D’ailleurs, peu
importe que ce soit, ou que ce ne soit pas, la théorie économique qui prétende,
encore aujourd’hui, avoir pour objet une réalité économique puisque c’est
désormais la propagande qui s’en charge. Ce monde est le monde de la
propagande. Quelle que soit sa provenance, sa généalogie, la croyance en
l’existence d’une réalité économique s’est, depuis seulement quarante ans,
emparée des masses. Cette croyance s’est massivement répandue et de ce fait est
devenue une massive chose sociale, une croyance commune, et non plus seulement
la lubie de quelques « dilettantes » comme du temps de Weber. Par la
grâce de Staline et de la guerre froide, tout le monde est devenu marxiste.
Notez bien, ce n’est pas la théorie économique qui s’est répandue pour
constituer une croyance commune et devenir ainsi croyance dominante, mais bien
la croyance en l’existence d’une réalité économique et seulement cette
croyance, indépendamment de toute théorie. La croyance en l’existence d’une
réalité économique est, de nos jours, totalement séparée de la théorie
économique. Que savent, de la théorie économique, les millions de
croyants ? Qu’en savent les journalistes qui manipulent le nom
« économie » dans les journaux ? Mon but demeure donc, à plus
forte raison, de prouver l’inexistence d’une telle « réalité ». C’est
parce que cette croyance est massivement répandue, ce qui n’était pas le cas du
temps de Marx, Durkheim et Weber, que je peux la constater et la dénoncer comme
croyance illusoire (il est des croyances qui s’avèrent fondées). Ian Hacking
écrit dans Entre Science et réalité, La Découverte, 2001 :
« Tous les jours, nous prenons connaissance des hauts et des bas de
l’économie et nous sommes censés y réagir par la crainte ou l’euphorie. Et
pourtant, cette idole splendide [ c’est une idole assurément, c’est
une idole voilà tout, Le Petit Duc. Opéra-comique en
3 actes de Henri Meilhac et Ludovic Halévy ; musique de Charles
Lecocq. Création à Paris, théâtre de la Renaissance, le 25 janvier 1878.
Avec : Jeanne Granier (le petit duc), Mlle Mily Meyer (la duchesse de
Parthenay), Marie Desclauzas (Diane de Château-Lansac), MrsVauthier
(Montlandry), Berthelier (Frimousse), Mlles Piccolo et Léa d’Asco (les
pages). ] qu’est l’économie était difficilement repérable à la une des
journaux d’il y a à peine quarante ans. » Ian Hacking n’est pas
économiste et ne parle pas de théorie économique, mais de la première page des
journaux, qui traitent, non pas de théorie économique, mais de réalité
économique. Bien vu, bien dit. Le Larousse en six volume de 1930 ne fait aucune
référence au terme économie dans le sens de réalité économique, système
économique etc, de même pour le Larousse universel en deux volumes de 1948. Le
Petit Larousse de 1959 mentionne enfin économie : ensemble des
activités bla bla bla... Il s’agit donc bien d’un emploi récemment généralisé,
même si l’origine de cet emploi remonte à plus d’un siècle. ]
M. Bartolucci, en bon
tâcheron consciencieux, finit par faire la part des choses et pour être sûr
d’avoir bien compris, il explique.
Les moins malcomprenant expliquent
aux plus malcomprenants. Qui pourra encore dire que ce site ne sert à
rien ?
Qu’en pense la Télé au
logis ?
Radotage,
charabia, ramassis d’inepties,
le même depuis dix ans,
assorti de calomnies
Posté par les téléologues le 24 février 1999 document 1585 sur le Debord off en
réponse à Ici radio Londres de von Nichts
Corrigé express |
Tigrou et Plume
Une propriété de la langue, néfaste pour la fiabilité de l’action de
penser, est sa propension à créer des noms propres auxquels nul objet ne
correspond. (…) Ainsi, une grande part du travail du philosophe consiste — ou
devrait du moins consister — en un
combat avec la langue. [ et j’ajoute dans le cas présent : et
avec les imbéciles]
Frege. Écrits posthumes
« Voyer
n’a jamais dit “L’économie (comme réalité) n’existe pas”. Voyer a dit, à plusieurs
reprises, “L’économie n’existe pas” tout court. C’est le falsificateur
qui rajoute, aujourd’hui, entre parenthèses, “comme réalité”. C’est justement
ce que lui reprochait déjà Adreba Solneman : l’amalgame entre existence
et réalité. C’est pourquoi, dans la lettre que le falsificateur a escamotée
dans sa publication de la correspondance Adreba Solneman-Voyer, Adreba
Solneman écrivait : “L’économie,
certainement, n’existe pas en tant que réalité, mais elle existe en tant que
pensée (...)” Et juste avant : “La seule façon de continuer d’achever
une pensée est de la réaliser. Même la réalisation d’une pensée continue de
s’aliéner. Pourtant, la liberté sans bornes de la pensée, si toute pensée
existe, s’achève dans sa réalisation. C’est pourquoi la fin d’une chose est
le contenu de sa pensée.” » |
1) Si Voyer a dit
seulement, selon les petits cons eux-mêmes : « L’économie n’existe
pas » tout court, cela signifie donc que Voyer a dit que la réalité
économique n’existait pas, car en français, économie tout court
signifie indifféremment : 1) la doctrine économique, 2) la
réalité économique, prétendu objet de la doctrine. Voyer n’étant pas, comme
eux, un imbécile, il ne peut pas soutenir que la doctrine économique n’existe
pas puisqu’il existe des prix Nobel d’économie politique [en vérité, prix de
la Banque de Suède, autrement dit, prix du renard au poulailler, prix de mon
cul]. C’est donc qu’il soutient que la réalité économique n’existe
pas. Donc : le prétendu falsificateur, en rajoutant « comme
réalité » a parfaitement interprété et précisée la pensée de Voyer, alias Heil
Myself, peine perdue avec de pareils crétins.
2) La question
étant de savoir si l’économie est un objet réel ou non, que m’importe qu’elle
existe comme pensée, que ce soit au sens de doctrine ou au sens de
concept ? Certes, une doctrine, à titre d’institution, est un objet réel.
Mais comme il est précisé en 1, ce n’est pas de la doctrine qu’il est
question, mais de l’objet de la doctrine. Que voulez-vous que ça me foute
qu’elle existe aussi comme pensée. Allez vous branler ailleurs petits cons.
« Adreba
Solneman n’a jamais répondu à Voyer : “Mais vous dites que l’économie est une
idéologie, donc l’économie existe” D’abord, quelqu’un comme Adreba Solneman
ne s’adressait plus directement à quelqu’un comme Voyer. Ensuite, Voyer avait
eu l’approximation fanfaronne de trouver “assez piquant que mes adversaires
depuis deux siècles postulent l’existence de l’économie sans se donner la
peine de donner la moindre preuve de cette existence ou même une simple
définition”. Il s’agit toujours ici d’existence et non de réalité. D’où,
Adreba Solneman, dans la conclusion de la même correspondance, également
censurée par le falsificateur : “Rien de plus simple, en passant. Le premier syllogisme
venu y suffit : l’économie est une pensée. Toute pensée existe. L’économie
existe.” » |
L’économie existerait donc comme pensée,
que ce soit au sens de doctrine ou que ce soit au sens de concept, peu importe.
Quelle surprise ! Personne ne s’en était aperçu. Il faut pour cela un
syllogisme. Petits cons.
Mais la question étant de savoir si l’économie,
prétendu objet de la doctrine économique, existe comme objet réel, que
voulez-vous que ça me foute que l’idée de l’économie existe, petits cons ?
« Voyer ne dit nulle part, sauf erreur, “Il
faut en finir avec l’économie (cette idéologie)”. Voyer était bien plus
prétentieux. Il disait déjà dans Révélations sur le principe du monde
: “Nous nous étions fixé
comme but (...) d’en finir avec l’économie. Nous estimons que c’est chose
faite.” L’économie n’est que la pensée dominante de notre temps. Mais
est-ce que quelqu’un, ici présent, estime que ce n’est plus la pensée
dominante de notre temps, vingt ans après que Voyer l’ait claironné ?
