Le knock-blot de M. Ripley

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TABLE

des articles divers

Schumpeter est un con

The Israelites (Desmond Dekker)

Les guerres auto-génératrices des États-Unis (Peter Dale Scott)

La Russie est de retour  (Chantal Dupille) 

La Palestine est déjà un État  (Gilles Devers)

La femme du bédouin  (Adeline Chenon Ramlat)

Penrose : une machine, jamais, n’abolira l’apparence

Gaza : tout ce qui est israélien est coupable

Commentaire de Valeur et Richesse de Fourquet

C’est bien ce que je pensais

La notion de sensation est une absurdité  (Sartre)

Russie : des ONG agents de l’étranger. Fini de rire

Entre Vaduz et Berlin le ménestrel Ulrich von Lichtenstein rompit cent soixante-dix-huit lances

La dame de son cœur lui enjoignit de se trouver tel soir à tel endroit sous les mâchicoulis de son château

Au bout d’un moment, Ulrich sentit un  liquide chaud couler sur son visage

C’était l’urine du capitaine des gardes de la dame

Les pisseuses de Moscou font triste figure

● Le nettoyage ethnique d’Israël par Edward Herman

 

Ward Churchill, Creek-Cherokee (Les petits Eichman)

Que sont les Indiens devenus ?, Éd. du Rocher, 1996

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● Il faut prendre la Russie au sérieux par Gilles Devers

Dimanche 6 Janvier 2013

Depardieu, c’est pas rien, et son succès d’artiste est là. Mais il n’est qu’un poussin dans les mains de Poutine [l’artiste va apprendre beaucoup de choses entre de telles mains, il pourra bientôt jouer Ivan le Terrible], et il va falloir apprendre à prendre la Russie au sérieux.

J’ai souhaité, et œuvré à mon minuscule niveau, à la défaite de Sarkozy, le héros de la xénophobie light et sympa, et je souhaite que ce destructeur de la France ne revienne jamais au pouvoir (sauf dans le lotissement de belle-maman, car il faut bien que cette poignée de maisons du Cap-Nègre se rallie au réseau de tout à l’égout). Alors, quand lors du meeting de Villepinte, j’ai vu débarquer sur scène cette barrique de Depardiou, je me suis bien marré. Parents communistes, amours socialistes et retraite sarkozyste : une vie…

Mais quand quelques jours plus tard, j’ai vu la belle société parisienne assister « Place de la Bastille » au baiser raté de François et Valérie, sous les regards émus de Désir et Mosco, alors j’ai compris que la France partait au bain,… et que Depardiou était bien informé.

Aujourd’hui, ce mec se casse. Pour aller où ? Chez Poutine ! C’est une réalité de l’émigration : on quitte son pays pour un sort meilleur, et la France-rance ne pourra pas toujours jouer la marinière contre le village planétaire… Quand Depardiou allait en Belgique, le PM le traitait de minable ; quand il va en Russie, le PR lui donne un coup de fil…

Il faut dire que si Depardiou n’est qu’une plume d’artiste, Poutine, c’est du sérieux. Oui, il relève du droit pénal pour les ordres qu’il a donné en Tchétchénie, quand il faisait la course avec Bush pour diaboliser les patriotes musulmans [patriotes entrainés dans des camps au Pakistan par l’ISI ― cet ISI qui versa 100.000 dollars à Mohamed Atta ―, beaucoup d’Arabes wahabites parmi ces patriotes, délaïcisation de l’État, la charia imposée en 1999 aux soufis thétchènes, tentative d’établir un califat sur tout le Caucase nord, la routine, quoi (c’est ce qui se passe actuellement en Syrie. Donc le colonel Poutine sait très bien ce qui se passe en Syrie puisque ça s’est déjà passé en Tchétchènie ― Excusez moi, cher maître, j’avais compris que vous disiez, ci-dessous, que Poutine (« il ») faisait l’idiot en répondant qu’il ne connaissait rien au Moyen-Orient, ce qui m’étonnait de sa part, qu’il fasse l’idiot (ouf ! j’évite l’amphibologie), ce n’est pas son genre. À la relecture je comprends que Poutine dit que Hollande (« il ») n’y connaît rien. Mais, reconnaissez-le, il y a amphibologie : l’un ou l’autre se lisent ― ; la main de la Mérique dans la culotte du tchétchène. À qui profite le 9/11, 2002,  Chossudovsky)].

Mais Bush, qui a fait bien pire, n’a pas été traduit en justice, pas plus que ne le sera le nouveau VRP de la firme US, le souriant Obama, si cool avec ses photos de famille. Alors, les critères de la démocratie… On en reparlera.

Quand début juin 2012, Poutine était venu à Paris, Hollande avait cru pouvoir lui faire une leçon sur la Syrie, demandant illico presto la tête d’Assad. La réplique avait été vive, Poutine reprenant la parole pour lui dire sans ambages qu’il [Hollande, M. Mou] ignorait tout de la situation au Moyen-Orient (Ce qui est hélas bien vrai…)

Au premier rang se trouvait Bambi, sinistre de la communication, qui pendant la campagne avait dénoncé Sarkozy comme un mélange de « Silvio Berlusconi et de Vladimir Poutine [comparer Sa Nullité Sarkozy et le héros Poutine, il faut le faire], avec le vide idéologique de l’un et la brutalité [celle des Czars Ivan et Pierre, vieille tradition. Ivan aussi avait ses siloviki. C’est la guerre, terrible, contre la Mérique. Contre une saloperie pareille ― deux cents ans, deux cent guerres, quarante-quatre États attaqués depuis 1945 ―, on ne peut pas mégoter. Si tu mégotes, t’es mort] des méthodes de l’autre ». Bambi qui soudain regardait ses pompes…

Depuis, le « gouvernement » n’a fait que se ridiculiser sur le plan international. Hollande devait renégocier le traité européen… Hollande devait mettre en œuvre son excellent discours d’opposant à l’intégration par la France du commandement militaire de l’OTAN… Puis ça été la France et ses conférences bidon sur la Syrie, courant en réalité après les plans de Clinton… La France n’a aucune politique extérieure, à part plaire à l’ami US pour ne pas fâcher les banques.

Poutine s’offre ainsi à peu de frais [Bravo ! ce n’est pas lui qui dilapiderait les deniers publics] une victoire humiliante sur la France [deDefensa a raison : les Russes ont bien compris ce qu’est la com et ils se montrent immédiatement supérieurs à leurs mentors ah ! Mériquins puisqu’ils ont mille ans de civilisation derrière eux. Quel camouflet pour les flatulences « socialistes ». Notez bien M. Devers : camouflet pour les flatulences, pas pour la France. Le colonel Poutine honore la France en accueillant le colonel Chabert. Chabert n’a pas fui la France, il a fui les flatulences. À part ça, c’est un sacré farceur. Qu’est-ce qu’il va nous faire, maintenant ? Ministre de la culture en Fédération de Russie ? À la fin de l’envoi, je touche ! Voilà ce que c’est que de naître avec le nez de Cyrano].

Vous pouvez trouver tous les défauts à la Russie, et je peux vous aider pour faire la liste. Mais entre les US, aussi criminels qu’endettés – et donc prêts à tout – et la Chine qui distribue son argent mais gouverne si mal, il est clair qu’on ne fera rien dans le monde sans reconnaître le rôle éminent de la Russie, comme élément de stabilité [avec toute la prudence et habileté traditionnelles russes en politique extérieure] dans l’Europe, l’Asie centrale et le Moyen-Orient.

Si les frasques fiscales du trublion Depardiou peuvent aider à ouvrir les yeux, ça ne sera pas si mal. [ça va le faire, comme dit Popu]

● Bachar président, résistant, battant…(INFOSyrie)

● Comme un colon par Mérée Drante

● Le micro-enculage : un business très profitable par Danielle Sabai

● Un article hillaryant de Robert Fisk

● Qui raye les pays de la carte ? L’Iran ou les États-Unis d’Amérique ? par Michel Chossudovsky. Titre original : Qui a mis en déroute les États en déroute ? Réponse : Ceux qui, aujourd’hui, redoutent les États en déroute. Il y a donc un lien entre le 11 septembre et l’assassinat de l’ambassadeur américain en Libye : c’est le même retour de flamme en provenance des États en déroute. Article remarquable. (Version imprimable)

Les États-Unis ont attaqué directement ou indirectement environ 44 pays à travers le monde depuis août 1945

La Syrie qualifiée d’« État en déroute »

Les atrocités commises contre la population syrienne par l’Armée syrienne libre (ASL), appuyée par les États-Unis et l’OTAN, créent les conditions favorisant une guerre confessionnelle.

L’extrémisme confessionnel favorise le démantèlement de l’État-nation qu’est la Syrie ainsi que la fin du gouvernement central à Damas.

Le but de la politique étrangère de Washington est de transformer la Syrie en ce que le NIC appelle un « État en déroute ».

● Les journaputes déchaînés (INFOSyrie)

● Quand la communauté du renseignement se rebelle contre la stratégie suicidaire de la France en Syrie (Afrique-Asie)

● Affaire Depardiou Les huiles rances qui nous gouvernent ont-elle seulement compris le camouflet que leur inflige l’espiègle colonel Poutine ? Le semi-cadavre Glusksmerde, enfant de Mao et du Coca-Cola, est égal à lui-même : en putréfaction. C’est le monde à l’envers : les vedettes « qui ont choisi la liberté » se réfugient à Moscou. C’est un conte de fées (Le Czar et le Saltimbanque) : un saltimbanque (multimillionnaire quand même) lance plaisamment : « puisque c’est ainsi j’irais me réfugier à Moscou ». Le président de la Russie, bien renseigné puisque ancien des renseignements, saisit la balle au bond et lui propose, en direct à la télévision, la nationalité rrrusse. La Russie s’immisce dans les affaires intérieures françaises. Les moscovites sont ravis (sauf les bobos russes évidemment ; les Russes ont aussi ça chez eux, mais heureusement en quantité restreinte). J’espère que le colonel Poutine (grand ami des animaux) accordera aussi un passeport pour les deux éléphantes de Brigitte. Puisque l’on parle des animaux, j’ai fait ma B.A. : j’ai remis en mer les huitres que nous n’avons pas mangées. Je leur souhaite une longue et heureuse vie surtout que là où je les ai mises personne n’ira les chercher : heureux qui comme une huitre a fait un long voyage.

Cet article est reporté dans « Notes 9 » →  

Schumpeter est un con
Théorème de Voyer →

Notez bien que Schumpeter n’est pas le seul,

à quelques exceptions près, tous les économistes sont des cons.

Ils ont tous appris les mêmes conneries dans les même écoles

À l’adresse suivante http://2ccr.unblog.fr/2012/12/21/l-argent-sans-foi-ni-loi/ je lis :

(…)

« La création de la monnaie, de plus en plus en plus scripturale, fut désormais l’apanage des banques privées, et aussi de la grande distribution. Lorsqu’un client demande à sa banque un crédit de 200 000 euros pour acheter un appartement, cela ne signifie pas que la banque va chercher de l’argent dans ses coffres : elle crée 200 000 euros par une simple écriture comptable. »

Non, je regrette, ce n’est pas le cas. Lors d’un crédit, il y a bien « une simple écriture comptable » mais la contrepartie du crédit du compte courant du client par sa banque (que nous nommerons banque XYZ par la suite afin d’alléger le texte) n’est pas le débit d’un compte de trésorerie, ce qui serait le cas lors d’un dépôt d’espèces, mais le débit d’un compte d’actifs financier où sont enregistrées les créances.

En créditant d’un trait de plume le compte courant de son client, la banque XYZ s’engage seulement à payer, à vue et à la place de son client, pour 200 000 euros de dépenses. Et pour ce faire, elle utilise l’argent scriptural de la Banque centrale qui est le seul argent ― avec, évidemment, l’argent fiduciaire qui consiste en billets de cette même Banque centrale.

 Quand son client tire un chèque de 100 000 euros sur la banque XYZ afin de payer son maçon par exemple, la banque XYZ n’a même pas à payer 100 000 euros car les croisements de règlements de banque à banque se compensent et à la fin de la journée la banque XYZ aura à payer, par exemple, un petit solde négatif de compensation de toutes les opérations de la journée de 227 euros seulement ou bien, elle pourra encaisser un petit solde positif de 2 367 euros. Du fait de la compensation des paiements, les banques bénéficient d’un énorme effet de levier dû à la grande vitesse de compensation, ce qui explique que leurs réserves légales soient si petites, ce qui n’est pas sans risque. Avec un tout petit solde négatif de 227 euros, la banque XYZ peut très bien avoir fait pour plusieurs millions de paiement parce qu’elle en a reçu elle-même à peu près autant et cela ne nécessite pas du tout de création monétaire.

Si par malheur il se produit un gros déficit de compensation, par exemple 336 754 euros et que la trésorerie de la banque est un peu juste, elle cherchera de l’argent  ― comment pourrait-elle être obligée de chercher de l’argent si elle en créait ? ― sur le marché monétaire interbancaire ou, pour les très grosses sommes, elle mettra des actifs en pension à la banque centrale qui, grâce à cette garantie, lui avancera l’argent qui fait défaut, d’un simple trait de plume qui créditera le compte courant de la banque XYZ à la banque centrale, la contrepartie de l’écriture étant le débit d’un compte d’actifs mis en pension.

À part ça, où se trouve l’argent de la banque XYZ ? Non pas dans ses coffres (où il ya quelques espèces pour les guichets, 10 000 euros par exemple) mais dans les livres de la banque centrale. Or il est interdit pour les banques d’avoir un découvert à la banque centrale. C’est pour cela qu’elles doivent régler leurs déficits de compensation chaque jour.

Seule la Banque centrale crée de l’argent, scriptural et central (Cf. ci-dessous ). La locution « argent central » est mal venue car elle laisse entendre qu’il y a un argent périphérique, alors que le seul autre argent consiste dans les espèces qui, de nos jours, sont des billets de la banque centrale. Il fut un temps où les espèces étaient l’or et l’argent.

Qu’est-ce qui permet de dire que quelque chose est de l’argent ? 1) il éteint les dettes ; 2) on  ne peut le refuser en paiement. Or il est bien évident que si l’on peut accepter en paiement un effet à ses risques et périls, on n’est pas du tout obligé d’accepter cet effet. Donc un effet n’est pas de l’argent. Il n’éteint pas une dette, on n’est pas obligé de l’accepter en paiement.

Prétendre que des créances à trois mois, à deux ans, à cinq ans sont de l’argent est une sottise. On n’est pas obligé d’accepter une créance sur un tiers en paiement, et si on l’accepte, la dette n’est pas éteinte. Elle le sera seulement quand la créance sera honorée.  ― Cela dit on peut vendre et acheter des créances, à ses risques et périls. ― Notez bien que je ne mets pas en cause les agrégats de créances qui sont peut-être d’utiles outils de pilotage. Cela je l’ignore. Mais appeler cela monnaie, argent ou masse monétaire, c’est un mensonge, c’est embrouiller le monde qui a déjà tellement de mal à se comprendre. Toute l’eau de la mer ne suffirait pas pour effacer une tache de sang intellectuelle. C’est une tache de sang intellectuelle.

La création d’argent par les banques commerciale est un mythe soutenu par les économistes je me demande bien pourquoi. Les prouesses des économistes sont bien connues ainsi que les résultats de ces prouesses. Le véritable privilège des banques commerciales est le monopole des règlements, hors règlements en espèces évidemment. Les règlements se passent entre banques : ce n’est pas M. Chouard qui paye son maçon, c’est sa banque qui paye la banque du maçon et si le maçon et lui ont la même banque, cela ne change rien, évidemment. La banque est toujours là, entre M. Chouard et son maçon, comme un gros polochon.

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♦ Comment la banque centrale crée-t-elle de l’argent ? Elle charge un courtier de lui acheter pour, disons, cent millions de bons du trésor non échus. Le courtier les achète sur le marché. Alors la banque centrale va tirer un chèque sur elle-même à l’ordre du courtier. Elle envoie ce chèque au courtier qui l’endosse à l’ordre de sa banque et le lui remet à l’encaissement. Cette banque va créditer le compte du courtier et débiter son propre compte de trésorerie de cent millions d’euros et va remettre ce chèque à l’encaissement… à la banque centrale… qui va passer l’écriture suivante, à réception du chèque : débit du portefeuille : cent millions ; crédit de la banque du courtier : cent millions. Voici donc cette fameuse écriture de création d’argent. Ce n’est pas du tout ce que vous pensiez. Notez bien que c’est la banque du courtier qui est créditée par la banque centrale et non pas le courtier. Le courtier est crédité par sa banque et non pas par la banque centrale. Où se trouve la trésorerie de la banque du courtier ? Dans les livres de la banque centrale. Où se trouve la trésorerie du courtier ? Dans les livres de sa banque. À la suite de quoi tout ce bel argent central va se répandre dans le système à partir de la banque du courtier car ce dernier, va, évidemment, payer ses créanciers etc. Ce procédé est dit, en bon français, open market.

Petit détail : ces bons du trésor rapportent un intérêt. Qui va les encaisser ? La banque centrale. Voilà donc l’État qui verse une rente à la banque centrale privée ! Du temps où la banque de France était nationale, elle partageait cet intérêt avec le Trésor. Aujourd’hui, c’est tout pour la poche des banquiers associés de la banque centrale privée.

La comptabilité en partie double est très simple : le compte qui reçoit doit ce qu’il reçoit, on le débite donc ; quant au compte qui « donne », le compte qui reçoit lui doit ce qu’il lui donne. On crédite donc le compte qui donne. Ce dernier point est d’ailleurs la preuve que M. Chouard se trompe quand il pense que l’argent qu’il a déposé à la banque lui appartient. Le fait que son compte courant soit crédité indique que ce compte a donné quelque chose. Devinez quoi et à qui. Après cette transaction, M. Chouard n’a plus qu’une reconnaissance de dette entre les mains. On ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre ; on  ne peut avoir et l’argent et une reconnaissance de dette.

Comme Brasidas je dis : il ne faut pas se laisser impressionner par le nombre des ennemis. Il ne faut pas se laisser impressionner par le nombre de ces crétins d’économistes qui répètent tous la même sottise. Ils ont appris dans les mêmes écoles et ils sont payés pour ça. Moi, j’ai appris sur le tas, en tant que Коммерса́нтъ ♦♦. Je n’étais pas peu fier d’avoir un compte chez de Neuflize, chez Mallet et chez Louis-Dreyfus.

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♦♦ Du temps de Tourgueniev, dans les livres russes, les mots « en français dans le texte » étaient composés en caractères cyrilliques. C’est peut-être toujours le cas car beaucoup de Russes ne sauraient pas déchiffrer les caractères latins et réciproquement les Français ne savent pas déchiffrer les caractères cyrilliques. Le journal Kommersant (créé en 1909) perpétue cette tradition car Коммерса́нтъ ne veut rien dire en Russe. Je présume que ce journal est occidentaliste, mais notez qu’il emploie un mot « en français dans le texte » et non pas anglo-américain. Cocorico !

[zSchumpeter ]

● Invasion étrangère en Syrie par Tony Cartalucci. (Global Research) Al-Khatib : le régime criminel et tyrannique te dit merde et, par la même occasion, moi aussi. Courage camarade Cartalucci, car le général Koutouzov s’enfonce dans les profondeurs glacées, inexpugnables. Koutouzov est là qui veille. La Russie a une âme, la Mérique a un âne et… un éléphant. Et un éléphant, ça trompe énormément. Les trois premiers conseils stratégiques : premier conseil : n’envahissez pas la Russie ; deuxième conseil : n’envahissez pas la Russie ; troisième conseil : n’envahissez pas la Russie. Or, envahir la Syrie, c’est envahir l’Iran. « Envahir l’Iran, c’est envahir la Russie » (Colonel Poutine dixit il y a quelques années  ― il était déjà prévenu). Il ne cèdera pas. Il a le doigt sur le bouton. Ordures ah ! mériquaines. Petites merdes puantes. (Champagne de vigneron montagne de Reims. TOP secret.) Le minable nain hongrois maléfique est persuadé que c’est  lui qui a stoppé le déferlement russe en Géorgie. Comment peut-on être aussi stupide. Je me demande ce que pensait le colonel face au nain pendant qu’il était en train de le bourrer à la vodka. J’aimerai bien savoir.

● Lavrov (et donc Poutine) : « Bachar ne partira pas » ! (INFOSyrie)

● Syrie : Brahimi sur la piste du modèle yougoslave ? par  Nasser Kandil

● L’ASL continue de briller comme une étoile morte par Thierry Meyssan

● Pour qui sonne le glas en Syrie ? par Pepe Escobar très pessimiste.

● Bonne nouvelle Le enfants russes n’auront pas de parents pédés ou gouines en Ha ! Mérique. Réponse du berger à la bergère.

● Ça, c’est parler pour ceux qui n’auraient pas encore compris

La Russie, seule grande puissance aux relations étroites avec le régime syrien, a indiqué samedi que le président Bachar al-Assad entendait rester au pouvoir « jusqu'au bout » et qu’il était impossible de l’en dissuader.

M. Assad « a dit à maintes reprises qu’il n'avait l’intention d’aller nulle part, qu’il resterait à son poste jusqu’au bout (...). Il n’est pas possible de changer cette position », a déclaré le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, à l’issue d’entretiens avec l’émissaire international pour la Syrie, Lakhdar Brahimi [salut Miloud !].

Tous droits de reproduction et de représentation réservés [les dépêches de presse ne présentant aucune originalité littéraire ne sont pas soumises au droit d’auteur. Les reproduit qui veut. Elles sont d’ailleurs là pour ça ! Avis à la population. Heil Myself über alles !]

©2012 Agence France-Presse, samedi 29 décembre 2012, 11h45. [Pacherinc de Vic Bilh, vous connaissez ? Un vin de mousquetaire, un moelleux de 11,5° seulement]

Pourquoi les Russes ne cèderont pas ? Parce que s’ils cèdent ils perdent tout. Ils jouent leur va-tout. Et les Russes ne s’engagent pas à la légère comme n’importe quelle folle hystérique neo-con de Washington. Ils ont largement et collégialement pesé le pour et le contre. Les mœurs de Washington la follette n’ont pas cours à Moscou. C’est une vieille tradition qui a toujours vaincu l’envahisseur (Staline ne faisait pas autrement, il était d’une grande circonspection en politique étrangère, très habile et très prudent). Les trois premiers conseils stratégiques : 1) n’envahissez la pas la Russie ; 2) n’envahissez pas la Russie ; 3) n’envahissez pas la Russie (Vous pouvez remplacer « Russie » par « Afghanistan », pays qui a repoussé trois envahisseurs en leur infligeant de lourdes pertes. Dans les anciens temps, ce pays accueillit favorablement Alexandre le Grand qui savait y faire, bande de nazes). Or, c’est bien ce dont il est question en Syrie aujourd’hui. Oui ou merde ? Petits connards de Yankees. La Syrie est seulement un hors d’œuvre. Si les Russes sont tués, nous le sommes aussi, nous Européens aux mains des enculeurs atlantistes. Si les Russes périssent, nous périssons.

● La ruée sur les butins de guerre égare les rebelles syriens par Ghaith Abdul-Ahad (The Guardian, le 28 décembre 2012)

● Dans le cul du Guardian… (deDefensa) la cruauté et la stupidité des politiques du bloc BAO et des autres “amis de la Syrie”. Version imprimable.

● Un nouveau bobard du Figaro-ci (INFOSyrie)

● Des nouvelles par INFOSyrie C’est les amères Loques qui ont fait tout ça. Mais l’armée syrienne a dit non et les Russes ont dit non. En Tunisie, l’armée a dit oui. En Égypte elle a dit oui. En Lybie, y avait-t-il une armée ? En Georgie, l’armée russe a dit non. Là où l’armée dit non, il n’y a pas de printemps arabe. L’enculeur Soros l’a dans le cul. Le way of life américain est le way of life le plus con du monde.

● Des zélites zélotes vont-elles accéder à la direction de la CIA ? par James Petras  DOC 2012-12-28

Le véritable facteur accélérateur de cette petite « guerre sale » au sommet, c’est en fait l’effondrement de l’Empire et la lutte pour la gestion des défis à venir. Les symptômes de déclin sont partout : l’armée est gangrenée par l’immoralité, des généraux couverts de médailles sodomisent leurs subordonnés et amassent des fortunes en pillant les caisses de l’État avec leurs contrats d’armement. Les milliardaires achètent et vendent les politiciens qu’ils financent aussi bien que les agents de puissances étrangères, et la politique étrangère la plus sensible finit sous la coupe d’intérêts étrangers.

 Le discrédit du Congrès américain est littéralement planétaire – près de 80% des Américains estiment que la Chambre des représentants et le Sénat sont des prédateurs du système social, serviteurs de leur seul enrichissement personnel et esclaves de la corruption. Les élites économiques baignent régulièrement dans des affaires d’escroquerie colossales, plumant tour à tour leurs petits porteurs, leurs créanciers ou se plumant les uns les autres. Les grandes multinationales et les plus grosses fortunes plongent dans la fuite des capitaux pour engraisser leurs comptes à l’étranger. L’exécutif lui-même (le « tout sourire » Président Obama) envoie clandestinement des escadrons de la mort et des terroristes-mercenaires assassiner ses adversaires pour pallier son incapacité à défendre l’Empire par la diplomatie ou les armées traditionnelles, ou pour soutenir des États clients. C’est le copinage à tout va : entre Wall Street, le Trésor et le Pentagone, c’est un va et vient permanent, on change de poste à qui mieux mieux. Dans la population, c’est l’apathie et le cynisme qui se généralisent : près de 50% des électeurs ne votent même plus aux présidentielles, et 80% de ceux qui votent sont convaincus que ceux sur qui ils misent ne tiendront aucune de leurs promesses électorales. Des civils agressivement militaristes ont obtenu le contrôle de postes clés et se libèrent progressivement de toute contrainte institutionnelle. Dans le même temps, le coût des défaites militaires, de l’espionnage à tout va, des politiques sécuritaires et des budgets militaires ne cesse d’enfler alors que le déficit fiscal et commercial augmente. Les guerres de factions entre cliques rivales s’intensifient. Purges, chantages, scandales sexuels et immoralité sont devenus la norme parmi les plus hautes sphères. Les discours démocratiques sonnent de plus en plus creux : l’idéologie de l’État démocratique a perdu toute crédibilité. Plus aucun Américain sensé n’y croit.

