Le knock-blot
de M. Ripley
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Le problème, c’est le sionisme I Tag
[zSionisme] Définition du sionisme (Gilad Atzmon) Le problème c’est le sionisme (Ben Ehrenreich) Le
sionisme est un négationnisme. Dès
l’origine, le sionisme avait purement et simplement rayé les Palestiniens de
la carte : les Palestiniens n’existaient pas. Plus
tard, il tentera de les rayer du terrain. L’opération est toujours en cours.
En 1970 Golda Mémère niait encore l’existence de Palestiniens. Elle disait : « Je mentirai si je disais que
je n’en ai jamais entendu parler, mais, je le maintiens, je n’en ai jamais
vu » Assimiler antisionisme et antisémitisme est une
scélératesse J’accuse le CRIJF (Olivier Bonnet) Antisémitisme et Antisionisme — L’impossible amalgame
(Marcel Liebman, 1970)
Israël et la « vertu outragée »
(Ilan Pappe) Entretien avec l’historien Schlomo Sand Le nettoyage ethnique de la Palestine (Ilan Pappe) Le plan D continue 2009-04-21 |
● Il faut libérer la parole publique.
Dieudonné et Soral ont raison. Ce Blanrue, il est très bien (Verlaine). Paul-Eric Blanrue, le site
officiel
Dossier de presse (format
PDF) avec l’introduction du livre et la table des matières.
Conférence de
presse :
● Sarkozy,
Israël et les juifs BLANRUE conférence presse 1
● Sarkozy-israel-et-les-juifs-blanrue_news
2
● Sarkozy,
Israël et les juifs BLANRUE conférence presse 3
● Sarkozy-israel-et-les-juifs-blanrue_news
4
● Sarkozy,
Israël et les juifs BLANRUE conférence presse 5
● Sarkozy, Israël et les juifs BLANRUE
conférence presse 6
● Sarkozy, Israël et les juifs BLANRUE
conférence presse 7
L'avis de Jean
Bricmont Ce qui est surtout choquant, ce ne sont pas les
difficultés rencontrées par Blanrue pour être publié en France, mais bien le
fait qu'il rencontre ces difficultés à propos d'un livre aussi modéré. Dire
que le livre n’est pas antisémite est un euphémisme; en fait, il n'est pas
même très antisioniste. Il ne dénonce pas de « lobby », car il voit
plutôt à l’œuvre une multitude de réseaux pro-israéliens et, vu la
documentation qu'il apporte, il est difficile de le contredire. Pour bien
fonctionner, une censure doit toujours s'exercer à plusieurs niveaux. A
l’époque où l'homosexualité était réprimée légalement, Bertrand Russelll
faisait remarquer que, non seulement ces lois répressives existaient, mais
qu'il existait aussi des lois sur la pudeur qui, en pratique, empêchaient de
parler de façon positive de l’homosexualité et, par conséquent, de critiquer
ces lois répressives. C’est la même chose avec le sionisme; tous les hommes
politiques et tous les journalistes savent, en leur for intérieur, qu'il faut
faire très attention dès que l'on parle d’Israël. Mais pourquoi ? A
cause des menaces que font peser les groupes de pression. Mais, alors qu’on
peut parfaitement émettre des critiques modérées et inefficaces d’Israël, il
est absolument impossible de parler librement de ces groupes (on est alors
immédiatement attaqué pour « délires antisémites » ou quelque chose
du genre). Or, ce sont eux qui enferment le débat dans des limites très
étroites. Et c’est lorsque la critique de ces groupes sera devenue possible
que le verrou sioniste sur la pensée et la politique française sautera. C'est
pourquoi le livre de Blanrue, s’il arrive à être diffusé, fera date, parce
qu'il est le premier à braquer les projecteurs sur ces groupes de pression,
qui évidemment veulent agir dans l’ombre, même si leur influence devient de
plus en plus évidente depuis l'élection de Sarkozy, influence qui pousse
constamment la France vers plus d'alignement sur les États-Unis et Israël. Ce
livre devrait être diffusé, non seulement |
● Qui
gouverne la France ? Conférence (2 h 12) de François Asselineau
(ancien chef de cabinet de Pasqua et Villepin, inspecteur général des
finances). Je vous l’avais bien dit : cette Europe est une grosse salope.
Seul la crevaison de sa mère, cette autre grosse salope de TINA, peut nous en
débarasser.
● The prisoner. Cent-quatre-vingt-septième épisode : « La philosophie du lobby » (de defensa) Notre mini-président simplifié modificatif s’essaye au lobbyisme avec sa délicatesse coutumière. Ainsi s’affiche-t-il comme le président de tous les lobbies : liberté, égalité, fraternité pour les lobbies. Or chacun aura pu remarquer que certains lobbies sont plus égaux que les autres.
● Le président de la police française doit se rendre à l’évidence. S’il veut réellement résorber la délinquance, il doit s’en donner les moyens : il faut faire comme en Iran, il faut pendre. Plus simple, tu meurs.
● Pierre
Lévy interpelle Gérard Courtois sur le
traitement par Le Monde du dossier iranien
● L’utilitarisme comme
représentation sociale du lien humain (Christian Laval)
|
● Quels teigneux, ces mollah (j’ignore le pluriel : ulema pour alumi ; avec mollah, est-ce du farsi ou est-ce de l’arabe, je ne sais pas où je vais) Je les admire pour cela, précisément. Comparativement, le colonel Poutine est un enfant de cœur. Les mollah ne veulent pas capituler : « négociations informelles imaginées pour engager Téhéran malgré sa volonté dans la voie de l’apaisement et de la capitulation. » ! Heureusement quand-même. C’est la moindre des choses. Ils tiennent les Hamériquains par les couilles (y compris notre mini-président modificatif, lèche-cul des hamerlolques et des sionistes, et son kouchniaque). Ils ne sont pas demandeurs, que je sache ? Depuis la mort de Julien l’apostat, ils vous attendent, couilles molles. Que je sache, ils ont repoussé l’envahisseur haméricano-irakien au prix d’énormes pertes. Ils en ont vu d’autres. « Velayati, conseiller du Guide suprême et négociateur clandestin sur le dossier nucléaire avec la France depuis fin 2007, a affirmé que l’Iran n’accepterait pas de se laisser “affaiblir à la table des négociations : La République islamique d’Iran ne reculera pas d’un pas en ce qui concerne ses activités nucléaires pacifiques !” » Et puis quoi encore ! Il est très bien ce Velayati. Pourquoi l’Iran devrait-il capituler ? Crevez, couilles molles ! Les Mollah ne veulent pas serrer la main de l’Hamerloque et je les approuve. Malheur à celui qui serre la main de l’Hamerloque.
Au pire, les Iraniens sont
logés à la même enseigne que les Européens : ils votent NON et on leur
fout un OUI dans la gueule, un mini-oui simplifié modificatif, comme dirait
notre mini-président simplifié modificatif de petite taille qui n’en manque pas
une. Il tient absolument à se faire remarquer, du fait de sa petite taille.
● Ah ! Ah ! Ah ! Les Français se remettent à rouler à des vitesses prohibées Voilà un détail qui ne trompe pas : ils veulent en découdre. Vive la mort !
Il y a vingt ans, environ, de
jeunes espagnols faisaient mieux. Fatigués de toréer contre une roue de
bicyclette surmontée d’un massacre de toro [l’os frontal avec le deux
cornes — les deux bois pour le cerf)], ils remontaient les autoroutes à contre
sens à vive allure. Ollé, viva la muerte ! SMERTCH !) On
comprend que les meilleurs généraux romains se cassèrent les dents contre les
Espagnols jusqu’à ce que Philippe le débile (faible du corps, couché dans sa
tente, malade, les jours de bataille) s’en prit à Numance. Faible de corps,
fort de caractère. Petite nature mais grand esprit. C’est pourquoi il punit si
fort Ovide.
● Nicolas Sarkozy
ou la dystopie d’un discours (René Naba)
● Pourquoi New York fut bombardée : « elle se tenait bien raide, là, pas baisante du tout, raide à faire peur » (de defensa)
* * *
|
● A brand new book Sept minutes sur Fox News. Quelle
pub ! C’est la gloire pour Tarnac ! “Read this book, don’t dismiss these people.”
Wednesday,
July 01, 2009 By Glenn Beck While the government
warns that right-wing extremists could be domestic terrorists, and The New
York Times, says I could incite those crazy conservatives to violence, the
extreme left is actively calling for violence! As world economies go
down the tank and unemployment continues to rise, disenfranchised people are
set to explode. The dangerous leftist
book that could spark this is The Coming Insurrection. This is a call
to arms for violent revolution, authored anonymously by a French group called
the Invisible Committee who want to bring down capitalism. This started in France
and spread to countries like Greece and Iceland, where people are out of
work, out of money and out of patience. Now its coming here.
The book comes out in English in the U.S. in August. I have one of the first
English copies. The book was written
after riots in the Paris suburbs in 2005 tore the country apart, and that was
before the economy really got bad. This is the anti-Common Sense, where I
call for peaceful protest. This is a book of
revolution. Remember this is not from the right, you know the radicals that
everyone is so worried about in government. This is from the far left. Let me
share a bit: Take up arms. Do
everything possible to make their use unnecessary. There is no such thing as
a peaceful insurrection. Weapons are necessary. The French government
was so freaked out they arrested nine people believed to have written The
Coming Insurrection on charges of criminal association for the purposes of
terrorist activity for allegedly sabotaging train lines in France. When I first heard of
this book it was in The New York Times book section. A group had organized an
unauthorized reading of The Coming Insurrection at a New York City bookstore.
When they were shooed out of the store they went to Starbucks and so on. Not
exactly terrorist activity; more of a curiosity. But it gets a little
more creepy when you look at this: One of those leaders arrested in France
Julien Coupat was held for six months and just released this May. According
to a story in The Globe and Mail back in January of 2008 while visiting
Canada, Coupat and his girlfriend sneaked over the border to visit New York
City. According to relatives, they didnt want their photos and fingerprints
in the hands of U.S. authorities. Why is that? (By the way are our borders
protected yet?) Remember the media will
tell you the right is the one to be feared. They do everything they can to
tie any random nutjob shooting to conservatives. The shooter was a fan of
24′ - 24′ starred Jon Voight - Jon Voight is a conservative! But this is a call for
violence. Here is more: Its a question of
knowing how to fight, to pick locks, to set broken bones and treat
sicknesses; how to build a pirate radio transmitter; how to set up street
kitchens; how to aim straight. The synopsis of the
book describes it as an eloquent call to arms arising from the recent waves
of social contestation in France and Europe a strategic prescription for an
emergent war-machine to spread anarchy and live communism. A few years ago I said
that Europe is on the brink of destruction. This is yet another sign that its
coming. Even in Japan where protests have been seen as taboo since the 1960s,
young people angered over the economy and fear for their future - taking to
the streets, beginning to unionize. The communist party of Japan says they
are getting 1,000 new members a month. This book has not even been
released in this country yet. It has been passed hand to hand and via the
Internet, much like the pamphleteers in pre-revolution America. Thomas Paine
was one of them. He issued a call to arms. I am not doing that. You are an
idiot if you start shooting people - all that does is delegitimize the cause.
Be like Ghandi, like Martin Luther King. But people
on the extreme left are calling people to arms. I am not calling to ban this
book, but you should read it to know what is coming and be ready when it does.
|
● La tyrannie actionnariale (Frédéric Lordon) « la vie salariale est dans son essence indigne… » (page 279) C’est bien vrai ça ! Esclave, prostitué, bétail ! Ça fait beaucoup pour seul homme. Ce n’était pas le cas au moyen-âge ni dans l’antiquité. Les esclaves étaient seulement esclaves, les serfs étaient seulement serfs, les prostitués, prostitués et le bétail, bétail. C’est beau le progrès. L’auteur montre parfaitement qui (et quand, où, pourquoi, comment) a fait la grosse salope TINA.
● Un
coup mortel asséné par Angèle Merkel à la grosse salope (non pas
TINA — pas encore — ; mais à l’Europe, sous réserve de l’exactitude de ces
informations).
♫ Lauritz Melchior als Siegmund Deux fois treize secondes !
♫ Lauritz Melchior
—« Notung ! Notung ! »
— Siegfried (1928) Siegfried
und Mime. Notung ! Notung ! Neidliches Schwert !
● « Casse-toi, pov’ conatif ! » Hélas ! ce conatif-là manifeste une très forte tendance à persévérer dans son être. Pour qu’il parte, il faudra le pousser très fort. ♫ Un peu de musique
● Mai 68, un coup des sionards ! Merde, je n’y avais jamais pensé. Mais bon sang, c’est bien sûr : Cohn-Bendit ! « Nous sommes tous des juifs allemands » Bétail !
● Et
si le désordre iranien était pire que la bombe iranienne ? (de defensa)
● WSWS. La lutte de faction s’intensifie au sein de l’élite dirigeante iranienne par Peter Symonds, 19/06/09
● Élection en Iran « Ingérence politique occidentale, déni de souveraineté. Ni les US, ni l'UE, ni Sarko n’ont de leçon à donner, ils sont passés maître en matière de fraude électorale. »
● Les vrais enjeux des élections iraniennes par MK Bhadrakumar, 16/06/09 (Asia Times, en anglais)
● Les 12 règles pour de bonnes élections dans les pays en voie de développement
● Madeleine Perroux ? Madeleine Albright ne fait pas autant sur Google (827 000), de plus elle ne chante pas et c’est une vraie garce. La Ballade des pendus par Billie Holliday.
● Iran Resist reçoit
le soutien de Bernard Lévy, la mouche des charniers
Ce dernier aurait aidé le peuple russe autrefois ! Je l’ignorais
totalement, le peuple russe aussi, je suppose. DOC 2009-06-18
à Paris | Désormais les manifestants parisiens peints en vert et ceux qui écrivent des articles pro Moussavi devront s’exprimer sur le sujet : Ils doivent nous dire s’ils restent pro-Moussavi ou préfèrent défendre les Iraniens. Cela est aussi valable pour ceux qui leur apportent leur soutien comme BHL et ses amis qui seront demain au Trocadéro aux côtés de Jahanchahi, l’un des célèbres lobbyistes du régime des mollahs. C’est pourquoi nous avons retiré la lettre de soutien de BHL qui visiblement n’était pas destinée aux IRANIENS, mais à Moussavi qui a implicitement approuvé l’ordre de les tirer à vue. |
Ce n’est pas à l’honneur de ces messieurs d’Iran-Resist
d’avoir publié quelque lettre que ce soit émanant de la mouche des charniers.
Cette mouche n’a manqué aucun des charniers de ces vingt dernières années (avec
toujours la même lettre type), son intérêt soudain pour l’Iran est donc de très
mauvais augure pour les Iraniens. Bernard Lévy roule pour Washington et Tel
Aviv ; mais avant tout pour lui. Le niais espère atteindre la gloire
littéraire par l’empilement des cadavres : « Il entasse char sur
char, cadavre sur cadavre », Aristophane, Les grenouilles, de
mémoire.
● Dé-dollarisation : le démantèlement de l’empire militaire et financier américain (Michael Hudson)
« Le système unipolaire
maintenu artificiellement » dont a parlé M. Medvedev [2], est fondé sur « un seul
grand centre de consommation, financé par un déficit croissant, et donc de
plus en plus de dettes, une monnaie de réserve jadis forte et une domination
dans le système de l’évaluation des actifs et des risques. » A la racine
de la crise financière mondiale, a t-il conclu, il y a le fait que les
États-Unis produisent trop peu et dépensent trop. Leurs dépenses militaires
sont particulièrement choquantes, comme par exemple le renforcement de l’aide
militaire américaine à la Géorgie annoncé la semaine dernière, le bouclier de
l’OTAN en Europe de l’Est, et la mainmise des États-Unis dans les régions
riches en pétrole comme le Moyen-Orient et l’Asie centrale (…) Cela implique la création d’une nouvelle alternative.
Plutôt que de faire simplement « des changements cosmétiques comme
certains pays et peut-être les organisations financières internationales
pourraient le vouloir », comme l’a dit M. Medvedev à
Saint-Pétersbourg : « ce dont nous avons besoin, ce sont des
institutions financières d’un type tout à fait nouveau, où ne domineraient ni
les problèmes politiques et les motivations [sous-jacentes], ni aucun pays en
particulier. » La principale question à laquelle sont confrontées les
banques centrales mondiales est donc de savoir comment éviter d’ajouter
encore plus de dollars US à leurs réserves et, par conséquent, de financer
encore plus les dépenses qui creusent le déficit des États-Unis — y compris les dépenses
militaires à leurs propres frontières ? (…) En plus d’éviter de financer la prise de contrôle par
les États-Unis de leur propre industrie et l’encerclement militaire américain
de la planète, la Chine, la Russie et d’autres pays voudraient certainement
se développer comme l’Amérique l’a fait. En fait, ils considèrent les États-Unis comme une
nation hors-la-loi, financièrement et militairement. Comment
caractériser autrement une nation qui promulgue un ensemble de lois pour les
autres — sur la guerre, le remboursement de la dette et le traitement des
détenus — mais n’en tient pas compte elle-même ? Les États-Unis sont
maintenant le plus grand débiteur mais ont évité la punition des
« ajustements structurels » imposés à d’autres pays endettés. Les
taux d’intérêt US et les réductions d’impôt, alors que les déficits
commerciaux et budgétaires explosent, sont considérés comme le comble de
l’hypocrisie, lorsqu’ils sont comparés à l’austérité que les programmes de
Washington imposent aux autres pays par le biais du FMI et des officines de
Washington. (…) Des responsables américains voulaient assister à la réunion de Iekaterinbourg en tant qu’observateurs. On leur a répondu : non. C’est un mot que les américains vont entendre beaucoup plus souvent à l’avenir. |
● Trois cent millions d’actionnaires drivent six milliards de pauvres. Bien fait, salauds de pauvres.
● Peu importe que Armani Nedjad ou ses supporters aient triché. Il faut Armani maintenant. Il fait braire l’Occident. C’est l’essentiel. Le reste importe peu.
● L’Iran est le seul pays musulman qui prenne ses décisions en toute indépendance et qui ne prend pas d’ordres des puissances étrangères (Abdel Bari Atwan) ce qui n’est pas le cas de la France.
● Le visage
grimaçant du shark özysme et de l’UMPognon fustigé par le Conseil
constitutionnel —. Le programme du shark özysme est simple et a
fait ses preuves lors des trente dernières années ailleurs dans le monde :
réprimer et appauvrir les pauvres ; protéger et enrichir les riches. Là,
c’est un échec. C’est des choses qui arrivent. Il n’est pas possible de faire
revoter le Conseil constitutionnel. Cette loi témoignait d’une grande scélératesse :
présomption de culpabilité, renversement de la charge de la preuve, obligation
pour le père de famille de faire la police chez lui, les particuliers soumis
aux décisions d’une quelconque administration (Haute quelque chose évidemment),
comme s’ils étaient des bordels (fermeture administrative), etc. Cette loi est une image du
régime. Le principal : l’accès à Internet n’est pas un droit fondamental ; mais le droit
fondamental de la liberté d’expression implique la liberté d’accéder à
ce service. Et
toc. En el culo. Le sieur Lefèvre sent ses sphincters se dilater
irrépressiblement. Hadopipicaca. Quelle hargne
répressive !
● Pour les Européens, l’Europe est quelque chose d’étranger. (de defensa) Exactement, de même que le shark Özy est quelque chose d’étranger pour les Français.