Voyer n’a jamais très bien compris ce qu’est une religion (c’est pourquoi il croit
que l’économie n’en est pas une, après avoir cru le contraire) et en tout cas
n’a jamais compris comment on mettait fin à une pensée dominante. Et ce n’est
certainement pas avec des effets d’annonce à l’esbroufe. » |
Si Voyer ne dit nulle part qu’il veut
« en finir avec l’économie (cette idéologie) », selon les petits cons
eux-mêmes, c’est à dire si Voyer ne dit nulle part qu’il veut en finir avec la
doctrine économique (contrairement à Marx), c’est bien la preuve que lorsqu’il
dit : « Nous nous étions fixé comme but d’en finir avec
l’économie. » il prétend vouloir en finir avec la réalité économique et
non pas avec la doctrine économique, cette idéologie, qui ne lui importe
nullement.
D’autre part,
Voyer soutient que la réalité économique n’est que l’objet fallacieux d’une croyance
infondée, autrement dit une illusion.
Dans ce cas, en
finir avec l’objet fallacieux d’une croyance infondée, ce n’est pas en finir
avec l’objet, qui n’existe pas mais en finir avec la croyance. Et la seule
manière d’en finir avec une croyance infondée, c’est de prouver qu’elle est
infondée et non pas assassiner tous les croyants. Voyer ayant dénoncé, le
premier dans l’histoire du monde, cette croyance, il est parfaitement fondé à
prétendre en avoir terminé avec son objet fallacieux. Après viendra le temps
des assassins (New York, New York).
« Adreba
Solneman n’a jamais répondu à cette vantardise par un semi-obséquieux “mais
comment voulez-vous en finir avec quelque chose qui n’existe pas”, que lui
prête le falsificateur. Il a fait une rapide démonstration qu’en logique on
appelle par l’absurde : “Par
ailleurs il dit que l’économie n’existe pas. Comment peut-on en finir avec
quelque chose qui n’existe pas ?” A aucun moment, comme le
falsificateur l’induit, Adreba Solneman n’a prétendu qu’il pense, lui, que
l’économie n’existe pas (ce qui l’aurait mis en contradiction avec la
précédente réponse que lui prête le falsificateur). L’économie existe, bien entendu, et n’a pas de
réalité, bien entendu. Voyer a pris quelque sept ans ♦
de laborieuses retouches pour parvenir à la même conclusion qu’il ne voulait
pas alors entendre : “economics” et “economy” ne répondent évidemment que
très imparfaitement à cette différentiation, parce que la différence entre
existence et réalité n’a pas son essence dans l’économie. Economy n’a de
réalité que si l’on croit que l’économie a de la réalité. Sinon, sa
distinction avec economics est de la même nature que celle entre dogme et
prêche, entre léninisme et stalinisme, entre communication directe et
communication infinie, un ergotage religieux. » |
1) Comme d’habitude ces morveux ne
comprennent pas la question. La question n’est pas d’en finir avec quelque
chose qui n’existe pas, mais d’en finir avec la croyance en l’existence de
cette chose qui n’existe pas, croyance qui existe elle, non seulement dans la
doctrine économique et parmi ses spécialistes, mais surtout massivement
depuis 1960 comme me l’a obligeamment indiqué Ian Hacking dans Entre science
et réalité, La Découverte, 2001.
2) Enfin, la doctrine économique existe,
en effet, mais en tant qu’institution dotée de pseudo prix Nobel. Elle est donc
dotée d’une épaisse réalité. Petits cons.
Résumé du résumé
♦ Autrement dit, le petit con collectif Solneman prétendait me
faire la leçon : l’économie est une idée, savez-vous ? Or, quinze ans plus tôt, en 1976
j’écrivais dans mon Enquête : « L’économie est seulement une
idée dans la pensée bourgeoise. » Donc, elle n’est ni la pensée
bourgeoise, la doctrine ; ni un objet réel ; mais seulement une idée
dans la doctrine et surtout, de nos jours, dans l’usage courant. Petit merdeux
collectif.
FIN DU CORRIGÉ EXPRESS |
Les passages orduriers ou
calomniateurs sont censurés
En bleu, commentaires de Voyer
Un peu de calomnie,
en passant
La surprise
de ma vie
Un peu de
charabia
Une
vantardise
Ouvrons le
dictionnaire aux mots Exister et Réalité
Attention :
correspondance avec moi, mais à mon insu !
Attention :
une démonstration, le syllogisme de Solneman
Encore un
peu de dictionnaire pour le mot Economie
Voyer virtuose du clairon
Voyer ne
comprend rien, on l’aura compris
Attention :
encore une démonstration
Quelques
sottises de plus
Voyer se
rallie au panache blanc de Solneman
Encore un
peu de charabia
Résumé
Conclusion
(...)
Voyer
n’a jamais dit « L’économie (comme réalité) n’existe pas ». Voyer a
dit, à plusieurs reprises, « L’économie n’existe pas » tout court.
C’est le falsificateur qui rajoute, aujourd’hui,
entre parenthèses, « comme réalité ».
[ NB : Von
Nichts réduit à néant cette prétention dans sa Crue du siècle. Il en faut du culot et de l’effronterie pour affirmer une
chose pareille, en dépit de l’évidence, en insultant de surcroît son
interlocuteur. Cela dit, quand bien même je n’aurais dit, non seulement
plusieurs fois, mais toujours : « L’économie n’existe pas »
tout court, von Nichts n’en est pas moins autorisé à écrire : « L’économie
(comme réalité) n’existe pas » puisque, en français, le mot économie
possède deux sens, celui de théorie économique et celui de réalité
économique, ce qui échappe totalement au malveillant imbécile. Non
seulement, du fait de cette fâcheuse ambiguïté en français, le lecteur est autorisé
à interpréter, mais il y est obligé puisque ce mot peut revêtir deux sens.
Ecrire : « L’économie n’existe pas » tout court, c’est
écrire soit : « L’économie (comme réalité) n’existe pas »,
soit : « L’économie (comme idéologie) n’existe pas ».
L’interprétation est nécessaire. Comment ce crétin sans vergogne ose-t-il donc
reprocher à von Nichts de « tricher » avec des citations ? Le
malveillant imbécile ne se sent pas du tout obligé d’interpréter puisqu’il
ignore que le mot peut revêtir deux sens et il s’estime donc, à son habitude,
détenteur de la vérité alors qu’il est seulement hors sujet et calomniateur,
comme d’habitude.
Ensuite, notons
en passant que la notion de falsification, telle qu’elle est définie dans le
dictionnaire, seul ennemi du finaudlogue, suppose la volonté de tromper, ce qui
distingue, par exemple, la falsification de l’erreur. Ici, von Nichts non
seulement ne veut pas tromper, mais il veut éclaircir et il y parvient
parfaitement.
Enfin, étant
donné que le malveillant imbécile affirme plus bas que l’économie n’est que la pensée dominante, il affirme
donc ici, ni plus ni moins, que j’ai prétendu que la pensée dominante
n’existait pas ! En montrant que j’ai effectivement écrit, totidem
verbis, que l’économie, comme réalité, n’existe pas, von Nichts
réduit aussi à néant cette ineptie. ]
Un peu de calomnie, en passant
C’est justement ce que lui
reprochait déjà Adreba Solneman : l’amalgame entre existence et réalité.
C’est pourquoi, dans la lettre que le falsificateur a
escamotée dans sa publication de la correspondance Adreba Solneman-Voyer
[ NB :
pure affabulation, Karl von Nichts n’a jamais publié, ni prétendu publier, ni
voulu publier la correspondance Solneman-Voyer. Ils se montent le bourrichon.