 Y a-t-il un balai assez large pour nettoyer de sa fange cette écurie infecte ? Un « Hercule collectif » émergera-t-il de ce nid de vipères et de corruption avec assez de force de caractère et de détermination pour y mener un changement révolutionnaire ? Nul doute, en tout cas, que la trahison et la cuisante humiliation des plus hauts responsables de l’armée américaine par les militaristes civils « mi poule (mouillée) mi faucon » servant des intérêts étrangers, risque fort d’amener plus d’un officier à revoir sévèrement ses notions de carrière, de loyauté et de dévouement à la constitution.

● L'hommage de Human Right Watch au Professeur Richard Falk par Gilad Atzmon (mon juif préféré : il a quitté sa patrie pour ne pas vivre sur une terre qui appartient à d’autres) Qui est le Foreign Office pour condamner qui que ce soit. Je chie, je pisse, je pète sur le Foreing Office. Human Right Watch = enculeur Soros de couleurs variées.

● Une petite doze dans le cul ça fait du bien

FRANCAIS, VOUS ALLEZ BIENTOT PLEURER. REGARDEZ ET ECOUTEZ BIEN CETTE COURTE VIDEO
du 24 au 31 dec 2012 : Nicolas Doze donne ses informations économiques, et comme son nom l'indique, il les donne par petites doses, ha ha ha....(si, si, elle est bonne...) Mais, mais... il y a des "dozes" à ne pas dépasser. Ouvrez vos oreilles en grand. Quand je vous disais qu'on suit le chemin des Grecs... Merci Mr Doze, vous êtes formidable, comme je vous l'ai dit, vous contribuez grandement au succès de cette page...

http://www.youtube.com/watch?v=Q7L0trUdHg4&feature=player_embedded

PS: lecteurs, sauvez cette video, elle pourrait bien disparaître... : - )

PS2: Admirez cet avertissement du FMI via Reuters: "Déficit de la France sera supérieur à 3% en 2013, selon le FMI. La France doit être prête à mettre en oeuvre de nouvelles mesures de réduction de ses dépenses publiques en cas de stagnation de la croissance, afin de pouvoir se conformer aux objectifs de déficit définis par l'Union européenne (UE) et maintenir sa crédibilité". Lire Reuters, ici, merci à mr Tacchi. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2012

● Affaire Depardieu Les salauds ne sont pas ceux qui, respectueux de la loi, font ce que la loi leur permet de faire. Les salauds sont ceux qui ont fait ou permis de faire de telles lois. En insultant Depardieu ces salauds s’insultent eux-mêmes. (Cf. Pierre Lévy ―  Il y a de bons Lévy, tous les Lévy ne sont pas coupables. Autrement dit : Gérard ne peut pas être un bon Européen et un bon Français. Les indignés de la république n’on pas compris ça, sales connards : La France et l’Europe sont antithétiques. Ou français ou européen. Si l’Europe a lieu, la France est morte.)

● Le pacte entre les Frères musulmans et les États-Unis confirmé par Morsi (Voltaire.net)

Les événements qui se succèdent en Égypte ont fait la lumière sur une série de vérités et de données qui auront une grande influence sur les événements dans le monde arabe.

Il est clairement apparu que les Frères musulmans en Égypte, qui représentent le cœur de cette confrérie transnationale, ont établi leur plan de prise du pouvoir sur la base d’un deal avec les États-Unis et Israël pour renouveler la fonction politique et sécuritaire qui avait été confiée au régime de Hosni Moubarak et d’Anouar Sadate, conformément aux dispositions des accords de Camp David. Cela confirme les informations qui circulent depuis deux ans sur des arrangements conclus entre Washington et le commandement des Frères musulmans dans la région, sous l’égide de la Turquie et du Qatar. Ces arrangements stipulent que l’Occident favorisera le renouvellement des élites dirigeants dans les pays arabes à travers les Frères musulmans, qui s’engagent, en contrepartie, à garantir la sécurité d’Israël et les intérêts US et occidentaux.

Le seul élément sur lequel s’est appuyé le président Mohammad Morsi pour promulguer la déclaration constitutionnelle rejetée par de larges pans de la société égyptienne est le soutien états-unien et israélien qu’il a reçu à l’issue de son rôle dans la conclusion de la trêve entre l’État hébreu et les organisations palestiniennes lors de la dernière guerre de Gaza. Le pouvoir égyptien a présenté des engagements dans le cadre des négociations, portant sur des questions politiques et sécuritaires s’articulant autour de deux points : couper l’approvisionnement en armes de la bande de Gaza en poursuivant la destruction des tunnels ; et rompre les relations entre les organisations palestiniennes et l’Iran. Selon des informations parues dans la presse égyptienne, le Caire auraient fourni des facilités aux forces spéciales et aux services de renseignement US dans le Sinaï et a demandé au Hamas de déployer des forces à la frontière entre Gaza et Israël pour veiller au cessez-le-feu. C’est-à-dire s’assurer qu’il ne sera pas violé par les organisations de la résistance palestinienne. En quelque sorte, le Hamas commence à jouer le même rôle que la police de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie.

Le conflit politique qui a éclaté en Égypte après le coup d’État constitutionnel de Morsi est ouvert à toutes les options. Les Frères musulmans ont décidé d’ignorer les revendications d’une large majorité d’Égyptiens et de poursuivre leur conquête de toutes les institutions. Les centaines de milliers de personnes qui ont manifesté ne les ont pas fait reculer. Ils ont laissé tomber leur masque après s’être assuré du soutien des États-uniens et des Israéliens, qui leur a été accordé après qu’ils eurent réussi au test de la dernière guerre de Gaza.

Il n’aura fallu que quelques mois pour que le vrai visage des Frères musulmans apparaisse aux yeux de l’opinion publique égyptienne et arabe, et cela aura certainement des répercussions dans l’ensemble du monde arabe.

● Un gouvernement de FAF y compris Sa Nullité Sérénissime (SNS) Babar Flanby 1er Les socialistes et l’« American connection » par Benjamin Dormann

● L’Armée Syrienne « Libre » affame le peuple syrien (Mounadil al Djazaïri)

● Les Palestiniens sont les seuls Israéliens authentiques (É&R) Cela dit, peu importe. Il ne faut pas entrer dans ce jeu là. Quand bien même les immigrants indésirables en Palestine pourraient prouver leur descendance d’ancêtres israéliens ― ce qu’ils se gardent bien de faire ―, cela ne leur donnerait aucun droit sur les habitants actuels de la Palestine qui y habitent depuis mille ans au moins. Or ces antécédents ne sont même pas établis. Les Juifs sont les membres d’une même religion mais non d’une même ethnie ― de ce fait je devrais écrire « les juifs » comme on écrit « les protestants », « les musulmans », sans capitale. C’est seulement depuis l’existence d’un État juif que l’on écrit « les Juifs » (Marion Sigaut) ―, comme les musulmans ou les chrétiens donc. De même, comment la maigre population de l’Arabie anté-saoudienne aurait-t-elle pu conquérir et occuper les vastes territoires qui s’étendent jusqu’en Andalousie. Ils sont passés, ils ont convertis, mais ils n’ont pas occupé, ils n’étaient pas assez nombreux. C’est la même chose pour Alexandre : il se contentait de marier ses officiers avec des femmes autochtones. Une femme dans chaque ville, c’était la belle vie : que voilà une douce religion et une douce conversion.

● Mise au point : si les Juifs n’avaient pas envahi (depuis 1920) ni occupé la Palestine (depuis 1948) par la force, la guerre, la ruse, le crime : l’assassinat, le déplacement de populations, les massacres de civils, les destructions de villages, l’assassinat du comte Bernadotte, il n’y aurait pas de « Juifs sans sécurité » en Palestine aujourd’hui ― ce n’est d’ailleurs que justice que l’occupant juif ne soit pas en sécurité en Palestine car, que dire des malheureux Palestiniens qui vivent dans la terreur et dans l’humiliation quotidiennes depuis plus de soixante ans ― et Jésus pourrait vivre en paix en Palestibre. DOC 2013-01-28

Je vous l’ai dit : les Israéliens sont fous, ce sont des fous de haine (le syndrome de Massada). Tout ce qui est israélien est coupable. Il n’y a pas d’Israélien innocent. Tous les Israéliens sont coupables. Chaque Israélien est coupable. Il s’agit d’un peuple entier, uni dans une même tâche ― todos unidos hasta la muerte del último Pallestinien ―, qui en opprime un autre. « Selon les critères reconnus du bien et du mal, on ne peut rien reprocher à la résistance arabe face à une adversité écrasante ». Je ne critique pas la politique de l’État d’Israël, je la condamne. D’ailleurs peut-on appeler un crime permanent « une politique » ? J’ignore ce que sont, ce que pensent, ce que font la petite dizaine de millions de Juifs qui ne sont pas israéliens, de par le monde. C’est pourquoi je n’en parlerai pas. Tandis que je sais très bien ce que sont, ce que pensent, ce que font les Israéliens. Ils font assez parler d’eux comme ça et ne rechignent pas à répandre leur merdeux hasbaratin à tel point que je marche dedans toute la journée. Je dispose donc d’assez d’éléments pour en parler moi-même. Folie, stupidité (il y a des fous de génie ― Artaud ―, la folie n’implique pas la stupidité), ignorance (Jésus est un prophète honoré par les musulmans et de nombreux Palestiniens sont chrétiens, notamment à Nazareth). Quel scandale ! Au dicton : « Il n’est pire patron qu’un ancien ouvrier » j’ajouterai celui-ci « Il n’est pire persécuteur qu’un ancien persécuté ». Comment peut-on envoyer des ambassadeurs aussi stupides ? Une possibilité quand même : ils étaient bourrés (pourtant ce n’était pas déjà Pourim) quand ils ont écrit cela parce que c’est vraiment trop gros et trop con. Ça m’arrive également et, généralement, dès que se dissipent les vapeurs vineuses, j’efface ce que j’ai écrit. C’est « les fêtes » qui veulent ça. Miss Personne est particulièrement inspirée. Elle chante de surcroît ! Nietzche est mort ! Elle est bien bonne. Dieu a eu le dernier mot. Je n’avais jamais remarqué qu’en russe, Nietzsche portait un nom nihiliste !

Je lisais je ne sais où cette remarque qui me paraît de bon sens : il n’y a plus de sionisme aujourd’hui. Le sionisme avait pour but la création d’un État juif (ou, selon Herzl, d’un État des juifs, ce qui n’a pas du tout le même sens). Or cet État existe, est reconnu par un grand nombre de pays, est doté de l’arme nucléaire, etc. Donc le but du sionisme est atteint. Donc, exit le sionisme. Aujourd’hui il y a seulement ennemis ou partisans de l’État juif. Je suis évidemment un ennemi de l’État juif, d’abord parce qu’un État confessionnel, juif ou autre, est une antiquité rétrograde qui nous ramène au temps de l’État chrétien du roi de Prusse et de la controverse Marx-Bauer. Vous me répondrez qu’il y a de nombreux États confessionnels musulmans et une théocratie en Iran. Je suis bien d’accord, mais ils existent depuis des siècles et soyez assurés que leur disparition comme État confessionnel me réjouira. Mais comme le dit Polanyi, ce genre de chose doit se faire avec lenteur et circonspection sous peine des pires maux. Autrement dit : ce n’était vraiment pas la peine de créer un État confessionnel de plus, il y en déjà assez comme ça. Il faut à tout prix éviter de faire ce que font les gros connards de ploucs de Yankees qui se targuent d’être des nation builders. On connaît la suite (notamment en 1953 en Iran, ce qui fut un coup d’envoi). Nation builders de mon cul. Ils n’ont même pas été capables de construire leur nation qui repose sur le puritanisme et le pognon. Edward Zinn dit : « Si tu es né hier, tu ne peux avoir aucune notion de l’histoire ». C’est le cas des ploucs yankees : ils sont nés d’hier ce qui leur monte à la tête. Ces blancs becs croient tout savoir, en fait, ils en sont à réinventer la roue. Je ne comprends toujours pas cette phrase énigmatique de Fitzgerald dans Gatsby : « Les Américains préfèrent passer pour des esclaves plutôt que pour des paysans. » 

♦ Hurrah ! tout s’éclaire. Je commence la lecture du Complot de la réserve fédérale de Sutton. Page 18 j’apprends que Nelson Rockefeller avait pour habitude d’appeler « paysans » les petits propriétaires. Or les Hamériquins sont des esclaves dans leur grande majorité. La démocratie s’arrête à la porte de l’entreprise. C’est dans l’entreprise que l’on encule. Il n’y a pas du tout de démocratie dans l’entreprise et pour une raison fort simple : l’entrepreneur a acheté l’obéissance de l’esclave et celui-ci est contraint, par la situation générale, de vendre cette obéissance sous peine de mort naturelle

J’avance dans ma lecture : ce Sutton est un divagateur : tout ça c’est la faute à Hegel, Marx et Skull and Bones. Je lis : « L'État providence moderne tel qu'il existe aux États-Unis est remarquablement semblable à ce que décrit Le Manifeste du parti communiste, que Karl Marx est supposé avoir rédigé en 1848. Depuis Woodrow Wilson, les dix points du manifeste de Marx ― un programme conçu pour le renversement de la classe moyenne bourgeoise (pas des grands capitalistes) ― ont été mis en œuvre par les gouvernements démocrates ou républicains qui lui ont succédé, sous les conseils d’un Establishment auto-perpétué. » Étonnant, nan ! Qualifier, en 1990, l’État hamériquin d’État providence, c’est assez rigolo. L’homme a ses dadas. La banque de France fut nationalisée en 1945. Sutton crierait au socialisme. Nicht gut ! Hélas, elle ne l’est plus. Depuis 1997, la Banque de France est sous la tutelle de la Banque centrale  européenne de mon cul. Les goujats l’ont reprise. Sale con d’amère Loque. Go west man. Hélas ! il n’y a plus d’Indiens ni de bisons à tuer. Il est temps de faire ton allya. En Palestine l’Indien et le bison pullulent. On peut leur balancer du phosphore autant qu’on veut.

À propos, je réponds en passant à un argument, si on peut parler d’argument dans ce cas, « pourquoi vous intéressez vous aux Israéliens et non aux Maliens ou aux Tchétchènes ? » Simplement parce que les Israéliens font beaucoup plus parler d’eux, notamment en attaquant et bombardant régulièrement leurs voisins et en les arrosant de bombes à fragmentation (un million de bombies sur le Liban sud en 2006 juste avant le cessez le feu). C’est donc très simple. Il serait difficile de les ignorer. Pourtant, je les ai complètement ignorés jusqu’en 2006. Mais là ils ont vraiment mis le paquet et surtout ils ont pris une pliée. Cf. Des Chaussures cirées. Ce sont des chaussures cirées qui ont attiré mon regard sur l’événement. Je ne lis jamais le répugnant Libéramerde qui, je l’espère, va bientôt crever, mais ce jour là je l’ai acheté je ne sais pourquoi et j’ai lu ce que vous-mêmes pourrez lire. Ce fut une révélation. « C’était comme au cinéma ».

● Damas était-il un piège tendu aux rebelles ? (É&R) Version imprimable

♫♫♫ SKA REGGAE ROCKSTEADY

♫♫♫ The Israelites (1969) The Israelites The Israelites The Israelites The Israelites The Israelites Comment faire si beau avec si peu. Puisque les blancs ont tout pris, les nègres savent faire quelque chose avec rien.  Encore une manifestation du principe de moindre action où Euler dut prendre la défense de Maupertuis et saisir sa plume pour dire à Voltaire de se taire à propos de choses qu’il ne comprenait pas. Puisque Desmond Dekker était à l’origine un tailleur (et soudeur), je suppose qu’il faisait lui même ses costumes (en tôle d’acier), black and white. Avant d’avoir lu les lyrics, j’entendais : my black pony and Clyde. ♫♫♫ Et j’entendais : coupe lui le cou, coupe lui le cou. Et moi de m’encourir. Et moi de m’encourir. C’est le son Rock ‘n roll magnifié ― en toute conscience ― par les nègres.

Get up in the morning, slaving for bread, sir,

so that every mouth can be fed.

Poor me, the Israelite, sir. Aah.

Get up in the morning, slaving for bread, sir,

So that every mouth can be fed.

Poor me, the Israelite. Aah.

My wife and my kids, they are packed up and leave me.

Darling, she said, I was yours to be seen.

Poor me, the Israelite. Aah.

Shirt them a-tear up, trousers are gone.

I don't want to end up like Bonnie and Clyde.

Poor me, the Israelite. Aah.

After a storm there must be a calm.

They catch me in the farm. You sound the alarm.

Poor me, the Israelite. Aah.

Poor me, the Israelite.

I wonder [je me demande] who I'm working for.

Poor me, Israelite,

I look a-down and out, sir.

  Les guerres auto-génératrices des États-Unis par Peter Dale Scott (deDefensa) → 

 

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La Russie, le meilleur allié de la paix

 

Par Chantal Dupille  (eva R-sistons)

 

 

La Russie est de retour. Tant mieux pour le monde ! Une Russie non-alignée, forte, souveraine, très active dans des opérations de maintien de la paix, dénonçant l'ingérence dans les affaires intérieures des États, prônant le dialogue et la concertation (comme en Syrie) mais décidée à faire preuve de fermeté. Non-alignée, c'est-à-dire rejetant le joug de l’Empire, et donc diabolisée par les Médias aux ordres, collabos, orchestrés par les sayanim. Poutine est plébiscité par les Russes, il a été élu, et bien élu : De quoi faire pâlir les pseudo démocrates de l'Occident élus sur le fil du rasoir et désavoués aussitôt.  Il est populaire, et donc il faut l'abattre. Pas de place pour les patriotes, les insoumis, dans un monde dominé par le colosse yankee... aux pieds d'argile.

 

Je persiste et je signe: L'URSS a été victime de la première Révolution de couleurs fomentée par les Anglos-Saxons. Elle a éclaté, et si la Russie se relève aujourd'hui, c'est grâce à un homme providentiel, Vladimir Poutine, un géant de l'Histoire . Son autorité déplaît aux larbins des usraéliens (Anglo-Saxons + Israël), alors tout est fait pour déstabiliser le Régime de l'intérieur : Conditionnement des étudiants, ONG plus politiques qu'humanitaires financées par la CIA,  ambassades très équivoques, missionnaires très particuliers, utilisation des Réseaux sociaux, etc. Poutine, en homme averti et prévoyant, doit prémunir le pays : En interdisant les ONG mal intentionnées (cela fait 5 ans que je m'intéresse au sujet, et j'ai un dossier volumineux), en contrôlant les suspects,  en mettant en prison les opposants liés à l’Occident malveillant (désireux de mettre en place des marionnettes à la tête de la Russie pour ensuite piller ses ressources), et même en interdisant l'adoption d'enfants russes par les Américains projetant de s'en servir ensuite contre leur pays d'origine. Dictature ? Non, sagesse, prévoyance !

 

Poutine a raison de protéger son pays de Washington et de ses alliés en Occident. Et Poutine a raison de défendre l'intégrité de la Syrie afin qu'elle ne subisse pas le même sort que la Libye : Dépecée, ruinée, pillée, fanatisée, islamisée de force, en proie à la guerre civile.... En agissant ainsi, le dirigeant russe protège le pays de Bachar-el-Assad (laïc) du terrorisme, du fanatisme religieux, de l'horreur comme en Irak, et plus généralement, il est aujourd'hui le premier rempart contre la guerre mondiale commençant en Syrie, se poursuivant en Iran, et décimant la planète toute entière.

 

Parce que le puissant Vladimir Poutine est le plus ferme partisan d'un monde multipolaire facteur d'équilibre, il est aujourd'hui le meilleur garant de la paix pour les peuples.

Chantal Dupille

http://chantaldupille.over-blog.com

  

● Dangereuse escalade militaire : confrontation Russie-États-Unis en Syrie ? par Michel Chossudovsky

● Quelle connerie que le sionisme, quelle saloperie Marion Sigaut nous parle du million de Russes juifs (et non pas de Juifs russes) qui ont été détournés vers « le petit pays de merde » à l’insu de leur plein gré. Quel grand crime, quelle grande saloperie. Tout ça pour que les Juifs qui occupent « le petit pays de merde » conservent la majorité démographique face à la natalité arabe galopante en Palestine : plus tu en tues, plus il en nait, et ceux qui naissent, naissent ennemis. Va te faire foutre, connard. Il fallait y penser avant. Les Israéliens ne sont pas des Juifs, les Israéliens sont des malades. Tout ce qui est israélien est coupable. Il n’y a pas d’Israélien innocent. Tous les Israéliens sont coupables. Chaque Israélien est coupable. C’est un peuple entier, uni dans une même tâche ― todos unidos hasta la muerte del último Pallestinien ―, qui en opprime un autre. « Selon les critères reconnus du bien et du mal, on ne peut rien reprocher à la résistance arabe face à une adversité écrasante. » Je ne critique pas la politique de l’État d’Israël, je la condamne. D’ailleurs peut-on appeler un crime permanent « une politique » ? Salauds de Hollandais, d’Anglais et d’Hamériquins qui ont fermé leurs frontières aux émigrants juifs. Accueillez d’abord les Juifs quand ils vous le demandent, quand ils en ont besoin, vous pourrez parler après et donner des leçons de morale. Marion Sigaut sauve des Juifs en Hollande (on rêve ! les nazis sont donc toujours là) et la France les refuse : les Juifs, c’est le business d’Israël, l’État criminel. Il n’est pas seulement criminel avec les Arabes, il est criminel avec les Juifs. Quelle saloperie. Mais Marion dit : « La France profonde est belle », les résistants sont toujours là quand on a besoin d’eux. ♫ Ami entends-tu le vol noir des corbeaux sur la plai-neu…(pauvres corbeaux).

● SYRIE. Le plan secret de la Russie par Allain Jules (sous toutes réserves) Je veux seulement faire quelques remarques. S’il s’agit bien du modèle « M » alors ce n’est pas « un missile de croisière » (modèle « K »). Le modèle « M » est réservé à l’usage russe, le modèle « E », bridé, est destiné à l’exportation. Hypersonique (Mach 6), zig-zagant (supporte une accélération de 30G lors des ressources), portée ― règlementaire selon les traités ― de 480 km. Plafond : 50 km. Précision : dans un rayon de 5 mètres (terminal phase optoelectronic homing system). Moteur à poudre. Une seule tuyère. Un seul étage. Charge explosive : 800 kg. Peut être équipé d’une tête nucléaire. La tête de guidage optique est fabriquée sous licence Thales, Thales repaire de polytechniciens. C’est un missile tactique sol-sol sous-balistique (sa trajectoire est plus tendue que la trajectoire purement balistique, il arrive d’autant plus vite) particulièrement destiné aux « Patriots » ― que l’un de ces derniers s’avise d’abattre un seul avion Syrien, tous les postes de tir Patriot seront quasi instantanément détruits ―. Chaque camion comporte deux missiles. Une minute seulement entre les deux tirs. Déploiement : quelques minutes. Trajectoire modifiable en route (les Russes sont les maîtres de la manœuvrabilité). Une merveille. Les Russes ont entrepris d’équiper toutes leurs troupes avec cette merveille (une trentaine d’usines tournent à plein régime ! ça fait des emplois). Que croyez-vous ? Que la Russie roupille ?

Tout cela ne satisfait personne et le fait remarquable dans cette affaire est bien la position sans concession, vis-à-vis de la Turquie, prise par l’Iran et la Russie. Les deux pays, malgré les mésententes provoquées par la différence de politiques syriennes, ont toujours veillé à conserver des bons liens avec la Turquie (la réciproque étant tout aussi vraie, sinon plus). Cette fois, ce n’est plus le cas. C’est à ce point qu’intervient l’affaire du SS-26 Iskander. Depuis un article de WorldNetDaily du 7 décembre 2012, signé par Reza Kahlili, un transfuge des Gardiens de la Révolution iraniens présenté comme un agent de la CIA, l’annonce que les Russes ont livré ou sont en train de livrer des missiles sol-sol SS-26 Iskander à la Syrie a largement été répercutée. (Voir sur ce site le 11 décembre 2012.) Wikipédia a repris l’information à son compte dans son article consacré au SS-26. Des médias turcs ont répercuté la nouvelle, avec cette précision intéressante de Hurriyet Daily News du 19 décembre 2012, selon laquelle la Russie envisageait de livrer, sinon avait effectivement livré ces SS-26 en Syrie, et envisageait de faire de même à Kaliningrad, face à la Pologne, c’est-à-dire face à l’OTAN. Enfin, DEBKAFiles en a rajouté avec ces précisions, également concernant le SS-26, ou 9K720, le 19 décembre 2012 :

« On Dec. 5, the first American, Dutch and German Patriot missiles landed in Turkey.

» Within hours, three Russian warships had put into Syria’s Tartus port – the Novocherkassk and Saratov landing craft and the MB-304 supply vessel. Aboard were 300 marines. And not only fighting men. They also delivered a fearsome weapon for Assad’s army and a game changer in the Syrian conflict: 24 Iskander 9K720 (NATO codenamed SS-26 Stone) cruise missile systems, designed for theater level conflicts. » 

(deDefensa, « Du Patriot à l’Iskander »)

● «Si Gérard veut vraiment avoir un permis de séjour ou un passeport russe, c'est une affaire réglée, et de manière positive» Colonel Poutine. Voilà une excellente plaisanterie en forme de quenelle destinée, je suppose, aux caniches, ou, si vous préférez, aux infâmes deGauche, aux infâmes socialistes qui préfèrent sauver les banques, et tout particulièrement, je l’espère, au caniche qui rugit bien planqué au quai d’Orsay. Le colonel a sauvé son pays, lui ! bande de salopards. Quel couple, le Czar Wladimir et l’acteur français Gérard dit Pétard. La Russie est un pays d’avenir. « Pour Cohn-Bendit [l’infâme Cohn-Bendit], Depardieu va s’embêter en Belgique ». Mais non Ducon, il va s’amuser à Moscou. Non seulement le colonel Poutine est un grand homme, mais il est spirituel. Vous me direz : mais Napoléon aussi. Certes, mais si Napoléon était spirituel, il était méchamment spirituel. Aucune gentillesse chez Napoléon, aucun sourire en coin, aucune ironie, tout au premier degré : « Vous êtes de la merde dans un bas de soie » Voilà le genre d’esprit de Napoléon ― il est possible que cette apostrophe lui ait couté son trône longtemps après, de même que le mot « puer » de Cicéron à l’égard du jeune Octave lui a couté la vie par la suite, lors de la nuit du marchandage des proscrits entre Antoine et Octave. Il y a des mots que l’on regrette ―. C’est pourquoi d’ailleurs, le Czar Alexandre s’est senti trahi dans son amitié pour Napoléon et l’a, par la suite, combattu impitoyablement (ainsi que Pozzo di Borgo.  ― J’ai habité dans la villa Pozzo di Borgo, près de Florence. Un jour, me penchant à le fenêtre, je vis que les paysans chiaient parmi les oliviers, comme au bon vieux temps, comme chez Gide à la Roche-Baignard ― Le colonel Poutine efface ce mauvais souvenir et, grâce à Gérard, se réconcilie avec la France et montre l’estime qu’il éprouve pour les Français (pas tous évidemment). Je suppose ― et j’espère ― que Pétard aime la France mais pas les socialistes ni les deGauche (souvenirs du 6 de la rue Descartes, de la table des futurs milliardaires, à crédit chez Dédé le pied noir (cent mille francs en 1967). Le futur milliardaire, c’était lui).