Le calvaire du Saint Sébastien postmoderne 8 juin 2009 — Les résultats des élections européennes sont en général perçus comme n’ayant que fort peu d’importance, avec la marque d'une très forte abstention. Ce n’est qu’un tribut rendu à la dure réalité. Cet intérêt des électeurs répond à peu près à la très faible légitimité que les institutions et les structures politiques diverses de l’Europe ont acquise auprès des peuples européens en un demi-siècle, ou, dit autrement, à la légitimité qu'elles n'ont jamais acquise. Pour les peuples européens, la structure politique de l’Europe reste à la fois un accident et une excroissance artificielle ou monstrueuse, – bref, quelque chose d’étranger. Il suffit de connaître un peu le fonctionnement de telle ou telle institution européenne, c’est-à-dire d’avoir été et d’être témoin épisodique de ce fonctionnement dans le détail, pour apprécier la réalité de cette illégitimité. L’“Europe” étant ainsi une réalité politique sans réalité légitimée, son expression nécessaire est une bureaucratie marquée par l’absence de toute expression légitime commune. Elle n’est même pas l’expression de l’addition de légitimités nationales mais semble au contraire étrangère, sinon hostile à ces légitimités, comme au concept même de légitimité finalement. C’est un échec historique dont les causes, qui ne sont pas si difficiles à déterminer, renvoient à la crise générale de la civilisation et du régime politique (démocratie, orientation libérale) qui prétend représenter cette civilisation. Cette fois, pourtant, l’attention générale n’a pas été portée sur cet échec endémique, qui se marque en général par la faible participation. Il y a eu, comme d’habitude, une faible participation, mais cela n’a guère été noté, – échec as usual, si l’on veut. Ce qui est apparu essentiellement, c’est l’expression des crises politiques nationales, conséquences de la crise générale, au travers du vote européen. Ainsi y a-t-il eu dans ce vote une légitimité paradoxale, – une légitimité négative, une légitimité catastrophique. A l’absence chronique de légitimité de l’Europe s’est ajoutée la perte catastrophique de légitimité des directions nationales. Dans aucun pays cette perte ne s’est exprimée autant qu’au Royaume-Uni, et c’est le cas qui nous intéresse ici. Plus qu’une tendance, une orientation, un changement, ce qu’ont exprimée les élections européennes au Royaume-Uni, qui sont apparues pour la première fois comme un accident national de grande envergure alors qu’elles se faisaient d’habitude dans l’indifférence, c’est le désordre britannique suscité par la perte de légitimité de sa direction politique dans sa totalité. Quelques lignes de l’éditorial de The Independent de ce 8 juin 2009 montrent ce spectacle… “N’importe quoi plutôt que les travaillistes”, c’est pour l’instant le mot d’ordre de la révolte qui est d’abord le désordre; avec des conservateurs qui font un bon résultat sans convaincre et sans guère de signification (28,3% des voix), un parti anti-européen qui arrive en deuxième position (17,5%) devant le Labour (15,4%), un premier élu britannique d’extrême droite au Parlement européen, etc. Le domaine politique britannique, si fameux pour sa stricte division en deux et l’alternance disciplinée qui va avec, apparaît comme puissamment fractionné, atomisé, avec cette idée puissante qu’en dépit du caractère européen du scrutin ce résultat est d’abord le miroir de la crise politique. Le Premier ministre Brown ressemble, dit le texte, à un Saint Sébastien criblé de flèches poursuivant son calvaire, tant dans son parti et dans les autres, dans la presse et ailleurs, tout le monde l’accable de sa vindicte et de ses sarcasmes. Tout le monde veut un changement, Brown dit qu’il ne partira pas et tout le monde attend son départ; tout le monde a peur d’élections anticipées (la date normale est mai 2010) parce qu'elles montreraient encore plus violemment le désordre courant, tout le monde affirme qu’un parti aussi discrédité que le Labour ne peut rester encore un an au pouvoir et qu’il faut, très vite, des élections anticipées… Pendant ce temps gronde la crise, et ceci, en bonne part, explique cela. «Another
day, another crisis in the prolonged torment of this most beleaguered Prime
Minister. Last night Gordon Brown had to watch as Labour recorded one of the
sharpest falls in its vote ever, on a good night for the Conservatives and an
even better night for alternative parties such as Ukip. Labour candidates
found themselves relegated in some places to fourth or fifth, the collapse
handing the loathsome BNP its first seat. Almost anyone but Labour was the
leitmotif of the European elections in Britain. »Can
any recent tenant of No 10 have been so embattled, so embarrassingly – almost
pitiably – weak, and still be hanging on? Even John Major at his lowest point
was not subject to as much public humiliation as Gordon Brown. Yet Mr Brown,
St Sebastian-like, stands tied to his post, suffering the unending hail of
arrows.» “Idéal de puissance” contre “idéal de perfection” Il y a révolte et révolte. Durant un temps si long qu’on n’en voit pas l’origine, le monde anglo-saxon, les cohortes de l’“anglo-saxonisme” comme l’on disait à la fin du XIXème siècle, ont moqué, villipendé, condamné, ces pays instables (la France, l’Italie, la Russie, etc.) qui ne savent ni assurer un gouvernement stable, ni imposer la paix sociale. Ils ont ainsi en partie expliqué, – l’autre partie est le génie anglo-saxon qui entoure toutes les thèses économistes, capitalistes et libre-échangistes, – la force irrésistible de l’“anglo-saxonisme” pour s’imposer dans l’Histoire jusqu’à en prononcer la fin, et la condamnation des pays hors de ce champ vertueux, leur destinée à coup sûr promise à se terminer dans les oubliettes de l’Histoire, pour ne pas dire les poubelles de l’histoire. Cet antagonisme, présenté ici avec une volonté d’atténuer sa dramaturgie par un langage non dénué de sarcasme, rejoint les plus grands affrontements que l’on puisse imaginer; c’est, en vérité, la phase postmoderniste et platement électoraliste de l’affrontement, c’est-à-dire privé de grandeur mais néanmoins significatif, entre l’“idéal de puissance” et l’“idéal de perfection” qu’identifiait Guglielmo Ferrero en 1917. La crise générale qui entoure l’événement du 7 juin permet effectivement cette interprétation. Revenons à nos moutons plus proches, puisqu’il s’agit de Gordon Brown et de l’Angleterre, outre-Manche comme l’on sait. Depuis trois semaines, le gouvernement Brown, comme tout l’establishment politique britannique, vivent au rythme du scandale des allocations parlementaires diverses, jugées excessives. Tout cela n’est que la fameuse goutte d’eau, car le “scandale” ne l’est en fait que fort peu par comparaison avec ce qui a précédé. La haine du public britannique pour le monde politique et sa représentation parlementaire n’a cessé de grandir depuis la guerre en Irak et l’absurde engagement britannique. Elle s’est renforcée avec la crise financière, qui a aussi bien montré l’incompétence de la City que sa corruption, que son arrogance malgré tout et la protection inique dont le centre financier bénéfice toujours. Avec des démissions en cascade depuis quelques jours, le gouvernement Brown est un zombie qui poursuit sa marche somnambulique; même s’il la poursuit, c’est qu’il n’a, pour le remplacer, que d’autres zombies à peine mieux fardés. D’où cette atmosphère de crise, non de gouvernement, mais plutôt de système sinon de régime, ou vice-versa, plutôt de régime sinon de système, selon l’importance que vous accordez à l’un ou l’autre. Du coup, l’Angleterre apparaît comme un pays extrêmement instable, ce qui est sans aucun doute une nouveauté révolutionnaire dans la situation politique générale du système. Le pilier anglo-saxon, et le Royaume-Uni encore plus que les USA, sa puissance d’influence, reposait sur la puissance formidable de son système financier et sur l’immuable stabilité de sa direction politique en général au service de ce système financier, – nulle part plus qu’au Royaume Uni, de façon aussi voyante. Les deux ont volé en éclats, d’ailleurs d’une façon assez logique dans leur enchaînement. L’explosion du système financier, réparé à la va-vite et dans des conditions grotesques (remettre en place ce qui a conduit à l’explosion au prix d’une faillite de l’Etat), entraîne inéluctablement celle du système politique. C’est finalement une situation extrêmement postmoderne, où les révolutions de rue n’ont plus cours, où les émeutes ne débouchent sur rien, où la colère populaire s’exprime partout et furieusement et fait trembler les directions politiques sans obtenir rien qui puisse les apaiser. Aussi, les “révolutions” s’expriment autrement désormais, par les explosions à l’intérieur du système qui paraît intouchable et inébranlable à cause de la disparition des menaces populaires. Ces menaces populaires ont donc trouvé un autre moyen de provoquer des effets, qui sont cet enchaînement de désordre à l’intérieur de ce système qui parvient à verrouiller si complètement l’ordre chez ceux qu’il parvient à contrôler et dont il étouffe aisément la colère. Le désordre est passé de la rue à l’intérieur des partis politiques et des ministères. C’est une sorte inédite de la G4G (“Guerre de 4ème Génération”), qui va effectivement porter ses effets là où, désormais, s’exprime le plus fortement l’illégitimité du système, à l’intérieur même de lui-même. Le système, qui croyait avoir assuré son impunité en réduisant à rien l’effet des révoltes populaires, se trouve, seul, confronté à son insupportable illégitimité. Le Royaume-Uni expose mieux qu’aucun autre cette situation. L’illégitimité de sa direction politique, quel que soit le “parti”, est désormais à la mesure de l’illégitimité du système en général, mise en évidence par la crise générale. Le plus solide composant du système est, désormais, le plus fragile d’entre tous. Il a le visage tourmenté et angoissé de Gordon Brown, passé de son attitude bougonne courante à l’attitude désormais stoïque du calvaire politique; il en deviendrait presque émouvant à force d’humanité retrouvée à cette occasion, comme par mégarde; lui aussi, en un sens, est une victime du système qui l’a enfanté et qu’il servit avec tant de zèle puisqu’il est l’architecte de la City moderne qui a montré toute son imposture et toute son illégitimité. Le Royaume-Uni, menacé d’une banqueroute générale, enfoncé dans un chômage épouvantable, n’est pas l’“homme malade de l’Europe”, – ils sont tous “malades”, en Europe et ailleurs. Il est, paradoxalement pour un pays si fier de sa stabilité immuable, le ferment le plus actif et le plus proliférant de l’immense désordre qui mine le système et accompagne la chute de notre civilisation. Quant à l’Europe… Passons. |
● Obama et les arrières-pensées de la main tendue aux musulmans (Thierry Meyssan)
● http://www.iran-resist.org/article5421.html
● http://www.iran-resist.org/article5417.html
● Trois bonnes nouvelles : le nombre des eurosceptiques au parlement européen double ; les pourris socialistes dans les poubelles de l’histoire et, last but not least, les abstentionnistes, premier parti réellement européen. ♫ Souriant, souriant (bis), l’éclaireur brave tout (bis) ; il prend tout par le bon bout. La preuve : 40.873 voix pour Dieudonné, soit huit Zénith. Très bien. Il y a au moins 40.873 antisionistes (quatre divisions ! Le général Dieudonné l’Ouverture commande quatre divisions !) en Île-de-France. Inquiétant, nan ?
Autre règle de méthode d’analyse totalement négligée : on ne doit pas seulement raisonner sur des pourcentages mais sur des chiffres absolus. Ils ont été d’autant plus oubliés qu’ils marquaient cette forte abstention qu’on souhaitait oublier. On ne décide pas des règles à suivre en fonction de ses intérêts. Or si on regarde les chiffres absolus, il est un certain nombre de conclusions qui doivent être tirées et qui vont totalement à l’encontre des gros titres. Prenons la principale. Le succès de l’UMP et du président Sarkozy, a-t-on lu partout. Cela est exact parce que le parti arrive largement en tête et qu’il emporte le plus grand nombre de sièges. En considérant les chiffres absolus, la presse aurait pu faire ses titres avec un échec de Nicolas Sarkozy. Les listes UMP ont en effet obtenu 4,8 millions de voix contre 11,4 pour Nicolas Sarkozy au premier tour de l’élection présidentielle de 2007. En 2 ans, cela fait 6,6 millions de suffrages manquants. Simple effet de la forte abstention ? Si l’on considère les pourcentages, le recul est forcément moins net mais réel. Les listes UMP obtiennent 27,8 % des suffrages exprimés contre 31,18 %. Mais qui se soucie des élections européennes ? Sinon les heureux élus. Dans la perspective de l’échéance présidentielle de 2012, autrement importante, les résultats de l’élection européenne sont de très mauvaise augure pour le président sortant. (Observatoire des sondages) |
● Searl : les Pentagoniens écrasent les problèmes :
Le concept de rationalité est riche parce qu’il
provient d’une tradition féconde, qui culmine
dans la théorie mathématique de la
décision. Elle est très influente en particulier en économie. Mais là encore,
des avancées scientifiques remarquables sont
grevées par des erreurs philosophiques
fondamentales. La guerre du Viêt-Nam en a donné une illustration spectaculaire. Nos décideurs politiques étaient convaincus que
les Nord
Vietnamiens avaient une courbe d’utilité marginale telle que lorsque la désutilité
des bombardements égalerait l’utilité de la résistance à l’Amérique, ils se
rendraient. Cette foi est inusable, on
a fait le même raisonnement à propos de Milosevic.
Pendant la guerre du Viêt-Nam, j’ai rencontré un de mes amis travaillant au Pentagone. Comme je lui soutenais
que notre stratégie de bombardement
était hasardeuse, il m’a montré des courbes, en m’expliquant que cette stratégie s’appuyait sur un argument décisif,
lequel repose uniquement sur cette
supposition que les Vietnamiens étaient rationnels de sorte que, quand
la courbe atteindrait un point donné, ils ne
pourraient que se rendre. C’était insensé
de penser que Ho Chi Minh décidait de la poursuite de la guerre comme nous nous choisirions un dentifrice. |
Voilà où mène la connerie libérale.
|
/46/ Touchant la nature même des choses, touchant les réalités qui se cachent sous les phénomènes dont nous faisons l’étude, une théorie conçue sur le plan qui vient d’être tracé ne nous apprend absolument rien et ne prétend rien nous apprendre. (…) L’aisance
avec laquelle chaque loi expérimentale trouve sa place dans la
classification créée par le physicien, la clarté éblouissante qui se répand
sur cet ensemble si parfaitement ordonné, nous persuadent d’une manière
invincible qu’une telle classification n’est pas purement artificielle,
qu’un tel ordre ne résulte pas d’un groupement purement arbitraire imposé
aux lois par un organisateur ingénieux. Sans pouvoir rendre compte de notre
conviction, mais aussi sans pouvoir nous en dégager, nous voyons dans
l’exacte ordonnance de ce système la mai-que à laquelle se reconnaît une
classification naturelle : sans prétendre expliquer la réalité qui se
cache sous les phénomènes dont nous groupons les lois, nous sentons que les
groupements établis par notre théorie correspondent à des affinités réelles
entre les choses mêmes. Le physicien, qui voit en
toute théorie une explication, est convaincu qu’il a saisi dans la
vibration lumineuse le fond propre et intime de la qualité que nos sens
nous manifestent sous forme de lumière et de couleur : il croit à un
corps, l’éther, dont les diverses parties sont animées, par cette
vibration, d’un rapide mouvement de va-et-vient. Certes, nous
ne partageons pas ces illusions. Lorsqu’au cours d’une théorie optique,
nous parlons encore de vibration lumineuse, nous ne songeons plus à un
véritable mouvement de va-et-vient d’un corps réel ; nous imaginons
seulement une grandeur abstraite, une pure expression géométrique dont la
longueur, périodiquement variable, nous sert à énoncer les hypothèses de
l’Optique, à retrouver, par des calculs réguliers, les lois expérimentales
qui régissent la lumière. Cette vibration est pour nous une représentation et
non pas une explication. Mais lorsque
après de longs tâtonnements, nous sommes parvenus à formuler, à l’aide de
cette vibration, un corps d’hypothèses /53/ fondamentales ;
lorsque nous voyons, sur le plan tracé par ces hypothèses, l’immense
domaine de l’Optique, jusque-là si touffu et si confus, s’ordonner et
s’organiser, il nous est impossible de croire que cet ordre et que cette
organisation ne soient pas l’image d’un ordre et d’une organisation
réels : que les phénomènes qui se trouvent, par la théorie, rapprochés
les uns des autres, comme les franges d’interférence et les colorations des
lames minces, ne soient pas en vérité des manifestations peu différentes
d’un même attribut de la lumière ; que les phénomènes séparés par la
théorie, comme les spectres de diffraction et les spectres de dispersion,
n’aient pas des raisons d’être essentiellement différentes. Ainsi, la
théorie physique ne nous donne jamais l’explication des lois
expérimentales ; jamais elle ne nous découvre les réalités qui se
cachent derrière les apparences sensibles : mais plus elle se
perfectionne, plus nous pressentons que l’ordre logique dans lequel elle
rame les lois expérimentales est le reflet d’un ordre ontologique : plus nous
soupçonnons que les rapports qu’elle établit entre les données de l’observation
correspondent à des rapports entre les choses [Cf. Poincaré, La Science et l’Hypothèse, Hermann, 1903,
p. 190] ; plus nous devinons
qu’elle tend à être une classification naturelle. De cette
conviction, le physicien ne saurait rendre compte : la méthode dont il
dispose est bornée aux données de l’observation ; elle ne saurait donc
prouver que l’ordre établi entre les lois expérimentales reflète un ordre
transcendant à l’expérience : à plus forte raison ne saurait-elle
soupçonner la nature des rapports réels auxquels correspondent les
relations établies par la théorie. Mais cette
conviction, que le physicien est impuissant à justifier, il est non moins
impuissant à y soustraire sa raison. Il a beau se pénétrer de cette idée que ses théories
n’ont aucun pouvoir pour saisir la réalité, qu’elles servent uniquement à
donner des lois expérimentales une représentation résumée et classée :
il ne peut se forcer à croire qu’un système capable d’ordonner si
simplement et /54/ si aisément un nombre immense de lois, de prime abord si
disparates, soit un système purement artificiel ; par une intuition où
Pascal eût reconnu une de ces raisons du cœur « que la raison ne
connaît pas », il affirme sa foi en un ordre réel dont ses théories
sont une image,
de jour en jour plus claire et plus fidèle. Ainsi l’analyse des méthodes par lesquelles
s’édifient les théories physiques nous prouve, avec une entière évidence,
que ces théories ne
sauraient se poser en explication des lois expérimentales ; et,
d’autre part, un acte de foi que cette analyse est incapable de justifier,
comme elle est impuissante à le refréner, nous assure que ces théories ne
sont pas un système purement artificiel, mais une classification naturelle. Et l’on peut,
ici, appliquer cette profonde pensée de Pascal : « Nous avons une
impuissance de prouver invincible à tout le Dogmatisme ; nous avons
une idée de la vérité invincible à tout le Pyrrhonisme ». [Pierre Duhem, La Théorie physique, Vrin] |
J’avais quelque peine à répondre à Searle sur ce point. Duhem le fait très bien. Dans la théorie, seule la classification est naturelle et non pas les reflets, les images, les représentations, très provisoires.