Ils prennent leurs désirs pour la réalité. ],
Adreba Solneman
écrivait : « L’économie, certainement, n’existe pas en tant que
réalité, mais elle existe en tant que pensée (...). »
[ NB :
merde, quelle surprise ! Je n’avais jamais lu ça ailleurs. Ce crétin se
fout littéralement de ma gueule. Puisque, dès 1976, j’affirmais que la
prétendue réalité économique était seulement un être imaginaire, raisonnons
donc avec un être imaginaire bien connu. J’affirmais donc, dès 1976 que la
licorne n’est pas une chose, que la licorne n’est pas un animal réel, que seul
existe son concept (une idée dans la pensée bourgeoise). L’imbécile me
répond : la licorne, certainement, n’existe pas en tant que réalité,
mais elle existe en tant que pensée. Indépendamment du fait que
l’expression la licorne existe en tant que pensée n’est pas correcte*,
quel est le rapport avec le sujet qui est : la licorne est seulement
un être imaginaire. Or réels ou imaginaires, les objets ont tous leur concept,
puisqu’ils ont tous un nom et que leur concept est le sens du nom, sa
connotation (sauf pour Jules César, paraît-il. John Stuart Mill. Système de logique. Théorie des noms).
* Note. Non, la licorne n’existe pas comme pensée ou comme
idée, c’est l’idée de licorne qui existe comme idée, nuance. La licorne ne peut
pas exister comme idée pour la simple raison que l’idée de licorne n’est pas
une licorne. L’idée de licorne n’a pas de corne. De même Dieu ne peut exister
comme une idée car l’idée de Dieu n’est pas Dieu. C’est l’idée de Dieu qui existe
comme idée. Plus généralement : la pensée d’un objet n’est pas un objet et
ne saurait être un objet, réel ou imaginaire. La pensée d’un objet imaginaire
n’est pas un objet imaginaire. A plus forte raison, la pensée d’une chose n’est
pas une chose. Cela dit l’idée de Dieu ou l’idée de licorne, bien qu’existantes
comme idées ne préjugent en rien de l’existence ou de l’inexistence de Dieu ou
de la licorne. L’existence d’une idée de licorne ne préjuge en rien de
l’existence ou de l’inexistence d’un animal réel qui aurait pour nom
« licorne ». Ce n’est pas l’existence de l’idée qui préjuge
mais le sens, en tant que l’idée est le sens d’un nom.
Je conserverai,
dans le présent texte cette impropriété puisque l’usage l’a consacré, mais je commencerai
dès maintenant à l’éviter dans les ajouts.
Mais s’il s’agit des mêmes mots, il ne s’agit pas du même sens.
Etant donné que le malveillant imbécile affirme plus bas que l’économie n’est que la pensée dominante, il dit
donc ici : « La pensée dominante, certainement, n’existe pas en tant
que réalité, mais existe en tant que pensée* », ce qui une sottise (car la
pensée dominante non seulement existe mais est réelle) suivie
d’un truisme, du moins si l’on est d’accord pour admettre qu’il existe une
pensée dominante, ce qui est mon cas. Ici encore quel est le rapport avec le
sujet qui est, comme le montre von Nichts dans sa Crue
du siècle, que la réalité économique n’existe
pas en tant que réalité, mais que seul existe son concept, autrement dit que la
réalité économique n’est aucune réalité mais seulement un être imaginaire. Le
crétin confond un concept d’une théorie (le concept de réalité
économique) avec la théorie elle-même (la pensée dominante). Il me
répond en fait : mais la licorne n’est que la licornologie dominante de
notre temps et même, puisqu’il confond licorne et licornologie : mais
la licornologie n’est que la licornologie dominante. Donc le crétin se
foutait de ma gueule, mais sans le savoir, puisque manifestement il ne comprend
pas ce qu’il dit, ce qui entraîne qu’il ne sait pas de quoi il parle. J’étais
donc sensé répondre à ce genre d’imbécillité : ou bien le crétin ne
faisait que répéter ce que je disais en prétendant me l’apprendre, ou bien il
proférait sentencieusement des sottises en me faisant la leçon, à son habitude.
Prétentieux imbécile.
* Note. Pour
ce qui nous occupe, le terme « pensée » comporte deux sens,
1) la pensée, système d’idées : la pensée marxiste, les grands
courants de la pensée contemporaine, la pensée dominante ;
2) une pensée, des pensées : une idée, des idées, un concept, des
concepts. Il est probable que le crétin collectif emploie pensée que
premier sens. Il n’est pas certain que ses facultés extrêmement réduites lui
permettent d’accéder au second. Avec le premier sens la proposition
devient : « La pensée dominante, certainement, n’existe pas en tant
que réalité, mais existe en tant que pensée dominante », ce qui est d’un
grand intérêt et de toute façon une sottise puisque la pensée dominante est
réelle. Avec le second sens, elle devient : « La pensée dominante,
certainement, n’existe pas en tant que réalité, mais existe en tant
qu’idée », ce qui fait deux sottises dans une seule proposition puisque la
pensée dominante n’est pas une idée, mais une chose. ]
Et juste avant :
« La seule façon de continuer d’achever une pensée est de la réaliser.
Même la réalisation d’une pensée continue de s’aliéner. Pourtant, la liberté
sans bornes de la pensée, si toute pensée existe, s’achève dans sa réalisation.
C’est pourquoi la fin d’une chose est le contenu de sa pensée. »
[ NB :
voilà de la haute métaphysique ! Charabia. J’étais sensé répondre à un tel
charabia. ]
Adreba Solneman n’a jamais
répondu à Voyer : « Mais vous dites que l’économie est une idéologie,
donc l’économie existe. » D’abord, quelqu’un comme Adreba Solneman ne
s’adressait plus directement à quelqu’un comme Voyer*.
[ et pourtant
il est censé toujours correspondre avec moi dans la conclusion de la
même correspondance. Merdre ! Il
prétend ne plus s’adresser directement à moi et cependant il prétend aussi
correspondre avec moi ! Soit il viole le dictionnaire, soit il viole la
logique. ]
* [ NB :
pure vantardise. C’est exactement le contraire qui s’est produit. Voilà comment les gauchistes écrivent l’histoire. Ils
prennent leurs désirs pour la réalité. A part ça, Solneman ne peut pas répondre :
« Mais vous dites que l’économie est une idéologie », puisque c’est lui-même qui soutient que l’économie
n’est que l’idéologie dominante. Ainsi, quand un crétin de journaliste du Nouvel
Observateur écrit : « Les fidjiens vivent dans une économie de
chasse et de cueillette » cela signifierait que les Fidjiens (qui de
toute façon vivent dans des îles et non pas dans une économie) vivraient dans
une idéologie de chasse et de cueillette ? ]
Ouvrons le dictionnaire aux mots Exister et
Réalité
Ensuite, Voyer avait eu
l’approximation fanfaronne de trouver « assez piquant que mes adversaires
depuis deux siècles postulent l’existence de l’économie sans se donner la peine
de donner la moindre preuve de cette existence ou même une simple
définition ». Il s’agit toujours ici d’existence
et non de réalité.
[ NB :
les émeutophiles font fi des dictionnaires qu’ils n’ouvrent jamais, ils sont
bien au dessus de ça puisqu’ils ont la science prolétarienne infuse et qu’ils
décident eux-mêmes du sens des mots. Ils espéraient sans doute me refaire le
coup de Lebovici. Ce n’est pas de chance pour eux, depuis ce coup de salaud,
j’ouvre plus vite que mon ombre. Petit Robert : « Exister :
avoir une réalité. Réalité : caractère de ce qui ne constitue pas
seulement un concept, mais une chose. » Exister signifie avoir le
caractère d’une chose, c’est à dire exister non seulement comme concept
mais comme chose. Point final. Le sens courant est donc le sens brentanien.
S’il y a quelqu’un qui confond, volontairement, existence et réalité, c’est
bien Brentano. Selon Brentano, seules les choses existent. Le reste, les
concepts notamment, n’est que fiction linguistique. Dans ce cas, seule existe
la pensée conceptuelle et non les concepts. Son disciple infidèle Meinong est
encore plus strict. Il voit des objets partout mais, comme Brentano, il tient
que seules les choses, la réalité effective, existent. Ses objets pullulants
n’existent pas, ils subsistent seulement. Mais non, Meinong ! exister c’est
avoir un nom, c’est tout. A bientôt Meinong ! Quand je ne spécifie pas un
sens particulier, j’emploie les mots au sens du dictionnaire, comme tout le
monde, contrairement aux finaudlogues qui emploient les mots au premier sens
qui leur passe par la tête (dans leur tête en forme de moulin à paroles, les
portes claquent. Cela aurait bien surpris Leibniz) ; sinon c’est au pied
de la lettre qu’on voit le finaudlogue car ils ignorent tout sens figuré.