J’ai passé quelques mois en prison préventive ― quelque uns des plus beaux jours de ma vie : nourri, blanchi, logé, un  cahier de cent pages et un crayon BIC, un camembert par semaine (à Caen) et personne pour m’emmerder, j’étais fait pour être moine logicien ― et le seul livre que j’ai trouvé intéressant à la bibliothèque de la prison fut : Mémoires d’un chasseur de Tourgueniev. Quoi de mieux pour un prisonnier que les espaces immenses de la Russie. Un ami bouquiniste m’offrit une édition de 1928 très documentée de cet ouvrage. Dans une des nouvelles, je pus lire : « Cette duchesse parlait à peu près corrrectement le rrrusse. » De prime abord je pensais que les duchesses rrrusses étaient tellement incultes qu’elles ne parlaient même pas corrrectement leur prrropre langue. Je me rrreporrrtai à la note correspondante et je lus qu’à cette époque les duchesses qui se rrrespectaient ne parlaient pas du tout le rrrusse mais seulement le vrounzais. Où va se percher le snobisme. « Snobisme » ne convient pas tellement ici, puisque « snobisme » signifie, du latin, sans noblesse. Or qu’y avait-il de plus noble en Rrrussie qu’une duchesse rrrusse. Quant aux duchesses françaises, elles sont célèbres pour leurs jurons.

Ce n’est pas le tout de rigoler, mais à quoi sert l’impôt sur le revenu ?

● Syria: The descent into Holy War by  Patrick Cockburn (The Independent) Passez le dans le traducteur Google. Étant donné que l’anglais de Cockburn n’est pas tarabiscoté, la traduction est compréhensible et les erreurs facilement repérables. Je n’ai pas le temps de faire une traduction.

● Syrie : le conflit est très mal couvert par les médias selon un journaliste britannique (Atlantico)

● « La dernière sortie du has-been soixanthuitard et sioniste Bernard Kouchner » par Alexandre Latsa. (RIANOVOSTI)

Syrie : terrible saignée, dans les rangs des terroristes ! (IRIB) À bobard, bobard ennemi.

● Salauds

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La déclaration de Bogdanov à la source de l’ITAR-TASS:

« En ce qui concerne la préparation à la victoire de l’opposition, que l’on ne peut pas exclure [amphibologie : c’est la préparation ou la victoire que l’on ne peut exclure ? Grammaticalement le sujet est : « la préparation à la victoire de l’opposition », préparation qui est le fait de l’étranger. Dans la suite, Bogdanov ne parle que de cette préparation. si du moins cette traduction est fidèle et correcte. Merci de toute façon à Avatar. Je regrette de ne pas avoir réussi à mettre la main sur cette dépêche en anglais], il faut regarder les choses en face : la tendance est telle que le régime du gouvernement perd le contrôle sur la partie [« la partie » ou « une partie » ?] de plus en plus importante du territoire du pays.

» Ils (l’opposition armée) disent que la victoire est toute proche, (on est sur le point de prendre Alep), (on est sur le point de prendre Damas), [ils disent, ils disent, c’est tout ce qu’ils peuvent faire] ― ajoute Bogdanov ― Actuellement, la reconnaissance de l’opposition, l’entrainement des combattants, et la sponsorisation des livraisons des armes par les pays étrangers ne font qu’encourager l’opposition.

» Néanmoins, Moscou continuera à insister sur l’exécution du communiqué de Genève et le règlement pacifique du conflit. »

Il n’y a pas de contradiction dans la traduction de l’extrait de la déclaration publié par le Figaro, mais en lisant la suite de cette déclaration on aperçoit le scepticisme de Bogdanov quant aux « succès » de l’opposition [on croirait lire INFOSyrie], ainsi que sa conviction que « ... les pays étrangers ne font qu’encourager l’opposition ».

 

La dépêche Figaro-AFP :

Syrie : Assad « perd le contrôle » (Russie)

AFP Mis à jour le 13/12/2012 à 11:38 | publié le 13/12/2012 à 11:06 Réactions (47)

Le régime syrien perd « de plus en plus » le contrôle du pays, a déclaré aujourd’hui un vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, estimant qu’une victoire de l'opposition dans le conflit n'était pas à exclure. « Il faut regarder les choses en face. Le régime et le gouvernement syriens perdent de plus en plus le contrôle du pays », a déclaré Mikhaïl  Bogdanov, cité par l’agence Itar-Tass.

● L’armée syrienne, une force toujours populaire par Bahar Kimyongür

● Y a de l’eau dans le gaz (AFP)

La chute du régime syrien pas imminente malgré les annonces diplomatiques

Par AFP | AFP – il y a 5 heures

 

Le régime syrien, soudé autour de Bachar al-Assad, semble tenir bon et démentir pour le moment les prédictions occidentales sur sa chute imminente, en dépit des succès militaires des rebelles, estiment des experts.

Les récentes affirmations unanimes des Occidentaux et, plus surprenant, d’un responsable russe sont le signe que l’opposition se renforce, mais pour que le régime tombe, il faut plus que ces coups de butoir, insistent ces experts.

« Il ne pourra tomber que par un coup d’Etat, une intervention étrangère ou un renforcement massif du soutien logistique aux rebelles par des pays étrangers », assure Barah Mikaïl, chercheur à l’institut de géopolitique espagnol FRIDE.

Selon ce spécialiste du Moyen-Orient, il y a certes « des déclarations diplomatiques fortes, mais il ne faut pas les surestimer, car le régime conserve la structure militaire et institutionnelle, même s’il se fait parfois surprendre », comme lors du récent attentat durant lequel le ministre de l’Intérieur a été blessé.

Plusieurs responsables ont déjà sonné le glas du régime. Le secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen, a estimé que le régime « se rapprochait de l’effondrement » et Paris a appelé à « faire partir Bachar al-Assad le plus rapidement possible ».

Washington a jugé le régime « de plus en plus désespéré ». Le vice-ministre russe des Affaires étrangères en charge du dossier syrien, Mikhaïl Bogdanov, est allé dans le même sens, avant que son pays ne fasse marche arrière.

Pour Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), plusieurs hypothèses expliquent cette avalanche.

« Soit il y a le début d’un consensus international pour mettre fin au régime, soit des pays occidentaux sont en contact avec un groupe important et influent dans l’armée qui pourrait se retourner contre Assad, soit ils accentuent les pressions afin de pousser Assad vers la sortie pour éviter un effritement total de l’Etat », explique-t-il.

« Pression psychologique »

Mais pour cet observateur, dont l’organisation dispose d’un important réseau de militants sur le terrain, « l’armée reste très forte, elle est toujours capable de protéger une large portion du territoire allant de Damas au littoral ».

Certes, l’appareil militaro-sécuritaire, longtemps omniprésent, s’est nettement érodé et la multiplication des attentats à Damas démontre que la Sécurité est moins fiable qu’auparavant.

« C’est certain que les rebelles ont avancé et se montrent audacieux, mais pour le moment, l’armée garde globalement sa cohésion et défend les grandes villes », note un expert militaire occidental à Beyrouth.

« Malgré les désertions et les morts, elle compte encore 200.000 hommes, de toutes les confessions, et n’a pas engagé toutes ses unités dans les combats. Elle se conduit comme un véritable corps, avec une mission », ajoute-il.

« Elle se sentait mal à l’aise au début de la contestation quand on lui demandait de tirer sur des civils désarmés. Mais aujourd’hui, elle n’a plus d’états d’âme face à des hommes armés », assure-t-il.

Présenté il y a encore deux ans comme l’ouverture moderniste pour le pays, M. Assad est devenu un paria alors que ses adversaires rassemblés dans la Coalition de l’opposition ont été adoubés par la centaine de pays et d’organisations des « Amis du peuple syrien ».

Mais son régime peut compter sur ses trois alliés, l’Iran, la Chine et la Russie, ces deux derniers opposant leur veto à toute résolution le condamnant au Conseil de sécurité de l’ONU.

Selon un spécialiste, qui ne veut pas être identifié car il retourne régulièrement en Syrie, les déclarations diplomatiques « prouvent que les négociations ont véritablement commencé entre les États-Unis et la Russie pour trouver une solution à la crise. Il s’agit d’exercer une pression psychologique pour obliger le régime à envisager des compromis douloureux ».

Mais ces annonces peuvent être contre-productives, car si la chute du régime n’intervient pas dans les semaines à venir, « il pourra prétendre qu’il est assez fort pour ne pas céder », estime-t-il.

● Fin de la bataille de l’aéroport de Damas, Washington et Moscou face-à-face par W. Chekkat (IRIB Radio francophone) 12 décembre 2012.

● Reportage russe ANNA TV à Darya « Corps de terroristes mercenaires dans les rues de Darya 13/12/2012 » 40 minutes, temps réel, plans séquences. La Syrie comme si vous y étiez, comme Fabrice à Waterloo.

● Observateur francosyrien (INFOSyrie) 16 décembre 2012 à 0 h 00 min

Je n’ai malheureusement pas beaucoup de « cartouches » pour ce qui est de la compréhension du fonctionnement économique mondial, mais il me semble quand même que votre analyse suppose que la Russie soit rentrée en plein dans la mondialisation libérale selon le modèle anglo-saxon. Et c’est là où je demande plus d’informations.

Car il me semble que la Russie américanisée de Eltsine a été vécue comme un véritable drame et une perte d’identité profonde de la part des Russes. Poutine a été élu pour restaurer la tradition russe, la fierté russe, la sensibilité russe. Ce n’est pas pour rien qu’il est constamment diabolisé dans nos sphères comme ne respectant pas les normes démocratiques, ce qui est bien un indice que la Russie ne fonctionne pas comme le souhaiterait le Nouvel Ordre voulu par les États-Unis. En fait, la Russie résiste réellement en tant que nation et elle tend à promouvoir son influence pour se protéger. C’est pourquoi je pense que la question syrienne, comme il a déjà été maintes et maintes fois dit ici, est une question de survie. Il y a justement un choc de paradigmes, entre d’une part des nations qui veulent que le droit international régisse réellement les relations interétatiques, et celles qui ne jurent que par la loi de la finance. La France [caniche] a perdu son âme, la Russie lutte pour conserver la sienne, et pour cela, il faut que la Syrie demeure souveraine.

Mon intervention repose seulement sur une hypothèse-constat : la mentalité russe est différente de la mentalité anglo-saxonne. Accepter la libéralisation à l’américaine, c’est mourir… Je crois que c’est Poutine qui l’a dit, les américains ne veulent pas de partenaires, ils ne veulent que des vassaux. L’affirmation précédente indique bien que même si la Russie jouait de cette mondialisation libérale, elle ne pourrait accepter d’être subordonnée.

Maintenant, la Russie n’est intéressée que par la souveraineté de la Syrie, et non pas par Bachar, parce qu’elle sait bien qu’une Syrie souveraine, c’est un allié contre les États-Unis. Si elle négocie âprement aujourd’hui, c’est pour assurer cette souveraineté syrienne, quitte à laisser tomber Bachar pour donner une apparence de réussite à l’Ouest.

En conclusion, je dirai que ce qui sauve la Syrie, c’est que les États-Unis ne veulent que des vassaux.

● La Russie change de tactique sur la Syrie par M. K. Bhadrakumar (Asia Times) [version imprimable]

● Pour Moscou, la route de Damas passe par Groznyï par Derek Henry Flood (Asia Times) DOC 2012-12-15-2

● Assassinat d’Ahmed al-Jaabari par Israël : une autre interprétation (É&R) DOC 2012-12-15

● Les journaputes se surpassent (INFOSyrie)

● La bataille pour l’Eurasie va-t-elle s’accélérer ? par Alexandre Latsa. La cocue hystérique n’a pas pu se retenir.

● Qatar 1 ― Histoire de France 0

● RuTube La vidéo que Manuel Valls tente de faire disparaître par Hicham Hamza.

http://rutube.ru/video/5145de172d63d9f3a1bd84094a401961 → vidéo

http://oumma.com/15107/decouvrez-video-valls

http://www.youtube.com/watch?v=uKGth1vtiZo&feature=player_embedded#! (la vidéo est disponible sur youtube)

● Le Sukhoi nouveau est arrivé ― « A capability surprise ! » Surprenante surprise : La furtivité de ce Sukhoi ne s’est pas faite aux dépens de sa maniabilité et réciproquement.

● Soviet/Russian Guided BombsMissiles tactiques Iskander (Alexandre)

● L’arrogance criminelle de Washington n’a plus de limites… par Dr. Paul Craig Roberts (Résistance71)

● Qu’elle est belle la Mérique, cette grosse salope par Howard Zinn

● Démenti russe & mensonges figaresques… (INFOSyrie) Les journaputes prennent leurs désirs pour la réalité. Salopes de journaputes.

Ca ne fait pas cette fois ― comme c’est curieux ! ― les gros titres de l’AFP mais le ministère russe des Affaires étrangères a pris officiellement ses distances avec les propos du vice-ministre Mikhaïl Bogdanov sur la perte de contrôle du territoire syrien par le gouvernement et la possible victoire des rebelles. Des propos dont le porte-parole du ministère, Alexandre Loukachevitch, semble même contester la réalité :

« Nous voudrions souligner qu’il n’a fait aucune déclaration ou interview à la presse ces derniers jours », dit-il, reconnaissant que M. Bogdanov s’est effectivement exprimé jeudi sur le sujet lors d’une séance de la Douma, le parlement russe, mais qu’alors le vice-ministre des Affaires étrangères avait « à nouveau réaffirmé la position russe sur l’absence d’alternative à une solution politique en Syrie ». Cela expliquerait la partie de la citation où Bogdanov prévoit que l’éventuel renversement de Bachar al-Assad coûterait des dizaines, voire des centaines de milliers de morts syriens. « Nous n’avons jamais changé et ne changerons jamais notre position » a résumé Loukachevitch.

C’est donc un démenti officiel russe à une ou deux petites phrases qui ont pas mal agité la médiasphère, depuis 24 heures. Ca ne veut pas forcément dire que Bogdanov n’a pas tenu, à un moment et dans des circonstances qui restent à préciser, des propos proches de ceux que lui ont prêté les agences occidentales ― et russes : après tout, la situation syrienne demeure grave, et un observateur extérieur peut avoir du mal à entrevoir la sortie de ce sombre et sanglant tunnel. Mais ces propos n’ont pas le caractère d’officialité gouvernementale que lui ont donnée immédiatement les journalistes. Bogdanov a été sans doute imprudent, même s’il a le droit d’exprimer des doutes. Car l’ennemi est à l’affût de la moindre déclaration pour sonner un énième hallali contre le gouvernement syrien.

D’une intox l’autre :

À ce propos, Georges Malbrunot, le M. Syrie du Figaro, enfourche son habituel dada du départ de Bachar, expliquant que Lakhdar Brahimi, émissaire de l’ONU, aurait reçu mandat et de Moscou et de Washington pour transmettre, la semaine prochaine, au président syrien un ultimatum pour un départ « dans la dignité ». Et selon la source citée par Malbrunot, pour les Russes « Bachar peut rester président, mais sans compétence, et il ne pourrait pas se présenter à l’élection présidentielle de 2014 ». Sauf que la source en question ajoute que Lavrov, lors de ses entretiens à Dublin avec Hillary Clinton voici dix jours, n’était pas sur cette position capitularde.

Alors que se serait-il passé en dix jours pour que le chef de la diplomatie russe reconsidère un an et demi d’action diplomatique non stop ? Là, Malbrunot passe la parole à Robert Ford, ex-ambassadeur américain à Damas où il jouait les agents de liaison de l’opposition. S’exprimant jeudi sur la BBC arabophone, Ford explique que « les Russes se rendent compte que bientôt Bachar al-Assad sera isolé à Damas, et qu’il aura perdu son aéroport par où lui viennent les armes » Outre que les rebelles ne semblent plus en état de menacer l’aéroport ― s’agit-il d’ailleurs de l’aéroport international à l’est de la ville ou de celui, militaire, de Mezzeh au sud-ouest ? ― cette explication technique semble un peu courte : on nous a déjà chanté, en février puis en juillet dernier, cette chanson de Bachar coupé de son avion salvateur, et la proximité des rebelles de ces aérodromes n’a jamais empêché le ravitaillement de l’armée.

Force est de constater que Georges Malbrunot participe un fois de plus à une mise en condition de type atlantiste, avec intertitre dramatique : « C’est votre dernière chance » (teneur du message que Brahimi porterait à Bachar selon un diplomate onusien), et refrain sur les progrès irrésistibles de la rébellion.

Les rebelles refluent, le Figaro contrattaque

Nous ne sommes pas, comme Malbrunot, dans le secret de dieux diplomatiques mais nous répétons, une fois de plus  que…

― Bachar al-Assad n’a pas l’intention de fuir son pays, pas plus aujourd’hui qu’en juillet dernier où les rebelles avaient effectivement (contrairement à aujourd’hui) pris pied dans Damas.

― Les Russes savent très bien que la mise à l’écart et a fortiori l’exil du président syrien signifierait la démoralisation et la désagrégation immédiate de l’État syrien. Et donc ruinerait 20 mois de stratégie diplomatique russe, sans parler des dommages en termes d’influence et de prestige pour le Kremlin.

― Les rebelles ont raté ces derniers jours leur deuxième tentative contre Damas, ville qu’ils n’ont de toute façon pas la capacité de prendre. Et il semble bien qu’ils aient laissé pas mal de plumes dans l’histoire.

― À chaque échec militaire de quelque ampleur de la rébellion correspond presque toujours une offensive médiatique du camp occidental : en l’espace de quelques jours on a eu droit, outre au déploiement des Patriot en Turquie, à des histoires de gaz sarin, de scuds et de lâchage russe, d’ailleurs officiellement réclamé jeudi par Victoria Nulard, porte-parole du Département d’État américain. Et Malbrunot participe à sa modeste mesure à cette offensive-là, en bon ami de l’Amérique. Notons que son article n’est fait que de déclarations de diplomates américains et de confidences opportunes de diplomates anonymes. Un vieille recette, en somme… Mais que font nos commentateurs atlantistes depuis tout ce temps, sinon nous resservir les mêmes poncifs, en les présentant comme inédits ?

● Ce qu’a effectivement dit Bogdanov (INFOSyrie) Salopards de journaputes.

Les propos du vice-ministre des Affaires étrangères russe Mikhaïl Bogdanov envisageant l’éventualité d’une victoire des rebelles ont incontestablement semé le trouble dans les rangs des défenseurs de la Syrie « telle qu’elle est ». Ces propos ont-ils été sollicités, mal traduits à dessein ? Pas exactement : dans la version anglaise de son intervention Bogdanov parle effectivement d’une perte croissante de contrôle du gouvernement syrien sur son territoire. En revanche, ils sont un rien tronqués, les médias occidentaux insistant sur ce qui les arrange. Bogdanov ajoute en effet : « La lutte va devenir de plus en plus intense et la Syrie va perdre des dizaines – peut-être des centaines – de milliers de civils« . Une perspective effrayante et, selon nous, catastrophiste, mais qui indique bien que pour le responsable russe, le combat ne fait en somme que commencer.

Remettre en perspective

Bogdanov conclut en s’adressant manifestement aux Occidentaux et autres appuis des rebelles : « Si un tel prix pour le renversement un président (Bachar) semble acceptable pour vous, que pouvons nous faire ? un tel prix est bien évidemment inacceptable pour nous« . Or si cette éventualité est « inacceptable » pour Moscou, il est raisonnable de penser que la direction  russe est résolue à prendre des mesures pour aider le pouvoir en place à réduire au maximum la menace d’une telle guerre, ce qui équivaut aussi à réduire les capacité des bades armées.

En tout cas cette interprétation « colle » avec les toutes dernières déclarations du supérieur de Bogdanov, Sergueï Lavrov, qui le 12 décembre a condamné la reconnaissance diplomatique par l’Occident de la « Coalition nationale » de Doha, contraire au communiqué final de Genève du 30 juin 2012 prévoyant un dialogue inter-syrien. Avec la déclaration du porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch, qui a demandé, le 12, aux Occidentaux de condamner le massacre de dizaines d’Alaouites à Aqrab, près de Homs et a pointé le recours croissant de l’opposition au terrorisme, recours « inadmissible et dangereux ». Avec celle aussi du chef d’état-major de l’armée russe, le général Valeri Guerrasimov qui a réaffirmé jeudi que son pays était hostile à une intervention extérieure en Syrie et a reproché à l’OTAN ― avec les responsables de laquelle il venait de s’entretenir ― d’avoir déployé des missiles sol-air Patriot en Turquie.

Bref, il faut remettre la sortie tronquée de Bogdanov dans ce contexte, et cette constante diplomatique russe [♫ Non, le RRRusses ne veulent pas la Guerrreu…]. Ce que se gardent bien de faire les désinformateurs habituels [salopes] : on lit dans un article de l’AFP que la déclaration de Bogdanov pourrait s’expliquer par le fait que « Moscou est de plus en plus exaspéré par le refus de tout compromis de la part du régime ». Tiens donc ! Bachar n’a-t-il pas mis fin symboliquement à la suprématie constitutionnelle du Baas, n’a-t-il pas autorisé la création de partis menés par des opposants, raisonnables mais réels, ceux-là même que Moscou et Téhéran, alliés de Damas, reçoivent régulièrement ? Et le « refus de tout compromis » ne se trouve-t-il pas plutôt chez les radicaux couvés par l’Occident qui ne veulent qu’une capitulation sans condition de leur adversaire, et dont le chef vient d’ailleurs de plaider en faveur du Front al-Nosra, prolifération cancéreuse d’al-Qaïda en Syrie ?

Soyons sérieux, et quittons donc l’AFP : même s’il dit défendre en Syrie le principe de souveraineté et le dialogue (et non pas un dirigeant), Poutine n’a aucune intention de lâcher la Syrie, où vivent des dizaines de milliers de ses ressortissants. Croit-on vraiment que celui qui a sorti en quelques années son pays de la fange où l’avait laissé tomber Eltsine, qui a mis fin aux provocations made in USA des dirigeants ukrainiens et géorgiens, qui a resserré les liens avec la plupart des anciennes républiques soviétiques, celui qui, enfin, a très mal vécu la sanglante escroquerie morale de l’OTAN en Libye, celui qui a fait de son pays, aux côtés de la Chine, et à la faveur justement de la crise syrienne, la première force de résistance à l’impérialisme otanesque, oui croit-on vraiment que cet homme-là, qui a tant bâti sur la restauration de la puissance et de la crédibilité russes, va se résoudre à une fuite honteuse de ses ressortissants et militaires de Tartous, sur le « modèle » des Américains à Saïgon en 1975 ? Non, nous ne le croyons pas une seconde. Poutine, à l’évidence, serait gravement déstabilisé par une telle perte de prestige, qui donnerait en outre de nouvelles idées aux barbus de Tchétchénie et du Caucase. Et du reste, les fournitures militaires russes n’ont pas cessé à ce jour. Mais l’aide russe demeure discrète, pour des raisons qui tiennent au profil diplomatique choisi par l’équipe Poutine : celui d’une grande puissance raisonnable et garante de la paix, et opposée à l’aventurisme belliqueux des Occidentaux.

Et puis enfin Poutine n’a pas de remplaçant crédible à Bachar al-Assad. Dont le départ entraînerait l’effondrement de l’État. Tout simplement…

Au fait, sur le terrain…

Revenons à Bogdanov et son analyse de la situation militaire. Elle nous parait faite sous influence subliminale de la propagande OSDH/OTAN. Il n’est pas toujours facile de savoir ce qui se passe exactement sur le terrain en Syrie, deux propagandes s’affrontant. Mais on peut faire des déductions « en creux », à partir de ce que ne dit pas, ou dit plus, l’OSDH et les sources « militantes et militaires » des insurgés. Alors là, force est de constater que l’on ne parle plus beaucoup, ces derniers jours, de la « deuxième bataille de Damas » entamée fin novembre par les rebelles : apparemment, la prise de la capitale est remise aux calendes syriennes ; on ne parle pas beaucoup non plus, depuis des semaines, de la bataille d’Alep, où visiblement les insurgés ne progressent plus puisqu’ils n’ont plus de noms de quartiers conquis à claironner, alors que l’OSDH magnifie d’ordinaire la prise du moindre village par l’ASL. Pas loin d’Alep, on est sans nouvelles aussi de la bataille de Maarat al-Numan, pourtant « must militaire » de la rentrée côté rebelle. L’OSDH parle de combats à Deir-Ezzor, ou dans la province d’Idleb, mais cela prouve justement que l’armée arabe syrienne s’y bat. On n’a guère d’échos de combats sérieux à Homs et al-Qusayr, naguère places fortes de l’insurrection régulièrement citées par Rami Abdel Rahamane (M. OSDH) dans ses compte-rendus quotidiens. Quant à la descente des insurgés, depuis les montagnes du nord-est, vers Lattaquié, elle est elle aussi remise sine die.

Et depuis un mois au moins, les combattants kurdes ont clairement désigné leur ennemi prioritaire : l’ASL et les bandes djihadistes ; ce nouveau front ouvert sur la frontière turque est une difficulté supplémentaire et très sérieuse pour la rébellion.

Tout ceci pour dire que la situation est sérieuse en Syrie, avec notamment le problème de la perte globale de contrôle de cette zone frontalière turque, au moins dans le secteur Alep/Idleb, et des bandes continuant d’entretenir l’insécurité autour de Damas. Mais elle nous parait stabilisée. Et le politique influe sur le militaire : ce n’est pas avec des Fous de Dieu-repoussoirs que les Occidentaux feront tomber la Syrie. M. Bogdanov a été sans doute maladroit, mais ni Poutine ni Lavrov ne le sont, eux.