● Gros,
gras, gris, rose, vert cochon gras
● Le petit
Nicholas a dû souffrir quand le service du protocole lui a
dit : « Non, monsieur le Président, vous ne pouvez pas recevoir le
président Obama vous-même puisqu’il n’en a pas manifesté le désir. Vous devez
envoyer votre ministre des affaires étranges. » Écoutez, Obama, Obama, 0:44 secondes (Qusai and Jeddah Legend: the
Wedding)
« Vous croyez qu’on n’a pas autre chose à faire que de faire des belles photos en papier glacé ? », est intervenu Nicolas Sarkozy sur un ton agacé. « Vous pensez qu’avec la crise économique internationale, le chômage aux États-Unis, le chômage en France, le chômage en Europe, le problème de l’Iran, on n’a que ça à faire de calculer, est-ce qu’on va prendre [ ! C’est du hongrois ça] un bon restaurant ensemble ou est-ce qu’il va passer une nuit de plus ici ? », a-t-il insisté. « Vous croyez que les gens attendent simplement qu’on soit là tous les
deux en se tenant la main ? Ils veulent des résultats, que sur
des dossiers comme l’Iran ou la Corée du Nord, on soit en harmonie
globale », a-t-il ajouté. |
On n’a que ça à faire ? Obama, certainement pas. Shark özy, si. Du reste, il n’en a rien à foutre. Farceur ! Communiquant ! Il est là pour financiariser la France. C’est le président du pognon. Le reste importe peu. Les Français ont pour président un mini-sous-marin capable de remonter le Danube jusqu’à Sigmaringen.
Les gens ? non, certainement ; mais Shark Özy, oui. Il est évident qu’il aurait aimé être seul sur la photo avec Obama, sans ce gêneur de prince Charles. Quel grossier personnage ! Pousse-toi de là que je m’y mette !
Le shark özy
● J’espère que Charles viendra en kilt, avec rien dessous, et qu’il retroussera sa jupette, comme le font les supporters écossais dans les bistrots parisiens après les matches au Parc des Princes.
● L’inutilité de rechercher une solution à deux États israélien-palestinien (Christopher King) DOC 2009-06-05
● Baisse-toi et broute Jusqu’où le bétail descendra-t-il pour brouter ?
● L’Europe est une grosse salope
● Hadopi – Ipodah Tu sors ton Hadopi, je sors mon Ipodah. Et tu l’as dans le cul avec la bénédiction de tous les malfaiteurs de la planète. Trop de sécurité tue la sécurité. Trous du cul. Les gros malins avec leurs gros sabots. Pantins. Pantalons. Nous avons toujours la droite la plus bête du monde et la gauche la plus grasse. http://ipodah.net/ ; http://blog.ipodah.net/. La généralisation de la censure suscite la généralisation du cryptage. C’est la vieille histoire du serrurier et du cambrioleur.
[zSionisme] Le
problème, c’est le sionisme ● Gilad
Atzmon : « Pour l’amour du ciel, laissez-les geindre »
● Fisk est à côté de la plaque (à côté de la voie. Fisk n’est pas un bon chien de change) par Israël Shamir● État juif…
UJFP, Pierre Stambul
● Fisk est à côté de la plaque par Israël Shamir● Le
facteur cheval a enfourché le dada de l’antisionisme, mais il entend faire cavalier seul.
● Ils
ont gazé Gaza (Koffi Cadjehoun)
● La liberté d’expression au sujet du sionisme et d’Israël est officiellement lancée à travers le NPA par Cherif Boudelal. Étonnant, nan ! Le facteur a troqué son vélo contre un cheval. Bravo ! |
● Bientôt, chaque matin, toucher rectal pour les élèves des écoles. On n’est jamais trop prudent. Tout ça sent le Pantalon qui ne se sent plus pisser.
● Descombes :
L’identité collective d’un corps enseignant Un
cours magistral, à la manière habituelle du docteur Descombes, infligé aux
actuels pignoufs gouvernementaux de France, de la confiture pour les cochons,
d’ailleurs. Les actuels pignoufs gouvernementaux ne connaissent que la thune,
la ressource humaine (le bétail). Ils sont là pour que les faiseurs de pognon
puissent faire du pognon sur ce qui leur échappait encore.
Dans pognonique, il y a
« nique ». L’entreprise est l’endroit où l’on nique, l’entreprise est
l’endroit où l’on encule. La liberté est célébrée dans l’entreprise ; mais
c’est seulement la liberté d’enculer. Très peu pour moi. Évidemment, les
actuels pignoufs de gouvernement veulent tout transformer en entreprise, car
c’est là qu’on fait du pognon.
La stupidité des actuels pignoufs de gouvernement est telle qu’ils essayent d’importer en France les sottises qui ont fait faillite chez les Anglais et les Hamériquains.
Heureusement, il est
fort possible que dans très peu de temps ce beau rêve pognonique retourne à
l’âge de pierre et même au-delà, de par la faute des pognoniques eux-mêmes.
● Lheureux — pt’êt ben qu’oui, pt’êt ben qu’non — fait le malheur des Bovary comme Sharközy (le requin Özy ; Shark Özy ; comme Charbovary au lieu de Charles Bovary) fait le malheur de la France. Il termine sa tirade par ces mots : « Nous ne sommes pas des Juifs ». Le requin Özy n’est qu’un représentant de commerce ; c’est Flaubert qui le dit. Boujou’ ! C’est cauchois, ça.
● Prose
revigorante. On bouffe du lion en prison. DOC
2009-05-27
La révolte a des conditions, elle n’a pas de cause. Combien faut-il de ministères de l’Identité nationale, de licenciements à la mode Continental, de rafles de sans-papiers ou d’opposants politiques, de gamins bousillés par la police dans les banlieues, ou de ministres menaçant de priver de diplôme ceux qui osent encore occuper leur fac, pour décider qu’un tel régime, même installé par un plébiscite aux apparences démocratiques, n’a aucun titre à exister et mérite seulement d’être mis à bas ? C’est une affaire de sensibilité. La servitude est l’intolérable qui peut être infiniment tolérée. Parce que c’est une affaire de sensibilité et que cette sensibilité-là est immédiatement politique (non en ce qu’elle se demande « pour qui vais-je voter ? », mais « mon existence est-elle compatible avec cela ? »), c’est pour le pouvoir une question d’anesthésie à quoi il répond par l’administration de doses sans cesse plus massives de divertissement, de peur et de bêtise. Et là où l’anesthésie n’opère plus, cet ordre qui a réuni contre lui toutes les raisons de se révolter tente de nous en dissuader par une petite terreur ajustée. Nous ne sommes, mes camarades et moi, qu’une variable de cet ajustement-là. On nous suspecte comme tant d’autres, comme tant de « jeunes », comme tant de « bandes », de nous désolidariser d’un monde qui s’effondre. Sur ce seul point, on ne ment pas. Heureusement, le ramassis d’escrocs, d’imposteurs, d’industriels, de financiers et de filles, toute cette cour de Mazarin sous neuroleptiques, de Louis Napoléon en version Disney, de Fouché du dimanche qui pour l’heure tient le pays, manque du plus élémentaire sens dialectique. Chaque pas qu’ils font vers le contrôle de tout les rapproche de leur perte. Chaque nouvelle « victoire » dont ils se flattent répand un peu plus vastement le désir de les voir à leur tour vaincus. Chaque manœuvre par quoi ils se figurent conforter leur pouvoir achève de le rendre haïssable. En d’autres termes : la situation est excellente. Ce n’est pas le moment de perdre courage. [Julien Coupat. Le Monde daté du 26 mai 2009. Propos recueillis par Isabelle Mandraud et Caroline Monnot] |
Les petits génies du gouvernement, des ministères et les super cops de la ZDAT, ont créé un héros. C’est malin. ♫ On l’appelle Julien des bois... D’ailleurs, voici sa fière devise : « Coupat ; mais pas coupable ». Je vais de ce pas boire un coupat libre, rhum, coca, curaçao, un trait d’angustura, un tour de moulin à poivre ; et même deux ; directement dans le tumbler.
Article de Castoriadouze dans le revue Texture, 1978. Repris dans Les Carrefours du labyrinthe, 1. Points-Essais, p. 325-413. Une analyse du chapitre V de l’Éthique à Nicomaque.
Article intéressant de Pierre Dumesnil dans lequel j’ai trouvé cette référence : « Digression sur le commerce équitable ».
● Good news, good news, good news at Jorion’s. Nous sommes dans les mesures non conventionnelles. J’espère que les con-sommateurs vont l’avoir dans le cul profond cette fois, eux qui se prenaient presque pour des citoyens.
● Nous vivons à l’époque de la grande quenelle. Vive Nantua et sa sauce !
● J’ai voulu me remettre au dry martini, et, stupéfaction, les alcools blancs sont à trente sept degrés cinquante. Salope d’Europe subreptice, et, heureusement empalable.
● Le seul avantage qu’il y a à vieillir, c’est qu’on vous prend aisément pour un colonel à la retraite. Privilège dont j’use et abuse.
● Le monde sans syntaxe de l’UMP C’est dans Libéramerde ! C’est pas tous les jours que ça m’arrive de citer Pierre Marcelle. Sarközy entendant massacrer la France et les Français, il est logique qu’il massacre d’abord le français. D’ailleurs, tout ce qui sort des collèges, lycées, voire universités, n’a rien à envier au Hongrois Sarközy. Étant donné l’état linguistique de ce qui sort des écoles, le président de la république française se doit d’être le refuge de la langue. « Une nation, c’est une langue » disait de Maistre. Un président de la république française qui ne parle pas correctement le français devrait être destitué et les ministres révoqués.
● Le crime de la Jordanie Ce fut, en 1948, l’accord secret entre le roi A. et les juifs sionistes : vous me donnez la Cisjordanie, je ne vous attaque pas (Jérusalem ne faisait pas partie de l’accord, et la Légion arabe eut le loisir de démontrer sa vaillance et son efficacité quand son monarque lui permettait de combattre). Ce qui permit en 1967 aux Juifs sionistes de conquérir la Cisjordanie. Nous n’en serions pas là aujourd’hui, si le roi A. n’avait pas passé cet accord secret.
|
● On fait le ménage chez Dailymotion
Vive ruTube, vive le colonel Poutine. Tout le monde a pu voir sur le Net
une vidéo où l’on peut constater que même les tigres ont peur du colonel
Poutine. Avis aux amateurs. Cela confirme ce que je disais plus bas : nous
avons enfin un point d’Archimède et le vrai sujet est celui de la parole
publique. Aujourd’hui, la parole est tout simplement privatisée. La vidéo est
là : http://www.fluctuat.net/6810-Dieudonne-vs-Elisabeth-Levy
Полковник
Путин Ура! Да
здравствует
Россия!
|
Il semble alors, si ce raisonnement est juste, que dans toute
dispute ontologique, le partisan du rejet souffre du désavantage de ne pas
être capable d’admettre que son
opposant est en désaccord avec lui. C’est la vieille énigme
platonicienne du non-être. Le non-être doit, en un certain sens, être, car
sinon qu’est-ce qu’il y a qu’il n’y a pas ? Cette doctrine embrouillée pourrait
être surnommée la barbe de Platon: historiquement, elle a fait la preuve de sa résistance
en émoussant régulièrement le fil du rasoir d’Occam. C’est une façon de penser
comparable qui conduit les philosophes comme McX à accorder l’être là où
ils pourraient tout à fait se contenter de reconnaître qu’il n’y a rien.
Ainsi, prenons Lékounoumie ♦. Si Lékounoumie n’était pas, selon l’argument de
McX, il n’y aurait rien dont nous fussions en train de parler lorsque nous
utilisons ce mot, ce serait par conséquent un non-sens de dire même que Lékounoumie n’est pas ♦♦. McX, pensant avoir
ainsi montré que l’exclusion de Lékounoumie ne peut être maintenue
de façon cohérente, en conclut que Lékounoumie
est [c’est l’argument que m’opposait le crétin qui
signait Occam ou Spinoza sur le Debord off]. Certes, McX ne peut vraiment se persuader qu’une quelconque région de l’espace-temps, proche ou lointaine, contient une lékounoumie, de chair et de sang. Pressé de donner plus de détails sur Lékounoumie, il dit alors que Lékounoumie est une idée dans l’esprit des hommes. Ici, cependant, point une confusion. Nous pouvons, pour les besoins de l’argument, concéder qu’il y a une entité, et même une entité unique (bien que cela soit assez peu vraisemblable), qui est l’idée-de-Lékounoumie, entité mentale, mais cette entité mentale n’est pas ce dont Voyer parle lorsqu’il exclut Lékounoumie ♦♦♦. McX ne confond jamais le
Parthénon avec l’idée-du-Parthénon. Le Parthénon est physique.
L’idée-du-Parthénon est mentale (du moins, selon la version que propose McX
des idées, et je n’ai rien de mieux à offrir [et
Frege, alors ?]). Le Parthénon est visible, l’idée-du-Parthénon
est invisible. Nous ne pouvons guère imaginer deux choses plus
dissemblables, et moins susceptibles d’être confondues, que le Parthénon et
l’idée-du-Parthénon. Mais quand nous passons du Parthénon à Lékounoumie, la confusion s’installe
pour la simple raison que McX se laisserait abuser par la plus grossière et
la plus flagrante des contrefaçons ♦♦♦♦ plutôt que d’accepter le
non-être de Lékounoumie. [d’après Willard Couine : De ce qui est]
|
Ceux qui me demandent, en supposant qu’il soit prouvé que l’économie n’est pas, : « À quoi ça sert de savoir que l’économie n’est pas ? » me posent, à leur insu, une toute autre question. Ils me demandent, en fait, « À quoi ça sert de comprendre ce que l’on dit ? » Ainsi, quand ils disent : « L’économie va mal », ils disent en fait : « La classe des faits économiques va mal », ce qui est une absurdité, parce qu’une classe ne peut pas aller bien ou mal, une classe ne peut pas être rouge ou verte etc. Je suis bien conscient que ce n’est pas cela qu’ils veulent dire, qu’ils ne font pas exprès de dire des absurdités ; mais dans ce cas, si ce n’est pas ce qu’ils veulent dire, il faut qu’ils disent autrement ce qu’ils veulent dire car, présentement, ils disent une absurdité. Mais savent-ils ce qu’ils veulent dire ? Oui, je vous le demande, à quoi peut bien servir de comprendre ce que l’on dit ? Meuh ! |
● Réponse à Élisabeth Lévy (Au cours du réel, Koffi Cadjehoun — via AlterInfo) *DOC 2014-02-23
● Le point d’Archimède (ou anti-point de Godwin). L’inventeur du principe du levier réclamait un point d’appui pour soulever le monde. Ce point le voici : c’est la Liste européenne antisioniste. Il ne manque plus que le levier. Le levier, c’est vous. Pesez, pesez, pesez ! Le parlement croupion ne sert à rien sinon à enregistrer les oukases de Bruxelles. Là, il servira au moins à quelque chose. C’est la partie centrale du programme de MM. Dieudonné et Soral : que le parlement européen serve enfin à quelque chose. Je dirais que l’antisionisme est presque secondaire dans cette affaire. Le but est de restaurer une parole publique. L’antisionisme n’est qu’un cheval de Troie.
● Le Fouquet’s c’était la scène primitive du sarkozysme. Je suis parfaitement d’accord avec le catholique Bayrou puisque je disais que la sauterie du Fouquet’s était un manifeste. Si Bayrou se présente à cheval, je voterai pour lui. Je voterai pour la première fois de ma vie.
Le Fouquet’s c’était (...) la scène primitive du sarkozysme, qui n’était pas élu depuis trois minutes que se réunissaient, dans le lieu de la richesse démonstrative, les vrais vainqueurs. La plus grosse fortune de France, la plus grosse fortune de Belgique, la plus grosse fortune du Québec, des milliardaires comme s’il en pleuvait, des médias amicaux comme s’il en pleuvait. C’était les vrais vainqueurs. Pendant ce temps, les pauvres bougres place de la Concorde, ils attendaient, ils se battaient les flancs. |
● Soral pense comme un boxeur. Quand j’entends la polémique Soral-E. Lévy, je me dis que Soral discute comme un boxeur : quel jeu de jambes. Les boxeurs connus et redoutés pour leur punch se distinguent en fait par leur jeu de jambes. Quelle mouche a piqué Élizabeth Lévy. La voilà saisie de la grippe « J » ou « S ». Muray est mort. Voilà Élisabeth laissée à son seul jugement. Elle vacille. ♫ El vacilon, el vacilon…
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● Vaudou, mode d’emploi. C’est le mode d’emploi qui est dangereux (in texto venenum — latin de banlieue) ! Extrait du mode d’emploi :
« Vous détestez Nicolas Sarkozy ? Vous méprisez Nicolas Sarkozy ? Vous vous demandez s’il réfléchit avant de parler ? Vous pensiez élire un homme d’État qui réformerait [réforme = américanisation] le pays et ferait rayonner la France de par le monde ? [dans ce cas, vous êtes un connard, un super connard, c’est pourquoi seule la magie peut encore quelque chose pour vous. Vous avez choisi vous-même la corde qui vous pend. Crétins] Et pourtant vous rêvez d’envoyer balader cette société qui ne profite qu’aux riches. Respirez. Grâce aux sortilèges, vous pouvez conjurer le mauvais œil et empêcher Nicolas Sarkozy de causer davantage de dommages. Alors, qu’attendez-vous ? Agissez au plus vite et commencez à reconstruire le paysage politique français… » |
L’Anche
tu Peaugnon !
L’Anche
tu si che t’attrape, che t’encule !
L’Anche
te la liperté d’enculer
● Propagandastaffel. Radio Paris ment (UJFP)
● Picketty Kapital. Oui, les capitalistes existent, plutôt six fois qu’une. DOC 2009-04-30
● Abdel Bari Atwan
: « Israël a été démasqué, en dépit de la protection des pays occidentaux »
Aussi suis-je réellement déçu, et je reconnais que je suis réellement reconnaissant envers Ahmadinejad, car il a rappelé à tout le monde les véritables problèmes, et spécialement le racisme israélien. Ainsi, en l’absence d’Ahmadinejad, Israël n’aurait même pas été mentionné, et il n’aurait pas été accusé de perpétrer des atrocités contre les Palestiniens. (...) Ahmadinejad a dit que le peuple palestinien a été carrément chassé de son pays : c’est le cas. Il a dit qu’Israël a été créé au détriment des Palestiniens : c’est le cas. Il a dit que ce sont les Européens qui ont persécuté les juifs : exact ! Alors, qu’y a-t-il à redire, à cela ? Mais parce qu’ils [les Européens — l’Europe est une grosse salope] sont à court d’arguments, parce qu’ils sont incapables d’amener des faits qui démentissent ces réalités, ils sont partis. Parce que ce sont des lâches, tout simplement (...) Ahmadinejad a réussi à faire ce que le communiqué final a été incapable de faire. Il a réussi à contourner la manipulation ; il a engendré un intérêt médiatique énorme. Et grâce à ça, les gens, dans le monde entier, savent que les représentants français, les pays occidentaux voulaient modifier le cours de l’histoire. Et aujourd’hui, les médias occidentaux n’ont plus la prépondérance : aujourd’hui, nous avons Al-Jazeerah en arabe, nous avons Al-Jazerah en anglais, nous avons Internet, et nous avons des blogs. Ici, les gens vont se réveiller. Nous voyons d’ailleurs à beaucoup de signes que les Européens ne gobent plus cette propagande de caniveau. De nombreux changements sont en train de se produire. Ahmadinejad était sans doute haï par ces gouvernements-là. Mais au Moyen-Orient, dans le monde musulman, on voit désormais en lui un héros. Silvia Cattori : Il n’a donc pas fait d’erreur ? Abdel Bari Atwan : Non. Aucune. L’homme s’est montré très retenu ; il a énoncé des faits, uniquement des faits. Il n’a eu recours à aucun effet de manche. Il n’a rien dit de strictement nouveau ; il a dit ce que l’Onu a dit quand il a considéré que le sionisme est un mouvement raciste (en 1975). Quand l’Onu était encore l’Onu, quand les Arabes étaient encore des Arabes, les Nations unies considérèrent qu’Israël était un État sioniste, un État raciste. Aujourd’hui, du simple fait que l’Onu n’est qu’un des services parmi d’autres de l’administration étasunienne qu’elle n’est pas indépendante, ils ont omis cette référence au sionisme en tant que mouvement raciste, mais cela ne pourra pas durer éternellement. (...) A Durban II, Israël n’a pas gagné. Il est inexact de dire, par ailleurs, qu’il aurait réussi à faire retomber la responsabilité de la désorganisation sur Ahmadinejad. Il y a quelqu’un, qui est en train de planquer la poussière sous le tapis. Ils s’acharnent à ne vouloir voir que leur propre visage dans le miroir. Ils croient à leurs propres mensonges. Ils sont incapables de voir que le monde a fait preuve de beaucoup de sympathie à l’égard d’Ahmadinejad. Celui-ci a dit ce que beaucoup de gens auraient dû dire, lors de cette conférence. Les médias sont en train d’y laisser des plumes. Ils ne
sont plus aussi efficaces que par le passé. Ils n’ont plus leur contrôle
habituel. CNN n’est plus l’unique chaîne de télévision d’ampleur planétaire.