Béotiens. ]
Attention : correspondance avec moi, mais à
mon insu !
agrémentée d’un peu de calomnie, en passant
D’où,
Adreba Solneman, dans la
conclusion de la même correspondance, également censurée par le falsificateur* :
[ Merdre ! le troufignon. Je
m’aperçois soudain que la conclusion de cette prétendue correspondance ne
figure même pas dans la seconde lettre de Solneman où je la cherchais en
vain ; mais (je la retrouve dans les archives du Debord off, document 1190, où figure aussi la véritable conclusion
de cette correspondance (ma lettre du 8 janvier 1992), grâce à la fonction
de recherche de mon computer) dans un article du numéro 4 de leur
revue ! J’avais pourtant lu le Dr Weltfaust qui signale le fait, mais
je n’avais pas prêté attention à la chose. Merdre, ils me faisaient de la
correspondance dans le dos comme d’autres font les enfants. Ça ne mange pas de
pain ! Cette secte est comme le GIA qui enrôla à leur insu deux dirigeants
du FIS alors en prison et qui les exclurent plus tard, toujours à leur insu (Jihad,
Kepel). Voilà des gens qui correspondent avec d’autres à leur insu !
Incroyable ! C’est la correspondance infinie ! Crétins, débiles. Ils
correspondaient avec moi à mon insu ! Et von Nichts serait tenu de publier
ça ! Voilà des gens qui sont extensibles du concept. Je comprends mieux
pourquoi ils n’ouvrent jamais un dictionnaire, car celui-ci risquerait de les
contredire. (Correspondance : échange de lettres, Petit Robert. Selon
cette définition, la véritable conclusion de cette correspondance est ma lettre
ferme et polie de refus de répondre.) Le dictionnaire est un livre kafir
inventé par le démon. Fi du sens des mots, fi de l’usage. Ils ont plein de
prévenance et d’attentions pour eux-mêmes. Ils entendent les mots comme ça les
arrange. Ils pensent pouvoir tout se permettre avec eux. Misérable stratagème.
Agitateurs de mots. Moulins à parole. Chevaliers du verbiage. Cause à mon cul
ma tête est malade (très malade en effet). Tout leur est bon pour se donner
l’illusion d’avoir raison. Qui espèrent-ils tromper sinon eux-mêmes ?
Farceurs, débris gauchistes, fins de siècle, tarés. ]
* [ NB :
pure affabulation. Comment von Nichts aurait-il pu censurer une correspondance
qu’il n’a pas publiée ? Mieux encore, d’après ce qui précède, comment pourrait-il
publier, à supposer qu’il ait décidé de publier la correspondance, une lettre
qui n’existe pas, une lettre qui n’est aucune lettre ? D’autre part, une
lettre ouverte, si c’est le cas, n’est pas une correspondance et alors comment
la censurer puisqu’elle est déjà publiée. ]
Attention : une démonstration, le
syllogisme de Solneman
« Rien de plus simple,
en passant. Le premier syllogisme venu y suffit :
l’économie est une pensée. Toute pensée existe.
L’économie existe. »
[ NB : voilà
donc enfin une preuve que la réalité économique existe, c’est à dire que la
prétendue réalité économique est bien une réalité ! Enfin, Solneman est
tout à fait dans le sujet pour une fois, sujet qui est le défi de fournir une
preuve de l’existence d’une réalité économique, d’une chose générale
économique. Pour cela il prouve par un simple syllogisme que si l’économie
est une pensée, l’économie existe, autrement dit que si l’économie est
une pensée, l’économie existe comme une pensée. Magnifique ! Splendide !
Surhumain ! Voilà donc enfin cette preuve tant attendue ! Mais quel
rapport avec la preuve de l’existence de la réalité économique, quel rapport
avec la preuve que la prétendue réalité économique est bien une réalité, est
bien une chose, et non pas seulement un être imaginaire ? Quel rapport,
donc, avec le sujet qui est le défi de pouvoir présenter une telle
preuve ? Le sujet n’est pas de présenter une preuve que l’idée de réalité
économique existe (il suffit d’ouvrir le dictionnaire pour le constater), imbécile,
le sujet est de présenter une preuve que l’économie existe comme chose, imbécile.
En quoi le fait que le concept de réalité économique existe, est-il une
preuve que la réalité économique existe (généralement, les réalités
existent comme réalité, cela va sans dire). Farceur. Le concept de licorne
existe aussi, cependant personne ne croit que la licorne est un animal réel.
Voilà une démonstration qui ne fait pas avancer le Schmilblick ne serait-ce que
d’un picomètre (les finaudlogues sont pourtant des virtuoses du pifomètre).
Cela justifie ce
que dit le Docteur Weltfaust. Ces imbéciles vous attribuent un grosse sottise,
une grosse confusion, grosse confusion qu’ils commettent eux-mêmes, puis ils
vous cherchent querelle. Où ai-je jamais prétendu que le concept de réalité
économique n’existait pas ? Comment pourrais-je seulement parler de cette
réalité si le concept de cette réalité n’existait pas ? Bien au contraire,
je n’ai rien fait d’autre que proclamer que seul existait le concept de réalité
économique et que n’existait aucune réalité qui soit économique. Ces connards qui
prétendent m’avoir lu et compris me prennent pour
un con. Classique.
Voilà donc le
genre de réponses que Solneman faisait à mes réponses. C’est ce genre
d’imbécillités auquel j’étais censé devoir répondre et que le prétendu
falsificateur von Nichts était censé devoir publier religieusement. Qu’ils
aillent donc se branler ailleurs. Pourquoi ici ? Ce n’est pas la place qui
manque. Qu’ils fassent leurs saletés dans le Caucase, c’est plein d’émeutes
dans le Caucase. ]
Encore un peu de dictionnaire pour le mot Economie
Voyer ne dit nulle part,
sauf erreur, « Il faut en finir avec l’économie (cette idéologie) ».
[ Solneman
qui affirme que je ne dis nulle part : « Il faut en finir avec
l’économie (cette idéologie) », affirme en fait que je dis : « Il faut
en finir avec l’économie (cette réalité) », puisqu’en français (du moins dans le domaine qui
nous occupe) le mot économie n’a que deux sens : ou la théorie économique,
ou la réalité économique ; et que si je ne dis nulle part qu’il faut en
finir avec cette théorie économique, c’est que je dis partout qu’il faut
en finir avec cette prétendue réalité économique, ou, plus exactement, avec
la croyance en l’existence de cette prétendue réalité ; mais cela, il
l’ignore car il ignore que ce mot a deux sens. Aussi, quand je dis que j’estime
en avoir fini avec l’économie, je dis, selon Solneman lui-même, que
j’estime en avoir fini avec la prétendue réalité économique, puisque je ne dis
nulle part, toujours selon Solneman, qu’il faut en finir avec la théorie
économique. ]
Voyer était bien plus
prétentieux. Il disait déjà dans Révélations sur le principe du monde :
« Nous nous étions fixés comme but (...)
d’en finir avec l’économie. Nous estimons que c’est chose faite. » L’économie
n’est que la pensée dominante de notre temps.