● Le Congrès US comme moteur du patriotisme russe (deDefensa) « Finalement, on en viendrait à constater que le Congrès US a une certaine utilité… Il aurait suscité définitivement l’engagement de la direction russe, puis de sa population, dans cette “guerre douce” que la Russie semble désormais prête à conduire, en riposte à l’“agression douce” des USA et du bloc BAO. »

● Flamboyant discours de notre président, Prométhée enfin déchaîné. Moi, pur intellectuel qui ne vis que par la grâce de Bolzano et de Frege, j’admire chez cet athlète l’union de la tête et des jambes. Le jeu de jambes du boxeur Soral est époustouflant. Il pourrait le faire dans un fauteuil roulant.

● I hope “hussar of the death” gives us quickly subtitles for this skirmish de plus, elle est blonde !

● Syrie : Moscou refuse de convaincre Assad de partir par Elena Tchernenko, Kommersant. Les seuls mots de russe que je connaisse sont : не et здоровье. Mais il y en a qui ne connaissent même pas ces mots, de vrais trous-du-cul.

● L’histoire se répète à Aqrab et Marrakech ? par Louis Denghien (INFOSyrie)

● La mère Loque, cocue (son mari se faisait faire des blow jobs ― souffler dans la trompette ― par ses employées) et hystérique, met bas les masques (mais hélas, pas bas les Basques) (La Voix de la Russie)

12/12/2012

Hillary Clinton met bas les masques par Laurent Brayard, polémiste qui a choisi la liberté, c’est à dire la Russie.

Dans les récentes déclarations de la Secrétaire d’État américaine Hillary Clinton, les États-Unis ont mis bas les masques sur les intentions réelles qu’ils nourrissent à l’égard de la Russie et du Monde en général et à bien des égards. Ces déclarations démontrent bien à quel niveau d’audace, la supériorité ressentie des USA décomplexe ses ambitions au point de faire fi de toute prudence, même diplomatiqueDans les récentes déclarations de la Secrétaire d’État américaine Hillary Clinton, les États-Unis ont mis bas les masques sur les intentions réelles qu’ils nourrissent à l’égard de la Russie et du Monde en général et à bien des égards. Ces déclarations démontrent bien à quel niveau d’audace, la supériorité ressentie des USA décomplexe ses ambitions au point de faire fi de toute prudence, même diplomatique. Ces déclarations déjà vieilles de deux jours, interviennent à un moment assez crucial dans les relations internationales mondiales et dans les relations entre la Russie et les États-Unis. Elles raisonnent comme des menaces qui ont un relent historique de déjà vu dont nous nous serions bien passés.

Dans l’indifférence quasi générale, l’Occident ne sait sans doute pas qu’au moment où Hillary Clinton déclarait que les USA ne laisseraient jamais une reconstruction de « l’URSS » se refaire, un certain nombre d’inquiétants dossiers épineux laissent augurer de difficultés croissantes avec les desiderata de l’Amérique de l’Oncle Sam. La semaine dernière nous apprenions en effet le vote par le Sénat du Congrès américain, de la loi dite « Magnitski », qui impose des mesures de restrictions dans l’affaire du même nom, en interdisant aux supposés coupables de la mort de cet homme, l’entrée sur le territoire américain et le gel des avoirs qu’ils pourraient posséder dans ce pays. Sur ce point, les Américains d’une manière assez éhontée, indiquent qu’ils entendent donc désormais défendre « la démocratie » et les Droits de l’Homme en donnant des leçons à tous ceux qui seront désignés par la puissance Amérique comme violant les droits essentiels et primordiaux de l’Humanité toute entière.

Mais derrière le discours grandiloquent et convenu, il est assez effrayant de constater comment les USA glissent ainsi vers une démagogie de plus en plus virulente, qui est en fait d’une dangerosité extrême, s’affichant comme une jurisprudence mondiale entendant régir les Peuples en visant nominalement des ressortissants d’autres nations sans en passer par les Nations Unis, et en décidant de frapper juridiquement des hommes en passant également par-dessus les épaules des justices nationales et indépendantes d’autres pays. Au même moment, Hillary Clinton est aussi en passe de visiter les « Amis de la Syrie », chers à la France de Monsieur Hollande et Sarkozy. Elle doit reconnaître officiellement cet organisme dissident comme le seul représentant légal du Peuple syrien, en méprisant ceux qui par centaines de milliers ne peuvent et ne veulent se reconnaître dans une organisation qui s’empressera de les faire égorger à la première occasion venue, musulmans alaouites, Chrétiens d’Orient, Syriaques, Arméniens et tous ceux qui n’entreront pas dans cette conception à sens unique de la démocratie.

Aussi lorsque que la Secrétaire d’État américaine indique que son pays ne laissera pas la Russie développer l’intégration de plusieurs pays au sein d’une Union douanière en train de s’organiser avec des pays de l’espace de l’ex-Union soviétique, les États-Unis jettent le masque à terre. Il est évident, que si les Américains ne virent pas d’un bon œil la création de l’espace européen et de sa monnaie, ils redoutent également la création d’une entité régionale similaire en Asie. Elle est redoutée à plus d’un titre, et les diverses interventions américaines visent à soigneusement tenir à distance l’UE de la Russie. Un tel rapprochement leur serait catastrophique, mais en Europe quelques bons alliés veillent au grain. En quelques mots anodins, Hillary Clinton donne ainsi les pistes pour lire dans la politique internationale américaine de ces dernières décennies, et des années à venir : elle entend donc dicter à la fois ce que les justices des pays auraient à faire, mais aussi ce que les diplomaties et les intérêts commerciaux d’autres nations peuvent ou ne peuvent pas réaliser, en fonction de ses propres intérêts économiques et géostratégiques.

La seule évocation de l’URSS montre bien à quel point les USA ne sont plus en corrélation avec la réalité d’aujourd’hui, à savoir que la Russie, si elle se trouvait héritière en droit de l’Union soviétique, n’a que peu de choses à voir avec un système historique défunt, comme le Saint-Empire Romain Germanique où le IIIème Reich. Ce serait un peu comme considérer l’Allemagne comme étant la continuité du Reich d’Hitler, ou l’Autriche comme celui du Saint-Empire de Charles Quint. Or les hommes qui ont fait l’Union soviétique sont morts depuis des décennies, les plus terribles d’entre eux ont été jugés par l’histoire, justement en Russie : Staline, Beria, Dzerjinski… et même Lénine, rappelons que son mausolée est fermé depuis plus de deux ans et que ses restes attendent une décision symbolique. Ces hommes ne sont plus, et il n’est pas dans l’intention de la Russie d’en revenir à un système qui eut certes aussi son âge d’or et des personnages moins sanguinaires et plus nobles, mais qui appartient au passé, et cela de manière définitive.

La Russie ne regarde pas en arrière, elle ne mûrit pas non plus la recréation d’une entité dont les ramifications partiraient de Moscou. Dans la fondation d’une zone douanière commune, la Russie et les pays voisins ne cherchent que les intérêts évidents des populations dont ils ont la charge. L’idée du marché commun européen ne partait pas d’un autre sentiment, et les pays de la zone eurasiatique, tout comme ce fut le cas en 1957 lors du traité de Rome des Européens de l’Ouest, ont parfaitement le droit de s’assembler autour d’une organisation qui est conçue pour la libre circulation des biens, l’uniformité des lois douanières, l’augmentation des échanges commerciaux, la simplification et la liberté des mouvements des citoyens et au final le bien-être général de peuples qui ont une longue histoire commune que cela plaise aux États-Unis d’Amérique ou non.

En s’ingérant sans cesse dans les affaires intérieures de multiples nations, parfois en déléguant quelques francs-tireurs inattendus comme ce fut le cas de la France en Syrie, les USA démontrent une fois de plus que derrière le modèle anglo-saxon au sens large, c’est-à-dire non seulement les USA que la Grande-Bretagne, se cache une volonté de plus en plus tenace et annoncée de rester fermement aux commandes en ne tolérant aucune construction, de quelques niveaux que ce soit, qui ne soient passées par l’aval « des maîtres de la maison »… Cela n’empêche pas d’ailleurs qu’ils s’efforcent à installer dans le Monde un certain nombre de bases (comme c’est le cas discrètement en UE, en Espagne à Cadix), ou de boucliers antimissiles qui sont censés protéger le Monde raisonnable contre « les barbares environnants ». Il reste à dire que les Etats-Unis ressemblent toutefois de plus en plus à cet Empire Romain dominateur dont les Légions tenaient le Monde entre leurs mains en imposant par la force la Pax Romana… au prix du sang et de l’écrasement d’autres mondes et civilisations.

Continuer à tenir de tels discours montre également une certaine naïveté, ou du moins un sérieux manque de scrupules lorsque nous connaissons l’état de ladite démocratie américaine sur les droits des gens et les droits sociaux dans le paradis américain. Et cela sans parler des soutiens diplomatiques à des régimes, notamment dans le Golfe persique ou en Afrique, mais aussi en Asie, qui démontrent bien qu’une fois encore, la grande civilisation américaine ne s’intéresse à cette fameuse démocratie que lorsqu’elle peut servir efficacement ses projets marchands et ceux de corporations financières intéressées à ce que cet ordre mondial se poursuive ainsi qu’il a été pensé très loin des populations qui en payent le prix, même celui du sang et de la mort.

● La Russie et les États-Unis en discussion à Genève sur l'avenir de la Syrie par Julian Borger, rédacteur en chef diplomatie The Guardian (Questions critiques)

● Tout ce qui est israélien est coupable par Robert Fisk (Questions critiques)

● Paradoxe : Israël est l’envahisseur, le massacreur, le destructeur, l’expulseur, le déplaceur, l’occupant, le spoliateur, l’assassin, le tortionnaire etc. mais… il est aussi l’assiégé. Israël est en fait assiégé par Gaza. C’est le sens des petites fusées Qassam. Ces petites fusées ne contiennent pas beaucoup d’explosif mais elles sont pleines de sens. L’envahisseur israélien de la Palestine empoisonne vicieusement, sadiquement, la vie des Palestiniens. Ce n’est que justice que les Palestiniens empoisonnent la vie des Israéliens, notamment ceux de Sdérot, qui n’ont rien à faire là, sur des terres volées... Les Israéliens sont assiégés par leur propres crimes, version moderne de lady Macbeth : la tache ne veut pas partir, les fusées Qassam ne veulent pas cesser de partir. Les Palestiniens font penser au sparadrap du capitaine Haddock : comment s’en débarrasser. Je sais que les Israéliens ont horreur qu’on leur applique le mot d’« apartheid ». Mais apartheid signifie en afrikaner rien d’autre que ségrégation, ce qui est le cas en Palestine. J’en profite pour signaler une carabinée saloperie : en France, les BDS sont condamnés pour pratiquer la discrimination entre les nations d’un simple point de vue commercial (de merde ― au civil) alors que les BDS visent une nation qui pratique la discrimination chez elle, non pas commercialement, mais vitalement (au pénal). J’ai déjà oublié le nom des salopes qui se sont manifestées à ce sujet, il y a quelque temps. Salopes de zélites. Puisse les zélites françaises crever, le plus vite sera le mieux. Tout le monde s’en porterait mieux.

● Amère Loque, à  ce qu’il me semble, le Russe te met ta loi Magnitzky dans le cul Originale réponse du berger à la bergère. Telle est la  nouvelle approche de la Russie, calme et méprisante. (deDefensa)

● Au pays de Babar Flanby le ridicule ne tue pas par Allain Jules

● Syrie : Les coulisses parisiennes du conclave de Doha ! (mondialisation.ca)

● Pourquoi la recherche d’un « accord » avec Nafissatou Diallo est un aveu de culpabilité de DSK (Christine Delphy)  Évidemment, la journaputerie dit que non.

● Syrie : la véritable feuille de route en 13 points des traîtres syriens à la solde de l’impérialisme et des monarchies du Golfe Éditorial de Noureddine Merdaci « “Protocole” de Doha » paru le jeudi 6 décembre dans le quotidien national algérien L’Expression

● Que se passe-t-il au Proche-Orient ? vendredi 7 décembre, par Léon Camus (Géopolintel) « Des événements ébouriffants, inédits et surprenants. » Rien de bon semble-t-il. La question à résoudre est : qui a donné cet ordre si promptement exécuté et pourquoi ? Cette interprétation est horriblement convaincante : tous ces faits bizarres y sont expliqués et prennent un sens menaçant. Après avoir dû assister au ravage de la Serbie sans pouvoir rien faire, le colonel Poutine devra-t-il assister à la destruction de la Syrie ? Sans rien pouvoir faire ? La Russie est le seul espoir pour le monde, sinon la canaille occhidentale va se répandre définitivement sur le globe. Les amères Loques, race maudite, manifeste destinée satanique, antéchrist, vont provoquer les Russes. Oui, effectivement, l’accès de la Palestine à l’ONU est très important et lourd de conséquences, mais lesquelles ? Puisse le caniche Fabius crever. (Version imprimable)

Le colonel Poutine aurait déclaré, selon Réseau Voltaire, se tenir prêt à défendre la Syrie « jusque dans les rues de Moscou », ce qui rappelle une certaine formule. Voilà qui répond à mes interrogations. Cette fois, ce ne sera ni comme la Lybie, ni comme la Serbie. La coupe est pleine. Notez que le colonel Poutine parle de défense de la Syrie et non pas de défense du régime actuel. Sergei Lavrov a déclaré, plus diplomatiquement, que « La Russie n’admettra pas que le “scénario libyen” soit reproduit en Syrie ». Voilà qui met fin aux espoirs des trouduc occhidentalistes qui ici et là constataient pour la nième fois un éloignement des Russes. Les trouducs n’ont pas compris que les Russes défendaient la Syrie et non pas al Assad. Les Russes l’ont pourtant assez souvent et clairement affirmé. Mais un trou du cul demeure un trou du cul quoiqu’il arrive.

● On continue de faire les mêmes erreurs — Comment mettre fin à la tragédie de Gaza par Ron Paul (Counterpunch). Elle est bien bonne en effet quoiqu’elle ne soit pas drôle. Tout ce qui est israélien est coupable. Delenda Carthago. DOC 2012-12-09

La semaine dernière, quand le combat faisait rage, le président Obama s’est hâté d’exprimer son soutien au camp israélien dans une déclaration qui révèle parfaitement la tragi-comédie de la politique étrangère étasunienne. Les États-Unis soutenaient le camp israélien parce que, a-t-il dit, « Aucun pays au monde, n’accepterait que des missiles envoyés de l’extérieur du pays pleuvent sur ses citoyens. » Étant donné que ce président fait pleuvoir quotidiennement des missiles au Yémen, en Afghanistan, au Pakistan et dans beaucoup d’autres pays, cette déclaration était si hypocrite qu’on ne pouvait qu’en rire. Sauf que ce n’était pas drôle.

● S’il vô pli (فضلك من) : en Palestine les agresseurs sont les Juifs et les agressés les Palestiniens, cela depuis 1920, depuis presque un siècle Plus simple, tu meurs. Tout le reste n’est que hasbaratin. L’Israélien est très fort en hasbaratin : pauvre victime martyrisée par les méchants Arabes palestiniens qui ne veulent pas la paix (en fait ils ne veulent pas de processus de pets, ils en ont soupé des processus de pets) et qui ne veulent pas aller vivre ailleurs, les salauds (Jabotinsky, lucide et honnête ― pas de hasbaratin ― : même des Papous ne voudraient pas). Tout ce qui est israélien est coupable. Mais les grands coupables dans cette affaire sont les Englishes et les Ah ! Mériquins qui fermèrent leurs frontières aux émigrés Juifs entre 1922 et 1945 alors que c’était essentiel pour leur salut qu’elles fussent ouvertes. L’ordure Balfour savait ce qu’il faisait : il ne voulait pas voir des millions d’émigrés juifs fondre sur l’Angleterre comme ce fut le cas entre 1882 et 1910 (deux millions et demi vers l’Angleterre et les USA) de même que Herzl était très emmerdé par les clochards juifs dormants sur les trottoirs de Vienne. Ça faisait désordre. Je suppose que je ne peux guère me tromper en disant que parmi les Juifs qui furent contraints d’émigrer en Palestine, beaucoup auraient préféré émigrer vers la Mérique, le pays où tout est possible, il faut bien le reconnaître.

● Bassam Tahhan, au sujet de la menace de l’emploi d’armes chimiques en Syrie La bêtise ah ! mériquaine n’a jamais connu de limite. L’Occhident est un océan de mensonges et de lâcheté.

● Al Qarra

● René NABA : « La Syrie et l'Algérie sont les derniers Bastions du Refus » Publiée le 7 avril 2012. Aux chiottes l’Occhident. La France de Babar Flanby Sarközy est un petit pays de merde, un pays caniche.

● Le 11 septembre vu par René Naba Mise en ligne le 10 sept. 2011.

● René Naba : « Le monde arabe a pris son destin en main »  Mise en ligne le 13 mars 2011.

● Nous pensons qu’au fond Washington improvise, et lance régulièrement ses missiles médiatiques : massacres de civils le lundi, violation de la sécurité turque le mardi, gaz sarin le mercredi (INFOSyrie)

● 1) Tout ce qui est israélien est coupable  2) tout ce qui est israélien dénie sa culpabilité  3) c’est là sa plus grande culpabilité  4) qu’il avoue et il sera pardonné  5) sinon ce sera la guerre jusqu’au dernier Indien  6) aujourd’hui, il y a un million ennemi d’Indiens de par le monde, ce qui fait beaucoup pour « un petit pays de merde » qui fait chier le monde entier. Israël est un long crime tranquille (65 ans déjà). Israël est une solution finale à petit feu (pour faire durer le plaisir ?) La question juive en Palestine (il n’y a pas de question palestinienne en Palestine mais seulement une question juive) est simplissime : ce n’est pas les Palestiniens qui ont envahi la Palestine, mais les Juifs (à l’époque, ces envahisseurs n’étaient que juifs puisque Israël n’existait pas). Puis ces Juifs sont devenus Israéliens et, manifestement, ce n’est pas ce qu’ils ont fait de mieux.

♫ Le Figaro ment, le Figaro ment (INFOSyrie)

« Les succès militaires engrangés par la rébellion syrienne pourraient obliger Moscou à réévaluer sa position à l’égard du régime de Damas », c’est du moins ce que le Figaro nous annonce dans son numéro de mercredi 5 décembre alors que la réalité sur le terrain est tout autre.

En effet, une semaine est passée depuis que  l’armée syrienne a lancé son attaque préventive contre l’ASL qui se disait prête à déclencher  la « bataille de Damas », une bataille qu’elle prépare depuis son échec cuisante l’été dernier dans la capitale syrienne. Cette nouvelle bataille non seulement a mal commencé mais l’ASL y a subi les plus lourdes perte depuis sa création.

Bilan catastrophique

Le chiffre de 3 000 miliciens tués par l’armée syrienne est avancé par plusieurs sources pro-gouvernementales et la chaine libanaise Hezbollah al-Manar, dans son édition du mercredi 5 décembre,  confirme le chiffre : « plus de trois milles tués dans leurs rangs ». De même, Syria Truth, un site de l’opposition au gouvernement et au CNS, avance même le chiffre cinq milles tués parmi les rebelles et  « rien qu’à Daraya autour de mille tués », chiffres donnés par un officier déserteur de l’armée syrienne en Turquie « qui n’a pas pu cacher sa joie vu que les rebelles appartenaient aux djihadistes fondamentalistes de Liwaa al-Islam » toujours selon le site. Même si ces chiffres peuvent être « gonflés » pour les besoins de la cause, ils partent quand même d’un niveau de pertes (il faut forcément ajouter un grand nombre de blessés), dans un secteur unique d’opérations, inhabituel dans les annales du conflit syrien : à l’évidence, la rébellion a été saignée autour de Damas depuis une semaine.

● De la nécessité américaine de détruire tout ce qui est orthodoxe + le vrai maître de la Grèce

du 3 au 5 dec 2012 ATHÈNES

A la suite de l’article du Business Insider sur Athènes (voir plus bas) notre lecteur Mr Passerin m’a envoyé un mail : « Pourquoi les US attaquent la Grèce? En 1999, l'écrivain et journaliste Vladimir Volkoff avait annoncé que, après la Serbie, leur prochaine attaque de déstabilisation sera sur la Grèce... (ici le lien sur Amazon.fr). Le SEUL pays de l’Union Européenne à être orthodoxe, et proche des Russes est la Grèce. Les Catholiques romains (dont je suis) sont un trop gros morceau pour les protestants alliés aux juifs... bien qu'ils aient déjà commencé l’air de rien ... on est en pleine guerre de religion... ». En effet Mr Passerin, on retombe toujours sur l’Empire...

« La seule fois où les États-Unis ont bombardé en Europe, au cours de ces 50 dernières années, ils avaient bombardé justement un pays orthodoxe » ajoute Panagiotis Grigoriou du blog Greek Crisis, qui nous rappelle aussi, qu’à l'époque: plus de 1,5 million de Grecs, fous de rage, avaient immédiatement défilé dans Athènes pour protester contre le bombardement de la Serbie. « Ce n'est pas un hasard. Tout ce qui est orthodoxe est proche des Russes. La Grèce, comme la Serbie, est orthodoxe, donc il faut la détruire. Aujourd'hui la Grèce est dirigée par un Allemand, Hans-Joachim Fuchtel. Il est basé à Thessalonique et il voyage partout en Grèce pour rencontrer les maires de toutes les villes avec lesquels il passe des accords. Le pouvoir est détourné d'Athènes ».

En effet, les Allemands ne s’en cachent pas : “Hans-Joachim Fuchtel was appointed by German Chancellor Angela Merkel as Deputy Minister for promoting and monitoring programmes to be financed by EU funds which have not been disbursed by Greece. According to daily Ta Nea, Fuchtel will represent the "Greek-German Representative Assembly" and his goal is to boost the Greek-German friendship and cooperation in terms of certain objectives” lire ici le Reporter greco-européen. Ce que les Allemands n’avaient pas réussi à faire pendant la guerre, eh bien là, ils l’ont fait... Fuchtel dispose de 16 milliards d'euros à distribuer aux maires affamés... L'affaire est entendue. Lire ici cet autre article à la gloire des relations gréco-allemandes financés par l'Europe.

Mais le plus intéressant est là: le valet bien connu des États-Unis, un pays nommé Albanie (frontière commune avec la Grèce), a décidé soudain de réclamer des bouts de territoire à la Grèce, en l'occurence la ville d’Epire... Ceci n'est pas pas du tout un hasard. Cela arrive à point nommé pour mettre une pression supplémentaire sur les Grecs, qui passent aussi maintenant pour des « voleurs de prairie » ... Commentaire d’un officiel grec: « Le valet albanais vient chercher sa récompense (des bouts de la Grèce) donnée par son Maître ». Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2012

●   La grande Albanie : un projet américain contre le monde orthodoxe ? par Alexandre Latsa (La Voix de la Russie)

Le soutien occidental à la création du Kosovo et l’acharnement contre la Serbie peuvent sembler complètements inexplicables. Pourtant de 1991 à 2008, une seule et même logique a animé les stratèges américains : la destruction de la Serbie, afin que celle-ci soit la plus faible possible a l’avenir, au moment historique inévitable ou elle allait de nouveau se tourner vers la Russie. Bien sûr, il fallait dans le même temps une Russie également affaiblie au maximum.

Si de 1991 à 2000 une guerre militaire et médiatique a été menée contre la Serbie de Milosevic en vue de son anéantissement, dans le même temps, c’est une guerre économique et morale qui était menée contre la Russie d’Eltsine. La croisade contre le monde communiste s’est transformée en croisade contre le monde orthodoxe, et contre son centre névralgique et politique le plus souverain : la Russie. Le théoricien du containment russe en Eurasie, Zbigniew Brezinski, affirmait lui-même en 2007 que : « Le principal ennemi de l’Amérique était désormais l’église orthodoxe russe. » [l’exhibition des petites salopes Pussy Riot ― et leur condamnation ― prend tout son sens, connards occhidentaux. De même le colonel Poutine réservait un chien de sa chienne aux Hamerloques interloqués : son veto à la guerre de Syrie, car sa chienne s’appelait « Serbie ». C’était certain qu’il ne lèverait jamais son veto, cela faisait dix ans qu’il ruminait sa revanche, connards d’occhidentaux. En 2000, il ne pouvait rien faire]

La création de la grande Albanie peut sans doute être vue dans ce sens historique et géostratégique. Elle est une nouvelle allumette jetée, une allumette qui pourrait créer une étincelle et déclencher un nouvel incendie dans le brasier balkanique. Cet incendie aurait pour conséquence d’affaiblir un peu plus l’Europe, mais aussi de déstabiliser un peu plus le monde orthodoxe (Macédoine, Grèce, Monténégro, Serbie…) et de freiner son rapprochement avec la Russie. Par ricochet, c’est donc l’influence russe en Europe de l’Est qui serait remise en cause, et donc son rapprochement avec l’Europe de l’Ouest. Ce faisant, l’Amérique aurait atteint une nouvelle fois son objectif essentiel : éviter un rapprochement continental et européen entre les mondes catholiques et orthodoxes.

● Des nouvelles de Jean Monney, agent de la Mérique

CA Y EST : MARTIN SCHULTZ (LE PANTIN DES AMÉRICAINS) VEUT INTÉGRER L'EUROPE DANS LES ÉTATS-UNIS

du 3 au 5 dec 2012 : Le député allemand Martin Schultz a demandé lors de son voyage officiel à Washington de mettre en place "un accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l'Union Européenne". Voilà, c'est fait et cela confirme que le pont imprimé sur vos billets de banque se termine bien aux Etats-Unis... "Le Parlement Européen supporte l'idée d'une zone de libre-échange entre les Etats-Unis et l'Union Européenne qui pourrait être mise en place à partir de 2015 ... Ce sera un excellent accélérateur pour la croissance économique des deux unions ...Si nous réussissons, cela serait bénéfique pour 800 millions de personnes". Calcul: 500 millions d'Européens + 300 millions d'Américains = 800 millions de clients. Comprenez par là que ATT et Verizon, par exemple, pourront venir vendre leurs abonnements téléphoniques partout en Europe. Et dans la même logique je vois bien Orange se ramasser magistralement en essayant de vendre du "long distance call" dans l'Oklahoma. Les masques de l'UE sont tombés, et vous avez maintenant la confirmation: 1) pour qui Mr Schultz travaille vraiment et 2) à quoi a toujours été destinée Bruxelles, juste à mettre les Européens au service des Etats-Unis" .