Reuters n’est plus la seule agence d’information dans le monde. Aujourd’hui,
il y a d’autres sources médiatiques. Aujourd’hui, les médias se battent pour
leur survie. Le rôle que les médias ont joué au service des intérêts
sionistes n’est plus aussi efficace que par le passé. Il est peut-être encore
important, mais moins qu’avant ; et il est en train de perdre petit à petit
de son influence. L’Occident, lui aussi, est en train de perdre de son
influence, graduellement, parce que, comme je l’ai dit, il y a des pouvoirs
en train d’émerger, aujourd’hui. La Russie est de retour, l’Inde, le Brésil
et la Chine sont en train d’émerger. Les États-Unis n’ont plus le contrôle
total qui était le leur hier. Aussi tout cela va-t-il avoir des effets
dévastateurs pour Israël et pour le racisme, à l’avenir. |
● De
Durban I à Durban II (UJFP)
La conférence dite de Durban II marque la confiscation y compris de cette relative liberté d’expression « inoffensive » qui a prévalu jusqu’à présent. Cela a été le fruit d’une offensive tous azimuts menée par les grandes puissances nord-américaines et européennes et par l’Etat d’Israël contre l’ONU et contre les expressions de la « société civile ». Cette offensive s’est déployée lors de Durban II sur plusieurs niveaux articulés : Un chantage au boycott assorti d’une énorme campagne de désinformation ; des pressions sur les participants afin d’adopter une déclaration finale prête depuis le 16 avril, préalablement à tout débat et à toute recommandation des ONG ; une interdiction sous peine de rétorsions d’évoquer certaines questions au premier rang desquelles celle de la lutte contre le racisme dont est victime le peuple palestinien; une diabolisation de la Déclaration de Durban pour la lutte contre le racisme, et une criminalisation de toute expression qui ne se soumet pas au diktat des grandes puissances. |
Heureusement, cela a donné une magnifique occasion au président Armani Nedjad de mettre les pieds dans le plat, créant ainsi un scandale mondial, ce qui réduit à néant toutes ces manigances : le nom de l’État juif de Palestine a été prononcé dès le premier jour de cette conférence. C’était vraiment la meilleure chose (parce que la seule possible) à faire. Ceux qui riaient tant des caricatures de Mohamed, au nom de la liberté d’expression évidemment, ne rient plus, aujourd’hui, de la très grande liberté d’expression du président Armani.
● Encore une bonne nouvelle (Evans-Pritchard)
● Le culte de la finance par Simon Johnson (les élytres occhidentales découvrent le cargo cult). Il y a encore des gens pour nier que la conquête du prestige conduit le monde. C’est le prestige de l’argent qui fait sa puissance. L’argent est beaucoup plus puissant que l’appuie-tête d’un chef fidjien. Il tue beaucoup plus, surtout ceux qui ne peuvent y toucher. Le prestige de l’argent n’a rien de magique, de surnaturel : il consiste dans un savoir partagé.
|
● Bonnes nouvelles (Jorion)
Quand vont-elles lâcher prise, ces tiques, ces répugnantes bestioles gorgées de
pognon, et tomber dans le lit de feuilles mortes ou le hérisson les
bouffera ?
● Words actually said (The Huffington Post) : “the abuse of the question of the Holocaust” et non pas « la question ambiguë et douteuse de l’Holocauste ». J’avais bien entendu le mot Holocauste dans la version en farsi. À son habitude, l’Immonde, le journal de référence, a donné la mauvaise version. Et là encore, le président Armani ne fait que dire la vérité puisque Ilan Pappé nous apprend que, malgré son écrasante supériorité militaire, Ben Gourion, lors de l’épuration ethnique qui dura de décembre 1947 à janvier 1949 — Ilan Pappé nous apprend également que la prétendue guerre de 1948 fut en fait un nettoyage ethnique caractérisé, émaillé de massacres et d’abominations, et que la moitié du nettoyage avait déjà eu lieu avant le 15 mai 1948, avant donc que les faibles armées arabes, privées du secours de la légion arabe, ne se missent en route —, agitait en public la menace « d’un second holocauste », tandis que dans son journal et dans sa correspondance, il exultait des succès miraculeux du nettoyage ethnique.
Qui « déshonore l’Holocauste » ? Le
discours exact du président Armani ou le comportement de l’État juif de
Palestine depuis soixante ans ?
● William Pfaff : « Les hommes qui ont autorisé, ordonné et exécuté ces actes doivent être pendus. C’est aussi simple que cela ».
● Ah ! Ah ! Ah !
Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Les gros
malins ! La déroute des Trous du Cul ! Crève Prout World !
● Le seul homme qui sache se faire entendre sur cette
planète, c’est le président Armani Nedjad ! Étonnant,
nan !
● De mieux en pire (UJFP) Je vais de surprise en surprise : « débarrasser la Galilée de sa population arabe » ? « Comment pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n’y a personne à qui les rendre » ? Etc. etc.
Alors, qu’elle apparaît misérable cette sortie indigne des représentants de l’Europe, cette fausse indignation, cette vraie hypocrisie ! [les Trous Du Cul] Universels, les droits de l’Homme ? Pensez-vous ! Ils s’arrêtent aux portes d’Israël, État moral par nature ou par onction
divine. A propos d’onction, les télévisions occidentales ont fait plusieurs
fois appel à une sorte de statue du commandeur, un vrai Prix Nobel de la Paix
nommé Élie Wiesel. A titre anecdotique, ce Monsieur théoriquement paisible a
appelé à torturer Madoff, le fameux escroc, qui a englouti l’argent de la
fondation pour la Mémoire de la Shoah que préside Wiesel. Cet argent provient
de donations. Le Prix Nobel de la Paix n’hésitait donc pas à l’utiliser à des
fins spéculatives. Moins anecdotique, il y a sa fameuse déclaration sur le
fait qu’« Israël ne doit pas être jugé selon la loi normale ». Sur
ce plan, on peut dire qu’il a été entendu ! |
Misérable, en effet. L’Europe est une grosse salope.
● Deux
conceptions du monde (de defensa)
|
● « Durban II »
tous les apartheids ne sont pas condamnables par Christian
Bouchet
● Le
boycott d’Israël adopté par le congrès des syndicats écossais !
● L’Europe est une
grosse salope (Contreinfo)
Autrement dit, le règne du capitalisme entrepreneurial, pour lequel Marx avait une certaine estime, a disparu pour faire place au règne sans partage des rentiers abhorrés de Marx. Celui-ci escomptait le prompt effacement des rentiers au profit des entrepreneurs. C’est le contraire qui est arrivé. |
♫ Gilad est là, Gilad est là, Gilad est là, mais Armani ne le voit pas.
Qui est raciste,
exactement ? Ahmadinejad : « Lisez sur mes lèvres » par Gilad ATZMON Traduit par Fausto Giudice Je me retrouve une fois de plus à adresser un coup de chapeau au président iranien Ahmadinejad, dont je soutiens entièrement le discours. Nul mieux que lui n’a su mettre en lumière les sentiments européens de discrimination raciale. Ce que nous avons vu hier au Forum antiraciste de l’ONU a été du racisme islamophobe, collectif et institutionnel, en pleine action, un show coordonné de chauvinisme occidental fanatique. Une horde de diplomates européens se comportant comme un troupeau de moutons pour faire montre d’un déni total de la notion de liberté d’expression et de la culture du débat. De manière éloquente et profonde, le président Ahmadinejad a dit la pleine vérité et a exprimé certains faits de notoriété universelle. Israël est bien un État raciste ! Israël se définit comme « État juif ». Bien que les Juifs ne forment pas un continuum racial, la législation de leur État national a une orientation raciale. Le système juridique israélien est discriminatoire à l’égard de ceux qui n’ont pas l’heur d’être juifs. Comme si cela ne suffisait pas, l’armée israélienne se révèle meurtrière envers les habitants autochtones du pays. Considérant qu’Israël est un État d’apartheid en raison de cette discrimination institutionnalisée, on s’attendrait à ce que le Forum antiraciste de Genève serve principalement à traiter d’États comme Israël. Mais la vérité est tragique : dans les affaires du monde, Israël est le seul et unique État orienté racialement. Et comme nous avons pu le voir hier, l’« Occident » a, une fois de plus, refusé de se confronter à l’appel à l’action le plus évidemment humaniste. Inutile de dire qu’Ahmadinejad a également été totalement correct dans sa description des circonstances historiques qui ont conduit à la naissance tragique d’Israël. C’est en effet la souffrance juive qui a acheté la formation de l’État juif. Il est vrai aussi que l’État juif a été créé au détriment du peuple palestinien qui est en fait la dernière des victimes à souffrir de l’ère nazie. Le nœud du problème est très simple. Des diplomates européens ont prouvé hier qu’ils ne peuvent pas accepter la vérité quand elle est transmise par un musulman. Par conséquent, il serait correct de dire que ce troupeau de diplomates occidentaux n’auraient jamais dû participer à quelque « forum antiraciste » que ce soit. Le fait qu’ils se sont comportés avec intolérance prouve qu’eux et les gouvernements qui sont derrière eux sont aux origines du racisme d’aujourd’hui, à savoir l’islamophobie. Les Européens qui ne peuvent pas entendre la vérité de la bouche d’un musulman, pour ne pas dire un chef d’État musulman, seraient mieux avisés de se rendre à une conférence qui célèbre la suprématie occidentale. Je suis sûr que Tel Aviv et Jérusalem en accueillent quelques-uns chaque année. Sur une note finale, si le gouvernement britannique insiste pour envoyer des délégués à une telle conférence, il devrait faire en sorte que ceux qui sont affectés à la tâche soient en mesure de présenter une argumentation éloquente qui tienne la route du point de vue intellectuel. Peter Gooderham, l’ambassadeur britannique à l’ONU à Genève, n’est clairement pas fait pour cet emploi. L’ambassadeur a déclaré on record « De telles remarques antisémites outrageantes ne devraient pas avoir leur place dans un forum antiraciste de l’ONU » L’Ambassadeur Gooderham devrait nous préciser où exactement se trouve l’«antisémitisme». Le président Ahmadinejad ne s’est pas référé pas à une race juive, ni au judaïsme. Il n’a pas fait référence au peuple juif, si ce n’est pour évoquer ses souffrances. Ambassadeur Gooderham, au cas où vous auriez réussi à rater tout cela, pendant que vous agissiez comme une brebis dans un troupeau [c’est exactement ça la vertu offensée : Bêêê, Bêêê, Bêêê], le président Ahmadinejad a dit la vérité en se référant à certains faits universellement acceptés. On pourrait faire l’économie, économiser quelque
embarras à l’avenir, si les diplomates britanniques étaient convenablement
formés pour comprendre la complexité des affaires du monde et les idéologies
qui sont impliqués dans l’élaboration de ces affaires. Cela nous épargnerait
le spectacle de ces étranges bouffons de diplomates proférant des sons vides
de sens, qu’eux-mêmes ont du mal à comprendre. |
● Durban II. La « vertu outragée » a quitté la salle (Ilan Pappé) ♫ Et les musulmans de s’écrier, Allah Akhbar ! Allah Akhbar ! Ils ont cru qu’ils disaient : « dans l’cul la barre, dans l’cul la barre », et eux de s’encourir, et eux de s’encourir. Tout le monde a pu voir combien ils étaient minoritaires (27 — auxquels il faut ajouter les quelques TDC absents, qui n’ont pas osé braver l’adversaire qui n’est autre que ROW, autrement dit : the Rest Of the World — sur 192. Times are a-changing). C’est la toute petite clique de l’Occhident. L’Europe est une grosse salope. Vive le président Armani Nedjad qui ne les fait pas rire du tout, ces faux-culs (faux-culs parce qu’en vérité, ils n’en ont rien à foutre). Moi je ris beaucoup. Merci élégant président Armani (il s’habille comme Gainsbourg : veston et blue jeans, chemise sans cravate). Merci M. Erdogan, non moins élégant. Durban II est là pour prendre le racisme par les cornes. Fait significatif : Durban est une ville de l’avant dernier État raciste, aujourd’hui disparu, où se tint la première conférence. Alors ? « L’année prochaine à Jérusalem » ?.
Quand
la gaie guerre les faisait rire !
Voilà quelle serait, selon le verbatim de l’ONU, la déclaration du président Armani qui a chassé la vertu outragée de la salle :
« Après la fin de la Seconde guerre mondiale, ils [les Alliés] ont eu recours à l’agression militaire pour priver de terres une nation entière sous le prétexte de la souffrance juive. Ils ont envoyé des migrants d’Europe, des États-Unis et d’autres parties du monde pour établir un gouvernement raciste en Palestine occupée… [Les délégués européens se retirent pour satisfaire un besoin urgent, applaudissements] Et ce, pour compenser les terribles conséquences du racisme en Europe… Bon, s’il vous plaît. Merci [pour les applaudissements]. Et en fait, à titre de dédommagement pour les terribles conséquences du racisme en Europe, ils ont aidé à amener au pouvoir le régime le plus cruel et le plus répressif en Palestine. [applaudissements] » [d’après un enregistrement audio] “Following World War Two they resorted to military aggressions to
make an entire nation homeless under the pretext of Jewish suffering. And
they sent migrants from Europe, the United States and other parts of the
world in order to establish a totally racist government in the occupied
Palestine. And in fact, in compensation for the dire consequences of racism
in Europe, they helped bring to power the most cruel and repressive racist
regime in Palestine.” (Contre Info,
d’après le verbatim de l’ONU) |
Si je ne m’abuse, il s’agit là de la stricte vérité avec cette restriction que l’affaire était déjà bien engagée depuis quarante ans, avec les mêmes alliés d’ailleurs et avec déjà quelques milliers d’Arabes assassinés, notamment dans des autobus et des marchés. Je pensais que la vérité était révolutionnaire. Selon la vertu outragée, elle est antisémite, elle serait « appel à la haine raciste ». Bla bla bla. Oser nier des faits qui se déroulent encore aujourd’hui sous nos yeux et qui empirent ! Si ça n’est pas du négationnisme de première classe, qu’est-ce que c’est ?
Notez bien que : serait-ce le Diable qui eût prononcé cette phrase, elle n’en demeurerait pas moins vraie. La vérité d’une phrase est strictement indépendante de la personne du locuteur. Elle ne dépend que de ce qu’il a dit. Donc, les attaques de la vertu outragée contre la personne ou le régime du président Armani sont sans valeur quant à l’infirmation de la phrase prononcée qui se révèle absolument exacte. Non seulement elle est vraie, mais si elle est vraie elle l’est pour l’éternité (Frege). Simplement, vu son indépendance, vu l’indépendance farouche de son pays, le président Aramani se trouve être le plus qualifié pour dire ces paroles à la grande satisfaction des délégués assis. Les Iraniens ne prennent leurs ordres ni à Moscou (seulement leurs torpilles Sqwal), ni à Washington. L’essentiel n’est pas que la vérité soit dite, mais qu’elle soit entendue. Avec le président Armani, le résultat est garanti. Les vingt-trois crétins occhidentaux sortants, bourgeois bouffis de suffisance, ont assuré une audience mondiale et enthousiaste au discours parfaitement digne et honorable du président Armani. Voilà un scandale parfaitement réussi !
De Backchich info (qui ne peut s’empêcher de voir là des propos antisémites) :
En l’absence de grands leaders africains, sud-américains ou asiatiques, atteints par la limite d’âge, comme Fidel Castro ou Nelson Mandela, Mahmoud Ahmadinejad s’est posé comme nouveau champion de l’anti-américanisme et de l’anti-occidentalisme, ce qui fait à coup sûr recette dans le tiers-monde. Contrairement aux autres dirigeants musulmans, il est suffisamment indépendant pour dire tout haut ce que les autres murmurent [Vive l’indépendance]. Il ne faut pas oublier que Durban II, qui a demandé trois ans de travaux préparatoires, était là pour effacer les mauvaises impressions [je suppose qu’ils veulent dire les mauvaises odeurs — nauséabondes, comme il se doit, TDC, autrement dit des odeurs de PROUTS — qui offensent les nez raffinés des Occhidentaux] laissées par Durban I en septembre 2001. Les 57 pays de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) s’étaient mis d’accord sur leur seul point commun, la dénonciation d’Israël. Cette fois à Genève, l’OCI avait accepté, avant
l’ouverture de la Conférence, d’effacer du projet de la déclaration finale
toute référence à la Palestine. Les diplomates du monde entier se frottaient les mains ♦ : il n’y avait plus rien de gênant, que des
vœux pieux pour dénoncer le racisme. Le problème, c’est qu’il n’y avait plus
rien du tout dans le texte présenté à Durban II. Ahmadinejad a cassé ce
jeu de dupes. Est-ce étonnant ? |
♦ Caramba ! encore raté. C’est un grand homme, ce petit homme. Quel
magnifique trouble-fête ! ♫ Et une bouteille de rhum sur le
coffre du mort.
Je constate également avec plaisir que le président
Armani a chié purement et simplement sur les desiderata du french
doctor BK. Il est évident qu’il a fait le voyage spécialement pour ça. Le
docteur K. peut se mettre son fil rouge dans le cul (quand les chats avalent
une peau de saucisson ou un lien en plastique de poubelle, ça ressort par
l’autre bout. Il suffit de couper à mesure. Si l’on tire, ça leur fait mal. Il
suffira que Mme Ockrent, chaque matin, coupe le fil rouge qui dépasse). Et la
ligne verte, elle est aussi dans le cul du docteur Kouchner ? (citation
de Gresh) :
Ainsi que l’a
déclaré au Figaro Bernard Kouchner : « Nous avions fixé
une ligne rouge à ne pas dépasser : la réouverture de la polémique sur
Israël. Voilà pourquoi les 23 délégations européennes présentes dans la
salle l’ont quittée dès qu’Ahmadinejad s’est lancé dans sa diatribe contre
l’État hébreu. » (« Durban II, une perte de crédibilité pour l’ONU »,
21 avril.) |
Le président Armani a exaucé les vœux des délégation
arabes et sauvé Durban II de l’insignifiance et de la honte. Qui lira la
déclaration finale ? Personne. Qui lira le discours du président
Armani ? Beaucoup de monde, mais surtout le monde entier en parle
aujourd’hui et s’en souviendra longtemps. Rien ne vaut un bon scandale vertueux
imbéciles outragés (citation
de Gresh) :
Un éditorial paru le 20 avril, à la veille de l’ouverture de la conférence, dans le quotidien panarabe de Londres, Al-Quds al-Arabi, explique qu’Israël a déjà gagné la bataille sans y avoir pris part et que, comme d’habitude, les Arabes ont perdu, malgré leur participation et « malgré le fait que la plupart des participants appuyaient leurs demandes. Ainsi, toute référence à Israël et à ses pratiques racistes dans les territoires occupés a été éliminée ». L’éditorialiste rappelle que ces concessions ont été acceptées par la délégation palestinienne sous la pression des États-Unis et de l’Europe [cette grosse salope]. Et, finalement, la résolution finale de Durban II fait silence sur Israël, les crimes de Gaza et l’oppression des Palestiniens. |
Eh bien non ! par la
seule grâce du président Armani, iranien et chiite, les Arabes ont gagné et les
sionistes ont perdu. Les vidéos intégrales en farsi et en anglais font le tour
du monde sur Internet.Vive le président Armani.