[ NB :
D’abord, si l’économie n’est que la pensée dominante de notre temps, quelle
différence peut-il y avoir entre l’économie, en tant qu’idéologie, et
l’économie, en tant que pensée dominante ? Quelle différence entre : il
faut en finir avec l’économie, cette idéologie et : il faut en
finir avec la pensée dominante ? Selon Marx, d’ailleurs, l’idéologie
est la pensée spontanée des agents, et les idées dominantes sont les
idées de la classe dominante. Comment, donc, si je ne dis nulle part qu’il faut
en finir avec l’économie, cette idéologie, je puis dire cependant
quelque part qu’il faut en finir avec la pensée dominante ? Dans ma
générosité interprétative, je suppose que l’imbécile pourrait vouloir dire
pensée dominante en tant que chose sociale, l’économie en tant qu’idéologie
n’étant pour sa part que le contenu proprement dit de la pensée, c’est à dire
le contenu des manuels. Or, il dit un peu plus bas, que l’économie, ainsi entendue, existe évidemment, mais
qu’elle n’a aucune réalité évidemment, qu’elle n’est donc aucune chose...
évidemment. Peu importe car il est évident que je n’ai jamais eu l’intention,
parfaitement stupide et que seul un gauchiste activiste peut envisager, d’en
finir avec la théorie économique en tant qu’elle est une chose sociale. C’est
le seul sens que le mot économie ne puisse pas prendre dans le passage
cité. Je ne prétends pas en finir avec l’ENA, au point que j’ai adressé ma Diatribe aux élèves de
chacune des trois dernières promotions, y compris la promotion Ben Laden. Je
n’ai jamais eu l’intention, non plus, d’en finir avec le contenu de la théorie
économique, ce qui était le but de Marx. Je m’évade de ce contenu, Marx s’y est
perdu et bien d’autres avec lui. Je n’ai jamais eu non plus la prétention
d’éradiquer cette croyance, au besoin en éradiquant ceux qui la partagent,
comme les catholiques tentèrent de le faire avec les huguenots à la saint
Barthélemy, mais seulement, en tant que penseur, c’est à dire dans la pensée,
dans le raisonnement, de montrer que cette croyance est non seulement une
croyance, mais une erreur. Pour un penseur, en finir avec une idée fausse,
c’est montrer que cette idée est fausse. Imbécile. Ici, il s’agit de montrer
que ce qui est une simple idée générale est confondue abusivement avec une
chose générale, un être collectif réel. Et mon argument est simple : un
ensemble de choses n’est pas une chose. L’économie est seulement une classe de
faits, au même titre que la nature ou la matière.
Ensuite, non,
l’économie n’est pas que la pensée dominante de notre temps. — Petit Robert. ÉCONOMIE.
I. ♦ 2° Mod. (1773) Économie politique, science qui...
etc. ♦ 3° (Déb. XXe) Activité, vie économique ;
ensemble des faits relatifs à la production, à la distribution et à la
consommation des richesses dans une collectivité humaine. — Le finaudlogue se trahit par sa finauderie. Voilà
une finauderie de trop. Lui qui prétend juger du monde, il établit lui-même la
preuve qu’il ne comprend même pas que le mot « économie » possède
deux sens en français. Et ce n’est pas les économistes, ni moi-même qui avons
décidé cela, mais le dictionnaire, c’est à dire l’usage, et cet usage
n’est reconnu par les dictionnaires populaires que depuis seulement quarante
ans. En français, le mot économie désigne d’une part la théorie
économique et d’autre part la réalité économique. En anglais economics
désigne la science économique et the economy désigne la réalité
économique (the country’s economy depends on... Robert & Collins).
De quoi donc le finaudlogue prétend-il discuter avec moi ? Comment cet
imbécile peut-il prétendre comprendre le sens de la phrase : « Nous
nous étions fixés comme but (...) d’en finir avec l’économie. Nous estimons que
c’est chose faite. » puisqu’il ignore que le mot économie
possède deux sens en français ? Comment peut-il donc savoir quel sens je
donne à ce mot dans cette phrase ? Comment ose-t-il reprocher à von
Nichts, fin lecteur, de donner une interprétation arbitraire, erronée, de ce
terme, pire, de « tricher » avec des citations ? De quoi
prétend-il parler ? L’imbécile, en bon gauchiste, est né fatigué. Ça lui
ferait mal d’ouvrir un dictionnaire. Le dictionnaire est un enculé et un
falsificateur. ]
Mais est-ce que quelqu’un,
ici présent, estime que ce n’est plus la pensée dominante de notre temps, vingt
ans après que Voyer l’a claironné ?
[ NB :
je n’ai jamais claironné rien de tel puisque cet imbécile entend le mot économie
au sens de « pensée dominante de notre temps » et seulement en
ce sens, comme il vient de le dire. Or, je n’ai jamais prétendu en finir ni
avec la pensée dominante, ni avec la théorie économique, comme le voulut
Marx, mais avec la réalité économique, comme le voulut Debord. Et c’est
fait puisque la réalité économique n’existe pas — il est strictement inutile
d’ajouter « comme chose », puisque généralement les réalités existent
comme réalité, les choses existent comme choses. Ensuite, il est inutile
d’ajouter « mais seulement comme un concept » puisque le concept
étant le sens d’un nom, et la réalité économique ayant un nom, il est évident
que la réalité économique possède également un concept (il suffit d’ouvrir le
dictionnaire pour en avoir la preuve), à moins que ce nom n’ait pas de sens (le
pseudo nom « boojum », qui ne connote pas parce qu’il ne dénote pas,
ou le nom propre « Jules César » n’ont pas de sens) —. Il suffisait
d’y penser, ce qu’a été incapable de faire Debord. Toutes ses imprécations
contre l’économie dans la Société du spectacle sont donc vaines. Ce gros
Sancho Pança (sur sa jument Foudre imminente) insultait les moulins à
vins. Comme d’habitude, le malveillant imbécile qui m’a lu et compris est hors
sujet ; il n’a pas lu, il n’a pas compris. J’ai cependant claironné que la
véritable idée dominante (idée et non pensée) de notre temps était la croyance
en l’existence d’une réalité économique. J’ai claironné que la croyance en l’existence
d’une réalité économique est une erreur et un mensonge. Cela dit, cette
croyance est toujours là (pas depuis très longtemps d’ailleurs, c’est une
nouveauté). Mais je n’ai jamais prétendu vouloir éradiquer cette croyance, ni
ses croyants, mais seulement l’identifier, ce qui n’a pas été facile. J’ai donc
atteint mon but. J’en ai fini. Je n’ai jamais prétendu mettre fin à une
pensée dominante. J’ai seulement prétendu corriger une erreur, j’en ai fini
avec un abus de langage qui constitue le présupposé de la pensée dominante,
c’est à dire ce dont on ne parle jamais. En finir avec une erreur, ce n’est pas
envahir la Tchécoslovaquie, ni la Pologne, c’est démontrer que cette erreur est
une erreur. J’en ai donc fini avec cette erreur. Ces crétins ont-il jamais atteint
un seul but dans leur vie, eux qui sont incapables de faire seulement la
distinction entre but et terminaison, qui ignorent que le mot économie possède
deux sens en français et qui croient que le monde est constitué de
pensées ! C’est quand même un comble que ces petits cons qui se
gargarisent du mot « théoricien » s’offusquent de ce que, lorsqu’un
penseur parvient à un résultat théorique, ce résultat ne soit que théorique.
Ils sont d’ailleurs un exemple flagrant des raisons pour lesquelles ce genre de
résultat risque de demeurer longtemps théorique.
J’en ai fini
puisque j’ai révélé que la réalité économique qui, selon Marx, était la réalité
suprême, la mère de toutes les réalités, ce qui faisait sourire le savant Weber
dans sa barbe, j’ai révélé, donc, que cette réalité n’était aucune réalité mais
seulement l’objet imaginaire d’un concept, ce à quoi le souriant Weber n’avait
jamais songé (car Weber, si prudent avec le terme capitalisme, ne l’est
pas avec le terme économie. Il fait partie des croyants dont il se
moque), ni personne d’autre. Et si je peux en finir théoriquement, c’est
justement parce que cette prétendue réalité économique n’en est pas une, mais
seulement l’objet imaginaire d’un concept. Il suffit de remarquer que cet objet
n’est pas réel, mais imaginaire. La confusion entre un être imaginaire et un
être réel provient d’un abus de langage et l’usage du langage suffit pour
corriger un abus de langage. J’ai tranché le nœud gordien là où tant d’autre
tentaient de le défaire. J’en ai fini car « Tout ce qui est conscient
s’use. Ce qui est inconscient reste inaltérable. Mais une fois délivré, ne
tombe-t-il pas en ruines à son tour ? » (Freud). Déjà le
malveillant imbécile collectif Solneman n’est que ruines gauchistes,
effronterie et cynisme. ]
Voyer ne comprend rien, on l’aura compris
Voyer n’a jamais très bien
compris ce qu’est une religion (c’est pourquoi il croit que l’économie
n’en est pas une, après avoir cru le contraire
[ NB : je n’ai jamais rien cru de tel, pure affabulation, pure stupidité.