Lisez avec BEAUCOUP D'ATTENTION cet article de la Libre Belgique ici. Notre mise en esclavage par les Américains a pris de la vitesse. Cela veut dire qu'en 2015 l'Europe sera DANS les Etats-Unis. Cqfd. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2012

● Réponse à la gauche anti-anti-guerre par Jean Bricmont. Aux chiottes la gauche anti-anti-guerre. C’est des gauchistes. Ils sont toujours là ces petits cons. Aux chiottes la gauche tout court d’ailleurs. À la niche, caniches. DOC 2012-12-06-2

Ce que la gauche anti-anti-guerre a accompli, c’est de détruire la souveraineté des Européens face aux États-Unis et d’éliminer toute position de gauche indépendante face aux guerres et à l’impérialisme. Elle a aussi mené la majorité de la gauche européenne à adopter des positions en totale contradiction avec celles de la gauche latino-américaine et à s’ériger en adversaires de pays comme la Chine ou la Russie qui cherchent à défendre le droit international (et ont parfaitement raison de le faire).

(…)

La politique d’ingérence, comme d’ailleurs la construction européenne, autre attaque majeure contre la souveraineté nationale, sont deux politiques de droite, l’une appuyant les tentatives américaines d’hégémonie, l’autre le néo-libéralisme et la destruction des droits sociaux, qui ont été justifiées en grande partie par des discours « de gauche » : les droits de l’homme, l’internationalisme, l’antiracisme et l’anti-nationalisme. Dans les deux cas, une gauche désorientée par la fin du communisme a cherché une bouée de secours dans un discours « humanitaire » et « généreux », auquel manquait totalement une analyse réaliste des rapports de force dans le monde. Avec une gauche pareille, la droite n’a presque plus besoin d’idéologie, celle des droits de l’homme lui suffit [ce qui n’avait pas échappé à Marx].

Néanmoins, ces deux politiques, l’ingérence et la construction européenne, se trouvent aujourd’hui dans une impasse : l’impérialisme américain fait face à des difficultés énormes, à la fois sur le plan économique et diplomatique ; la politique d’ingérence a réussi à unir une bonne partie du monde contre elle. Presque plus personne ne croit à une autre Europe, à une Europe sociale, et l’Europe réellement existante, néo-libérale (la seule possible) ne suscite pas beaucoup d’enthousiasme parmi les travailleurs. Bien sûr, ces échecs profitent à la droite et à l’extrême-droite, mais cela uniquement parce que le plus gros de la gauche a abandonné la défense de la paix, du droit international et de la souveraineté nationale, comme condition de possibilité de la démocratie.

● Le sionisme et l’impérialisme allemand, un texte majeur de Klaus Polkehn inédit en français par Mounadil al Djazaïri. (Version imprimable)

● L’actrice américaine Sonia Manzano demande pourquoi les Palestiniens devraient « reconnaître » leurs bourreaux par Mounadil al Djazaïri. Tout ce qui est israélien est coupable.

Certains d’entre vous connaissent peut-être l’émission télévisée pour enfants 1, rue Sésame. Cette émission était en fait une adaptation de l’émission éducative américaine Sesame Street de PBS, la chaîne de télévision publique des Etats Unis qui la diffuse sans interruption depuis 1969.

Une des comédiennes vedettes de l’émission, Sonia Manzano vient de prendre publiquement une position, via tweeter, qui va lui valoir de sérieuses inimitiés et risquent de lui coûter cher.

En effet,

L’actrice a émis deux messages pro palestiniens à propos des derniers troubles au Moyen Orient, qualifiant d’abord Israël de brute, puis comparant l’État juif aux premiers colons américains qui avaient anéanti les indigènes d’Amérique.

— Les israéliens répliquent à la simple reconnaissance des palestiniens par l’ONU en construisant 3000 logements supplémentaires dans les colonies. Des brutes !

— Pourquoi les israéliens ont-ils besoin d’être « reconnus » par les Palestiniens. Est-ce que les indigènes d’Amérique devaient « reconnaître » leurs bourreaux ?

  C’est vrai, avec le sionisme le sadisme atteint des sommets !

● Armes chimiques syriennes et puissance de la propagande américaine par Mounadil al Djazaïri. La propagande sur le gaz prout-prout de Bachar al Assad immédiatement démasquée. Funny. Journaputes = supercrétins. L’obus M687. On arme l’obus au moment du tir en introduisant le container d’un des deux composants et en vissant la fusée de l’obus. L’obus est toujours désarmé pendant son transport. On ne l’arme donc pas à l’avance. Les Russes avaient les leurs jusqu’en 1990. Donc les Syriens, qui, contrairement aux Russes, n’ont pas signé l’accord, en ont.

● Tout ce qui est israélien est coupable par Ramzy Baroud DOC 2012-12-05-1

● De la guerre chimique à la guerre médiatique par Louis Denghien. Obama nous refait le coup de l’Irak.

● La cocue la plus célèbre du monde par Allain Jules. Tais-toi donc cocue.

● Levaï l’insidieux : l’oppression palestinienne tranquillement justifiée sur le service public (Plume de presse)

déc 01-12- 2012

Ivan Levaï, l’insupportable du week-end avec son inamovible revue de presse de 8h30 sur France Inter… S’agissant du conflit israélo-palestinien, alors que l’État hébreu pratique l’escalade de la colonisation illégale, il ne manque pas ce matin de rappeler que « le Hamas veut toujours la destruction d’Israël depuis Gaza ». La tarte à la crème. Levaï justifie donc la colonisation – un comble ! – par la menace du Hamas. Or il y a longtemps que le Hamas a dans les faits viré sa cuti et implicitement accepté l’existence d’Israël. Levaï propagandiste. Notoire, qui plus est : « L’Appel unifié juif de France, le Fonds social juif unifié et le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) organisent «une mission de solidarité en Israël du samedi 10 au mardi 13», à laquelle participeront des responsables communautaires et, indique le Crif, des personnalités comme le journaliste de France Inter Ivan Levaï (…) », écrivait Le Monde en janvier 2009. Opération « Solidarité en Israël » neuf jours après l’offensive terrestre sur Gaza des chars et des troupes de la tsahal. Une douzaine de jours après l’effroyable bombardement du premier jour et ses 225 à 292 victimes palestiniennes, pour plus de 1000 blessés.

Samedi 27 décembre 2008 – 18 janvier 2009 : la sinistre opération « Plomb durci » a causé la mort de 1315 morts parmi les Gazaouis (et 13 Israéliens). Et Levaï ne trouve pas mieux que de participer personnellement à une opération dont la philosophie est ainsi résumée : « Personne n’est dupe et revisite les mots : inquiétude, angoisse, frayeur et lassitude. La première ville touchée est Sdérot, sous le feu des attaques du Hamas depuis huit ans et un total hallucinant de plus de 7 500 Kassam et autres missiles Grad… Le maire de la ville David Bouskila fait un rapide tour d’horizon. Il parle de « l’épuisement moral » des habitants de sa ville, des problèmes psychologiques de certains enfants traumatisés par la sirène. » Sans nier leur souffrance, quid de celle des Gazaouis ? Relisez le bilan ci-dessus : 1315 morts palestiniens, 13 Israéliens. Et il faut courir se porter au secours des Israéliens ? C’est en tout cas là le choix fait par Ivan Levaï. Et ce type-là est autorisé à diffuser sa propagande librement sur les ondes du service public ?

● Le mirage de la reconnaissance de la Palestine par Jacob Cohen

● Toulouse, Gaza et la normal-démocratie par Mohamed Belaali. Aux chiottes la normal-démocratie.

La social-démocratie, et en particulier le Parti Socialiste français, n’a jamais eu le courage de regarder en face le problème israélo-palestinien. La négation de l’existence et des souffrances du peuple palestinien rend les dirigeants de ce parti incapables d'apporter une réelle contribution à l'édification de la paix entre les deux peuples dans cette région tourmentée.

De Léon Blum à François Hollande en passant par François Mitterrand, l'alignement des dirigeants «socialistes» sur le sionisme est total. Selon F. Hollande«C’est sans doute au PS que l’on trouve le plus grand nombre d’amis d’Israël et du peuple juif». Manuel Valls va encore plus loin en déclarant lors des primaires socialistes « Je suis lié de manière éternelle à Israël ». Mais c'est Pierre Moscovici qui résume relativement bien les convictions de nombreux dirigeants du parti : « Si j’ai adhéré au Parti socialiste, en tant que juif, français et socialiste, c’est aussi en pensant à Léon Blum. Il faut réfléchir et essayer de savoir pourquoi il se serait battu aujourd’hui. Or, cet homme s’est battu pour la République, pour la gauche et le socialisme, ainsi que, sur la fin de sa vie, pour le sionisme, porteur à son sens d’une paix pour le Proche-Orient».En guise de la paix [de pets], ce sont les expulsions, les assassinats ciblés, les tueries, les « check points », le mur, les destructions massives d’hôpitaux, d’écoles, de mosquées, d’infrastructures civiles etc. qui rythment la vie quotidienne des palestiniens. Voilà de quoi est porteur le sionisme ! Car sa nature et son projet sont radicalement incompatibles avec la paix. Réaliser le « Grand Israël » suppose la négation totale du peuple palestinien.

Hollande n’a jamais brillé par son courage. S’il a fait le fanfaron à l'Onu le 25 septembre 2012 en déclarant « que l’urgence aujourd’hui est l’intervention militaire en Syrie et au Sahel ! », alors que le chômage et ses conséquences ravagent la France, il a rapidement courbé l’échine devant les dirigeants israéliens extrémistes qui n’ont aucun respect ni pour la vie humaine ni pour les lois et les conventions internationales. Les résolutions des Nations-Unies sont systématiquement violées par l’État hébreux. Israël est la négation même du Droit international. En France, François Hollande et son parti, multiplient les cadeaux aux patrons et paupérisent les travailleurs et les classes populaires. Un pouvoir qui méprise tant sa propre population ne peut respecter la résistance et le combat des peuples qui souffrent des injustices. Il ne peut être que du côté des puissants, des oppresseurs à l’intérieur comme à l'extérieur.

  

Mounadil al Djazaïri

Palestine, Gaza, ONU, la nouvelle donne

J’ai un peu de temps, alors j’en profite pour sortir un peu le blog de sa léthargie.

La dernière agression sioniste contre Gaza a montré comme les agressions précédentes la capacité destructrice du terrorisme sioniste.

Si les conflits politiques se résumaient à une simple arithmétique de la force militaire, l’entité sioniste aurait dû poursuivre son offensive et lancer à l’assaut les dizaines de milliers de réservistes qu’elle avait commencé à mobiliser.

Il n’en a rien été parce que la guerre  est autre chose qu’une bagarre de gamins dans un bac à sable ou un combat de boxe qui s’achève par le K.O. d’un des adversaires.

En effet, le conflit palestino-sioniste n’engage pas seulement l’Etat prétendu juif et le peuple palestinien, mais toute la région arabe et proche orientale ainsi que les États-Unis et l’Europe.

La récente agression a permis de vérifier une fois de plus la détermination du peuple palestinien à résister et à recouvrer ses droits. Et les autorités sionistes médusées ont pu constater que les combattants palestiniens étaient désormais en mesure de toucher des villes aussi éloignées de Gaza que Beersheba et surtout Tel Aviv.

En ce sens le Hamas et les autres organisations de la résistance palestinienne ont remporté une victoire stratégique en faisant échouer la tentative sioniste de leur administrer une raclée et en signifiant qu’un jour peut-être pas si éloigné, c’est un déluge de feu qui pourrait s’abattre sur Tel Aviv.

Et Tel Aviv, c’est le véritable cœur de l’entité sioniste qui se résume en pratique à cette cité Etat.

Ensuite, comme je l’écrivais précédemment, l’entité sioniste est en quelque sorte passée sous la tutelle de l’Egypte qui a assuré, en coordination avec les États-Unis, la gestion des tractations en vue d’un cessez-le-feu.

 C’est un point de vue très proche du mien que développe Alex Callinicos et je suis donc ravi de vous proposer une traduction d’un article qu’il vient de publier dans The Socialist Worker.

L’autre grand évènement stratégique est bien sûr l’octroi à la Palestine du statut d’Etat observateur à l’Organisation des Nations Unies.

Certains considèrent que cette reconnaissance porte en elle l’abandon par les Palestiniens d’une partie de leurs droits fondamentaux sur leur patrie. C’est vrai en théorie et en faisant abstraction du contexte réel. Ceux qui pensent ainsi supposent en effet que l’entité sioniste pourrait admettre un jour ou l’autre la restitution des territoires qu’elle occupe depuis 1967, permettant ainsi à un gouvernement palestinien d’exercer une autorité souveraine sur la Cisjordanie et la bande de Gaza.

Cette hypothèse relève de la chimère car jamais les sionistes n’accepteront de rétrocéder des territoires qu’ils estiment avoir vocation à contrôler et à coloniser totalement. Le nouveau statut politique reconnu à la Palestine est donc un acquis précieux qui  ne remet nullement en cause la pertinence de la résistance sous tous ses aspects, y compris militaires

Gaza témoigne de l’impact des révoltes arabes

Les révolutions font trembler tous les régimes – les régimes arabes, ainsi que celui d’Israël,

Par Alex Callinicos, Socialist Worker (UK) 1er décembre 2012 traduit de l’anglais par Djazaïri

Friedrich Engels écrivait en 1854 : « Nous ne devons pas oublier qu’il y a une sixième puissance en Europe, qui à certains moments affirme sa suprématie sur l’ensemble des cinq soi-disant « grandes puissances » et fait trembler chacun d’entre eux. Cette puissance est la Révolution. »

Il en va de même dans le Moyen-Orient aujourd’hui. Si vous ne vous intéressez qu’à l’équilibre militaire des forces, vous conclurez que rien n’a vraiment changé depuis la dernière guerre d’Israël contre Gaza.

Le Hamas dispose désormais de missiles Fajr-5 de plus longue portée qui peuvent frapper Tel-Aviv. Mais l’armée israélienne conserve une écrasante supériorité matérielle. Mais ne prendre en compte que le matériel et les troupes serait superficiel. En réalité, tout a changé.

Le quotidien libéral israélien Haaretz a publié un article fascinant sur les débats de la semaine dernière entre les hauts responsables du gouvernement ― le premier ministre Benjamin Netanyahou, le ministre de la Défense Ehud Barak et le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman ― au sujet de la trêve proposée par le président égyptien, Mohamed Mursi :

« Lors de la réunion de mardi, juste avant l’arrivée de la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton, il est apparu clairement à Israël que les principes du cessez-le feu proposé par l’Égypte étaient beaucoup plus proches des positions du Hamas que des siennes.

« L’hypothèse formulée par les responsables du renseignement lors de la réunion triumvirat était que, contrairement à la situation à l’époque de Moubarak, les Égyptiens s’alignant sur le Hamas et essayent de lui permettre d’obtenir des succès. »

Cessez-le-feu

Barak voulait accepter le cessez le feu sur la base du fait que l’armée israélienne avait donné une leçon au Hamas. Lieberman plaidait pour une offensive terrestre et Netanyahou se situait entre les deux points de vue.

Les trois ministres israéliens avaient demandé à Clinton de « faire pression sur l’Égypte pour qu’elle présente un accord de cessez-plus équilibré [ah ! ah ! ah ! ah ! encore le coup des jugements équilibrés] ». Au lieu de quoi, soutenue par des appels téléphoniques de Barack Obama, elle les a poussés à accepter les termes de l’Égypte.

Et ils les ont acceptés. Même l’extrémiste de droite Lieberman s’est soumis, expliquant à d’autres ministres, « La décision est simple. Rabin [le Premier ministre israélien assassiné pour avoir enclenché le « processus de paix » [de pets en fait]] avait dit que s’ils nous tirent dessus depuis le bande de Gaza, nous la réoccuperons, mais c’est à l’évidence difficile. »

Les révolutions arabes sont derrière le rôle joué par Morsi pour obtenir un cessez-le-feu que le Hamas pourrait proclamer comme une victoire. La dernière guerre contre gaza a montré comment ces révolutions commencent à transformer la géopolitique régionale.

Netanyahu s’est servi de la supériorité militaire d’Israël pour reprendre l’initiative. Ses exigences pour une guerre contre l’Iran, ― techniquement très difficile à faire sans le soutien des États-Unis ― étaient son stratagème initial. Mais il s’est retrouvé bloqué à la fois pas sa propre hiérarchie militaire et par Obama

L’assassinat du chef militaire du Hamas Ahmad al-Jaabri au moment où un nouveau cessez-le feu de Gaza était en discussion [avec précisément al-Jaabri, NdT] était le stratagème suivant de Netanyahou.

Agenda

Netanyahu a soutenu Mitt Romney lors des dernières élections américaines. Le journaliste américano-palestinien Ramzy Baroud avance que le but de la guerre était de « pousser le thème de la sécurité d’Israël dans les priorités de l’agenda de la nouvelle administration »

Mais les yeux États-Unis se sont tournés plus loin à l’est. Ce qui a été symbolisé par le fait qu’Obama s’est rendu en Birmanie, dans une démarche visant à l’éloigner de la Chine au moment de l’attaque israélienne contre Gaza. Une nouvelle guerre au Moyen Orient est donc la dernière chose que veulent les États-Unis.

Et, dans la région, M. Netanyahou a perdu des amis très puissants. La Turquie, qui avait fait signer un pacte militaire avec Israël, s’est retournée contre lui. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a dénoncé la semaine dernière Israël comme un « Etat terroriste ».

Mais Morsi et Erdogan ont un problème. Ils veulent nuire symboliquement et diplomatiquement à Israël, mais ils n’ont pas l’intention de reprendre la lutte armée contre Israël.

Morsi en particulier, est le président d’un peuple qui trouve insuffisantes les dénonciations rhétoriques et les manœuvres en coulisses.

Ainsi qu’il l’a découvert le weekend dernier, la révolution arabe est une force dynamique qui ne peut pas être simplement exploitée à des fins d’intrigue de parti. Comme le disait Engels, elle fait trembler chaque régime, arabe comme israélien, même ceux qui prétendent être le produit de la révolution.

● Les aventures de Copelovici, l’homme à la piscine par Allain Jules.

● ONU (Palestine) : Sens et non-sens de l’abstention des pays africains par Allain Jules

● Le coup de force de Morsy : une mauvaise solution à un vrai problème par Bécassine. Mémoire en défense.

● Palestine/Israël : Ce qu'il s'est réellement passé à Gaza par Norman Finkelstein (Questions critiques) Version imprimable →

● La majorité de la planète demande à Israël d’évacuer le Golan (INFOSyrie)

● À Daraya, l’armée syrienne nettoie pendant que l’ASL commet des attentats, détruit et vole (INFOSyrie)

● Après Erdogan, Morsi ? Autant en emporte le vent (deDefensa)

● La Palestine fait un grand bond en avant par M K Bhadrakumar. « Mais, ce qui terrifie le plus les Israéliens, c’est que les Palestiniens puissent devenir membres de la Cour Criminelle Internationale [CCI], ce qui, s’ils y parviennent, signifierait que les Israéliens pourraient avoir à rendre des comptes sur leurs épouvantables crimes de guerres contre les Palestiniens. »

● AVEUX : États-Unis, Israël et DSK passent aux aveux complets par Allain Jules. « Ce qui inquiète le plus Israéliens et Américains, c’est la possibilité qu’auraient désormais les Palestiniens de rejoindre la Cour pénale internationale et d’y porter plainte contre Israël. Si ces pays ont peur de cette possibilité, c’est bien la preuve que des crimes contre l’humanité y sont commis. C’est drôle d’entendre le porte parole israélien qui affirme que seul Israël veut la paix [drôle n’est pas le mot, disons plutôt odieux et chutzpah. Israël ne veut pas la paix, il veut la Palestine. Tout ce qui est israélien est coupable]. C’est à mourir de rire. C’est sans aucun doute le début des difficultés pour les dirigeants israéliens qui commettaient par le passé des crimes en Palestine sans que personne ne lève le petit doigt…Fin de l’impunité ? » Quant à DSK, payer c’est avouer. Mon souhait se réalise : « Et je souhaite pour la pauvresse un bon procès au civil suivi de grandes vacances sous un ciel bleu. » écrivais-je.

Un réjouissant numéro de bave et de rage. Tout ce qui est israélien est coupable :

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a vivement condamné le discours du président palestinien, le qualifiant de « diffamatoire et venimeux », selon un communiqué de son bureau.

« L’ONU a entendu ce discours rempli de propagande mensongère contre Tsahal (l’armée israélienne) et les citoyens d’Israël. Ce n’est pas ainsi que s’exprime un homme épris de paix », a déclaré M. Netanyahu [qui est épris de pets].

Pour l’ambassadeur israélien à l’ONU Ron Prosor, cette initiative « ne fait pas avancer la paix, elle la fait reculer ». Il a affirmé qu’elle « ne changera pas la situation sur le terrain », notamment parce que l’Autorité palestinienne « ne contrôle pas Gaza », et qu’elle « ne donnera pas un statut d’Etat à l’Autorité palestinienne ».

Il a rappelé la position d’Israël, ainsi que des États-Unis, selon laquelle des négociations directes [on les connait les pourparlers de pets] « constituent la seule manière de parvenir à la paix ». La secrétaire d’État américaine, exprimant à nouveau le fidèle soutien de Washington à l’État hébreu, a pour sa part qualifié le vote de l’ONU de « contre-productif ».

 Le temps des assassins… à l’israélienne (Le Figaro) Salauds.

 

La Palestine est déjà un État
par Gilles Devers

Elle est bien bonne : « Cette résolution ne fait pas de la Palestine un État » a déclaré l’ambassadeur des États-Unis à l’ONU Susan Rice peu après le vote à l’ONU (20 minutes). Elle est bien bonne puisque n’importe quelle résolution serait bien incapable de faire de la Palestine un État car la Palestine est un État depuis… 1922. La Rice est une venimeuse un con pétante. Elle prend ses désirs pour la réalité. La Palestine est déjà un État par Gilles Devers. Devers nous dit qu’il ne faut pas confondre existence et reconnaissance. Les Israéliens sont des oiseaux qui vont s’autodéterminer dans le nid des autres. Tout ce qui est israélien est coupable. (Version imprimable)

(…)

La Palestine est reconnue comme État depuis 1922

À la dissolution de l’Empire Ottoman, la Palestine était reconnue comme État, avec un peuple souverain et un territoire, et la carte figurait dans les traités de Sèvre et de Lausanne. Personne n’aurait envisagé de dessiner une Palestine qui n’aurait pas correspondu à la Palestine, terre façonnée par l'histoire.

Le régime des mandats est apparu, à la fin de la Première Guerre Mondiale, comme une manière de gérer le droit des peuples à l’autodétermination. Le droit à l’autodétermination du peuple palestinien se retrouve à l’article 22 du Pacte de la SDN.

L’article premier du mandat sur la Palestine donné par la SDN à la Grande-Bretagne prend acte de la souveraineté, inaliénable, du peuple palestinien, le mandataire n’ayant de pouvoir que pour la législation et l’administration : Art. 1. – The Mandatory shall have full powers of legislation and of administration, save as they may be limited by the terms of this mandate”.

Le mandat n’était que d’administration, et ne pouvait modifier la substance de la souveraineté, en respectant les limites territoriales fixées par un mémorandum britannique du 16 septembre 1922, qui correspondaient aux limites de l’ancienne province de l’Empire Ottoman.

L’ordre juridique palestinien était déjà pleinement structuré à l’époque, et respecté par le mandataire.

De plus, et ce point est essentiel, la question de la souveraineté s’est posée à l’occasion du partage de la dette publique ottomane entre la Turquie et les « territoires détachés de l’Empire Ottoman ». Dans cet arbitrage rendu en 1925 par la SDN, la Turquie, la Bulgarie, la Grèce, l’Italie, l’Irak, la Transjordanie et la Palestine était placées sur un pied d’égalité. La Palestine était un État sous mandat, mais un État.

En 1947, l’ONU n’a rien donné… car elle n’avait rien à donner

Combien de fois faudra-t-il le rappelerEn 1947, l’ONU n’a rien donné à Israël [donc : tout ce qui est israélien est coupable]. L’ONU n’était alors qu’un club de grandes puissances voulant se partager le monde, mais elle n’a rien pu faire devant l’évidence de la souveraineté palestinienne. Le document voté était une recommandation pour un plan de partage [Notez bien : l’ONU n’a pu qu’exprimer un souhait, c’est tout, auquel les Palestiniens, dans leur droit, ont répondu : partage mon cul], tentant de donner un contenu à la déclaration du ministre des affaires étrangères Lord Balfour de 1917, sur la création d’un « foyer national juif », destiné à devenir la place forte des intérêts occidentaux dans la région.

Cette recommandation a été un acte irresponsable, permettant aux groupes armés sionistes de se déclarer comme État au départ du mandataire, en mai 1948, et d’engager la première grande opération militaire, la Nakba, chassant les Palestiniens de leurs terres et de leurs maisons [tout ce qui est israélien est coupable]. C’est le début de l’histoire des réfugiés, dont le droit au retour est inaliénable, face à un État qui a conquis un territoire par la force des armes [tout ce qui est israélien est coupable].

Et depuis ?

Aujourd’hui, 127 États ont reconnus la Palestine comme État : à peu près toute l’Afrique, tout le monde musulman, toute l’Amérique du Sud, tout l’ancien bloc de l’Est, toute l’Asie.

La Palestine. État sous mandat hier, État sous occupation militaire aujourd’hui, mais toujours État… La Palestine n’a jamais renoncé. Le fait d’être sous occupation ne remet pas en cause la qualité d’État, lorsqu’il existe un peuple, un territoire et une organisation des pouvoirs. La RFA, ancienne Allemagne de l’Ouest, a été créée et reconnue alors qu’elle était sous occupation des puissances alliées.

Malgré les mille difficultés qu’elle rencontre, la Palestine est d’ailleurs un État très organisé. Il existe un peuple palestinien, qui vit en fonction d’un ordre juridique interne. Elle a été le premier État arabe à procéder à des élections démocratiques… mais comme le résultat – victoire du Hamas – n’était pas celle prévue, les puissances occidentales ont puni le peuple palestinien.