● Le
texte du discours, en français
● The words actually said (The Huffington Post) : “the abuse of the question of the Holocaust” et non pas « la question ambiguë et douteuse de l’Holocauste ». J’avais bien entendu le mot Holocauste dans la version en farsi. À son habitude, l’Immonde, le journal de référence, a donné la mauvaise version.
● La vidéo intégrale (en farsi) (34 minutes, son parfait. On entend prononcer le mot Holocauste. 10ème minute : le président Armani sourit) UN webcast.
● La vidéo intégrale (en anglais) UN webcast.
● La
vidéo partielle (en français) France 24
● La valeur propose, l’argent dispose
|
● Merdre,
elle a des couilles Royal !
● Une chose est certaine : s’il n’y a pas une bonne grosse dépression, ces fumiers ne lâcheront pas prise. Jusqu’au bout ils se cramponneront. Après, guerre civile, guerre mondiale, peu importe. J’irais me réfugier chez le colonel Chavez.
● Environ 80% des universités américaines sont d’un niveau extrêmement faible et le secondaire est tellement mauvais — ce qui explique que tout le monde peut lire le cours de physique de Feynman, cours destiné à des nullards passionnés de football ou de gonzesses (ou de mecs selon les goûts) à tel point que Feynman fut extrêmement déçu et renonça à continuer l’expérience (avis aux enseignants chercheurs) — que ce sont les étudiants étrangers qui assurent la bonne tenue des meilleures universités. On comprend pourquoi l’homme de petite taille qui habite le palais de l’Élysée veut imposer ce système en France puisqu’il n’est même pas capable de parler un français correct. Non seulement il insulte les Français — et pas seulement les Français, c’est un wide span insulter — mais il les insulte en charabia. Il n’insulte pas seulement les Français (bien fait) mais il insulte le français. Ah ! cher Jacques Chirac, tu nous manques ; ce n’est pas toi qui insulterais le français. Que la paix soit avec toi dans ton délicieux château de conte de fées.
● La victoire des forces asymétriques par William Lind
● Antisionist Express par Kathleen et Bill Christison (Counter Punch)
● Un été, il a fait si chaud que le café de Flore n’avait plus de glace et servait le dom pérignon tiède. Je bois un cramant (ne pas confondre avec crémant — qui signifie : peu bulleux) de récoltant manipulant à cent balles de chez Shopi (un simple petit chablis avec des bulles — un jour, l’ancien sommelier de chez Jamin, avenue de Longchamp, me fit goûter à l’aveugle un vin blanc. Je dis : « on dirait un champagne sans bulles ». C’était un chablis. Craie + chardonnay. Un autre jour, je faisais goûter du Jasnières à un ami franco-américain propriétaire de deux restaurants à New York. Il me dit : « il sent la craie » façon de parler, au palais, parce qu’au nez, le chenin sent toujours — s’il est mûr — la cire d’abeille) J’ai chanté sur les routes de France, au volant de ma six cylindres à essence : ♫ merci Shopi, merci Shopi... (les Charlots) à chaque fois que je passais devant un Shopi. Shopi payait mes week-ends en six cylindres. Hourrah ! les prix baissent. Le mini président a réussi. Vive la déflation. Bientôt le dom pérignon à trois cent balles, comme au bon vieux temps. Quel con, ce Dantec. Seul un moine pouvait inventer le champagne (c’est à dire le bouchon en liège) pour faire d’une piquette le nectar des cieux (une coquille bien à propos que je ne corrige pas).
Il y a des menus à cent balles dans les restaurants de luxe. Les chefs font eux même leur mayonnaise, leur crème anglaise et leurs sorbets. Vive la crise !
Les deux bouteilles sont terminées. Je passe au chenin de Saumur à vingt trois balles (toujours merci Shopi). Le chenin est toujours bon. On ne peut pas faire de mauvais vin avec le chenin. Le chenin est toujours buvable cent ans plus tard (j’ai bu du jasnières de cent ans), toujours aussi dur. Les gens n’aiment pas le chenin. Le chenin ne coûte rien. Le chenin est tellement acide qu’il n’est pas nécessaire de soufrer. Le chenin ne fait pas mal à la tête. Le chenin ne saoule pas. Le chenin a fait le malheur de Paul-Louis Courier.
Un jour, le père Vernes (pas le banquier) de bonne humeur me dit, alors que je m’asseyais à sa terrasse avec un ami, Dominique N., « Je vais vous faire boire quelque chose » et il nous servit une bouteille de coteaux du layon quart-de-chaume 1947, jaune d’or.
De toute façon, pour cuire du veau de lait (Dieu est horrible, seul Leibnitz a su rendre compte du mal) avec des carottes (glacer les carottes au beurre demi-sel normand) et des champignons de Paris (revenus dans ledit beurre) rien ne vaut le beurre demi-sel normand de ferme, mal homogénéïsé. Quel sublime veau de lait de l’Orne, arrosé de chenin de Saumur. Pourquoi mange-t-on si mal en France, au bord de la route ? C’est l’enculisme, c’est l’hamériquanisme, c’est si je t’attrape je t’encule. Chiens, esclaves, prostitués, bétail.
Une chose me désole. Le prix de l’essence a scandaleusement baissé. Donc, je laisse la limousine au garage, car je ne peux plus payer un impôt volontaire au pays du colonel Poutine. Dans ces conditions, plutôt crever que de rouler.
Moralité : méfiez-vous de ces hommes de petite taille qui ne boivent jamais de vin (Dantec, notamment).
● Une histoire édifiante « Des origines au triomphe électoral de la droite en 2009 : le sionisme a gommé les différences idéologiques » par Pierre Stambul. « La frontière ne passe pas en Israël entre “gauche” et droite. Elle sépare les sionistes des non sionistes ou des antisionistes. » (version imprimable) Voilà pourquoi assimiler l’anti-sionisme à l’anti-sémitisme est une scélératesse de sionniste.
Il signore de pequeña altura [parlao europeo esperante como dans le roman de Graham Green, Tueur à gage, maybe ?] s’est exclamé à propos de las secuestros del padrones : pas de ça ici, c’est un État de droit. Nuance : c’est un État de droite, comme cela se produisit si souvent à Athènes ; mais comme il y en eut peu depuis le Maréchal Pétant. Allora, ♫ en Francia, sono mille e tre : Union Minoritaire des Possédants. Dans un État de droite, il est d’usage que les patrons soient séquestrés et que les sirènes des usines soient voilées afin de ne pas irriter les ouvriers.
● L’Immonde rejoint Libéramerde dans la fosse à purin Grâce à Internet : « Le journalisme est désormais une activité qui se pratique sous contrôle des lecteurs, qui peuvent à tout moment demander des comptes ». On ne remerciera jamais assez le Département De l’Attaque américain et son projet Arpanet développé sur fonds publics.
● Coup d’État bancaire par William Engdahl
Le coup d’État feutré, par Simon Johnson at
Jorion’s →
|
● Le
danger est dans le style(t) écrivait
Flaubert à Louise Colet. Il voulait dire par là que sa concentration sur le
style lui faisait perdre l’idée. Balzac, c’est le contraire. La puissance de la
pensée est telle qu’elle lui fait négliger le style, ce que constatait Marx
Engels quand il disait : « j’en apprends plus en lisant Balzac qu’en
lisant les traités d’économie politique » [la phrase exacte : “I
have learned more [from Balzac] than from all the professional
historians, economists and statisticians put together”, letter
to Miss Harkness, London, april, 1888. Merci Messer C.]. Quant au style des
traités d’économie politique… c’est une autre affaire. Marx a un style
biblique, mais c’est le seul. Plus patriarche juif que Marx, tu meurs.
● La page des bonnes nouvelles Elle va crever cette grosse salope de TINA.
L’économie comme illusion par Timothy Mitchell →
● Capitalisme suicidaire par William Pffaff
|
● La main invisible dévoilée par Paul Jorion
|
a
● Le
plan D continue par Hirche Riad, Ouchène Rachid , Tighersine
Abdallah. Pour en savoir plus sur le plan Dalet (le Monde diplo).
DOC 2009-04-03 DOC 2009-04-03-2
● Prout ! Prout ! Ah ! Ah ! Ah ! Woodoo, Woodoo ♫ Voilà c’qu’on chante, voilà c’qu’on chante… La première fois qu’un président de la République perd un procès. Celui qui représentait Louis Philippe en quoi que ce soit qui se rapprochât d’une poire risquait le même genre d’ennui.
● M. Pinault culture, grand ami de M. Bernard « saucisson de Lyon » Lévy, retenu prisonnier dans un taxi pendant une heure, par ses employés mécontents. Ça se corse.
● Honte sur nous ! Avons-nous perdu toute dignité ? par Khaled Amayreh, Cisjordanie, 29-03-2009. Un peu de musique arabe pour les Arabes : Farhan Sabbagh — Muwashah Nahawand
● Hergé
est le Balzac de la bande dessinée
● Caramba, encore raté. Nous avons failli avoir un nouveau bal tragique à Colombey. Notre président de “petite taille” veut à tout prix un gros ZAÏRbus 330 avec une baignoire (pour interroger les suspects en cours de vol, je suppose, une rue Lauriston volante ; notre président de “petite taille” demeure le premier flic de France, simple déformation professionnelle).
● Intérieurs K. K. K. J’ai revu « la Prisonnière du désert » qui est vraiment un navet de propagande, tout ce que l’Hamérique a de détestable et de dangereux puisque cela mène à l’inculpabilité (certes, la devise des Vaudois est « y’en a point comme nous » mais, que je sache, l’armée suisse, la plus morale du monde, ne menace personne). Il y a quelques années j’en avais fait un commentaire élogieux et arrosé sur ce site, commentaire que j’avais effacé une fois dessaoulé. J’avais été séduit, l’alcool aidant, par la photo : les paysages, les falaises rouges, Mickey chercheur d’or ; les Hamériquains n’ont que ça. En y réfléchissant, je note cependant, que les films hamériquains sont toujours d’une manière ou d’une autre, des documentaires, ce qui n’est pas le cas des infâmes navets français (si, ils le sont, malgré eux, sur la bêtise française de même que les films Hamériquains sont des documentaires sur la bêtise hamériquaine). Le documentaire dans ce film porte sur les intérieurs KKK, non pas KLU KLUX KLAN, mais le Kinder, Kirche, Küche des immigrants allemands. Je gagerais que la langue parlée par les Comanches est du charabia, Comanches qui s’oublient au point de s’exclamer avant l’attaque « Let’s go » (honte à la script girl), mais la description des intérieurs des immigrants allemands est parfaite, jusqu’au choix d’acteurs d’origine allemande. (Hardy Krüger étant le plus célèbre d’entre eux) pour les seconds rôle de « jeune homme » dans les westerns. Les Hamerloques ont-ils apporté le même soin pour la langue parlée par les Indiens. Ont-il pris le soin d’engager d’authentiques Comanches pour le doublage ?
« À l’instar des Navajos sur le théâtre pacifique, un groupe de soldats d’origine comanche fut employé sur le théâtre européen pendant la Seconde Guerre mondiale pour coder et transmettre des messages de l’armée américaine. Ce qui a été appelé plus tard le code comanche. » (Wikipédia)
● Entendu dans le poste : Guy Martin (Grand Vefour, alias Café de Chartres) est un autodidacte (plus exactement, il n’a pas fait d’école, mais un apprentissage ; ah ! l’horrible cuisine de CAP) qui a commencé pizzaïolo (Bardet a commencé comme steak-frite à Châteauroux) : pour savoir bien cuisiner, il faut avoir appris à savoir bien manger. Cela explique pourquoi les anglo-saxons bouffent de la merde. Cela tient à leur structure familiale. La démographie est une science étonnante. Elle explique beaucoup de choses, ce n’est pas Todd qui me contredira. Et ceci : la meilleure grande cuisine, c’est la française ; la meilleure cuisine de tous les jours, c’est l’italienne. Je m’en étais aperçu, en effet, puisque j’ai habité cinq ans en Suisse. C’est là que j’ai découvert le café italien, la bonne pizza et la sauce bolognaise, braisé du pauvre (mais pas encore le rizotto), alors que l’atroce robusta (produit par les nègres colonisés, c’était une sorte de punition infligée aux Français, ironie du sort) régnait encore en France. Quel pays de cocagne cette Suisse.
● Je voudrais le 192 à Asnières
[zSionisme] Le
problème, c’est le sionisme ● « En deux mots, le problème c’est le sionisme » (Ben Ehrenreich, Los Angeles Times)
● De
quoi la Palestine est-elle le nom ? par Alain Gresh
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[zSionisme] Le
problème, c’est le sionisme ● “Is anti-Zionism hate? (traduction commentée)
Yes. It is more dangerous than anti-Semitism, threatening lives and peace in the
Middle East. (Judea Pearl. Judea Pearl is a professor at UCLA and the
president of the Daniel Pearl Foundation. C’est le père du touriste américain assassiné au Pakistan). Effectivement, l’antisionisme est plus dangereux pour l’État juif puisque sa critique est fondée, tandis que l’antisémitisme n’est qu’une pathologie (faites-vous soigner).
|
[zSionisme] Le
problème, c’est le sionisme
● Le rapport d’Israël au monde (Réseau Voltaire) quelques exemples de rhétorique sioniste.
Du même, “Libre opinion” parue dans Le Monde, édition du 31.03.06. Ostracisme ou Ost Racisme:
|
● Iran-Afghanistan : Washington affine ses arguments - 23.03.2009 (Iran-Resist)
● Iran : La Russie attend le bon moment pour livrer les S-300
● Iran : La Russie s’adapte à un dialogue
irano-américain
[zSionisme] Le
problème, c’est le sionisme Israël Shamir : Fleurs de Galilée (recueil d’articles 2001-2002) →
● Les indécentes clowneries de Bernard-Henri Lévy, le saucisson des prétoires ● Vertueux faux-culs
Après cela, Bernard « saucisson » Lévy peut prétendre que ces salauds du Hamas (qui habitent dans des chambres à Gaza soit dit en passant) se cachent derrière la population ; alors qu’en fait c’est l’armée juive — l’armée la plus morale du monde nous affirme Ehoud Barak (son argument est extraordinaire : il en veut pour preuve, dit-il, qu’il sait bien qu’en Yougoslavie et en Irak, ce fut pire. Mais que vous soyez moins immoral que quelqu’un ne fait pas de vous pour autant un être moral. La grossièreté insolente des bobards est stupéfiante. On dirait du Sarkozy. Comment d’ailleurs une armée coloniale d’occupation pourrait-être morale ?) — qui tire spécialement sur les civils palestiniens pour dissuader les résistants de résister en les faisant passer pour des irresponsables (comme dit notre président de “petite taille”) et des salauds. Ces gens n’ont rien à envier aux Jésuites. Ho ! les bonnes âmes, comme ils sont moraux, comme ils sont tatillons. Vertueux et victimes, toujours. Faux-culs. Vertueux faux-culs. J’espère que vous appréciez comme je le fais la saveur de l’euphémisme : « afin de rétablir la crédibilité de sa dissuasion » au lieu de : « répandre la terreur » ou, plus brièvement : « terroriser ». Les exquises personnes. Les terroristes qui se plaignent de ne plus terroriser (il y a accoutumance que voulez-vous) et qui, avec un grand et pieux regret, annoncent qu’ils se voient contraints (ah ! les pauvres, les malheureux humanistes ; pleurons, pleurons sur leur triste sort, plaignons-les donc de tout notre cœur) de terroriser plus encore et donc d’augmenter la dose… à leur grand désespoir évidemment. Ah ! les braves gens. ● Projet : un mémorial juif holocaustique (Wiesenthal) construit à l’emplacement d’un parking construit lui-même par Sharon sur les vestiges du réservoir de Mamilla (un réservoir rempli du sang des Chrétiens assassinés par les Juifs en 614). Il faut le faire. ● Un certain petit air de liberté dans l’air… (Israël Shamir) ● La guerre contre la terreur intérieure : Fin de l’Histoire juive (par Gilad Atzmon]) Israël Shamir ? Il est très bien. C’est formidable, ce que je lis.
● La
marche vers un État unique en Palestine
● Un parc israélien, leçon de l’histoire oubliée (Jonathan Cook) ● Les lobbys d’Israël : La vraie force d’Israël (Chems Eddine CHITOUR, École Polytechnique d’Alger) Le reproche fait par le président du CRIF aux manifestants de ne pas s’être opposés suffisamment contre les manifestations d’antisémitisme spontanées lors de leur manifestation est assez délicieuse. Les manifestants n’étaient pas là pour ça (un autre jour, chaque chose en son temps). Ils étaient là pour s’opposer à la barbarie des Juifs de Palestine (et à l’injustice subie par les Palestiniens depuis un siècle) et non pas pour faire la police sur les boulevards. Ils avaient suffisamment à faire, ce jour là. Les manifestants ne sont pas plus responsables des actes d’antisémitisme qui se produisent sur leur passage que les Palestiniens ne le sont de leur envahissement et de leur persécution depuis un siècle par les Juifs de Palestine. Ce n’est pas le passage des manifestants contre la barbarie des Juifs de Palestine qui provoque des actes antisémites ; mais les actes criminels des Juifs de Palestine. Ce n’est pas les Palestiniens qui ont envahi la Palestine, mais des Juifs. Plus simple tu meurs (de toute façon, tu meurs). |
● Le
boucher est triste, biquette veut pas sortir du chou (Le
Boucher)
● L’âge de l’argent stupide. Les responsables de la catastrophe financière ne sont pas des criminels, mais tout simplement des crétins. Lénine disait : « Ils nous vendront la corde pour les pendre ». Non, ils se pendent eux-mêmes.
● Élie Wiesel
est ruiné, personnellement ruiné. Bernie l’a berné. Le saint homme est fou de
haine. Il piétine son prix Nobel comme Napoléon piétinait son chapeau dans le Guerre
et paix de Woody Allen : « Il faudrait inventer n’importe quoi pour le [Madoff] faire
souffrir ». Le masque tombe. C’est un cri du cœur : “It
breaks my heart.” Ma cassette ! Ma cassette ! Ô rage ! ô désespoir ! Enfer et
damnation ! Mais qu’allait-il donc faire dans cette galère ? Quelle
ironie. Le destin cruel le frappe en plein… portefeuille. « la Fondation Élie Wiesel pour l’Humanité,
celle qui avait remis son prix annuel à New York, en septembre, à Nicolas
Sarkozy… » (Wall Street Journal). De plus en plus burlesque. Finalement, ce Madoff, il n’a volé que
des riches ! Il ne faudrait pas perdre ça de vue. On ne compte
que par milliards chez ces gens. Ça leur fait les pieds. Y a
vraiment pas de quoi pleurer. Je suis bien d’accord avec Warren Buffet : c’est la
lutte des classes, mais il n’y a que les riches qui luttent. DOC 2009-03-14
♫ Quand on est
riche, on s’encule en couronneu, enculons-nous, c’est le plaisir des dieux.
Elle est bien grasse celle-là, hein !