Comment pourrais-je à la fois soutenir que l’économie n’existe pas et que
l’économie est une religion. Imbéciles, crétins, merdeux ]) et en
tout cas n’a jamais compris comment on mettait fin à une pensée dominante [ NB : quelle stupidité activiste de débris
gauchiste. Moi, qui ne suis ni gauchiste, ni activiste, je sais très bien
comment on met fin à une erreur : en prouvant qu’elle est une
erreur ]. Et ce n’est certainement pas avec des effets d’annonce à
l’esbroufe [ NB : vous voulez de l’activité,
allez sur le Larzac, petits cons. Ce n’est pas les cons qui manquent là bas,
c’est la place ! Le causse du Larzac envahi par des troupeaux de
bovins ! On aura tout vu : le roquefort menacé par le camembert et le
saint-marcellin ! Débris gauchistes. ].
Attention : encore une démonstration
Adreba Solneman n’a jamais
répondu à cette vantardise par un semi-obséquieux « mais comment
voulez-vous en finir avec quelque chose qui n’existe pas », que lui prête
le falsificateur. Il a fait une
rapide démonstration qu’en logique on appelle par l’absurde : « Par ailleurs il dit que l’économie n’existe pas.
Comment peut-on en finir avec quelque chose qui n’existe pas ? »
[ NB :
où est la démonstration, où est la logique là-dedans. C’est très simple :
pour en finir avec quelque chose qui n’existe pas, il suffit de cesser de
croire qu’il existe. Comment faire monter quatre éléphants dans une Clio
Renault ? C’est très simple, deux derrière et deux devant. Effectivement,
si l’économie n’est que la pensée dominante, comment en finir avec la pensée
dominante si la pensée dominante n’existe pas. Mais là n’est pas le sujet car
je n’ai jamais prétendu que l’économie n’est que la pensée dominante, ni que la
pensée dominante n’existe pas. De quoi parlent donc ces bavards effrontés et
cyniques ? ]
A aucun moment, comme le falsificateur l’induit, Adreba Solneman n’a prétendu
qu’il pense, lui, que l’économie n’existe pas (ce qui l’aurait mis en contradiction
avec la précédente réponse que lui prête le falsificateur).
L’économie
existe, bien entendu, et n’a pas de réalité, bien entendu.
[ NB :
Là encore, on pourrait croire que le malveillant imbécile se contente de
répéter ce que j’ai dit, à savoir que la réalité économique est seulement un
être imaginaire et non une chose. Or, puisqu’il affirme plus
haut que « L’économie
n’est que la pensée dominante de notre temps. » il écrit donc en fait : « La pensée dominante existe
(ce qui est un truisme), bien entendu, et n’a pas de réalité (ce qui
est une sottise), bien entendu. ». Ainsi la stupidité de la formule
saute aux yeux et par ailleurs chacun sait très bien que je ne me suis jamais
préoccupé de l’existence de la pensée dominante, qui est manifeste, mais
seulement de l’existence de la réalité économique, qui est problématique. Le
malveillant imbécile, qui m’a lu et compris, est le seul à l’ignorer et, à son
habitude, il est hors du sujet traité. Il bat la campagne. Non content de cela,
il me prête ses propres absurdités comme le relève plaisamment, à son habitude,
le Dr Weltfaust : « Il attribue ensuite à celui qu’il
a compris de travers les incohérences résultant de ses propres déficiences
mentales et, animé par le noble courroux émeutophile habituel, il lui cherche
querelle. ». Quand je dis : « L’économie n’existe pas »,
je dis en fait, toujours et partout depuis plus de vingt ans : « La
réalité économique n’existe pas », parce que, d’une part, c’est le
sens courant établi par l’usage, d’autre part parce qu’il existe une raison,
beaucoup plus forte parce que plus générale, raison qui explique d’ailleurs
l’usage courant : tout ce qui a un nom commun a un concept (seuls les noms
qui ne dénotent pas, ne connotent pas non plus, comme boojums). De ce
fait, dire « Le concept de l’économie n’existe pas » est un non sens,
une stupidité (l’expression « L’économie existe comme idée » étant
impropre, j’éviterai désormais de l’utiliser). De ce fait, dire « L’économie
n’existe pas », c’est dire, nécessairement n’existe pas comme chose,
quel que soit le sens du mot économie, puisqu’il est impensable que son concept
n’existe pas, ne serait-ce que parce qu’on en parle. On jugera ainsi de
l’originalité de la découverte des super crétins : L’économie existe
comme pensée. Quelle surprise n’est-ce pas ? Stupides imbéciles.
Autrement dit, quiconque prononce « L’économie n’existe pas » dit nécessairement
« L’économie, comme réalité, n’existe pas » puisque dire « Le
concept d’économie n’existe pas » (improprement : L’économie,
comme concept, n’existe pas) est un non sens : ayant un nom,
l’économie a nécessairement un concept. Donc, lorsque dans ma réponse au
malveillant imbécile je dis « L’économie n’existe pas », je dis, comme
tout le monde le dirait à ma place et nécessairement :
« L’économie, comme réalité, n’existe pas ». Ces crétins sont les seuls à l’ignorer ! Et s’ils
entendent pensée au sens que prend le mot « pensée » dans
l’expression pensée dominante, ils disent « L’économie existe comme
pensée dominante » ou « L’économie existe comme économie
politique » ou « L’économie existe comme théorie ». Quelle
surprise, n’est-ce pas ? personne ne s’en doutait. Où ai-je donc nié
l’existence de l’économie politique, où ai-je donc nié l’existence de la
théorie économique, où ai-je donc nié l’existence de la pensée dominante ?
Malfaisants crétins. Et quand je dis que je veux en finir avec la réalité
économique, ce n’est pas avec l’honnête concept tel que défini par le
dictionnaire, mais avec l’usage abusif de ce concept, avec l’usage
fautif, pas avec le concept. Comment le malveillant imbécile pourrait-il le
comprendre puisqu’il est incapable de saisir qu’en français le mot économie a
deux sens. Ma conclusion — et non celle,
absurde (la pensée dominante n’a pas de réalité), que
me prête généreusement le malveillant imbécile,
puisque je suis sensé parvenir à la même conclusion que lui, après sept ans
d’errance dans l’erreur, et rejoindre ainsi son infinie sagesse — est
donc : la réalité économique n’existe pas ou il n’y a pas de
réalité économique, ou mieux la réalité n’est pas économique (ni
sociale, ni sociétale d’ailleurs. La réalité n’est aucune classe de faits. La
réalité, si elle existe, ce qui demeure à prouver, est, comme son nom
l’indique, une chose et non une classe de faits. Capito ?). Point final. Je formule cette conclusion en 1976 pour la première fois
(§ 19 de mon Enquête, paragraphe qui
déplut tant à Debord qu’il m’en fit la remarque en imputant cette remarque à
Raspaud. En un certain sens, Debord avait très bien compris le message, puisque
cela signifiait qu’il avait débité moult conneries dans son livre la Société
du spectacle. Il est fort possible qu’il l’ait compris bien avant moi), à
la suite de ma découverte de ce que la valeur n’est pas une loi, ni un
substance, mais un fait. Cette découverte fut un chemin de Damas à l’envers, ce
jour là je cessai de croire.