(…)

[zPalestine]

● Tel père, tel fils par Gillad Atzmon

● Des animaux par Allain Jules


   ♫ La femme du bédouin  
   Adeline Chenon Ramlat

Enfin de l’information sur la Syrie. Ça me coupe le… souffle. Je ne m’attendais pas à trouver ça sur Médiapart. Dieu est grand et Google est son prophète.                                                                                                                                                                                                                         

La Situation syrienne : là où j'en suis de ma réflexion (5) 25 novembre 2012

La situation syrienne : là où j'en suis de ma réflexion (4) Spécial Israël, 21 novembre 2012

La situation syrienne : là où j'en suis de ma réflexion (3) 15 novembre 2012

La situation syrienne : là où j'en suis de ma réflexion (2) 24 octobre 2012

La situation syrienne : là où j'en suis de ma réflexion (1) 17 octobre 2012

La triste rencontre entre Médiapart, une vision de la Syrie et moi-même (8 )  15 décembre 2011

Version imprimable    10 pages, deux colonnes, corps 12

● Russia Today réagit ! (Vidéo AlterInfo) “Abby Martin journaliste de Russia Today (RT) pointe du doigt le comportement d’Israël pendant l’opération "Pilier de la défense". En effet, Israël a volontairement bombardé l'immeuble des médias à Gaza. Est-ce que RT était visé ? en tout cas, en guise d'excuse, Israël a envoyé un email de menace à Moscou à propos de la couverture ‘partiale’ de RT dans ce conflit.” Tout ce qui est israélien est coupable.

● Bienvenue dans la « zone libérée » d’Alep par Thierry Meyssan (VoltaireNet)

● Obama II : la purge et le pacte par Thierry Meyssan (VoltaireNet)

● L'Égypte tremble, un nouveau Pharaon émerge par M. K. Bhadrakumar

● Grandes manœuvres autour de Gaza par Manlio Dinucci (VoltaireNet)

[zPenrose]

Cet article est reporté dans « Notes 9 »   

Penrose

Penrose prouve que la compréhension « se dérobe à tout ce qui peut être formalisé par un ensemble de règles ». Pour imprimer à 300 dpi sélectionnez puis réduisez de 60 % (sinon vous aurez un saut de page intempestif) ou imprimez les images avec Photoshop. (Penrose, Les Ombres de l’esprit. InterÉditions). C est le calcul d’une machine de Turing. Ck est le calcul de la machine de Turing numéro k. Ck(n) est le calcul de la machine numéro k qui traite le nombre n. Quand la machine numéro k traite le nombre k, il se passe quelque chose. Si je ne me trompe, le numéro d’une machine de Turing n’est autre que le programme de la machine, programme obtenu par la godélisation qui transforme un programme en un nombre naturel unique. Ainsi, la machine Tk(k) traite-t-elle son propre programme.

● L'impuissance arabe face au drame palestinien  par Akram Belkaï (Quotidien d'Oran)

● Le fondement de l’idéologie sioniste : colonialisme et racisme par Mounadil al Djazaïri

Le site Lenin’s Tomb nous propose un petit aperçu de ce qu’est la situation idéologique en ce moment dans l’entité sioniste.

Cette situation est caractéristique des systèmes coloniaux avec une prégnance de la définition du conflit en termes ethniques et le caractère inopérant des approches en termes de classes sociales.

Ce n’est pas que l’approche en termes de classes sociales, marxiste autrement dit, ne soit pas pertinente pour l’analyse, mais que ce n’est pas en ces termes que les protagonistes comprennent la situation.

Pour ces derniers, les choses se résument fondamentalement à la dichotomie « nous/eux » en gardant bien en tête que le « nous » sioniste englobe un ersatz de nation constitué essentiellement d’assassins, de voleurs et d’indus occupants. Ce qui explique le caractère sauvage de leur pensée et de leurs actions.  

Éliminationnisme par Lenin, Lenin’s Tomb (USA) 19 novembre 2012, traduit de l’anglais par Djazaïri.

Selon Emily Hauser du Daily Beast, ces étudiants Israéliens ont spontanément scandé « Mort aux Arabes » après avoir chanté l’hymne national [de l’entité sioniste]. Elle observe que ça se passe à l’université d’Haïfa qui accueille un nombre assez important d’étudiants Palestiniens. Oh, il faudra bien qu’ils fassent avec.

Cela se produit dans un pays où il est normal de parler de Gaza comme étant en cours de ‘reformatage’ (dont une des significations est l’effacement de contenu) ; où un journal d’audience nationale peut publier des propos de type nazi qui appellent à un bombardement du genre Hiroshima sur Gaza ; où des politiciens peuvent menacer Gaza d’un ‘holocauste’ où de la bombarder de sorte à la renvoyer à l’ère médiévale ; où la majorité des habitants est favorable à l’apartheid (quels que soient les euphémismes polis que choisit de lui donner Haaretz) voire pire ; où le gouvernement peut adopter un projet de loi exigeant des habitants non juifs qu’ils fassent serment d’allégeance à Israël en tant qu’État juif (ce qui veut dire que les Arabes Israéliens doivent renoncer à leur droit de s’opposer à la colonisation raciste).

Les quelques gauchistes et pacifistes Israéliens qui essayent de résister à ce déluge sont courageux, mais on se demande quelles sont leurs chances. Même la promesse du mouvement Occupy [sur le modèle d’Occupy Wall Street] semble s’effacer devant l’extraordinaire recrudescence de barbarie hystérique qui gagne les Israéliens chaque fois qu’ils goûtent au sang palestinien.

● Journalopes, journaputes, AFPutes (INFOSyrie) Journalistes de propagande.

● Netanyahou remporte une victoire à la Pyrrhus par M. K. Bhadrakumar (QuestionsCritiques) DOC 2012-11-25

● L'enculeur Soros tente de relativiser le jihadisme en Syrie par Thierry Messan

Cet article est reporté dans « Notes 9 » →  

GAZA

Tout ce qui est israélien est coupable

 

Il faut surtout ne pas accepter de pinailler sur « qui c’est qu’a commencé ». Ceux qui ont commencé ont commencé en 1920 et, aujourd’hui, tout le monde peut savoir qui ils sont et comment ils ont fait grâce aux travaux d’historiens juifs israéliens, tant sionistes qu’antisionistes. J’ai fait de nombreuses références à ces travaux sur ce site. Dès 1929, les Palestiniens avaient compris de quoi il s’agissait et ― quoique n’existant pas selon Golda Mémère ― le prouvaient en se révoltant. Ils remirent ça en 1936 tandis que les Anglais montraient à leurs auxiliaires juifs comment pacifier un village… à la baïonnette et que l’Irgoun tuait quelque centaines de civils arabes en posant des bombes dans les autobus et dans les marchés. Par la suite, les Juifs mirent les Anglais à la porte et se chargèrent eux-mêmes du boulot. Ils sont toujours à l’œuvre avec force jérémiades, pauvres malheureux persécutés par les méchants Arabes de Palestine qui, reconnaissez-le, pourraient très bien aller vivre ailleurs. Quels pignoufs ces Arabes, ils s’incrustent ! Quel manque de savoir vivre !

Toute argumentation contre le « renvoi dos à dos » est inadéquate et laisse beau jeu aux criminels, car la vérité n’est pas qu’une partie est extrêmement puissante et l’autre extrêmement faible, mais qu’une des parties a envahi le pays de l’autre et s’efforce de l’éliminer par une solution finale à petit feu : assassinats, persécution, expulsion, terreur. « Tout ce qui est israélien est coupable » (DOC 2012-12-06) ― merci les gars ! je ne l’aurais pas trouvé moi-même : je cherchais les mots, les voilà, il désignent parfaitement la chose, encore merci, bande de nazes ― tandis que tout ce qui est iranien n’est pas coupable, ni tout ce qui est Égyptien, ni tout ce qui est français, ni tout ce qui est hamériquin (quoique pour ces derniers je commence à douter)… etc. Notez bien encore : contrairement à tout ce qui est israélien, tout ce qui est juif n’est pas coupable, du moins je l’espère, car ce n’est pas tous les Juifs qui ont envahi la Palestine. Cependant, les groupes de pression juifs qui militent pour la perpétuation des crimes le sont. Il semble donc que ce « tous coupables » soit une spécialité israélienne unique au monde. Il y avait quelque chose de pourri au royaume de Danemark ; tout est pourri au royaume d’Israël. C’est tout un peuple, en son entier, qui en opprime un autre, il n’y a pas d’innocents en Israël, les civils en Israël sont des civils coupables d’invasion et d’occupation, notamment les habitants de Sdérot qui sont mal fondés à se plaindre des fusées Qassam, ce héros mort au combat : aux jolies colonies de vacances, nous chantions ♫ Ah ! y fallait pas, y fallait pas qu’y yailleu, ah ! y fallait pas, y fallait pas yaller (bis). Voilà, y fallait pas qu’y yaillent, c’est tout, qu’ils ne viennent pas se plaindre. Gandhi : « on ne peut rien reprocher à la résistance arabe face à une adversité écrasante ». L’État juif était coupable avant que d’exister parce que les Juifs qui envahissaient la Palestine avant sa fondation étaient déjà coupables (Cf. ci-dessus). Ils ont volé l’émancipation des Palestiniens qui sortaient de six siècles de domination turque. Les Arabes furent baisés une première fois par les Anglais et une seconde par les Juifs. Aujourd’hui, des colons viennent de lointains pays pour opprimer, pour couper les oliviers des Palestiniens, pour devenir coupables. Ce royaume est celui de la folie collective, de la fièvre obsidionale.

 

● Ce n’est pas les Palestiniens qui ont envahi la Palestine mais les Juifs par Michel Collon. Donc, les Juifs sont les agresseurs. Donc, ce sont les Palestiniens qui peuvent exercer des représailles et non les Israéliens (les Juifs de Palestine) qui ne font que poursuivre le nettoyage ethnique de la Palestine qui dure depuis soixante cinq ans. L’invasion et l’occupation définitive de la Palestine par les Juifs est un long crime tranquille et particulièrement vicieux, car les bourreaux se posent en victimes : selon eux la dissolution finale des Palestiniens est le crime le plus moral du monde, perpétré par l’armée la plus morale du monde. Notez bien : ils ont envahi la Palestine en ne faisant rien d’autre que se défendre et depuis, ils ne font rien d’autre que se défendre (pauvres chous – chou vient de chéri et non du légume, je lui colle donc un “s”). Au moins les Nazis assumaient leurs crimes et Hitler a su quitter la scène dignement. Gandhi, en 1938 : « Je ne défends pas les excès des Arabes. J’aurais souhaité qu’ils eussent choisi la voie de la non-violence pour résister à ce qu’ils considèrent à juste titre comme une intrusion inacceptable dans leur pays. Mais selon les critères reconnus du bien et du mal, on ne peut rien reprocher à la résistance arabe face à une adversité écrasante. » Que dirait-il aujourd’hui ?

● Travaux pratiques. Une séance de hasbaratin (le débat Yahoo! du 20 novembre – 2/4)  Miss Lévy depuis la Komandantur : « Si Paris était à portée de missiles venus du Luxembourg, nous ne nous poserions pas de questions,  nous riposterions ». Stop ! j’arrête là, j’ai mon compte, ouf ! J’ignorais que le Luxembourg était un territoire non souverain, soumis au blocus, peuplé uniquement de réfugiés français qui d’ailleurs ont établi un gouvernement ; j’ignorais que les Boches nous avaient envahi une nouvelle fois mais, nouveauté par rapport à 1870, 1914 et 1940, avec pour but de rester en France ad vitam aeternam et pour cela d’expulser et de déporter les Français non seulement au Luxembourg, mais en Belgique, en Suisse, en Italie, au Portugal, à Madagascar etc. ; enfin, j’ignorais que miss Lévy fricotait avec l’occupant. En effet, dans ce cas il n’y a pas à hésiter : les réfugiés français du Luxembourg sont parfaitement fondés à envoyer des fusées Dupont (du nom d’un célèbre résistant fusillé par l’envahisseur) sur les boches qui ont volé leurs terres, leurs villages et leurs maisons et qui s’y pavanent. D’ailleurs, ces derniers viennent de détruire, pour la seconde fois, la cathédrale de Reims et ils ont rasé ce qui restait du donjon de Coucy pour y planter une forêt d’eucalyptus, car ils veulent effacer toute trace de notre présence en France. Gandhi le dit bien : on ne peut rien reprocher à la résistance française face à une adversité écrasante.

● Dans un texte du 3 janvier 2009, Gilad Atzmon dit la même chose et de plus explique pourquoi (traduit par Mounadil al Djazaïri) Version imprimable en français 

Selon le discours israélien, les Juifs, c.à.d.. les Israéliens ‘récents’ faisaient quelques feux d’artifices et les ‘Arabes poltrons’ couraient tout simplement comme des idiots. Dans la version israélienne officielle, on ne trouve aucune mention des nombreux massacres planifiés et perpétrés par la jeune armée israélienne et les unités paramilitaires qui l’ont précédée. Il n’y a aucune mention non plus des lois racistes qui interdisent aux Palestiniens de revenir sur leurs terres et dans leurs maisons.

La signification de ce qui précède est assez simple. Les Israéliens ne sont absolument pas familiers avec la cause palestinienne. Dès lors, ils ne peuvent interpréter la lutte palestinienne que comme une lubie meurtrière irrationnelle. À l’intérieur de l’univers israélien avec son caractère judéo-centré et de seule réalité existante, l’Israélien est une innocente victime et le Palestinien rien moins qu’un meurtrier barbare.

Cette grave situation qui laisse l’Israélien dans l’ignorance totale de son passé mine toute possibilité de réconciliation future. Dès lors que l’Israélien n’a pas un minimum de compréhension du conflit, il est incapable d’envisager la possibilité d’une solution qui ne serait pas l’extermination ou le nettoyage de ‘l’ennemi’. Tout ce que l’israélien a la possibilité de savoir sont des variations du récit de la souffrance juive. La souffrance des Palestiniens lui est complètement étrangère. ‘Le droit au retour des Palestiniens’ lui semble une idée farfelue. Même les ‘humanistes israéliens’ les plus en pointe ne sont pas prêts à partager le territoire avec ses habitants indigènes. Ce qui ne laisse guère d’autre possibilité aux Palestiniens que de se libérer eux-mêmes. À l’évidence, il n’y a pas de partenaire pour la paix du côté israélien.

● Le rabbin Brandt Rosen le dit aussi (deDefensa, traduction Dominique Muselet ci-dessous) Plus on est de fous, plus on rit.

Nous pensons qu’on lira avec intérêt ce commentaire du rabbin Brant Rosen sur l’attaque de Gaza par l’armée israélienne. Le rabbin Rosen, de Evanston dans l’Illinois (USA), se présente de cette façon : « Je suis le rabbin de la congrégation juive reconstructionniste d’Evanston, IL. »

Le rabbin Rosen publie cet article sur son blog personnel, (Rabbibrant.com) Shalom Rav, le 16 novembre 2012. (On consultera également le texte original, bien sûr complet, qui comprend un certain nombre de lien renvoyant aux références citées. Nous avons eu notre attention attirée sur le texte du Rabbin Rosen par le site War in Context, qui en reprend des extraits ce 19 novembre 2012.) (deDefensa)

 

 « L’attaque militaire d’Israël contre Gaza de 2008-09 a représenté un tournant important dans ma relation personnelle avec Israël. Je me souviens d’avoir expérimenté une sentiment nouveau d’angoisse, une angoisse que je n’avais jamais ressentie auparavant, en voyant Israël bombarder encore et encore, jour après jour, le peuple vivant dans cette minuscule bande de terre assiégée. Tout en ressentant, bien sûr, une sorte de loyauté tribale envers Israël qui endurait les tirs de roquettes Quassam en provenance de Gaza, j’éprouvais une sentiment nouveau d’inquiétude et de solidarité envers les Gazaouis qui, me semblait-il, subissaient ce qu’il faut bien qualifier d’oppression pendant ce massif assaut militaire.

» Et voilà que ça recommence. Mais cette fois, je ne pense pas que “angoisse” soit le bon terme pour décrire ce que je ressens. Maintenant, ce que je ressens ressemble plus à de la rage.

» Oui, ça recommence. Une fois de plus, 1,7 million de personnes, la plupart des réfugiés qui vivent dans ce qui constitue la plus grande prison à ciel ouvert du monde, subissent une attaque militaire massive de la part de la nation la plus militarisée en possession des armes étasuniennes les plus performantes. Et notre président détourne les yeux -il défend le massacre israélien en disant qu’Israël a le droit "de se défendre contre les salves de roquettes lancées de Gaza contre les civils israéliens."

» Soyons clairs : Cette tragédie n’a pas commencé avec les Qassams. Elle n’a pas commencé avec l’élection du Hamas. Et elle n’a pas commencé avec “l’instabilité” qui a suivi le retrait israélien de Gaza.

» Non, tout cela n’est que le dernier chapitre d’une saga beaucoup plus longue qui a commencé en 1947-48 quand des dizaines  [des centaines de milliers] de[s] Palestiniens [en grand nombre (scores)] ont fait l’objet d’un nettoyage ethnique [crime contre l’humanité] qui les a chassés de leurs villes et de leurs villages des plaines côtières et de basse Galilée pour les parquer dans une minuscule bande de terre au bord de la Méditerranée. La majorité d’entre eux était clairement en trop grand état de choc pour réaliser ce qui était en train de leur arriver. Certains ont essayé de rentrer chez eux et ont été tués sans sommation. D’autres ont résisté en faisant des raids à l’intérieur de l’état nouvellement déclaré d’Israël. Parfois ils ont réussi mais le plus souvent ils ont échoué. De toutes façons Israël a décidé très tôt qu’il répondrait à chacune de ses attaques de représailles par une démonstration écrasante de force. Et ces attaques de représailles et ces démonstrations écrasantes de force militaire se sont poursuivies jusqu’à aujourd’hui.  

» Je suis parfaitement conscient, évidemment, qu’il y a quantités de lectures politiques du dernier assaut. J’ai lu la presse et je me suis fait ma propre opinion sur “qui a commencé ?”. J’ai aussi lu beaucoup d’analyses écrites par des observateurs israéliens qui pensent que ce n’était pas une réponse aux tirs de Quassam mais bien plutôt une “guerre choisie” déclenchée par une administration israélienne qui essaie d’enregistrer des succès politiques en période électorale.

» J’ai aussi lu un article d’Haaretz qui a circulé partout sur l’exécution récente par Israël de Ahmed Jabari, le chef de la branche armée du Hamas. J’ai aussi appris que jusqu’alors Jabari était “le sous-traitant” d’Israël en matière de sécurité pour la bande de Gaza, et qu’Israël avait littéralement financé le Hamas au travers d’intermédiaires, en échange de la paix et de la tranquillité sur la frontière sud, et que, quand il s’est avéré que Jabari ne parvenait plus à remplir sa mission, il avait été décidé de l’éliminer. Un autre article, écrit par l’Israélien qui a négocié avec Jabari pour la libération de Gilad Shalit, a révélé que les négociations entre les officiels israéliens et Jabari étaient toujours en cours quand Israël l’a assassiné avec un drone.

» Oui, mon côté malsain s’est repu des toutes ces analyses. Et même si je pense qu’elles fournissent un contrepoids nécessaire à toutes les déclarations mythiques émanant du ministère israélien des Affaires Étrangères et du Département d’État étasunien, plus je prends connaissance des dessous cyniques de cette guerre, plus j’ai la nausée. Non, il ne s’agit pas de Quassams, mais ne croyez pas qu’ils s’agisse davantage des élections. C’est seulement le dernier chapitre d’une très longue litanie d’injustices – la dernière tentative israélienne de mettre les Palestiniens à genoux par la force de leur formidable puissance militaire.

» De toutes les analyse que j’ai lues, celle de Yousef Munayyer de la Fondation de Jérusalem/Centre Palestinien, est une des rares qui semble avoir une bonne notion de ce qu’il en est réellement:

»“Le problème que Gaza pose à Israël est qu’il ne va pas s’évaporer – en dépit du grand désir d’Israël de le voir s’évaporer. Gaza est le rappel constant de la dépopulation de la Palestine en 1948, de la folie de l’occupation de 1967, et des nombreux massacres qui ont été perpétrés depuis. Il met aussi les Israéliens dans une position inconfortable parce qu’il représente un problème (sous la forme de projectiles) qui ne peut pas être résolu par la force…” »

 

Pour consulter l’original: http://www.dedefensa.org/…

Traduction: Dominique Muselet (Alter Info)

À part ça le président Babar Flanby normal socialiste poursuit ses époustouflantes aventures, à Varsovie, où il déclare : « La France peut parler et aux uns, et aux autres. Je ne parle pas du Hamas, je parle des pays. » Cette précision, Babar Flanby normal socialiste l’a réitérée quelques minutes plus tard : « La France peut parler à tous, sauf à ceux qu’elle ne reconnaît pas. » (Cf. Christophe Oberlin)

● Folie doctrinaire : Hollande adoube les égorgeurs (INFOSyrie) « Sur la Syrie, le président “normal”, plein d’humanité et d’humour, se comporte comme un vulgaire Sarkozy, comme un employé géopolitique du Qatar et comme un complice des égorgeurs islamistes. Drame du formatage libéral-atlantiste, de l’hypocrisie diplomatique, et de la faillite morale et politique de la gauche française. »

● L’hypocrisie du « deux poids deux mesures » par Edward S. Herman (LGS). La bal des salauds.   DOC 2012‑11‑12

● « Le capitalisme entre dans sa phase sénile » par Samir Amin, un vieux de la vieille.   DOC 201211112

● Impressions de Gaza par Noam Chomsky. Que de crimes ! Que de vice ! Rien n’est plus odieux que ces bourreaux qui se posent en victimes. Au moins les nazis assumaient-ils leurs crimes.    DOC 20121111

● Éclairs de vérités, nucléaires et autres (deDefensa)

 La zone Euro sur le chemin de la Russie…en 1998 ! par Jacques Sapir (RIA NOVOSTI). Le prout-prout fondement théorique des politiques d’austérité en prend un coup. DOC 20121110

● Politique intérieure et relations internationales russes par Xavier Moreau (Realpolitik)

● Le président el Assad dit le mot de Cambrone à Camerone

● Moi, je suis pour le choc de bonheur  (Par les temps qui courent, vous l’aurez remarqué, les chocs sont à la mode, mais il ne s’agit que de chocs d’enculage, une pullulation de chocs d’enculage.) J’eus dans ma vie d’innombrables chocs de bonheur. Le bonheur sans le choc n’est pas le bonheur (Alegria). Cette idée me vient en lisant Temps et roman de Jean Pouillon, page 45 : « Or on n’imagine que des significations ». Le premier moment de surprise passé, j’admets qu’effectivement, quand j’entends Siegfried forger son épée, non seulement Siegfried mais Siegfried avec la voix éclatante  du Heldentenor Lauritz Melchior, en fait je n’entends rien : il s’agit de significations. Exactement comme lorsque je lis la page 45 du livre de Pouillon : je  n’entends rien, je ne dis rien,  mais je comprends. De même quand je me remémore les chocs de bonheur (le reste, je l’ai complètement oublié, Dieu merci). Il s’agit bien de significations. Quand on se remémore, on n’entend pas, on ne voit pas, on ne sent pas l’arôme d’un La Tâche Romanée Conti 1966 bu en 1971 avec cette odeur caractéristique de câpre ou de capucine du pinot noir (ce fut le choc du pinot noir), etc. mais on comprend.

 L’éclat de la voix résulte sans doute de la date d’enregistrement : beaucoup d’harmoniques manquent (comme au téléphone). Cet éclat en devient presque désagréable, il a la solidité du métal mais aussi le tranchant de Notung. J’ai un enregistrement de 1939 où la voix est moins téléphonique, elle est chaude, cuivrée (d’ailleurs, voici un enregistrement de 1937 – @ 03:38. Voici un enregistrement meilleur de 1945). C’est  lui que j’“écoute” en imagination car je n’ai plus d’appareil pour le jouer. La chasse au Lauritz est ouverte. Résultat : après avoir écouté ces enregistrements, je ne peux plus me remémorer celui que j’écoute d’habitude, la bande est effacée. Il reviendra j’espère.

● Le Catalan français Valls (les Bains) livre une Française basque à la justice espagnole

● Pourquoi Poutine suscite-t-il l’hostilité de l’Occident ? (Indian Punchline) par MK Bhadrakumar

● Qui est Daniel Cohn-Bendit ? par Sophie Divry, journaliste au mensuel La décroissance. Vieux notable, vieux rocker, vieux notaire.

● Vers des négociations en Syrie ? par Mounadil al Djazaïri

● Ah ! les salopes (É&R) Une preuve irréfutable.

● Une bande  de crétins

LES ECONOMISTES ? TOUS DES CRETINS ET DES CHARLATANS, VOICI LES PREUVES:
du 5 au 9 nov 2012 :
Cet article est vieux, mais je l'ai gardé bien au chaud pour vous faire rire. Il a été publié en avril 2009 sur le site Les mots ont un sens et je ne remercierai jamais assez son auteur... d'avoir recensé ces déclarations sur la crise après le 29 septembre 2008. Des visionnaires...

Le 13 septembre 2008, le Journal des Finances titre en Une : "CAC 40, le pire est passé". Deux jours après, le CAC entamait sa descente aux enfers.

Et Alain Minc, en octobre 2008, de rassurer les victimes du "marché" qui "ne se trompe guère" : "La crise est grotesquement psychologique". Et le plan de relance servirait à soigner les banquiers ? Nous voilà rassurés.

A l'instar du magicien de l'économie Jacques Marseille qui ne s'y trompe pas ; pour lui, la crise est bel et bien là, mais elle devrait se terminer d'ici... la fin mai 2009.

Alain Minc acquiesce aussi, mais refuse de tomber dans la marmite du pessimisme : En France, "la crise ne concerne que 300 000 personnes dramatiquement mal protégées [...] Pour les autres, il n'y aura pas de crise".

Début 2008, Guy Sorman, dans son livre "L'économie ne ment pas", annonce que celle-ci "n'est plus une opinion, c'est une science". Conclusion : "Le temps des grandes crises semble passé parce que les progrès de la science permettent de mieux les comprendre et de mieux les gérer".

D'ailleurs, l'Institut Montaigne ne déclarait-il pas, en 2006, que "la complexité [du système bancaire] fait sa force et l'aide à résister aux crises".

David Thesmar, élu "Meilleur jeune économiste" en 2007, d'en rajouter une louche : "Grâce à des instruments innovants comme la titrisation et les dérivés de crédit, chaque risque de défaut, au lieu d'être porté par une seule banque, est ventilé par un grand nombre d'acteurs". Quelques mois avant que le château de carte ne vacille...

Septembre 2008. Jean-Paul Servais, le président de la Commission bancaire belge, déclare que les banques belges n'ont "aucun problème de solvabilité, ni de liquidité". Et le ministre Reynders va jusqu'à comparer le risque de faillite d'une banque belge à "celui que le ciel nous tombe sur la tête". Moins d'une semaine après, ce dernier passait quelques nuits blanches à négocier le sauvetage des mastodontes bancaires Fortis et Dexia.