Quant aux pauvres, c’est déjà fait depuis vingt ans. Vive la crise, n’est-ce pas ? Le quintuple renégat Montand se faisait payer très cher pour dire ça dans le poste et le lycéen aux grosses couilles écrivait ça gratuitement dans son journal.
http://www.nypost.com/seven/02272009/news/nationalnews/elie__bernies_evil_157207.htm
● Cette grosse salope d’Europe ne veut pas aller à Durban II. La vacque ne veut pas aller au taureau.
● « Le roi… bar…bu qui s’avance, bu… qui s’avance, bu… qui s’avance, c’est le roi Ménélas ».Comment faire quand on est français pour savoir quel effet fait notre langue pour des étrangers qui ne parlent pas le français. Il suffit d’écouter les créoles parler. Étant donné qu’on ne comprend pas les paroles, on entend l’air. C’est un comble que je doive apprendre le son du français chez les créoles ! Je ne me lasse pas d’entendre Élie Domota, même si je ne comprends pas ce qu’il dit. Grâce à lui, j’entends la musique du français. Effectivement, ce qu’on m’avait dit est vrai : le français est une langue musicale avec beaucoup d’inflexions. Or cette langue se chante difficilement, la prosodie est difficile. La langue est musicale, la prosodie ne l’est pas. Ah ! le spaghetti italien marche à tous les coups, lui. Wagner chanté en français est à mourir de rire (je l’ai entendu une fois). Debussy a triomphé du problème avec Pélléas. Ravel aussi. Offenbach aussi : la valse de la poupée Olympia ; et « le roi bar-bu qui s’avance, bu qui s’avance, bu qui s’avance est le roi Ménélas ». Bizet aussi (De bon matin, j’ai rencontré le train ; l’amour est en…fant de Bo…hême). Chausson n’y a pas réussi (à chanter Wagner en français) avec Guenièvre. Quant à Gounod, ah ! l’affreuse valse « Ah ! je ris / de me voir si bel’ / en ce miroir » qui nous fait tant rire dans Tintin et Milou). Tchaïkovski fait du sur mesure : « Il meu dit je vous ai…meu (bis) Et… je sens… mon cœur… qui bat… qui bat, je ne sais pas pourquoi ». Bashung aussi a réussi (et Cheddid, il ne faut pas, sous prétexte que Bashung est mort, oublier Cheddid qui inventa la manière d’adapter la prosodie française au Rythm and blues et au R’and R. Rita Mitsuko fit très bien aussi). En tout cas pas les affreux rappeurs français.
● Les mots travaillent (Jacques Richaud)
● Gaza 2009 : De la nécessité de démanteler l’Autorité palestinienne (Haidar Eid)
Il n’existe pas d’« activité humaine qui consiste à la production, la distribution, l’échange et la consommation des biens et des services. » Il existe des activités économiques, c’est à dire des activités classées « économiques » (par l’INSEE par exemple), qui appartiennent donc à la classe « activités économiques ». Il s’agit de statistique. L’activité qui opère ce classement est la statistique. Il existe bien une activité humaine, que l’on peut facilement identifier, qui est la statistique et dont un des moments consiste à classer. Un des buts de la statistique est de fournir la situation économique des pays, situation qui est représentée par des nombres. On peut l’appeler par abréviation l’économie d’un pays, économie qui va bien ou mal selon que les nombres sont bons ou mauvais. En fait, c’est le pays qui va bien ou mal. Mais cette économie n’est aucune action, aucune activité, qu’elle soit individuelle ou collective. Elle est seulement un tableau de nombres dits encore indicateurs. C’est le crétin Say qui, en 1818, a décidé, quelle trouvaille, que la science économique étudiait l’économie. D’ailleurs, les sciences économiques étudient, la plupart du temps, du vent ; l’équilibre de Nash, par exemple. |
[zSionisme] Le
problème, c’est le sionisme ● Le
syndrome du sujet médiatique unique (René Naba) ● De
l’accusation d’antisémitisme comme arme de dissuasion [super massive] (René
Naba) ● Gaza, Permis de tuer : L’Europe est coupable — Deuxième partie, par Nabil El-Haggar.
L’Europe est une grosse salope. ● Gaza, Permis de tuer : L’Europe est coupable — Première partie (Nabil El-Haggar)
● Gaza, Permis de tuer : Quand l’Immonde regarde les pays arabes, 19 janvier 2009
● Gaza, Permis de tuer !, 12 janvier 2009
● Des
nouvelles de Hassan Nasrallah ● Une ingérence trop visible Affaire Freeman : le Lobby israélien vacille, par John J. Mearsheimer, co-auteur de Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine. Autrement dit : la preuve par Freeman.
● Le Lobby : la preuve par Freeman, Capitol Hill, territoire occupé.
● Le départ de Freeman et la crise du régime (de defensa)
● Freeman renonce au poste de Président du NIC suite à une violente campagne de diffamation du lobby sioniste (planète non violente). Avec la déclaration de Freeman publiée dans traduit en français dont voici un extrait :
● L’Europe est une grosse salope (Gideon Levy)
* * *
Si ce n’était si tragique, ce serait follement drôle, à faire mourir de rire Mel Brooks lui-même. Ces gens sont fous, fous à lier. ● « Il est irresponsable d’assimiler le refus du sionisme assassin à l’antisémitisme ». (Claude — she Claude, not he Claude — Raymond, UJFP). Non ! ce n’est pas irresponsable, c’est criminel, car celui qui tente d’intimider les refuzniki par des accusations d’antisémitisme se rend par là même coupable de complicité avec les innombrables et atroces crimes du sionisme commis au cours du siècle passé et qui d’ailleurs continuent de plus belle. Autrement dit : il cesse d’être un Juste. ● Le CRIF: Un sale boulot pour
les juifs français. (Michèle Sibony, UJFP) DOC
2009-03-05
Le CRIF, c’est notre AIPAC à nous. C’est l’agent d’une puissance étrangère. Ce n’est même pas un lobby. Le lobbyste est le solliciteur qui attend dans les antichambres (lobbies). En France, c’est le gouvernement qui est convoqué au dîner du CRIF. J’espère qu’on le fait attendre dans l’antichambre [oh ! merde ! j’ai dit chambre ! mot interdit. Je voulais dire : « antichambre à Gaza » évidemment. Par la noble jarretière, Honni soit qui mal y pense]. Il ne mérite pas mieux. ● Intervention du député George Galloway, le 15 janvier 2009 au Parlement britannique
« J’accuse le CRIF » (Olivier Bonnet, Plume de presse) →
● Antisémitisme et Antisionisme — L’impossible amalgame — Marcel Liebman — MAI n°10 février 1970 – DOC 2009-03-12
● Gaza
: Israël a commis intentionnellement des crimes de guerre. (Planète non violence) Ce colonel n’a d’ailleurs rien inventé
puisque cette tactique fut déjà adoptée par les Juifs sionistes de 1937 à
1939 (terroriser la population arabe par des attentats dans les marchés et
dans les autobus) puis à nouveau en 1948 (massacrer la totalité de la
population de certains villages afin de créer la terreur dans les autres).
C’est donc une vieille pratique de ces envahisseurs de haute moralité qui ne
cessent de se défendre depuis cent ans (Hagana, 1920) et se drapent dans la
vertu offensée. Ce n’est pas la tactique de la terre brûlée, chère aux Russes
quand ils luttent contre les envahisseurs, mais une tactique d’envahisseur,
la tactique du palestinien brûlé. ● Azmi Bishara ou
l’impossible point de vue « arabe israélien »
|
● Madoff : une leçon pour le Peuple élu ? de Larry Gellman, traduit par Djazaïri DOC 2009-03-14-2
● La Bataille du Discours. Israël Shamir
Sur ce tank,
photographié sur la terre irakienne, on peut lire le slogan
« Aujourd’hui à Bagdad, demain à Paris ! ». Durant la guerre
en Irak, aux jours de l’opposition de Jacques Chirac à l’agression des
États-Unis, cette animosité était très répandue parmi les Yankees : en
la France, ils voyaient leur pire ennemi. Mais le pire qu’ils aient pu
commettre, c’était de rebaptiser les « French Fries » (les frites)
en « Freedom Sticks » (bâtonnets de la Liberté), ce qui a beaucoup
fait s’esclaffer les gens intelligents. Toutefois, quelques années plus tard,
ce slogan est devenu la réalité : après la prise de Bagdad, Paris aussi
est tombé aux mains des forces américaines. Pour installer un fantoche
américain à Bagdad, les Américains avaient dû se battre durant plusieurs
semaines. Mais le fantoche américain du Palais de l’Élysée y a été installé
sans qu’on ait eu à tirer la moindre balle. En dépit de son look de Panthère Rose
[inspecteur Clouzot], Sarközy restera
comme un des personnages les plus sinistres de l’histoire de France [avec Charles IX]. La France avait été le
seul pays, au monde, qui eût réussi à se débarrasser de l’occupation
yankee ; c’est désormais du passé. Le Président Sarközy a décidé de
détricoter le grand œuvre de Charles de Gaulle... [et
du Conseil national de la Résistance. C’est bien ce qu’il me semblait :
c’est un sous-marin qui remonte le Danube] |
● « Eric Besson est assez bon dans l’humour vache [17:00]. Il est d’ailleurs meilleur dans l’humour vache que dans la littérature pure » (Philippe Besson). Démonstration.
Un logo de chiottes à 646.550 dollars (en $ car je ne prononce jamais le mot ridicule). Crève Prout world et vite.
● Hurrah dernière : la cuisine moléculaire tue. Ce qu’il y a de bien, c’est qu’elle ne tue que des cons, et encore mieux, des cons… riches.
● Tuée par la main invisible et selon la théorie de la rente de Ricardo. Les mauvaises terres ne sont plus nécessaires aujourd’hui, elles vont donc devenir ou redevenir friches. Les prix vont s’aligner sur les coûts des meilleures terres. Finie la rente.
● Pour voir les tontons macoutes, cliquez ici.
● Le Mexique existe-t-il encore ? (de defensa)
La presse et les TV
françaises “officielles” en général nous donnent ces derniers jours quelques
soucis de digestion, intellectuellement s’entend, – discrètement, certes,
mais la nausée tout de même. Réduire le dossier mexicain, qu’on aborde
puisque l’Autorité Suprême qu’on sait s’y rend, à peu près au destin sans
doute malheureux d’une jeune femme embastillée, – voilà qui donne la nausée.
Ce système atteint un état d’inexistence frénétique, avec son intelligence
réduite aux acquêts de la futilité galopante et du goût absolument effrénée
du conformisme. Il importe donc de le laisser à ses douleurs bienséantes et
bien-pensantes, à ses gémissements humanistes, à ses papotages de bonne sœur
émoustillée de la laïcité et des droits de la femme. |
● La France est une ploutocratie (René Balme). Qui la délivrera des ploutocrates ?
Le politique ne dirige
plus rien. Sarkozy a définitivement donné les clés du pays à la finance et
aux multinationales. Ce n’est donc pas un hasard si la manne financière est
allée, en priorité vers eux [et ce n’est pas un
hasard non plus, la petite sauterie au Fouquet’s et la croisière sur le yacht
Paloma après l’élection. C’était en quelque sorte un
manifeste]. Et
l’homme de petite taille poursuit son entreprise de déstructuration du pays
et de démolition sociale sous les applaudissements répétés et fournis de
Madame Parisot et de la troupe des lèche bottes de tous poils, au rang
desquels, la presse tient une place privilégiée. (...) La
France a définitivement rompu avec la démocratie. Le parlement, toutes
tendances confondues, accepte sans broncher de consacrer 80 % de son activité
à transcrire dans le droit Français des directives européennes rédigées par
la commission européenne — non élue et aux ordres des lobbies industriels et
financiers. Les 20 % qui restent permettent à l’UMP, ultra majoritaire,
de tricoter un totalitarisme sur mesure à grand renfort de lois liberticides,
pour la plupart, se gaussant des gesticulations des sociaux-libéraux occupés
à s’entre-déchirer pour conserver une parcelle de pouvoir. |
● Le manifeste du Vice président Schir, enfin ! Ceux-ci sont de Lyon.
● Si un cheval se présente en 2012, je voterai pour la première fois de ma vie
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Le
château de Tarnac
Lors des élections municipales, le maire sortant de Tarnac, Jean Plazanet, communiste, est battu. Il se trouve que le propriétaire du château de Tarnac, Yves de Kerdrel, est un journaliste parisien, éditorialiste au Figaro. Juste après l’élection, il écrit : « Votant régulièrement à Tarnac, membre de la commission Attali, et propriétaire d’une maison détenue depuis quatre siècles par la même famille, je félicite la liste qui vient d’être élue et qui met fin à un siècle de domination marxiste dans cette commune qui ne méritait pas une si terrible idéologie. » Sur le blog « Balades à Tarnac », ces lignes engendrent des dizaines de réactions. Parmi lesquelles une signée « depuis le Goutailloux, le 19 mars 2008 » (le Goutailloux est le nom de la ferme reprise par les « jeunes » de Tarnac) : « La situation qui tend à se confirmer ces dernières années sur le plateau est celle de communes qui n’ont plus rien de “communautés” mais tendent à n’être plus que la juxtaposition de petits nombrilismes en recherche de “qualité de vie” dans un cadre verdoyant. [...] Derrière les façades pittoresques de nos bourgades, une guerre silencieuse continue de se mener entre, d’une part, ces nouveaux “rentiers”, surtout occupés à la réalisation de leur bon plaisir, et ceux qui, dans les coulisses, tentent de survivre. [...] Tarnac avait jusque-là comme réussi à ne pas s’abandonner complètement à cette pente, grâce notamment à un certain activisme municipal et une vraie disposition à l’accueil dont Jean Plazanet [le maire sortant] n’était pas la moindre des incarnations. Combien de temps lui faudra-t-il désormais pour ressembler à d’autres bourgs alentours, sans école, sans jeunes, sans lieux communs... tranquilles et propres à en mourir. [...] Il va de soi que ce qui adviendra de la commune dépendra surtout de ce que nous saurons y faire advenir ensemble — avec ou en dépit des nouveaux élus. » On y reconnaît le style de L’Insurrection qui vient, mais en plus apaisé, et en plus constructif : puisqu’il est même envisagé de faire advenir quelque chose « avec » les élus... |
Le
château du Mazaud
● Chère collègue, cher collègue, Belges, Belges… Ne parlez pas de pilotage dans la maison d’un kamikaze.
● Éloge du laissez faire par Paul Craig Roberts
● Le triomphe des ultra faucons israéliens, terme ultime de la glaciation idéologique du sionisme (René Naba)
● Petite remarque bis : L’injustice précède la justice. Chez les sauvages, la justice (la légitimité) n’est pas nécessaire car il n’y a pas d’injustice. L’histoire de la civilisation est l’histoire de l’injustice, ce que Hegel nommait le négatif : les choses progressent par le mauvais côté, c’est à dire par l’injustice, et, de ce fait, l’histoire est aussi l’histoire de la justice. Sans injustice, pas d’histoire, pas de civilisation, pas de justice. L’État juif de Palestine étant injuste, il n’est pas légitime. Il ne le sera pas tant qu’il y aura encore un Palestinien vivant en Palestine ou dans les camps alentour. Il ne le sera pas tant qu’un homme ne pourra demeurer au repos dans une chambre à Gaza, selon le souhait de Pascal. L’État juif n’ose pas tenter le génocide. Il tergiverse, contrairement à Hitler et consort. De nos jours, le génocide est mal vu. L’État juif a mauvaise conscience, cela le perdra. Tout le monde connaît cette histoire stupide du bidasse puni : « motif de la punition : sortait à reculons de la caserne pour faire croire qu’il y rentrait. » C’est la même chose avec les Juifs sionistes : ils envahissent la Palestine à reculons pour faire croire qu’ils se défendent… depuis 1922 (création de la Hagana, c’est à dire Défense).
● Petite remarque en passant : il me vient soudain à l’esprit que c’est la première fois en France, depuis… que la droite fait le sale boulot elle-même. Pendant le siècle écoulé, toujours ce fut la gauche qui se chargea du sale boulot, notamment en 1982. Cette fois la droite est en première ligne. D’ailleurs notre mini-président n’a quasiment pas de premier ministre, il n’a pas de fusible. Le fusible, c’est lui. Et Mme Parisot fait pipi dans sa culotte. La France a le MEDEF le plus bête du monde.
● Daniel
Cohn-Bendit, Bruno Latour et les mystères de la science (Cf.
l’article de B. Latour dans Le Monde)
● Shark
aussi défie l’intelligence :
Non, les enseignants-chercheurs ne rejettent pas « les réformes ». Mais cela fait une dizaine d’années qu’ils résistent avec constance à un seul projet, toujours le même : celui inspiré des recommandations de l’OCDE, mis en musique sous les appellations de « stratégie de Lisbonne » ou de « processus de Bologne », qui vise la marchandisation de l’enseignement supérieur et la rationalisation de la recherche sur un modèle de gestion entrepreneurial. |
● Indiscipline répond à Bruno Latour le trop discipliné ● UNE POLITIQUE DE LA NATURE SANS POLITIQUE À propos de Politiques de la nature de Bruno Latour, par Alain Caillé. Revue du MAUSS n° 17. ● Réponse de Latour : Revue du MAUSS n° 17 Commençant ma lecture, j’ai l’impression que ces non-humains ne sont autre que le pratico-inerte de Sartre, la matière ouvrée qui permet la réciprocité des « agents » (quand je lis le mot agent, je sors mon revolver) sous le regard du tiers unificateur (Sartre est un individualiste méthodologique enragé. Ce fameux tiers, c’est la totalité, c’est le tout et non pas un homme, pas plus que le Pirée). Si tel est le cas, le terme est mal choisi car la matière ouvrée est humaine, trop humaine d’ailleurs. Quand dans le silence de ma berline six cylindres de deux cent chevaux, je roule lentement sur une route sinueuse et déserte dans la campagne non moins déserte, je suis parfois saisi de terreur à l’idée du labeur, de l’activité, de l’agitation qu’a coûté ce calme paysage et je me dis : « non, rien, jamais, ne changera » tant l’inertie du pratico-inerte me saisit à la gorge. Je m’empresse alors de penser à autre chose. Saviez
vous que les courbes des chaussées ne sont pas des arcs de cercle mais
commencent et finissent par des clothoïdes,
courbes à rayon progressivement décroissant de l’infini au rayon de l’arc de
cercle du milieu de virage, ceci afin d’éviter que les automobilistes ne
|
● Obama enfonce un clou dans le cercueil de la reganomics ! Serait-ce possible, non de Dieu (ortograf post 9/11) ? (de defensa)
● L’étiquette ANTISÉMITE est l’étoile jaune des temps modernes. Elle est bien bonne ! Centre Zahra (Thoustra)
Le modèle d’Adam Smith Jean-Pierre Dupuy →
|
● Un
discours prémédité. Des réactions cinglantes
Dans le
cas présent, habitué à
dire impunément n’importe quoi [ah ! oui alors, c’est la pwofytation], le chef de
l’État a négligé le fait que ses paroles s’adressaient à des lettrés,
professionnels de l’analyse des textes et des raisonnements. La machine de propagande
qui diffuse les vidéo des discours présidentiels, ainsi que leur
transcription cruellement littérale, s’est retournée contre son dessein
officiel. Toute la
vulgarité, l’inculture, la vantardise, l’outrance, le mépris et la brutalité
de Nicolas Sarkozy a été exposé aux yeux de la communauté savante du pays
[ah oui ! alors c’est ben
vrai]. L’effet a été dévastateur ; il a renforcé la détermination des
opposants aux réformes. Ceux qui n’avaient rien vu venir ont pu être surpris.
A présent, tout le monde est averti [ouf ! enfin !].
|
Eh oui ! Il ne s’agit plus de nègres, comme à Dakar, mais de savants blancs (enfin, presque tous blancs avec quelques Bougnoules, Nègres ou Chinetoques — des Palestiniens aussi — égarés ici ou là dans notre beau pays)
● Nicolas
Sarkozy a-t-il commis une erreur ?