La conséquence de
cette conclusion est, automatiquement, que si la réalité économique n’existe
pas, alors qu’on en parle toutes les cinq minutes dans le poste de TSF, c’est
qu’elle est une pure chimère, comme Dieu ou la licorne, c’est-à-dire un être
imaginaire et non une chose, une réalité. L’expression réalité économique
est donc une contradiction dans les termes puisque la réalité économique n’est
aucune réalité. J’affirme déjà cette conséquence dans le
même paragraphe de l’Enquête : « Rien n’existe comme un système
économique ailleurs que dans la pensée bourgeoise. » J’affirme
donc qu’il existe dans la pensée bourgeoise l’idée d’un système économique
puisque dans la pensée bourgeoise, comme dans toute pensée, il n’y a que des
idées, aucune chose ; donc le système économique qui existe dans la pensée
bourgeoise ne peut pas y exister comme une chose mais seulement comme l’idée
d’une chose, comme l’idée d’un système économique. Donc j’affirme en
fait que « le système économique est seulement une idée qui existe dans la pensée bourgeoise »,
expression impropre d’ailleurs puisque le système économique n’existe pas
comme idée, c’est l’idée du système économique qui peut exister comme idée
et elle seule. Et j’ajoute aussitôt après, pour faire bonne mesure « Rien
n’existe réellement comme un système
économique, dans le monde ». On ne peut être plus clair, même si
l’expression « le système économique est seulement une idée »,
nous l’avons vu plus haut, n’est pas correcte ; mais c’était en 1976, très
grande année à Vouvray et à Chinon. Notez bien : je ne songe pas un
instant à nier que l’idée du système économique existe, ni que la
pensée bourgeoise existe. J’affirme au contraire que l’idée
du système économique est une idée qui existe dans la pensée bourgeoise. Ce
que je nie, c’est qu’il existât un système économique. Du fait que l’idée
d’un système économique existe dans la pensée bourgeoise on ne peut inférer
qu’il existe un système économique dans le monde car l’idée d’une chose n’est
pas la chose, l’idée d’un système économique n’est pas le système économique. L’idée
d’un système économique peut exister sans qu’existe pour autant un système
économique. On ne saurait être plus clair sur ce point : j’affirme
nettement la non-existence de la réalité économique dans le monde et j’affirme aussi
nettement l’existence de l’idée de la réalité économique dans la pensée
bourgeoise, ce qui revient à nier l’existence de cette prétendue réalité,
puisque dans la pensée bourgeoise, il ne peut pas y avoir de choses, sociales
ou autres, mais seulement des idées de choses ou d’être imaginaires, comme dans
toute pensée. Dans la pensée bourgeoise il existe l’idée d’une
réalité économique, mais dans le monde, il n’existe aucune trace de
cette réalité, sinon comme prière, litanie et invocation. C’est le même cas
pour Allah. Notez également qu’ici aucune confusion n’est possible entre économie
au sens de réalité économique et économie au sens de théorie économique
puisque je dis que l’économie dont je parle est seulement celle dont l’idée existe
(c’est
l’idée qui existe, ce n’est pas la chose, crétins) dans la pensée bourgeoise.
C’est donc bien la preuve que l’économie dont je parle n’est pas la pensée
bourgeoise, n’est pas la pensée dominante mais bien la prétendue réalité
économique dont l’idée existe dans la pensée bourgeoise et seulement là. Mais
avec les petits cons gauchistes, c’est : cause à mon cul ma tête est
malade. Quinze ans après, ces petits cons, qui prétendent m’avoir lu et
compris, viennent me faire chier avec leur « l’économie existe comme
une pensée ». Faut-il qu’ils soient stupides. Petits merdeux. Ensuite,
non content de cela, le malveillant imbécile collectif jamais à court
d’assertions stupides conclut — du fait que l’idée du système économique est
une idée qui existe dans la pensée bourgeoise — que le système économique n’est
que la pensée dominante de notre temps. Il confond donc une idée dans
une théorie avec la théorie elle-même et par la même occasion la prétedue
réalité économique et la doctrine économique. Or, de même que le théorème de
Pythagore n’est pas la mathématique dominante de son temps, une idée dans la
pensée bourgeoise n’est pas la pensée bourgeoise mais seulement une idée
bourgeoise. Petits cons. Le concept économique de « réalité
économique » n’est pas la théorie économique, n’est pas la pensée
dominante, n’est pas la pensée bourgeoise ; il est seulement un concept
parmi d’autres dans une théorie. Un concept d’une théorie n’est pas la théorie.
Quant à l’objet dont il est le concept : si cet objet est imaginaire, il
est seulement un objet imaginaire de la théorie (alors le concept est dit
pur) ; s’il est une chose, il est une chose du monde. Il n’y a pas de
réalité économique. L’activité économique du dictionnaire est seulement
une classe d’activités et non une chose sociale, une institution ; et les
classes de faits mordent encore moins que les noms, qui sont des classes
d’objets, réels ou imaginaires. Et la conséquence de cette conséquence est que
quelque chose existe en lieu et place, quelque chose qu’il s’agit de découvrir.
Quand on a dit réalité économique, on n’a rien dit. C’est
seulement un rideau de fumée destiné à dissimuler la réalité effective. ]
Après sept ans de vaine résistance
Voyer se rallie au panache blanc de Solneman
Voyer a pris quelque sept ans
de laborieuses retouches pour parvenir à la même
conclusion
[ NB :
ma conclusion, hier (en 1976) comme aujourd’hui est : « La réalité
économique n’existe pas » ; ma conclusion, hier comme aujourd’hui est : the
economy n’existe pas, seule l’idée de the economy existe
mais, hélas pour les petits cons, seulement comme une idée. Non petits cons, the
economy n’existe pas, c’est seulement l’idée de the economy
qui existe et l’idée de the economy n’est pas the economy,
petits merdeux. Ce n’est pas parce que l’idée de l’économie existe que
l’économie existe. L’expression « l’économie est une idée » est
fautive. L’économie n’est pas une idée. La licorne n’est pas une idée car les
idées n’ont pas de corne et le concept de chien ne mord pas. Seule l’idée de
l’économie peut exister comme idée et non pas l’économie elle-même. La question
n’est pas : est-ce que l’idée de la Licorne existe, la question est :
est-ce que la Licorne existe. L’idée de Licorne existe, la licorne n’existe
pas. La question n’est pas est-ce que l’idée de l’économie existe, la question
est est-ce que l’économie existe. L’idée de l’économie existe, l’économie
n’existe pas. La conclusion du malveillant imbécile est, hier (1991)
comme aujourd’hui, que l’économie n’est que la pensée dominante, et que la pensée
dominante n’a pas de réalité, bien entendu. Donc il ne sait toujours pas,
dix ans après, que le mot « économie » possède deux sens en
français ; il ne sait pas non plus que la pensée dominante est une chose,
qu’elle est réelle, même si elle manipule des êtres imaginaires (pour Brentano,
la réalité des concepts réside dans la pensée conceptuelle, dans les hommes qui
pensent). Si les objet abstraits d’une théorie ne sont qu’objets abstraits de
cette théorie, une théorie, toute théorie, est un objet réel du monde, toute
théorie est une chose. Comme l’a très bien dit M. Bertolucci : la chose peut très bien ne pas exister tandis que,
s’il y a théorie de la chose (même si la chose n’en est pas une mais seulement
une prétendue chose), cette théorie de la chose existe comme une chose
nécessairement (chacun peut la rencontrer, le critère est très simple comme
vous le voyez). Les mathématiques sont une chose (et des choses, l’arbre immense
des mathématiques est gris, mais il a des branches et des feuilles qui ont des
nervures...), le triangle isocèle n’est pas une chose (même si on en connaît de
nombreuses représentations) ; mais les mathématiques ne sont pas une chose
mathématique (Gödel a prouvé qu’elle ne le seront jamais, une chose certes,
mathématique, jamais) ; et l’ensemble des mathématiciens n’est pas un
mathématicien ; mais... l’ensemble des mathématiciens est un objet
mathématique, du moins un objet abstrait et non une chose, et non un objet
réel. D’ailleurs, la notion d’ensemble est le rêve des platoniciens réalisé...
sur terre. Dès que cette notion apparut, elle fleurait déjà la mathématique.