Pas de quoi se stresser pour autant, rassure David Naudé, économiste senior à la Deutsche Bank, en janvier 2008 : "Aux Etats-Unis, l'embellie arrivera certainement mi-2008. En Europe la reprise prendra sans doute quelques mois de plus. En tout cas, il n'aura pas de krach cette année !"

En janvier 2008, Jean-Claude Trichet claironne qu'"au niveau mondial, nous avons la confirmation que la croissance continue à un rythme plutôt robuste, même s'il y a un léger ralentissement".

D'ailleurs, en mai 2008, Pierre-Antoine Delhommais, journaliste économiste libéral du Monde, lui donne raison, décrétant son "triomphe complet, total, sans appel". "Une forme d'apothéose" pour le président de la Banque centrale européenne (BCE), qui aurait réussi à endiguer une "catastrophe bancaire" dans la zone euro et qui "l'emporte aussi sur le front de la croissance". La preuve : la "cadence quasi chinoise" de la croissance en Allemagne. Sacré Jean-Claude... qui annonçait, en mars 2007, interrogé sur les probabilités d'une récession : "Non, nous n'envisageons pas cette éventualité, donc pas de récession".

Le 25 janvier 2008, la Tribune titre en dix colonnes à la Une : "Les stratèges actions privilégient pour 2008 un scénario plutôt optimiste". On attend maintenant le scénario pessimiste. En mars 2008, l'agence de notation Standard & Poors attribue la note A+ (Notation supérieure) à Lehman Brothers... 6 mois avant sa faillite.

En mai 2008, la banque Goldman sachs annonce un baril de brut à 200 $ "dans un délai de 6 mois à 2 ans". Six mois plus tard, les prévisions étaient révisées à 45$. 2 octobre 2008.

Eric Woerth philosophe : "Par nature, la France n'est pas en récession". Un sujet de philo pour le Bac 2009...

Mai 2008, Dominique Strauss-Kahn, directeur du FMI : "Les pires nouvelles sont derrière nous".

Christine Lagarde en octobre de la même année : "Je pense qu'on a le gros de la crise derrière nous". A condition d'avancer à reculons, pourquoi pas...

Septembre 2008, dans le magazine Capital, l'économiste Daniel Cohen, porte la bonne parole : "Nous allons en effet vivre une année horrible, jusqu'à mi 2009 la croissance sera nulle ou quasi nulle [...] La bonne nouvelle c'est que cela ne durera pas plus longtemps".

En février 2007, Ben Bernanke (président de la FED) déclare qu'un "renforcement de l'économie [devrait intervenir] aux alentours du milieu de l'année".

Confirmé par Henry Paulson, secrétaire d'état américain au trésor, au mois de mars de la même année : "L'économie américaine est en bonne santé et sa transition vers un taux de croissance modéré et durable est couronnée de succès". "Dans les deux dernières années, l'économie s'est montrée plus forte que je ne l'ai vu dans toute ma vie". Aucun "ralentissement" possible, donc, selon Paulson, car les "niveaux de liquidité sont hauts". Malgré ces joyeuses prophéties, la crise est arrivée, sans se presser...

Avouez que c'est vraiment une belle bande de brelles et surtout des menteurs incompétents qui ont fini par ruiner le reste des Français qui n'avaient rien perdu fin 2008 (et qui ont donné crédit à leurs propos). Incroyable, vraiment, la perversité de leurs déclarations péremptoires (alors qu'à la même époque (2008-2009), pour ma part, je recevais des menaces...). Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2012

● L’arme du silence médiatique par Manlio Dinucci (Voltaire.net)

● SYRIE - Réponse à Diana Johnstone (Fabrice à Waterloo, Le Grand Soir) par Pierre Piccinin  DOC 2012‑11‑5

● « La Pensée stratégique russe – Guerre tiède sur l’Échiquier eurasien » par Jean Géronimo. Extrait du livre « La Pensée stratégique russe – Guerre tiède sur l’Échiquier eurasien »   [bRussie]

Jean Pouillon et le mystère de la chambre chinoise par Paul Jorion →  

  

(…)

L’intuitif, qui règle l’usage de la syntaxe et des syncatégorèmes qui lui permettent de construire son armature, ce n’est donc pas la compréhension immédiate, c’est tout au contraire l’absence de compréhension immédiate. Il n’y a là rien pour étonner le mathématicien soucieux des fondements de sa discipline : l’intuitif est le non-maîtrisable, l’hυbris, ce qu’il convient de contenir dans une « réserve » que l’on baptisera méta-mathématique dans une vaine tentative de le contenir « en-dehors » du champ que l’on maîtrise . Pourtant c’est là, dans l’intuitif, dans l’imagination comme s’exprimait Proclus (Hartmann 1969), qu’il se passe des choses importantes, et probablement les choses essentielles. Mais le contenant de ce contenu évanescent nous demeure indéfinissable : il s’agit d’un autre lieu que celui de notre compréhension rationnelle, que celle-ci soit scientifique ou immédiate dans le sens commun.

Il existe donc deux types de lieux, celui dont nous sommes à même de parler et que nous appelons la raison, et celui dont nous ne savons rien dire − quelle que soit l’acuité des instruments que nous mobilisons − et que nous appelons l’imagination. « On ne peut assimiler le résultat auquel parvient l’imagination à la conclusion à laquelle parvient un raisonnement » observe Pouillon dans Temps et roman (1992 : 44) : ce qui se déroule dans ces deux lieux distincts est hétérogène, étanche l’un par rapport à l’autre, jusqu’au moment où ils se retrouvent inextricablement liés au sein du discours : nécessairement juxtaposés au sein de la phrase.

« La compréhension se fonde sur l’adhésion », écrit Jean Pouillon dans Temps et roman (ibid. 255). Le fait est que ce qui caractérise sa relation aux comptes rendus de la CECA, c’est l’absence totale de son adhésion à leur contenu : il les lit sur le mode de la citation − sans engagement personnel aucun − et les reproduit de la même manière, ayant conservé vis-à-vis d’eux − tout au long du processus − une indifférence totale et absolue. Il n’y a ni adhéré ni rien compris, à l’exception de ce qui relève de la syntaxe, contenu minimal et inévitable si l’on ne veut se taire entièrement. Ce que l’on peut donc dire sans rien y comprendre c’est la phrase fondée sur son armature seule, sur ses syncatégorèmes, telle qu’elle existe d’abord « en puissance », telle qu’elle est à même d’être comprise par les autres et non par soi-même. Dès que l’on adhère d’une certaine manière à ce qu’on dit, aussitôt que l’on dépasse le niveau de la citation pure, on se retrouve en quelque sorte lié par le contenu global de la phrase « en acte », et l’on est forcé de la comprendre, ou plus précisément, forcé d’admettre qu’on la comprend.

Paradoxalement donc, ce n’est nullement parce qu’un sujet humain comprend ce qu’il dit qu’il est libre d’adhérer ou non au contenu qu’il énonce, c’est au contraire parce qu’il adhère au contenu des phrases qu’il prononce − parce qu’il met sa personne en gage de ce qui est affirmé − que le sentiment émerge en lui que ce qu’il dit, il le comprend . Mettre sa personne en gage est une possibilité offerte au sujet humain mais non à la machine, c’est là qu’achoppe la réalisation d’une intelligence artificielle. Cette leçon inattendue se dégage de l’œuvre de Jean Pouillon.

31 août 1996

● L’électeur des lecteurs de prompteurs par Thierry Messan

♫♫♫ Sihr al-Sharq par Taiseer Elias

● Fabrice à Waterloo : L’Occident humanitaire et la Syrie par Diana Johnstone. Les couches du moche, du très moche Lévy. DOC 2012-10-26

● Libye : Le prix du sang libyen. Ni oubli, ni pardon (ojosparalapaz.org) par Purificación González de la Blanca.

● Le rêve des Lévy, Koushniaque et l’increvable Glucksmerde, salonards sionistes, s'éloigne La destruction de l’axe anti-israélien au Proche-Orient, avec une Syrie ramenée au niveau de l’Irak en 2003, n’est pas pour demain. « De toute façon, et pour conclure, ce n’est certainement plus à Washington que se prennent les grandes orientations sur la Syrie, c’est sans doute plutôt à Moscou et à Pékin, mais une chose est sûre, ce n’est pas – moins que jamais – à ♫ Saint-Germain-des-Près et au Quai d’Orsay que ça se passe ! » (INFOSyrie)

● Le Nuremberg (illustré) de l’ananas par Zéon et Joe Lecorbeau (É&R). « À la 17ème chambre à gaz, Dieudonné et Ahmed Moualek déportés devant les inquisiteurs de la bien-pensance à la demande des associations “de la pleurniche” : l’élasthane LICRA®, SOS Racisme et l’UEJF (Union des étudiants juifs de France). »

Cet article est reporté dans « Notes 9 » →  

Commentaire de Valeur et Richesse de Fourquet

26 septembre 2006

/138/ Théorie substantielle et théorie nominale de la valeur. — A partir de là, les choses se gâtent. De la valeur = mesure de la richesse, les économistes en sont venus à prendre la valeur pour la richesse elle-même, à abandonner la notion de richesse et, a fortiori, celle de puissance dont elle n’était que la traduction dans le discours économique. Ce glissement sera achevé par Ricardo et par Marx, qui démarre Le Capital par un exposé de la substance de la valeur, qui séduit l’intellect, mais qui met en scène des personnages conceptuels imaginaires, à l’existence desquels Marx croit dur comme fer.

La valeur n’est pas une mesure, la valeur est une représentation, au sens de Bolzano, mais à part ça, bravo ! Personnages conceptuels imaginaires ! c’est la ménagerie de Marx.

 

A l’opposé de cette théorie substantielle de la valeur, une théorie nominale : la valeur est le nom donné à la mesure commune de ces réalités physiques qu’on appelle biens, services, marchandises, denrées, commodities, conveniences, ou collectivement richesse. La valeur des choses est leur mesure du point de vue de la richesse, comme la longueur, la surface, le volume est leur mesure du point de vue de l’espace, la durée, leur mesure du point de vue du temps, ou la pesanteur, leur mesure du point de vue de la gravitation. Mesure de l’espace, mesure du temps et mesure de la force sont les trois mesures de base de l’esprit. Les autres sont construites à partir d’elles, car les phénomènes du monde sont des combinaisons de force, d’espace et de temps. La richesse est le nom économique donné à la puissance ; nous pouvons donc présumer qu’elle a une relation avec le concept de force.

NON — La valeur n’est pas une mesure. Une mesure est le rapport de deux grandeurs.  Certes, la valeur est l’idée d’un rapport. Mais, le rapport dont la valeur est l’idée est : un échange et non pas : le rapport de deux grandeurs. Donc la valeur n’est pas une mesure, ni l’idée d’une mesure. Pour parler comme Bolzano : la valeur est la représentation d’un échange de même qu’une proposition est une représentation d’un état des choses. Et, de même qu’une proposition peut s’avérer fausse, l’échange représenté par la valeur peut s’avérer impossible.

Une grandeur est une partie d’une grandeur. Une mesure est le rapport de deux grandeurs homogènes*. 1) La valeur n’est donc pas une mesure parce qu’elle est l’idée d’un rapport. 2) Quoiqu’une mesure soit un rapport, la valeur n’est pas non plus l’idée d’une mesure parce que le rapport dont elle est l’idée n’est pas le rapport de deux grandeurs homogènes — ce qu’est toute mesure comme on le sait depuis Euclide — mais un échange.

*. Sont homogènes deux grandeurs dont l’une peut être partie de l’autre.

NON — La valeur n’est pas une grandeur, car une grandeur doit pouvoir être partie d’une autre grandeur, or la valeur ne peut être partie d’aucune grandeur. Euclide, Éléments, livre V :

 

♦ Une grandeur est une partie d’une grandeur, la plus petite de la plus grande, quand elle mesure la plus grande.

♦ Une grandeur plus grande est multiple d’une grandeur plus petite, quand elle est mesurée par la plus petite.

♦ On entend par raison une certaine manière d’être de deux grandeurs homogènes considérées comme se contenant l’une l’autre.

♦ On dit que des grandeurs ont une raison entre elles lorsque ces grandeurs, étant multipliées, peuvent se surpasser mutuellement.

♦ On dit que ces grandeurs sont en même raison, la première à la seconde, et la troisième à la quatrième, lorsque des équimultiples quelconques de la première et de la troisième étant comparés à d’autres équimultiples quelconques de la seconde à la quatrième, chacun à chacun, les premiers équimultiples de la première et de la troisième sont en même temps plus grands que les équimultiples de la seconde et de la quatrième, ou leur sont égaux ou plus petits.

♦ On appellera proportionnelles les grandeurs qui ont la même raison.

 

Comme je le notais en 1976 dans mon Enquête, on ne peut additionner de valeur. La valeur ne peut être plus petite, égale, plus grande, multiple, sous-multiple d’une autre valeur. Ce qui peut l’être ce n’est pas la valeur, c’est la quantité d’argent qui est représenté dans la représentation d’un échange. L’argent est une grandeur. Une quantité d’argent peut être plus petite, égale, plus grande, multiple, sous-multiple avec une autre quantité d’argent. Je le notais dans mes commentaires d’un manuscrit : ce n’est pas la valeur qu’on additionne, c’est l’argent, plus exactement des quantités d’argent. On additionne un francs, deux francs, trois francs qui sont des quantités d’argent, fiduciaire ou réel, métallique, et non des valeurs.

La valeur est la représentation d’un échange avec l’argent. L’argent est la représentation de la richesse. Mais le terme « représentation » n’a pas le même sens dans les deux cas. Dans le première il a le sens de Bolzano. Dans le second il a le sens diplomatique, celui de représentant plénipotentiaire devant lequel chacun s’incline. L’argent est la convention générale. L’argent est la coercition générale.

 

OUI — La richesse est une grandeur. La richesse peut être une partie d’une autre richesse. La mesure de la richesse est le rapport de deux richesses. L’unité de richesse est une grandeur. L’unité de richesse est le dollar, car les États-Unis sont très puissants (plutôt, c’est ce que tout le monde pense encore — sauf l’Émir de la Guerre —, mais pour combien de temps ?)

Je suis donc d’accord sur ce point avec Fourquet qui dit plus bas : « La grandeur de la richesse est donc incluse dans le concept même de richesse » de même que chez Euclide la grandeur est incluse dans le concept même de grandeur comme on peut le constater dans ses axiomes, ici même. Turgot dit de même.

NON — La valeur n’est pas la mesure de la richesse.

 

L’opposition entre théories substantielle et nominale de la valeur rejoint le débat philosophique médiéval entre réalistes et nominalistes. Pour éviter toute ambiguïté, jannonce ma couleur : nominaliste. Je le suis devenu : « valeur est le nom de la puissance sociale » (Cf. p. 125) est encore substantialiste. C’est pourquoi je /139/conserve le vieux mot de richesse pour désigner la réalité physique dont la valeur est la mesure. La valeur est la représentation quantitative de la richesse/puissance ; c’est un rapport. Les rapports entre valeurs donnent des informations d’ordre quantitatif, des proportions, des ordres de grandeur : c’est essentiel. Combien de fois, en lisant les historiens, ai-je pesté contre tel ou tel qui donnait un chiffre sans point de comparaison : autant ne rien dire ; le chiffre seul ne signifie rien. Pas la moindre information. L’information, c’est la relation à un autre chiffre.

NON — Le vieux mot de richesse ne désigne pas la réalité physique mesurée par la valeur, ne serait-ce que parce que la valeur n’est pas une grandeur et qu’elle ne peut donc se rapporter à rien, c’est à dire qu’elle ne peut pas être partie [ Dedekind est l’inventeur de la partition qui permet de construire les nombres irrationnels qui ont tourmentés des Grecs sublimes ] de quelque chose, qu’elle ne peut donc mesurer quoi que ce soit selon les termes d’Euclide.

Les choses physiques (pléonasme), certaines choses physiques, choisies par convention au sens de Lewis, c’est à dire par general conforming (cette convention n’est pas une convention car personne n’a convenu de rien), sont les représentantes de la puissance. Chacun s’incline devant ces choses physiques comme devant les représentants d’une grande puissance, comme devant les ambassadeurs d’une grande puissance. Il était surtout connu pour sa grande notoriété. Chacun s’incline devant ces représentants parce que chacun sait que chacun s’incline devant ces représentant, brièvement dit : parce que la situation est connue (Barwise). Ces choses physiques ne sont pas des mesures de la puissance, mais des représentantes de la puissance. Elles représentent la puissance devant chacun et chacun s’incline (Enzyclopädie, § 106 ou § 260). La puissance est une institution, c’est à dire une affaire collective.

La valeur aussi est une représentation, mais au sens de Bolzano ou de Wittgenstein cette fois : elle est la représentation d’un échange comme la proposition est une représentation d’un état des choses. Et l’échange peut très bien s’avérer impossible, comme la proposition peut s’avérer fausse.

 

Mais le rapport de valeur ne donne jamais aucune information de causalité. C’est la limite absolue de la pensée économique. Pour établir des relations de causalité, nous devons sortir du monde homogène et uniforme de la valeur et « voir » le monde de la richesse dont elle n’était qu’une mesure. Mais la richesse elle-même n’étant qu’une réduction économique de la puissance, nous devrons « voir » les rapports de force, les réseaux, les circuits de captage, etc., bref: être généalogiste, et non comptable.

La richesse implique conceptuellement la valeur. — Pourquoi les mercantilistes et Petty considéraient-ils que la richesse n’était qu’une partie de la richesse mondiale totale ? Parce que, dans le mot même de richesse, comme dans celui de puissance, est déjà inclus un rapport quantitatif entre ce dont on parle et l’ensemble de la richesse/puissance du monde. Quand on dit de quelqu’un qu’il est riche, c’est toujours par rapport à une échelle, fût-elle implicite, ou même oubliée. Une personne riche dans la France d’après guerre nous paraît pauvre aujourd’hui, etc. Dans la désignation « riche » et « pauvre », on sous-entend une quantité totale de richesse inégalement répartie. C’est parce que cette quantité est limitée ou rare qu’il y a égalité, ou inégalité. Si la quantité était infinie, le concept égal/inégal n’aurait pas de sens. Dans l’atmosphère abondante, « non mesurée », de la campagne, l’air qu’on respire n’est pas réparti à chaque individu : chacun y puise à volonté.

Il n’y a répartition, donc égalité/inégalité, que s’il y a rareté. La grandeur de la richesse est donc incluse dans le concept même de richesse ; même chose pour la puissance. Il n’y a grandeur qu’à partir du moment où la pensée peut énoncer : « égal à », « plus grand que », « plus petit que ». Une grandeur déterminée suppose une grandeur totale à laquelle elle est implicitement rapportée. Quand je dis : « j’ai respiré une grande quantité d’air », j’entends : /140/ par rapport à mon maximum de capacité respiratoire, et non par rapport à la quantité totale de l’atmosphère, ce qui n’aurait aucun sens : le rapport serait infiniment petit. Quand j’écrivais que « le pourcentage est le mode privilégié de représentation de la quantité » [1980, p. 371], en vérité, je me trompais : il n’y en a pas d’autre. La quantité est, en soi, relation à un ensemble. Donc, le sens du mot richesse s’épuise dans son rapport à un ensemble, bien que nous ne sachions pas encore en quoi elle consiste physiquement. Dans le concept même de richesse réside le concept de valeur défini comme pure mesure de la richesse. Il n’y a pas d’un côté des choses qu’on appelle « richesses », et de l’autre une valeur mesure de ces choses. Non. Il y a des tas de choses qui ne sont « richesses » que si, implicitement, on les compare à un ensemble de choses analogues. De ce point de vue, il n’y a pas de différence entre richesse et valeur ; c’est pourquoi les économistes se sont si facilement laissés avoir par la conception substantielle.

La richesse est une grandeur et la valeur n’est pas sa mesure.

La valeur n’est pas la mesure de la richesse, la mesure de la richesse est, comme toute mesure, le rapport d’une grandeur à l’unité de grandeur. C’est pourquoi « les » richesses ne sont pas « des » richesses, mais des choses dans lesquelles on ne voit que l’argent. Et on peut voir en elles l’argent parce qu’à chacune d’elles est associée une valeur, c’est à dire l’idée d’un échange avec l’argent. La valeur n’est pas une mesure mais une institution : l’association à chaque chose de l’idée d’un échange. La seule différence entre la valeur et le prix, c’est que la valeur peut-être l’idée d’un échange avec n’importe quelle marchandise tandis que le prix est l’idée d’un échange avec une certaine quantité d’argent. C’est aussi simple que cela.

 

Mais la valeur en soi n’existe pas plus que la grandeur en soi. « Grandeur » n’a de sens que quand on précise : « grandeur de tel objet », c’est-à-dire son rapport à un autre objet, ou à l’ensemble des objets du même genre. Il en est de même pour la valeur « valeur » tout court n’a pas de sens, à moins de préciser : « valeur de telle marchandise », par quoi on mesure le rapport de cette marchandise à l’ensemble des marchandises considérées sous l’angle de leur valeur. Il en est de même de la puissance. Dire d’un pays qu’il est une « grande puissance » ne signifie rien d’autre que: il « peut » beaucoup par rapport à la moyenne, c’est-à-dire à l’ensemble de la puissance répartie entre les différents pays. En vérité, « puissance » est un concept vide ; il ne signifie rien d’autre qu’un pur rapport quantitatif à un ensemble. Dans le langage politique le plus chargé affectivement, le mot ultime, c’est « grandeur », un mot vide : la grandeur de la France fut le but ultime du général de Gaulle et des patriotes en général. Sous-entendu grandeur par rapport à la grandeur du monde, ou à la moyenne des grandeurs nationales. Même chose quand on dit que la France doit tenir son rang dans le monde. Quel rang? Le quatrième ou le dixième dans l’échelle des grandeurs mondiales.

Grandeur a un sens même quand on ne précise pas longueur, temps, masse, courant, moment, énergie, puissance etc. Ce sens est, selon Euclide : ce qui peut être partie d’une autre grandeur. En fait, la notion de grandeur en soi implique la notion de grandeur. C’est pourquoi il fallut qu’Euclide axiomatisât. Par ses axiomes, il décrit le comportement de la grandeur puisqu’il ne peut pas la définir.

La question est différente pour la valeur qui n’est ni une grandeur, ni la mesure d’une grandeur. La valeur est l’idée d’un échange qui est associée à chaque chose qui devient ainsi marchandise. C’est précisément la raison pour laquelle elle est toujours valeur d’une marchandise particulière. L’institution « valeur » consiste dans ce fait. Ce que permet l’institution « valeur » c’est justement de pouvoir comparer différentes marchandises sous l’angle de la richesse, qui elle est une grandeur. Seules les grandeurs sont comparables. Ce qui est comparé grâce à la valeur, c’est l’argent qui est représentant de la puissance. C’est l’argent que l’on compare grâce à la valeur, ce n’est pas la valeur. Si la valeur n’existait pas, on ne pourrait rien comparer sous l’angle de la richesse.

 

Valeur ne contient rien de plus que le mot grandeur : une relation, une proportion. Il n’a de sens que dans un contexte sémantique où il est question de biens, services, marchandises, etc. A cette réserve près, il est aussi vide que lui, et il ne peut s’employer, dans le langage, qu’à sa place.

Non, il y a confusion entre grandeur, relation, proportion. Je me suis heurté aux même difficultés en 1975. La valeur n’est pas une relation mais l’idée d’une relation et cette relation n’est pas une proportion mais… un échange. Il s’agit de la publication de la possibilité d’un échange.

 

/141/ Une expression irrationnelle : la « mesure de la valeur ». — Si « valeur » est le nom donné à la mesure de la richesse, parler de « mesure de la valeur » paraît plutôt bizarre. Étant elle-même une mesure, la valeur n’a pas de mesure, pas plus que la longueur n’a de longueur, ou la pesanteur de pesanteur. On peut mesurer la longueur d’un champ ou la valeur d’une marchandise, mais pas la longueur ou la valeur tout court. La « mesure de la valeur » est donc une expression irrationnelle. Quand on parle de « mesure de la valeur », sans s’en rendre compte on substantialise la valeur, on la confond avec la réalité dont elle est la mesure, à savoir la richesse.

1. OUI — bravo ! L’expression « mesure de la valeur » est une absurdité.

2. NON — la valeur n’est pas elle-même une mesure. Bien au contraire, une mesure est le rapport de deux longueurs, de deux masses, de deux forces. La mesure d’une longueur est le rapport de deux longueurs, la mesure d’une masse est le rapport de deux masses, etc., car une grandeur est toujours une partie d’une grandeur. Pour parler comme Fourquet, la grandeur ne peut être envisagée que du point de vue de la mesure. Une grandeur est ce qui est mesurable parce qu’une grandeur est toujours partie d’une grandeur. La valeur n’est aucun rapport mais seulement l’idée d’un rapport et d’un rapport qui n’a rien à voir avec une mesure, avec le rapport de deux grandeurs. Le rapport dont il s’agit est une institution, l’échange.

Ce n’est pas parce qu’elle serait déjà une mesure que la valeur n’a pas de mesure, qu’elle n’est pas mesurable, mais parce qu’elle n’est pas une grandeur. Ne sont mesurables que les grandeurs.

 

Cette confusion n’est pas contingente : elle est constitutive de l’économie politique depuis Adam Smith. C’est d’ailleurs un expert en confusion : ayant déclaré que « le travail est la mesure réelle de la valeur », il parle dans la phrase suivante de « valeur du travail », autrement dit : la mesure de la mesure réelle de la mesure... de quoi ? De la richesse, sans doute ! [WN, I, 5.] En revanche, ce qui n’est pas irrationnel, c’est la détermination de l’unité de mesure, de l’étalon, du langage de cette unité. Le poids s’exprime en grammes, l’espace en mètres, etc. L’unité est généralement conventionnelle. Quelle est l’unité de la valeur ? Ce problème fut un vrai casse-tête pour les anciens, comme en témoigne les écrits de Petty, de Turgot et de Smith.

OUI — Ça c’est bien vrai ! Effectivement Smith entend par « valeur du travail » la valeur, le prix, de l’obéissance pendant un certain temps. La fameuse « valeur du travail » n’est que le prix de la soumission (Dockès). Il faut appeler les choses par leur nom. Ce n’est pas la « force de travail », pur mythe, que le fabricant achète, mais l’obéissance de l’ouvrier, chose très concrète. Ce n’est pas non plus « du travail » que les fabricants veulent supprimer afin d’accroître leurs bénéfices ou simplement d’en faire, c’est du temps d’obéissance d’ouvrier, parce qu’un ouvrier ça mange et ça boit et qu’il faut donc bien lui « donner » de l’argent — de l’argent, notez bien, pas de la valeur — pour ce faire. Ce n’est pas le travail que veulent supprimer les fabricants mais les ouvriers.