Il faut dire que le Président n’y était pas allé avec le dos de la cuillère: durant son discours devant un aréopage de chefs d’entreprises, de directeurs de grandes écoles et de présidents d’universités, il avait évoqué le caractère « médiocre » de la recherche française, ses «structures obsolètes» et son « immobilisme », puis il s’était mis à plaisanter au sujet des chercheurs Français qui entrent dans la carrière scientifique « parce qu’il y a de la lumière et que c’est chauffé », et qui sont incapables de voir la réalité en face, c’est-à-dire, notamment, d’admettre que leur taux de productivité, selon d’obscurs calculs élyséens, est inférieur de 30 à 50 % à celui de leurs confrères britanniques. (...) L’analyse de Goffman est profonde. Elle suggère d’abord que ce n’est pas le fait d’être un perdant ou un dominé qui nous révolte mais plutôt le fait que notre face, c’est-à-dire la valeur sociale positive que nous attachons à ce que nous pensons être, a été bafouée. Elle suggère ensuite que le plus important pour les dirigeants politiques, s’ils veulent parvenir à leurs fins, est de faire comme les escrocs et les spécialistes de l’arnaque, c’est-à-dire de renoncer au plaisir d’humilier ceux qu’ils dominent et qu’ils roulent dans la farine. M. Sarkozy n’avait pas suivi ce conseil quand, il y a quelques mois devant ses amis de l’UMP, il avait cru utile d’ironiser sur la grève qui, désormais selon lui, « ne se voit plus en France » – ce qui était une offense gratuite et donc inutile [pire qu’une erreur, une faute] au monde syndical. Il vient de réitérer la même erreur en traitant de « médiocre » la recherche française, sans imaginer visiblement que les Sages de l’Académie des Sciences prendraient l’insulte pour eux [cette insulte provenant d’un médiocre qui n’a pas été capable de terminer ses études est assez extraordinaire. C’est mon cas également, mais c’est la prison qui mit fin à mes études. J’étais en province, ce que le mini président était à Neuilly (quoique Neuilly soit en province) : blouson doré. Je sais donc de quoi je parle. Je connais cette engeance dont je fus]. Références: Erving Goffman, Les rites
d’interaction, Minuit, 1974 ; « Calmer le jobard. Quelques aspects
de l’adaptation à l’échec », in Isaac Joseph et alii, Le parler frais
d’Erving Goffman, Minuit, 1989, p. 277-300. |
● L’horreur
absolue d’une communication dévoyée. Phormidables images. « Les communiqués qu’il
défèque ». (même les Hamériquains n’osent pas le faire : ils laissent
ouverte la porte de leur bureau — contrairement aux Français — mais ils ferment
la porte des chiottes)
● Le discours de S. Narkosy du 22/01/09 évalué selon la méthode de critique historique, par A. Destemberg
Ce discours a
provoqué un large mouvement d’indignation et un profond sentiment d’injustice
de la communauté des enseignants-chercheurs qui se mobilisent actuellement
par des biais variés pour condamner ce discours ouvertement hostile, provocateur et
insultant. Cet exercice propédeutique de la méthode du commentaire de
texte en histoire en est un exemple : il vise à montrer que la
rhétorique présidentielle, largement partagée par celle du gouvernement tout
entier – il suffit de visiter le site Internet « Nouvelle
Université » du ministère de l’Enseignement supérieur pour s’en
convaincre – repose sur une technique de communication devenue une méthode de
gouvernement en France : le storytelling étudié par Christian
Salmon (CNRS). Cette méthode de communication, née aux États-Unis durant les
années 1980, consiste à inventer des histoires sans se soucier de leurs
fondements véridiques pour légitimer des prises de décisions idéologiques
(Christian Salmon, Storytelling. La machine à fabriquer des
histoires et à formater les esprits, Paris, La Découverte, 2007 ; et
du même auteur, « La machine à fabriquer des histoires », Le
Monde diplomatique, novembre 2006. (http://www.monde-diplomatique.fr) ;
une expression française, héritée de Molière, la résume parfaitement,
« quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage ». À
l’origine technique de marketing, elle fut utilisée dès la présidence de
Ronald Reagan, puis largement par Bill Clinton et Georges W. Bush dans
leur communication politique : l’exemple le plus révélateur fut notamment
l’invention des armes de destruction massive irakiennes pour justifier la
politique extérieure américaine au Moyen-Orient. Le discours de NS sur
l’ES&R use des mêmes méthodes en inventant un constat souvent très
éloigné de la réalité que l’on tentera de rétablir à l’aide de données
statistiques proposées par les services du Ministère de l’ES&R et issues
des enquêtes menées par l’OCDE (Organisation de Coopération et de
Développement Économique), autrement dit en utilisant les même outils qui
sont à disposition du gouvernement et du président de la République, dont on
soulignera à l’occasion les limites (je précise que toutes les données
chiffrées utilisées sont accessibles à tous sur Internet et donc
vérifiables). |
* * *
● ISRAEL : Un vote de petits blancs (Rudolf Bkouche)
Israël n’est pas
un État colonial classique au sens où il n’est pas l’émanation d’une
métropole. Mouvement de conquête bien plus que mouvement colonial, le
sionisme avait pour objectif moins d’exploiter les indigènes de la terre
conquise que de les expulser. Mais il lui fallait, pour assurer sa politique
le soutien des puissances impérialistes ce qui l’a conduit à s’allier à
celles-ci, la Grande Bretagne d’abord, les États-Unis aujourd’hui. Mouvement
nationaliste plus que mouvement colonial, il lui fallait conquérir
« son » peuple, c’est-à-dire les Juifs. Né en réaction à
l’antisémitisme européen, le mouvement sioniste sut aussi profiter de cet
antisémitisme pour apparaître, après le grand massacre du milieu du XXème siècle, comme
le seul recours contre l’antisémitisme, et faire croire que l’État d’Israël
issu de la conquête de la Palestine était le refuge pour les Juifs. La partie
était d’autant plus facile que la plupart des opposants au sionisme, juifs
orthodoxes ou juifs révolutionnaires, communistes ou bundistes, avaient
disparu dans le génocide. Le sionisme s’imposait ainsi comme la seule
expression juive dans le monde. |
● Gaza
: L’Europe est coupable (Nabil El-Haggar)
● Gaza est un
endroit normal avec des gens normaux (Mohamed Hassan)
Pourquoi le Hamas continue-t-il à
envoyer des roquettes étant donné qu’Israël use de cet argument pour sa
propagande de guerre et que cela conduit à la répression de la population
palestinienne ? Les « Qassam » sont-ils utiles ? Pour un rat, l’animal le plus dangereux est le chat. Il
se fout du lion ou de l’hippopotame. Et pour le chat, la nourriture la plus
délicieuse est le rat. La logique des Qassam se situe à ce niveau. Les Qassam
sont une violation de l’embargo et un signe de refus de la concentration des
Palestiniens qui vivent dans un ghetto. C’est un message qu’envoie un peuple
opprimé : « Nous sommes toujours vivants et nous continuerons la
résistance ». C’est aussi un message lancé aux citoyens israéliens qui
croient que leur armée et leur gouvernement peuvent leur garantir leur
sécurité. Mais après 60 ans, la sécurité de leur nation n’est toujours
pas garantie. Beaucoup
de citoyens fuient Israël pour cette raison et le gouvernement doit
maintenant faire face à une crise démographique. C’est pourquoi les
dirigeants israéliens ont fait une guerre pour écraser le Hamas. Et pour
avoir assez de Juifs et résoudre la crise démographique, ils sont même allés
en chercher dans les montagnes du Pérou ! Ils ont converti des Indiens
au judaïsme. Ensuite, ils les ont ramenés à la frontière israélienne, en
première ligne face à l’ennemi. Ces Indiens ont reçu des maisons et des
fusils. Voilà les nouveaux colons. Le fait est que n’importe qui peut vivre
en Israël. Sauf les Palestiniens ! |
Il me semble que, sous le rapport qualité-prix, les fusées Qassam sont hors concours si elles parviennent à faire fuir de 600.000 à un million de Juifs de l’État juif de Palestine, surtout si l’on songe au déluge de feu qui a déferlé sur Gaza pendant vingt deux jours (que je sache, pas un seul Palestinien n’a quitté les lieux, sinon pour rejoindre ses pères au paradis d’Allah). Cela me semble un juste retour des choses face à la fuite de 700.000 Palestiniens devant la destruction des villages et le massacre de leurs habitants, par les Juifs sionistes il y a soixante ans (ils étaient soixante mille hommes bien entraînés contre quelques milliers de Palestiniens mal commandés. Tout ça pour ça !). Je n’avais pas pensé à cet aspect de la chose mais seulement à son côté symbolique.
● L’immonde égal à lui-même. Comment avez-vous réagi à l’affaire « Dieudonné-Faurisson » ? Alain Soral : « Assez impressionné, je dois le dire, par l’audace transgressive de Dieudonné. Que Dieudonné ait réussi à faire dire à Le Pen lui-même, qu’il s’était senti un peu gêné [évidemment, « le vieux » plaisantait. Pour faire honte au vieux, il faut se lever de bon matin (comme pour la bouillabaisse)], c’est très fort ! Quant à ce Robert Faurisson, j’ai été très étonné de découvrir que c’est ce si petit et si vieux monsieur, à la voix si douce et si affable, qui concentre sur lui autant de violence et de haine. » Marc George, secrétaire général d’E&R : « Avec un mélange d’admiration et d’angoisse. Avec admiration parce que prendre la défense au nom de la liberté d’expression d’un hérétique persécuté comme l’historien révisionniste et universitaire Français Robert Faurisson, même sans approuver ses travaux, dans un pays aussi peu démocratique que la France actuelle et aussi soumis à l’inquisition, relève de l’héroïsme tant la pression est grande, tant les médias, la justice et la police sont soumis, sans parler de la violence sioniste. Avec angoisse car mon affection et mon estime pour Dieudonné me conduisent à avoir peur pour lui. »
● Palestine
occupée : La
solution à un Seul État par feu Edward Said. DOC 2009-02-25-1
● La
peur de la solution à Un État : Perès sert ses arguments bidon à
Washington. DOC 2009-02-25-2
● Siné relaxé : le
juge a bien reçu le saucisson
Siné se déclare surpris que le juge soit aussi bien disposé à son égard et dépasse même ses espérances. Il ne s’y attendait pas, nous dit-il. C’est bien la preuve que le juge a reçu le saucisson de marque Bernard Lévy®, le meilleur saucisson. Exigez Bernard Lévy® quand vous achetez du saucisson. C’est le meilleur. Il fait merveille dans les tribunaux. Soixante treize pages de délibéré ! Mais c’est un manifeste ! Ah ! je brûle de le lire dussé-je aller à Lyon, le pays des saucissons (bonne occasion pour faire un bon petit gueuleton et boire quelques pots).
Relevé sur le Net : Jean Bachèlerie : « Le jugement du tribunal de Lyon peut être résumé ainsi, un directeur de journal satirique qui manque d’humour cela relève de la faute professionnelle. » Said Sellali : « Ce jugement est non seulement une victoire totale pour l’anar Siné contre la clique Bhl [des saucissons Bernard Lévy®], Val et Licra mais surtout une victoire extrêmement significative pour tous ceux et ils sont nombreux qui ne veulent plus subir le diktat et l’accusation infamante d’antisémitisme par la clique décrite ci-dessus. En effet, il fallait être sourd, aveugle et de mauvaise foi comme Val, BHL [des saucissons Bernard Lévy®]... pour voir à travers la critique de l’opportunisme effréné du fils Sarkozy— tel père, tel fils — une once d’antisémitisme. En réalité, la bande au sinisitre Val voulait tout simplement faire taire Siné car ils ne peuvent pas supporter qu’il soit anti-sarkozyste et critique la politique d’Israël à l’égard du peuple palestinien. Ils ont échoué et c’est tant mieux pour la liberté d’expression dans notre pays. Vive Siné, Vive Siné Hebdo que je vais acheter demain à la première heure. »
● Siné relaxé : à la niche, la Licra et les Asko, BHL, Joffrin, Adler !
● Le charme discret de
l’aristocratie, Barbara
Carnevali. Pourquoi le prestige est-il prestigieux ? Celui qui saurait
cela saurait tout. DOC 2009-02-24
● Israël
: mensonge et violence
● Le sionisme de Herzl était un nationalisme comme un autre, à l’époque du nationalisme effervescent, avec cette différence qu’il était aux autres nationalismes ce que le coucou est aux autres oiseaux. Il n’avait d’ailleurs pas le choix. Il fut donc un national-colonialisme. Il n’était donc pas comme le colonialisme des Grecs qui quittaient la Grèce surpeuplée pour atterrir dans des contrées barbares qui s’en portèrent fort bien (exemple de Marseille selon Michelet. C’était une chance de pouvoir accueillir des Grecs). Il fut le colonialisme d’un peuple sans terre (à qui fut refusée la terre, comme elle l’est aujourd’hui aux Arabes israéliens) à la recherche d’une terre. C’était un mouvement laïc, moderne, européen aussi violent et impérieux que les autres nationalismes.
Autrement dit : le sionisme est un nationalisme comme un autre ; le sionisme est un colonialisme comme un autre. Son originalité réside dans le fait qu’il fut un national-colonialisme : la colonie ne devait pas être seulement une colonie de la métropole, mais la patrie même, ce qui présuppose l’extermination des autochtones.
● Les racines de la haine dans l’idéologie sioniste par Salim Nazzal. Source : http://palestinechronicle.com/view_article_details.php?id=14851 DOC 2009-02-23
● Le
mini président a séché les cours de mathématiques du temps qu’il
était blouson doré à Neuilly (et ça se voit car : « la science
permet de former un bon citoyen : sa pratique apprend à discerner un raisonnement juste, motivé et
construit d’un semblant de raisonnement fallacieux et erroné. »),
par Wendelin Werner, médaille
Fields 2006. DOC 2009-02-21
● Le
problème de la propagande sarkozyste et de son obscénité consubstantielle
● Le 29 novembre 1947, une nuit funeste pour les Arabes (René Naba)
● Marek Halter, le bonimenteur. « Marek Halter s’est lancé, sans vergogne, dans une opération de mystification de l’opinion publique française en réclamant, depuis la tribune officielle aménagée place du Trocadéro à Paris pour l’accueil de l’ancienne otage franco-colombienne, le lancement de “la phase II de libération du dernier otage au monde, Gilad Shalit” ».
● L’utilité
contre l’héroïsme (de defensa) DOC
2009-02-15-2
● Quand l’histoire du sionisme est écrite par des Israéliens par Jacques-Marie Bourget
● Un
pinguoin parle des pinguoins. DOC
2009-02-15
● À propos.
Quand Olmert dit que les prochaines représailles contre Gaza seront
encore plus disproportionnées, il reconnaît de ce fait que les précédentes
furent disproportionnées. Qui pourra le nier, désormais ?
● Alain
Soral ? Il est très bien !
● Des
paroles qu’ils ont dites. Enfin
un film où l’on ne parle pas de la Shoah (du moins de celle des Juifs). Il
s’agirait donc d’une nouvelle forme insidieuse de négationnisme :
l’omissionisme (ne pas confondre avec omnisionisme : « En Israël, tout est sioniste »). Cheeky, isn’t it ? Si vous
faites un film sur les pingouins sans parler de la Shoah, vous êtes
omissioniste (le film qui nous occupe n’est pas seulement un film sur les
pingouins mais aussi un film tourné par des pingouins). John
J. Mearsheimer ne se prive pas, lui, de nous parler de la Shoah.
Voilà ce qu’il nous en dit : « L’Holocauste a été invoqué à tout bout
de champ, afin de “justifier” l’occupation ». et puis : « La Shoah, c’est l’arme que les
Israéliens et leurs partisans, dans la Diaspora, utilisent afin de repousser
toute critique et de permettre à Israël de continuer à commettre des crimes
contre les Palestiniens. Burg écrit : “Tout est ramené à la Shoah,
tout est mesuré à l’aune de la Shoah, et par conséquent, tout est permis – que
ce soit les murailles, le Mur, les blocus, les couvre-feux, les miradors, les
privations de nourriture et d’eau potable, les assassinats arbitraires. Tout
est permis, parce que nous avons subi la Shoah, et parce que ce n’est pas vous
[les goyim, ndt] qui allez nous dire ce que nous avons à faire !” »
Ti veux qu’on parle de la Shoah mon z’ami, eh ben voilà on parle de la Shoah.
L’utilisation de la Shoah par les sionistes constitue un négationnisme de la
Naqba. Grâce à l’opiniâtreté du Hamas, ce négationnisme n’est plus possible
aujourd’hui.
● Le sionisme rend-il légitimes tous les actes de violence et d’injustice ? (Gidéon Lévy)
● Plein de bonnes nouvelles. (Lordon) Si ça se trouve les Irlandais n’auront même pas à revoter oui car la grosse salope Europe sera crevée d’ici-là.