Ils fallut seulement quelques millénaires (c’était un imam caché) pour que les
mathématiciens reconnaissent leur dieu fait homme. La notion d’ensemble est le
Jésus Christ des mathématiciens. Marx a raison : l’abstraction vient à la
fin, quand déjà tout est accompli. L’imbécile collectif ne peut pas comprendre
ça et mélange tout à plaisir, aujourd’hui comme il y a dix ans (voilà ce que
c’est que de s’attrouper). L’imbécile collectif n’est pas le genre d’homme
collectif à faire des retouches, mêmes légères, à son ignorance, ce qui est le
propre de l’imbécile collectif et même de l’imbécile tout court. ]
qu’il ne voulait pas alors
entendre : « economics » et « economy » ne répondent
évidemment que très imparfaitement à cette différentiation, parce que la
différence entre existence et réalité n’a pas son essence dans l’économie.
[ NB :
voilà de la haute métaphysique : la différence entre existence et
réalité n’a pas son essence dans l’économie ! Charabia. ]
Encore
du charabia
Economy n’a de réalité que si l’on croit que
l’économie a de la réalité.
[ NB :
le malveillant imbécile collectif écrit sans même s’en rendre compte :
« God n’a de réalité que si l’on croit que Dieu a de la
réalité » s’il entend économie au sens de réalité économique
sinon, s’il entend économie au sens de théorie économique il
écrit « God n’a de réalité que si l’on croit que la religion a de
la réalité » Machine à charabia, incontinence verbale. En fait, puisqu’il
soutient que l’économie n’est que la pensée dominante, et que, d’autre part, the
economy signifie la réalité économique le malveillant écrit :
« La réalité économique n’a de réalité que si l’on croit que la
pensée dominante a de la réalité. » ce qui est une sottise de plus. La
vérité est que l’on croit que la réalité économique a de la réalité que si l’on
croit que la réalité économique a de la réalité, exactement comme dans le cas
de Dieu. Et pour en finir avec ça, il suffit de cesser de le croire. Bon
dieu ! c’est archi simple. ]
Charabia
for ever
Sinon, sa distinction avec economics
est de la même nature que celle entre dogme et prêche, entre léninisme et
stalinisme, entre communication directe et communication infinie, un ergotage
religieux.
[ NB :
charabia d’ergoteurs automatiques. En vérité, la distinction entre economy
et economics est de même nature que la distinction entre Dieu et religion,
ce qui ne signifie pas que economy est un dieu, ni que economics
est une religion ; mais que, de même que Dieu, economy est un être
imaginaire ; tandis que, de même que la religion, economics est une
chose. Ces imbéciles sont incapables de comprendre que dans cette comparaison
ce qui m’intéresse est non pas le fait que Dieu existe ou non, que la religion
existe ou non, mais que Dieu existe comme un être imaginaire tandis que la
religion existe comme une chose. Que Dieu existe ou non, le parallèle demeure
valable. Dieu est à la religion comme l’économie est à l’économie politique. De
même que la religion existe avec certitude, l’économie politique existe avec
certitude. Et de même que Dieu existe peut-être ou n’existe peut-être pas,
l’économie existe peut-être ou n’existe peut-être pas. Une différence entre
Dieu et l’économie est que la moitié de l’humanité pense que Dieu n’existe pas
alors que tout le monde pense que l’économie existe car cette croyance est
encore très récente. Une autre différence est que l’économie étant réputée être
un chose terrestre, on peut légitimement espérer pourvoir démontrer son
inexistence ce qui n’est pas le cas de Dieu. Évidemment, à leur habitude, ces
imbéciles m’attribuent leur propre incapacité. Ils prétendent, à ce qu’on m’a
dit, que je m’appuie sur la présupposition que Dieu n’existe pas pour prouver
que l’économie n’existe pas. Or que je sache, jamais personne n’a pu prouver
que Dieu existe ni qu’il n’existe pas. Comment donc pourrait-je recourir à
quelque chose de non prouvé pour prouver que l’économie n’existe pas ?
Imbéciles.
Je suis donc
sensé avoir d’abord soutenu que la pensée dominante n’existait pas puis, après
sept ans d’errance, avoir fini par admettre la position de Solneman qui est que
la pensée dominante existe mais qu’elle n’a pas de réalité. Comme on le voit,
le malveillant imbécile est prêt à débiter n’importe quelles inepties afin de
donner l’illusion qu’il peut avoir raison, et cela pendant dix ans, dont cinq à
jet continu. Ici, il pose que je n’ai jamais rien dit d’autre que l’économie
(tout court) n’existe pas. Ensuite, il pose que l’économie (tout court)
n’est que la pensée dominante. D’où il conclut que je n’ai jamais rien dit
d’autre que la pensée dominante n’existe pas. A la suite de quoi il
peut, à titre de solution, enfiler majestueusement un truisme suivi d’une
sottise : la pensée dominante existe mais elle n’a pas de réalité.
Si ces inepties n’étaient pas des inepties, il aurait raison, elles sont
choisies exactement dans ce but (la fonction crée l’organe) ; mais ces
inepties ne sont que des inepties.
Comment est-il
possible de dire autant de conneries en une si brève giclée de diarrhée verbale
(moins d’une page, les insultes et les calomnies ôtées) ? C’est donc à
cette chiasse de conneries (et pas seulement une giclée, mais, dans la fameuse
lettre, des pages et des pages, des seaux de chiasse) que j’étais sensé
répondre ! Dix pages de commentaires suffisent amplement pour
illustrer l’extraordinaire stupidité de tels débris gauchistes. Ils ne
comprennent pas ce qu’ils lisent, ils ne comprennent pas ce qu’ils écrivent
"
(...)
FIN
piteuse
(novembre 2003)
de ces débris gauchistes.
L’enchantement du Vendredi saint
Une leçon de falsification
La
réponse du berger aux bergères
A farce, farce ennemie
Après s’être dissous en novembre 2003, ces cabotins ont
tenté de remettre ça en intervenant sous les pseudonymes
« anonymous » du Debordel. Après que des farceurs eurent
modifié, le 20 janvier 2004, l’un des messages de ces messieurs, daté du
9 janvier 2004, pour le remplacer par : « Mea
Culpa. Pardon, Jean-Pierre. Aie pitié de
nous. On s’est trompé de A à Z. L’Imbécile collectif. On nous aurait flaqsifiés ? A l’insu de notre plein gré ?
ALERTE !!! Merde, comment fait-on pour supprimer ce p... de sticky
thread ? », M. Ripley, trouvant l’idée excellente, prit
alors la liberté, le 22 janvier 2004, de modifier le message publié par
les farceurs et de détruire tous les messages signés Fantomas
émanant des cabotins en remplaçant leur contenu par un terme équivalent. Cela a donné çà.
Ces accès anonymous avaient un mot de passe public qui donnait non
seulement le droit de modifier les messages publiés sous ces pseudonymes, mais
aussi le droit de modifier le mot de passe. C’est ce que M. Ripley fit enfin,
rendant inaccessible le pseudonyme Fantomas.
Seul le premier message intitulé « Une Leçon de
falsification », est de M. Ripley, à la suite des deux farceurs
anonymes. Les autres messages signés Fantomas sont de divers
inconnus et datent d’avant le gel du mot de passe par M. Ripley le
22 janvier 2004. Depuis ce tableau et cet autre on peut accéder aux textes des cabotins
(notamment celui-ci du 23 janvier) qui,
entre le 22 et le 31 janvier, ne se doutant de rien (ils n’avaient pas
encore compris la plaisanterie) continuent donc à pontifier avec leur
habituelle élégance et à s’interroger sur l’identité du mystérieux
falsificateur. Enfin, ils comprirent et… Prout... comme un vent mauvais, ils
disparurent du site. Ce fut donc, après deux ans d’assiduité, leur dernier
« assez mauvais week-end » (samedi 31 janvier 2004) sur le Debordel.
Qu’il est dur, pour des cabotins, de quitter la scène sous les quolibets. Qu’il
est dur de se taire pour des bavards impénitents.
10 juillet 2006