Il n’y a pas d’unité de valeur, il n’y a qu’une unité de richesse et cette unité est le dollar ; la richesse n’étant que la représentante de la puissance.

 

La comptabilité nationale ne se pose pas ces problèmes métaphysiques sur la nature de la valeur et son étalon. Elle appelle prix ce que nous venons d’appeler valeur et se borne à compter ou comptabiliser ( = enregistrer sous forme de comptes) les prix tels qu’ils s’inscrivent sur les documents sociaux, mercuriales, factures, comptabilités d’entreprises ou d’administrations, indices de prix, etc. Elle dispose d’une unité de compte propre à chaque monnaie, le franc, le dollar, etc. Autrefois, on mesurait en livres, une unité de compte elle-même mesurée par une unité de poids — car une nouvelle unité de mesure prend appui sur un autre système de mesure déjà existant. Ainsi le joule ou le kilogrammètre est la combinaison d’une unité de poids et d’une unité de longueur, etc.

Voici enfin une représentation, ne la ratez pas. L’unité de compte n’est pas mesurée par une unité de poids mais représente une autre unité de richesse qui consiste dans un certain poids d’un certain métal. Quant aux monnaies entre elles, il me semble que Turgot montre qu’elles sont entre elles comme de simples marchandises et l’euro possède alors une cote en dollar et réciproquement selon que l’on cote le certain ou l’incertain. Dans chaque pays, la monnaie nationale est comme le proxène des monnaies étrangères, elle les représente toutes. Il ne s’agit pas du tout de combinaison d’unités mais d’unités de système différent : MKSA, cgs, MKpS, etc. unités convertibles, comme le sont les monnaies. C’est une question de conversion. On dit : « combien le pouce anglais vaut-il de millimètres ? » 25,4. Dans ce cas, on a bien une mesure. On peut mesurer le pouce avec le millimètre. On effectue le rapport du pouce et du millimètre. On rapporte deux longueurs.

 

A l’âge classique, les économistes s’interrogent sur l’efficacité de la monnaie comme unité de compte. Ils constatent que cette monnaie a la forme d’une marchandise métallique et qu’elle est donc elle-même soumise à des fluctuations. D’où la recherche par Petty ou Smith d’un étalon immuable qu’ils croient trouver l’un dans la terre et le travail, l’autre dans le travail. Mais comme pour /142/ Smith la « valeur du travail » se trouve elle-même dans les biens de subsistance, il est ramené à une autre unité et sa pensée se dilue, faute d’ancrage. L’habileté du travail est difficilement mesurable ; on pose que le travail qualifié est un multiple du travail supposé simple. Cette réduction étant faite, une unité de mesure s’impose le temps de travail, objectivement divisible, calculable et négociable entre travailleurs et patrons. La mesure de la richesse par le temps de travail fait partie de la vie quotidienne : on parle de millions d’heures de travail perdues par grève, ou gagnées par une invention technique.

Ici la mesure rejoint la réalité qu’elle mesure : la quantité de travail globale dont dispose une nation, et qu’elle dépense au cours d’une année de compte, mesure toute la richesse qu’elle crée au cours de cette année. C’est une ancienne intuition économique ; Petty fut le premier à vouloir faire du travail un instrument de mesure pour évaluer la richesse/puissance dans le cadre d’une comparaison européenne – c’était le but même de l’arithmétique politique. Mais ici se pose le problème le plus difficile de toute l’économie politique – de l’articulation entre le travail et l’utilité la quantité de travail dépensé suffit-elle à mesurer la valeur d’une marchandise ? L’utilité de cette marchandise ne convient-elle pas ? Ce problème fut posé et, je crois, résolu par Turgot dans sa théorie de la « valeur estimative » (cf. p. 237).

Valeur virtuelle, valeur actuelle. - Voici une autre idée qui trouvera son plein sens quand nous aborderons la découverte de Turgot ; mais je souhaite que le lecteur l’ait en tête d’ici là. La valeur, étant mesure de la richesse physique, mesure une certaine quantité d’objets existant dans l’espace à un moment du temps. S’agissant d’une marchandise, son évaluation se fait au moment de la vente, donc après qu’elle a été produite. Elle a été produite selon un calcul de probabilité : combien vaudra-t-elle au moment de la vente? Elle porte en elle un certain coût, somme des valeurs des ingrédients - une certaine quantité de travail (vivant ou figé en biens de production) augmentée d’un profit moyen en vigueur au moment de sa fabrication. Une marchandise a donc deux valeurs la valeur calculée au moment de sa production, et la valeur fixée effectivement au moment de la vente.

J’appelle valeur virtuelle celle qui est calculée au moment de la production, qu’on considère parfois (langage substantialiste) « incorporée » ou, comme dira Ricardo, « réalisée » ou « fixée » /143/ dans la marchandise ; et valeur actuelle celle qui est déterminée au moment de la vente, et qui est égale à son prix. (Je mets de côté pour l’instant la différence entre prix de marché et prix naturel, que nous examinerons p. 130.) Contrairement aux apparences, la valeur prétendument « réalisée » dans la marchandise est irréelle; c’est une valeur escomptée, c’est-à-dire comptée à l’avance comme probable; c’est l’objet même du calcul économique; c’est pourquoi je l’appelle « potentielle » ou « virtuelle ». Seule la valeur actuelle est réelle, et elle n’a d’autre réalité que son prix. Je justifierai ces affirmations par la suite.

Faisons une comparaison avec... la puissance, justement. Quand on parle de « puissance », on se représente un pur potentiel : « telle nation est puissante », c’est une grande puissance en ceci qu’on l’estime capable de vaincre les autres en cas de guerre déclarée. C’est tout le problème : la « puissance » d’une nation mesure ce qu’elle pourrait accomplir en cas d’affrontement, mais ce qu’elle accomplit en fait, réellement, est une tout autre affaire : la puissance révèle ce qu’elle peut (c’est-à-dire ce qu’elle vaut) en tant que puissance actuelle, en acte, ici et maintenant, dans l’action elle-même, et pas ailleurs, pas demain. La guerre est le moment de vérité des évaluations de puissance. Telle nation que l’on croyait puissante s’effondre sur le champ de bataille, comme la France en 1940.

Autre exemple. On a coutume de chiffrer la puissance relative des pièces d’échecs ; c’est une indication facilitant les calculs, notamment au moment où l’on accepte un échange de pièces. Mais ce que la pièce vaut réellement c’est la position qu’elle occupe ici et maintenant sur l’échiquier. Une tour clouée derrière une rangée de pions ne vaut rien ; elle ne vaut que potentiellement ; si on ne libère pas son champ d’action, elle n’aura jamais l’occasion de déployer sa puissance. Inversement, un pion, qui en théorie ne vaut pas grand-chose, peut valoir, dans une conjoncture précise, beaucoup plus que la reine elle-même.

La valeur-travail de la marchandise n’a pas plus d’existence que la puissance d’une nation avant la bataille ou celle d’une pièce d’échecs avant l’engagement. La seule valeur existante, c’est la valeur actuelle ; ce n’est pas une chose, mais une pure relation. La vente est à la valeur ce que l’engagement est à la puissance. Voici une énigme philosophique : pourquoi, pour désigner la puissance, cette réalité si mystérieuse de la vie, utilise-t-on le substantif dérivé du verbe « pouvoir » en langue romane (latin potentia), en anglais (may, might) ou en allemand (mögen, die Macht)

   

[zFourquet]  

● L’Otan plie bagage, la Turquie au bord de la crise de nerfs par Thierry Meyssan

● Syrie: le chemin de la paix passe prioritairement par la guerre (INFOSyrie)

● La charogne "socialiste" par Lucien Pons. La démocratie entraîne « un blocage général de l’Union européenne ». Quand socialiste au pouvoir, socialiste toujours faire ainsi (Hébert)

● Quelques vérités sur la Syrie Interview de Bassam Tahhan par Frédéric Saillot (B.I. infos) [zSyrie] [b-Syrie]

● La nouvelle doctrine des États-Unis : Joseph de Maistre travaille-t-il pour Stratfor ? (deDefensa) Traduction par Dominique Muselet (AlterInfo) DOC 2012-10-16

 

Cet article est reporté dans « Notes 9 » →  

C’est bien ce que je pensais

Husserl prétend percevoir le percevoir, voir la vision, entendre l’audition, toucher le toucher. Or la perception est imperceptible, la vision invisible, le toucher intangible, l’audition inaudible [j’ajouterai : la compréhension est incompréhensible]. L’apparition n’apparaît jamais, cependant elle a lieu et on ne peut douter qu’elle a lieu, qu’elle soit fallacieuse ou non. Husserl a beau tortiller du cul, il chie droit pour finir.

Ainsi l’expression « conscience de quelque chose » se comprend très bien de soi et pourtant elle est en même temps suprêmement incompréhensible. Les impasses et les fausses pistes où les premières réflexions conduisent engendrent aisément un scepticisme qui aboutit à supprimer tout cet ensemble de problèmes gênants. Nombreux sont ceux qui déjà s’en interdisent l’accès parce qu’ils ne veulent pas se résoudre à saisir le vécu intentionnel, par exemple le vécu de perception, avec l’essence qui appartient en propre à ce vécu comme tel. Au lieu de vivre dans la perception et d’être tourné vers le perçu pour le considérer et en faire la théorie, ils n’arrivent pas à tourner le regard vers le percevoir [le 19 juin 1959, j’ai tourné mon regard vers le percevoir et j’ai compris… que l’on ne pouvait percevoir le percevoir. La tentative de Husserl était vouée à l’échec. À l’époque, je n’avais pas lu une ligne de Sartre ou de Husserl] ou vers les propriétés qui caractérisent la façon dont le perçu se donne, et à prendre tel qu’il se donne ce qui s’offre dans l’analyse immanente des essences. Si on réussit à adopter l’attitude convenable et si on l’a [180] /tel 303/ fortifiée par l’exercice, si avant tout on a acquis le courage, à force de se dépouiller radicalement de tout préjugé, de se conformer fidèlement aux claires données eidétiques sans se soucier de toutes les théories courantes et factices, on doit sans tarder obtenir des résultats solides et identiques chez tous ceux qui adoptent la même attitude; il devient sérieusement possible de transmettre à d’autres ce que l’on a vu soi-même, de contrôler leurs descriptions, de faire ressortir l’ingérence inaperçue d’intentions verbales vides, de faire apparaître, en les confrontant avec l’intuition, et d’éliminer les erreurs qui peuvent se glisser même ici, comme sur tous les plans où une validité est en jeu. Mais venons-en à la matière en question.

[Idées directrices pour une phénoménologie, § 87]

[Le fameux pommier en fleur : § 88, page 306]

[L’arbre qui brûle et l’arbre perçu qui ne brûle pas : § 89, page 308]

● Pourquoi l’arbre perçu ne peut pas brûler ? Parce que le prétendu arbre perçu n’est pas une espèce d’arbre mais une espèce de perception et que les perceptions ne brûlent pas. « Perçu » n’est pas un attribut déterminant de l’arbre mais un attribut modificatif de la perception  (Bolzano). Quant à l’arbre qui brûle, il ne s’agit pas d’une espèce de perception mais d’une espèce d’arbres : les arbres qui brûlent. Ainsi « brûlant » n’est pas un attribut déterminant de la perception mais un attribut modificatif des arbres. Si l’on tient le participe « perçu » (ou « vu ») pour une qualité de l’arbre, cela conduit au paradoxe suivant : l’arbre est perçu quand il n’est pas perçu. Ou bien on soutient que « perçu » n’est pas une qualité de l’arbre. Dans ce cas l’arbre n’est pas perçu quand il est perçu. Notez que les perceptions ont lieu dans le monde. L’arbre est perçu dans le monde, à sa place et comme il est. J’aime assez la détermination négative de « l’intérieur » par Bolzano. Qu’est-ce que « être dehors » ? C’est être dans l’espace. Donc, qu’est-ce qu’être à l’intérieur ? C’est être hors de l’espace (et non pas à l’intérieur du corps, que ce soit dans le cerveau ou le trou du cul). Donc à l’intérieur il n’y de place pour rien du tout et c’est pour cela que les arbres paraissent où ils sont. Je suppose que ce sont ces considérations qui ont poussé Leibniz à son étonnante expérience de pensée du moulin (Monadologie, § 17) et à conclure que les perceptions avaient lieu dans des points logiques, qui n’occupent aucun espace et sont sans porte ni fenêtres : les monades ou substances simples. Husserl s’est pris les pieds dans le tapis.   

Cf. LE CONSENSUS HUMAIN DÉCIDE-T-IL DU VRAI ET DU FAUX ? (Descombes)

● Ideen I, § 41 : Husserl regarde une table. Il dit : « Je ferme les yeux. (…) Je n’ai plus d’elle [la table] aucune perception. J’ouvre les yeux et la perception reparait de nouveau ». Certainement pas, c’est la table qui reparaît. La perception n’a pas cessé ; elle s’est modifiée, la table non. D’ailleurs Husserl l’admet ailleurs. il dit à peu près : « Je ferme les yeux, la perception ne cesse pas, je vois la lumière rosée de mes paupières ». Il n’y a qu’un caractère qui n’est pas modifié, qui est constant, dans la perception : elle est imperceptible.

● Ideen I, § 97 : Husserl dit : « Une seule perception peut de cette façon englober dans son unité une grande multiplicité de modifications ; tant que notre contemplation reste conforme à l’attitude naturelle, nous attribuons tantôt ces modifications à l’objet réel, comme étant ses altérations ; … » qui peut, à part Husserl, attribuer à l’objet réel les modifications de la perception ? Husserl s’invente des obstacles imaginaire afin de justifier ses kilomètres de charabia. Plus loin :  « Il faut alors apercevoir avec une clarté totale que le vécu de perception pris en lui-même comporte bien dans son essence “l’arbre perçu comme tel” » c’est à dire l’arbre, non pas en tant qu’il brûle, mais en tant qu’il est perçu. Or « est perçu » n’est pas une qualité de l’arbre, l’arbre ne peut jamais avoir pour qualité « le perçu », on ne peut dire : l’arbre a le perçu ou l’arbre a la perception. L’arbre perçu n’est pas une espèce d’arbre mais une espèce de perception. Donc, il n’y a pas besoin de réduction machin-truc pour comprendre ça.

● La défaite exemplaire de Saakachvili (deDefensa)

25S. Le peuple debout face à la démocratie séquestrée par Jérôme Duval (Le Grand Soir)

● Journaputes par Vladimir Marciac (Le Grand Soir) et deDefensa →

      La notion de sensation est une absurdité par Jean-Paul Sartre →  

● Libye : Combien de mains sales ? par Felicity Arbuthnot (Dissident Voice)  DOC 2012-10-09

● Printemps arabe, fureur musulmane (Des Bassines et du Zèle) Du printemps arabe à la boucherie hallal / L’attentat du 11 septembre à Benghazi n’était en fait qu’un  Happy Birthday. DOC 2012-10-08 

● Relecture Ce texte, il est très bien.

● Chavez réélu

● La Mérique décroche la palme de plus grande prison du monde par Mounadil al Djazaïri. Première en absolu et première en relatif : un prisonnier pour 136 habitants. Loin devant la Chine (1 pour 847), devance la Russie (1 pour 165) ! La mère Hic qui se moque de la Russie, l’hôpital qui se moque de l’infirmerie. L’Angleterre (1 pour 692) et Israël (1 pour 478) devancent la Chine (1 pour 847) et la Syrie (1 pour 1.075). La France (1.138) précède le Venezuela (1.351). À l’opposé, l’Inde : 1 pour 3.226 ! Toutes les vaches sont libres et aucune ne connaîtra l’abattoir. Meuh ! Dans le monde, un prisonnier sur quatre est un amer Hicain !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

prisonniers

 

par 100.000 habitants

habitants par prisonnier

 

 

 

 

 

 

 

1

1

États-Unis

2 186 230

2005

       737  

136

2

3

Russie

862 501

2006

       606  

165

3

177

St Christophe et Niévès

214

2006

       547  

183

4

168

Bermudes

343

2003

       532  

188

5

160

Îles Vierges Améric.

576

2004

       521  

192

6

52

Turkmenistan

22 000

2000

       489  

204

7

146

Belize

1 359

2006

       487  

205

8

30

Cuba

55 000

2003

       487  

205

9

190

Palau

97

2005

       478  

209

10

189

Îles Vierges Brit.

105

2005

       464  

216

11

145

Bahamas

1 500

2005

       462  

216

12

173

Samoa Américaines

258

2004

       446  

224

13

141

Suriname

1 933

1999

       437  

229

14

179

Îles Caïmans

187

2004

       429  

233

15

39

Belarus

41 538

2006

       426  

235

16

172

Dominique

289

2005

       419  

239

17

150

Maldives

1 098

1996

       414  

242

18

64

Porto Rico

14 380

2004

       369  

271

19

151

Barbade

997

2005

       367  

272

20

77

Panama

11 649

2006

       364  

275

21

33

Kazakhstan

52 713

2006

       364  

275

22

7

Ukraine

167 321

2006

       360  

278

23

62

Singapour

15 038

2005

       350  

286

24

104

Botswana

6 105

2005

       339  

295

25

9

Afrique du Sud

157 402

2005

       335  

299

26

116

Estonie

4 463

2005

       333  

300

27

175

Aruba

231

2005

       324  

309

28

130

Swaziland

3 245

2002

       324  

309

29

167

Saint-Vincent et les Grenadines

367

2006

       312  

321

30

164

Sainte-Lucie

503

2005

       303  

330

31

124

Trinité et Tobago

3 851

2006

       296  

338

32

157

Antilles Néerlandaises

678

2002

       295  

339

33

163

Guam

504

2005

       293  

341

34

101

Lettonie

6 676

2006

       292  

342

35

60

Kirgizstan

15 744

2006

       292  

342

36

76

Géorgie

11 731

2006

       276  

362

37

100

Mongolie

6 998

2005

       269  

372

38

115

Namibie

4 814

2001

       267  

375

39

174

Grenade

237

2005

       265  

377

40

49

Tunisie

26 000

2004

       263  

380

41

27

Taïwan

59 342

2005

       259  

386

42

8

Thaïlande

164 975

2005

       257  

389

43

106

Émirats Arabes Unis

6 000

1998

       250  

400

44

88

Moldavie

8 876

2006

       247  

405

45

41

Chili

39 331

2005

       238  

420

46

92

Lituanie

7 990

2005

       235  

426

47

16

Pologne

86 849

2006

       228  

439

48

58

Azerbaïdjan

18 259

2004

       221  

453

49

68

Israël

13 603

2004

       209  

478

50

75

Libye

11 790

2004

       207  

483

51

10

Iran

142 851

2005

       206  

485

52

138

Île Maurice

2 464

2005

       205  

488

53

180

Jersey

183

2005

       202  

495

54

188

Groenland

112

2005

       199  

503

55

154

Macao (Chine)

894

2005

       199  

503

56

144

Guyana

1 524

2005

       199  

503

57

186

Guernesey

128

2006

       196  

510

58

6

Mexique

212 744

2006

       196  

510

59

182

Îles Mariannes 

150

2004

       191  

524

60

4

Brésil

361 402

2005

       191  

524

61

183

Seychelles

149

2003

       186  

538

62

96

Nouvelle-Zélande

7 620

2006

       186  

538

63

57

République Tchèque

18 955

2006

       185  

541

64

73

El Salvador

12 117

2004

       184  

543

65

35

Ouzbékistan

48 000

2003

       184  

543

66

114

Jamaïque

4 913

2006

       182  

549

67

102

Uruguay

6 555

2005

       182  

549

68

94

Costa Rica

7 737

2006

       180  

556

69

156

Cap Vert

755

1999

       178  

562

70

32

Maroc

54 288

2004

       174  

575

71

107

Liban

5 971

2005

       168  

595

72

42

Roumanie

36 216

2006

       168  

595

73

155

Luxembourg

768

2006

       167  

599

74

79

Hong Kong (Chine)

11 521

2006

       167  

599

75

181

Antigua et Barbuda

176

2006

       165  

606

76

87

Slovaquie

8 897

2005

       165  

606

77

81

Tadjikistan

10 804

2006

       164  

610

78

134

Lesotho

2 924

2005

       156  

641

79

61

Hongrie

15 720

2005

       156  

641

80

153

Bahreïn

911

1997

       155  

645

81

34

Algérie

50 000

2005

       152  

658

82

21

Rwanda

67 000

2005

       152  

658

83

20

Colombie

68 545

2004

       152  

658

84

125

Koweït

3 700

2003

       148  

676

85

80

Bulgarie

11 436

2006

       148  

676

86

28

Argentine

56 313

2002

       148  

676

87

70

République Dominicaine

12 867

2005

       145  

690

88

23

Espagne

63 806

2006

       145  

690

89

15

Royaume-Uni

87 346

2006

       145  

692

90

43

Malaisie

35 644

2005

       141  

709

91

162

Brunei

529

2005

       140  

714

92

59

Zimbabwe

18 033

2005

       139  

719

93

36

Kenya

48 000

2006

       138  

725

94

47

Arabie Saoudite

28 612

2002

       132  

758

95

149

Fidji

1 113

2005

       131  

763

96

78

Honduras

11 589

2005

       131  

763

97

53

Pays-Bas

21 013

2006

       128  

781

98

196

Îles Cook

27

2005

       126  

794

99

50

Australie

25 353

2005

       126  

794

100

54

Cameroun

20 000

2003

       125  

800

101

176

Samoa

223

2005

       123  

813

102

69

Portugal

12 901

2006

       121  

826

103

37

Tanzanie

46 416

2005

       121  

826

104

65

Zambie

14 347

2005

       120  

833

105

45

Pérou

33 655

2005

       120  

833

106

25

Myanmar (Birmanie)

60 000

2004

       120  

833

107

2

Chine

1 548 498

2003

       118  

847

108

51

Sri Lanka

23 163

2005

       114  

877

109

 

Tonga

128

2005

       114  

877

110

128

Albanie

3 491

2005

       111  

901

111

118

Centrafrique

4 168

2001

       110  

909

112

56

Madagascar

19 000

2003

       109  

917

113

158

Monténégro

734

2003

       108  

926

114

12

Philippines

89 639

2005

       108  

926

115

44

Canada

34 096

2004

       107  

935

116

93

Burundi

7 969

2005

       106  

943

117

90

Autriche

8 766

2006

       105  

952

118

14

Vietnam

88 414

2005

       105  

952

119

111

Jordanie

5 589

2002

       104  

962

120

26

Italie

59 960

2005

       102  

980

121

139

Macédoine

2 026

2006

         99  

1 010

122

110

Nicaragua

5 610

2006

         98  

1 020

123

38

Corée du Sud

45 882

2006

         97  

1 031

124

161

Qatar

570

2000

         95  

1 053

125

48

Ouganda

26 126

2005

         95  

1 053

126

18

Allemagne

78 581

2006

         95  

1 053

127

72

Équateur

12 251

2005

         93  

1 075

128

66

Syrie

14 000

1997

         93  

1 075

129

22

Éthiopie

65 000

2003

         92  

1 087

130

193

Andorre

61

2003

         90  

1 111

131

83

Grèce

9 984

2005

         90  

1 111

132

135

Arménie

2 879

2005

         89  

1 124

133

85

Belgique

9 194

2006

         88  

1 136

134

29

France

55 754

2006

         88  

1 138

135

86

Serbie

8 923

2005

         88  

1 143

136

24

Egypte

61 845

2002

         87  

1 149

137

113

Paraguay

5 063

2003

         86  

1 163

138

192

Île de Man

62

2004

         83  

1 205

139

103

Suisse

6 111

2005

         83  

1 205

140

95

Bolivie

7 710

2005

         83  

1 205

141

67

Yémen

14 000

1998

         83  

1 205

142

197

Gibraltar

23

2005

         82  

1 220

143

140

Oman

2 020

2000

         81  

1 235

144

126

Croatie

3 594

2005

         81  

1 235

145

185

Sao Tomé et Principe

130

2002

         79  

1 266

146

129

Irlande

3 279

2006

         78  

1 282

147

99

Suède

7 054

2005

         78  

1 282

148

117

Danemark

4 198

2005

         77  

1 299

149

159

Chypre

580

2006

         76  

1 316

150

31

Turquie

54 296

2005

         76  

1 316

151

122

Finlande

3 954

2006

         75  

1 333

152

108

Bénin

5 834

2006

         75  

1 333

153

170

Malte

298

2004

         74  

1 351

154

84

Malawi

9 656

2005

         74  

1 351

155

55

Venezuela

19 850

2005

         74  

1 351

156

194

Îles Marshall

43

2005

         73  

1 370

157

191

Kiribati

74

2005

         72  

1 389

158

121

Laos

4 020

2004

         69  

1 449

159

119

Papouasie 

4 056

2005

         69  

1 449

160

184

Vanuatu

138

2005

         65  

1 538

161

132

Norvège

3 167

2005

         65  

1 538

162

131

Togo

3 200

2003

         65  

1 538

163

137

Bosnie-Herzégovine

2 494

2006

         62  

1 605

164

171

Îles Salomon

297

2005

         62  

1 613

165

82

Côte d'Ivoire

10 355

2002

         62  

1 613

166

17

Japon

79 055

2005

         62  

1 613

167

166

Djibouti

384

1999

         61  

1 639

168

63

Irak

15 000

2004

         60  

1 667

169

 

Tuvalu

7

2005

         60  

1 667

170

148

Slovénie

1 171

2005

         59  

1 695

171

91

Cambodge

8 160

2005

         58  

1 724

172

97

Guatemala

7 227

2005

         57  

1 754

173

46

Rép. Dém. du Congo

30 000

2004

         57  

1 754

174

13

Pakistan

89 370

2005

         57  

1 754

175

71

Ghana

12 531

2005

         56  

1 786

176

112

Sénégal

5 360

2002

         54  

1 852

177

89

Mozambique

8 812

1999

         50  

2 000

178

19

Bangladesh

71 200

2006

         50  

2 000

179

123

Tchad

3 883

2002

         46  

2 174

180

109

Niger

5 709

2006

         46  

2 174

181

11

Indonésie

99 946

2005

         45  

2 222

182

105

Angola

6 008

2003

         44  

2 273

183

127

Haïti

3 519

2003

         42  

2 381

184