● Le Néo-négationnisme : La Négation du génocide du peuple palestinien (Mourad Benachenhou) « Ce n’est pas comme s’il y avait un peuple palestinien et que nous sommes venus pour le jeter dehors, que nous avons pris ses terres. Il n’existait pas. » ( Golda Mémère citée par Ron David, p. 133) Ah ! bon ! C’est comment alors ? C’est qui qui envoie des fusées sur Sdérot ? Les Martiens ? Faudrait savoir alors. Ils existent ou ils n’existent pas ces Palestiniens ? C’est selon l’humeur du temps. Ils existent seulement quand ils envoient des fusées. C’est bien ce que je disais, il s’agit de fusées de détresse ou bien des fusées de reconnaissance. DOC 2009-02-12-1
Gilad Shalit : La Grande Illusion – Une analyse du discours Par Gilad Atzmon Voici de cela quelques jours, Noam Shalit (le « père de ») a fustigé le Hamas, au motif que celui-ci retiendrait son fils prisonnier sans raison. Miraculeusement, il a réussi le tour de force d’oublier que son fils Gilad était bel et bien un soldat combattant, qui servait en tant que gardien de mirador d’un camp de concentration, et qu’il avait été capturé dans un bunker blindé surplombant Gaza… Le Père Shalit a ainsi enjoint au Hamas d’ « arrêter de nous prendre en otages des symboles de guerres du passé ». Il a également prétendu que le Hamas serait impliqué dans rien moins qu’une « résistance imaginaire ». Apparemment, ce sont là des déclarations vraiment gonflées [very bold statements, c’est le terme en français, que j’ai d’ailleurs employé spontanément, précédemment], de la part d’un père supposé être extrêmement préoccupé par le sort de son fils. La saga de Gilad Shalit est, à n’en pas douter, un cas d’étude exemplaire de l’identité israélienne. En dépit du fait que Gilad Shalit est un soldat et qu’il a été directement impliqué dans les crimes de l’armée israélienne contre une population civile, les Israéliens et les lobbies juifs, dans le monde entier, persistent à le présenter comme une « victime innocente ». Le slogan massue de la campagne pour Shalit est celui-ci : « Gilad Shalit, un être humain, un JUIF ». Alors, je me demande s’il est vraiment un simple « être humain », comme le suggère ce slogan, ou bien s’il ne s’agirait pas, plutôt, d’un Elu, comme l’implique le prédicat « juif ». Et s’il n’est qu’un simple être humain, alors, pourquoi jugent-ils bon de rajouter ce « juif » ? Que peut-il donc bien y avoir, dans ce titre de « juif », qui puisse être dans l’intérêt de la campagne pour la libération de Shalit ? Apparemment, le recours aux prédicats « être humain » et « juif », dans une telle proximité, est tout-à-fait informatif et significatif. Dans les discours juifs et « progressiste » post-holocaustiques, « être humain » est un synonyme d’« innocent » et « juif » est un succédané de « victime ». Par conséquent, le slogan de la campagne pour Shalit doit être compris ainsi : « LIBEREZ Gilad Shalit, la victime innocente » [!] A ce stade, il est loisible de se demander comment un soldat combattant, servant de garde d’un camp de concentration, peut devenir ainsi une « victime innocente » ? Apparemment, dès lors qu’il s’agit du discours israélien, peu de chose suffit. En réalité, c’est simplement une question de rhétorique. Il est notable qu’au sein de la société israélienne, très militarisée, comme on sait, le soldat est exalté, son sang est précieux, en comparaison de celui de citoyens juifs ordinaires. Les Israéliens adorent leurs soldats, et ils pleurent toute perte de leurs forces armées avec de spectaculaires lamentations. Etant donné que “Tsahal” est une armée populaire, l’amour des Israéliens pour leurs soldats peut être perçu simplement comme une autre manifestation de leur amour-propre intrinsèque. Les Israéliens, tout simplement, s’aiment eux-mêmes autant qu’ils haïssent leurs voisins [ce qui n’est pas peu dire, ndt]. En Israël, la mort en opération d’un combattant de “Tsahal” reçoit généralement bien plus d’attention que celle d’un civil ayant été exposé à ce que d’aucuns qualifient de « terrorisme ». De même, en Israël, un prisonnier de guerre de “Tsahal” aura tendance à focaliser un maximum d’attention médiatique. Ron Arad, Ehud Goldwasser et Gilad Shalit sont des noms qui sont cités dans tous les foyers, en Israël, leurs noms et leurs visages sont familiers, pour tous les Israéliens, ainsi que d’autres, qui sont partis au conflit. Considérant qu’Israël est constamment en état de guerre, l’intérêt collectif outrancier pour ce militaire est plutôt énigmatique, sinon intriguant. Dans le roman national israélien, le soldat est campé comme un être innocent, « pris » dans une guerre qu’il est condamné à mener, à son corps défendant. Le combattant israélien est un combattant qui « tire dans le tas, puis sanglote ». Dans le narratif historique et dans la mentalité bernée israéliens, les Israéliens « aspirent à la paix » et c’est, d’une certaine manière, toujours « les autres » qui apportent l’hostilité et la violence. Cette auto-intoxication sans détours est tellement imbue dans l’image que les Israéliens ont d’eux-mêmes que cela leur permet de déclencher et d’initier une guerre après l’autre, sans cesser un seul instant d’être totalement convaincus que c’est toujours les « Arabes » qui tenteraient de rejeter les Israéliens à la mer. En ce sens, il faut voir dans la « guerre contre le terrorisme » israélienne une bataille contre la terreur, à l’intérieur des Israéliens. La bataille, constante, contre « les Arabes » est un biais qui permet de résoudre l’anxiété hébraïque auto-infligée que les Israéliens sont incapables de gérer, voire même de regarder en face. C’est précisément en ce sens que le fait de balancer des bombes au phosphore contre des femmes, des vieillards et des enfants, agit à l’instar d’une pilule collective de Valium : cela calme le mental israélien, cela apaise sa terreur intrinsèque. Tuer en masse, cela soigne l’état de terreur collective insulaire israélienne. Cela explique comment il se fait que 94 % de la population juive israélienne a soutenu le dernier génocide en date, à Gaza. Les conséquences sont dévastatrices : non seulement la majorité absolue des juifs israéliens disent NON au commandement « Tu aimeras ton voisin », mais ils disent, en réalité, OUI au crime, en plein jour. Dans leur mentalité manipulée, les Israéliens sont poussés à des guerres « où ils n’ont pas le choix » [héb. ‘ein breira’, ndt], « à l’insu de leur plein gré » [l’ancien coureur cycliste amateur que je suis salue la gloire mondiale de Virenque], en dépit du fait qu’ils ne sont que de simples « victimes innocentes ». En réalité, cette aliénation, ou plutôt, cette dissonance cognitive, est au noyau même de l’existence israélienne anti-éthique. L’Israélien est immergé dans une notion auto-inculquée de totale innocence ; c’est en quelque sorte toujours l’Autre qui endosse la culpabilité et la faute [1]. Cette contradiction totale entre l’auto-perception israélienne, à savoir l’» innocence » et la pratique israélienne manifestée, à savoir une barbarie inouïe, peut être perçue comme une forme grave de détachement du réel, prêt à verser dans la psychose collective. Le cas Shalit incarne très bien cette inadéquation. Sans cesse, les officiels israéliens et les lobbies juifs nous demandent de faire preuve de notre compassion à l’égard d’un soldat combattant qui servait de gardien de la plus grande prison de toute l’Histoire. Un Américain de droite, par exemple, aurait la décence de ne pas requérir notre empathie compassionnelle envers un marine US qui aurait été blessé durant son service en tant que tortionnaire à Guantanamo Bay. De même, rares sont ceux qui oseraient requérir notre empathie compatissante envers un fantassin allemand qui aurait joué un rôle similaire à celui de Gilad Shalit dans un camp de concentration, en Europe orientale, au début des années 1940. De plus, quelqu’un peut-il imaginer le genre de protestation juive que soulèverait une campagne imaginaire utilisant un slogan suprématiste du type : « Libérez Wolfgang Heim, un Etre humain, un Aryen ! » ? Autant je comprends la grave préoccupation de Noam Shalit pour le sort de son fils, autant je ne peux que lui donner ce conseil, en espérant qu’il le prendra en considération : son fils Gilad n’est pas exactement ce qu’on pourrait appeler un ange innocent. Au minimum, à l’instar de tous les Israéliens, il fait partie intégrante du perpétuel péché israélien. Il était soldat dans une armée criminelle qui sert une cause criminelle et qui lance des guerres criminelles. Je suggère donc sincèrement à M. Noam Shalit d’envisager de modifier son discours. Il devrait laisser tomber son ton de prédicateur bien-pensant, et adopter, en lieu et place, soit la dignité, soit un appel désespéré à la merci du Hamas. Soit vous reconnaissez les exactions de votre fils et vous êtes fier de lui, en militant nationaliste juif que vous êtes, soit (mais pas les deux à la fois) vous sollicitez la clémence du Hamas. Si j’étais à sa place, je choisirais probablement la seconde option. Noam Shalit ferait bien mieux d’éliminer le mot « otage » de son dictionnaire. Ni lui ni son fils ne sont des otages du Hamas. S’ils sont otages de quelque chose, c’est d’un projet nationaliste juif qui est ne va pas tarder à attirer la pire des catastrophes sur le peuple juif. Ils sont tous deux prisonniers d’une guerre criminelle contre « ton prochain », à savoir la population civile palestinienne. Étant donné les crimes contre l’humanité qu’Israël perpètre de manière réitérée, tout ce qui reste à faire à l’État juif, c’est produire un bourrage de crânes purement rhétorique qui, en effet, devient de plus en plus fallacieux et inopérant. Aussi n’ai-je pas été autrement surpris de découvrir que Noam Shalit n’est pas simplement un père en souci, c’est aussi un polémiste postmoderniste pénétré. « La résistance : contre quoi ? Contre qui ? », feint de s’interroger le père Shalit, tentant de passer par pertes et profits, sans autre forme de procès, la cause palestinienne. Vous, les gens du Hamas, vous êtes en train de nous prendre « en otages de symboles qui appartiennent, dans le meilleur des cas, aux guerres d’hier, au monde d’hier, qui a depuis lors changé au point d’en être méconnaissable ! » M. Shalit, j’aimerais que vous nous disiez qu’est-ce qui, au juste, a « changé au point d’être méconnaissable » (si ce n’est le paysage de Gaza ?). S’il vous plaît : éclairez notre lanterne, car, tout ce que nous sommes en mesure de voir, c’est que vous-même, vous continuez à vivre sur une terre palestinienne volée, et que vous faites de l’appel biblique au pillage une réalité contemporaine dévastatrice. Ce que nous voyons, c’est que vos fils et vos filles continuent à être impliqués dans des pratiques génocidaires assassines, comme ils n’ont jamais cessé de l’être depuis soixante ans. M. Shalit, permettez-moi de vous donner un conseil : réveillez vous, le plus tôt sera le mieux ! Il n’y a strictement rien de changé, en réalité, tout au moins, du côté israélien. Le seul changement que je sois en mesure d’apercevoir, c’est le fait roboratif que vous et votre peuple, vous ne remportez plus de victoire militaire. Certes, vous vous arrangez toujours pour tuer des enfants, des femmes et des vieillards ; certes, vous avez trouvé le moyen de lâcher des armes non-conventionnelles sur des civils habitant la région la plus densément habitée de notre planète, néanmoins, vous n’avez pas remporté la guerre. Vos campagnes militaires n’apportent strictement rien, si ce n’est la mort et le carnage. Vos agissements génocidaires meurtriers n’ont abouti à rien, si ce n’est à démasquer, d’une part, ce qu’a toujours été le projet national juif et, d’autre part, ce dont l’Israélien est capable [voilà la victoire du Hamas]. Votre puissance de dissuasion imaginaire fond comme neige au soleil tandis que j’écris ces mots, et les roquettes du Hamas continuent à pilonner le sud d’Israël. Reste que l’État juif s’est assuré d’une position éminente d’incarnation du mal. Si un « changement au-delà du reconnaissable » peut être décelé, c’est bien le fait qu’après Gaza, nous savons tous qui vous êtes. Et dans quel camp vous vous situez ! Note : [1] : Les Amalécites, l’Inquisition espagnole, les nazis, les Polonais, les communistes, les Arabes, le Hamas, le Vénézuela, l’Iran et, depuis peu, la Turquie [vive Erdogan !]. Source : Palestine Think
Tank Traduction :
Marcel Charbonnier |
Caroline Fourée ne pourra jamais trouver un texte tel que celui-là dans la presse main stream c’est-à-dire dans la presse des journaputes. Il n’y va pas avec le dos de la cuillère, Gilad Atzmon. Qui aime bien, châtie bien. Voilà un texte parfaitement laïc qui devrait enthousiasmer Charlie Val et Caroline Fourée. Plus laïc, tu meurs.
● John J. Mearsheimer : L’Holocauste a été invoqué à tout bout de champ, afin de « justifier » l’occupation. DOC 2009-02-12-2
● Caroline Fourée mérite bien son
nom.
● Voilà l’avantage du reverse linking : il vous permet d’examiner le résultat de requêtes que vous n’avez pas songé à effectuer. Un texte intéressant de quelqu’un qui a vraiment lu la Critique de la raison dialectique de Sartre. Si j’ai le temps je le commenterai.
Les objectifs réels de
l’Opération israélienne « Plomb Durci » à Gaza John J. Mearsheimer : Une autre guerre, une autre défaite 21 janvier 2009 L’offensive contre Gaza a réussi à punir les Palestiniens. Mais
certainement pas à apporter davantage de sécurité à Israël. Les Israéliens et leurs soutiens américains
vont clamer, n’en doutons pas, qu’Israël aurait retenu les leçons de sa
guerre désastreuse au Liban en juillet 2006 et qu’il aurait mené une
stratégie gagnante dans sa présente guerre contre le Hamas. Bien entendu,
quand arrivera un cessez-le-feu, Israël proclamera sa victoire. N’en croyez
pas un mot : Israël s’est follement lancé dans une nouvelle guerre qu’il
n’est pas à la veille de remporter. On dit de la campagne de Gaza qu’elle aurait deux buts : 1) mettre un terme aux tirs de roquettes et de mortiers des Palestiniens contre Israël, qui se poursuivent depuis le retrait israélien de Gaza en août 2005 ; 2) restaurer la force dissuasive d’Israël, dont on dit qu’elle aurait été entamée par le fiasco israélien au Liban, par le retrait israélien de Gaza et par l’incapacité israélienne à faire mettre un terme au programme nucléaire de l’Iran. Mais tels n’étaient pas les objectifs réels de l’Opération
« Plomb Durci ». Le but, en réalité, est lié à la vision
israélienne de long-terme de la manière dont Israël entend vivre tout en
ayant des millions de Palestiniens en son sein. Cela s’intègre dans un objectif
stratégique plus large : la création d’un « Grand Israël ».
Plus spécifiquement, les dirigeants d’Israël sont toujours déterminés à
contrôler la totalité de qu’il est convenu de désigner par
l’expression : « Palestine mandataire », laquelle inclut Gaza
et la Cisjordanie. Les Palestiniens auraient une autonomie limitée dans une
poignée d’enclaves séparées et économiquement indigentes, dont l’une est
précisément la bande de Gaza. Israël contrôlerait toutes les frontières
entourant ces bantoustans-timbres postes, tous les mouvements entre eux,
l’air au-dessus d’eux, et l’eau, au-dessous… La clé, pour la réalisation de cet objectif, consiste à infliger une
telle horreur massive aux Palestiniens qu’ils en viennent à admettre le fait
qu’ils sont un peuple vaincu et qu’Israël sera dans une très large mesure
responsable du contrôle de leur avenir. Cette stratégie, qui fut énoncée pour
la première fois de manière claire par Ze’ev Jabotinsky, dans les années
1920, et qui a très fortement influencé la politique d’Israël depuis sa
création en 1948, est désignée, de manière pratique, par l’expression
« Mur de Fer ». Ce qui est en train de se passer à Gaza s’inscrit totalement dans
cette stratégie. Prenons, pour commencer, la décision prise en 2005 par Israël de se
retirer de la bande de Gaza. La croyance commune, c’est qu’Israël était
sérieux dans sa volonté de faire la paix avec les Palestiniens, et que ses
dirigeants espéraient qu’un retrait de Gaza représenterait un pas majeur
franchi sur la voie de la création d’un Etat palestinien viable. D’après Thomas L. Friedman, du New
York Times, Israël donnait aux Palestiniens une opportunité de
« construire un mini-État décent, là-bas (à Gaza) – un
Dubai-sur-Méditerranée », et que si les Palestiniens jouaient le jeu,
cela « donnerait une tournure totalement différente au débat interne à
Israël quant à la question de savoir si les Israéliens peuvent ou non confier
la plus grande partie de la Cisjordanie aux Palestiniens ». C’est une pure fiction : avant même l’arrivée du Hamas au pouvoir,
les Israéliens avaient déjà l’intention de créer une prison à ciel ouvert
pour les Palestiniens à Gaza et de leur infliger le maximum de souffrances
jusqu’à ce qu’ils se plient aux desiderata israéliens. Dov Weisglass,
principal conseil de Sharon, à l’époque, déclara avec une candeur totale que
le désengagement de Gaza visait à stopper le processus de paix, et
certainement pas à l’encourager. Il qualifia le désengagement israélien de
« formol dont nous avons besoin afin qu’il n’y ait pas de processus
politique avec les Palestiniens. » Mieux : il souligna que le
retrait israélien « plaçait les Palestiniens sous une pression terrible.
Cela les coince dans un coin où ils ont horreur de se retrouver. » Arnon Soffer, un éminent démographe israélien, lui aussi conseiller
de Sharon, précisa à quoi cette pression ressemblerait vraisemblablement.
« Quand deux millions et demi de personnes vivront dans une bande de
Gaza hermétiquement scellée, ça sera une catastrophe humaine. Ces gens
deviendront encore plus des animaux qu’ils ne le sont aujourd’hui, avec
l’aide du fondamentalisme islamiste fou. La pression, à la frontière,
deviendra intenable. Il y aura une guerre terrifiante. Aussi, si nous voulons
rester en vie, nous serons amenés à tuer, à tuer et à tuer. Tous les jours.
Chaque jour que le bon Dieu fera. » En janvier 2006, cinq mois après que les Israéliens aient exfiltré
leurs colons de la bande de Gaza, le Hamas remporta une victoire décisive sur
le Fatah, lors des élections législatives palestiniennes. Cela allait
représenter une gêne majeure pour la stratégie israélienne, parce que le
Hamas a été élu démocratiquement, parce qu’il est bien organisé, et intègre,
contrairement au Fatah hyper-corrompu, et surtout parce qu’il n’est pas à la
veille de reconnaître l’existence d’Israël. Israël répliqua en renforçant la
pression économique sur les Palestiniens, mais cela ne marcha pas. De fait,
la situation prit un autre tournant, vers le pire, en mars 2007, lorsque le
Fatah et le Hamas se mirent d’accord sur la constitution d’un gouvernement
d’unité nationale. Le statut et la puissance politique du Hamas se
renforçaient, et la stratégie du « diviser pour régner » d’Israël
était en train de tomber en quenouille. Comme s’il s’ingéniait à faire empirer les choses (pour Israël), le
gouvernement palestinien d’union nationale commença à proposer un
cessez-le-feu de long-terme. Les Palestiniens mettraient un terme à toutes
les attaques par missile contre Israël à la condition que les Israéliens
cessent d’arrêter et d’assassiner des Palestiniens et relâchent leur garrot
économique, en ouvrant les points de passage vers la bande de Gaza. Les Israéliens rejetèrent cette offre et, avec le traditionnel
soutien américain, ils s’employèrent à fomenter une guerre civile entre le
Fatah et le Hamas, afin de dévaster le gouvernement d’union nationale et de
porter le seul Fatah au pouvoir. Ce plan fit boomerang lorsque le Hamas
chassa le Fatah de Gaza. Le Hamas se retrouva donc au pouvoir à Gaza, tandis
que le Fatah, à tout le moins beaucoup plus « souple » [devant les
sionistes] conservait son contrôle sur la seule Cisjordanie. Israël décida
alors de resserrer les boulons du blocus de la bande de Gaza, causant encore
plus de souffrances et de difficultés chez les Palestiniens vivant dans ce
territoire. Le Hamas répondit en poursuivant ses tirs de roquettes et d’obus de
mortier sur le territoire israélien, tout en soulignant qu’il continuait à
rechercher un cessez-le-feu de long-terme, peut-être pour une durée de dix
ans, voire davantage. Ce n’était pas là geste de noblesse de la part des gens
du Hamas : non, ils recherchaient un cessez-le-feu parce que l’équilibre
des puissances était totalement du côté israélien. Les Israéliens n’avaient
aucun intérêt à un cessez-le-feu, et ils se contentèrent d’intensifier la
pression économique contre Gaza. Mais, à la fin du printemps 2008, les
pressions venues des Israéliens vivant sous le feu des attaques à la roquette
amenèrent le gouvernement israélien à convenir d’un cessez-le-feu d’une durée
de six mois, à partir du 19 juin. Cet accord, qui prit fin, formellement, le
19 décembre 2008, précéda immédiatement la guerre actuelle, qui commença
le 27 du même mois. La position officielle israélienne accuse le Hamas d’avoir sapé le
cessez-le-feu. Cette opinion a été largement adoptée aux Etats-Unis, mais
elle est fallacieuse. Les dirigeants israéliens abhorraient ce cessez-le-feu
depuis le départ, et le ministre de la Défense Ehud Barak avait donné à
l’armée israélienne l’instruction de commencer à se préparer pour la guerre à
laquelle nous assistons aujourd’hui au moment même où le cessez-le-feu était
en train d’être négocié, soit en juin 2008. De plus, Dan Gillerman, ancien
ambassadeur d’Israël à l’Onu, fait savoir que Jérusalem a commencé à préparer
la campagne de propagande visant à vendre la guerre actuelle des mois avant
que celle-ci n’ait éclaté. De son côté, le Hamas a réduit drastiquement le
nombre de ses attaques par missiles durant les cinq premiers mois du
cessez-le-feu. Au total, deux roquettes ont été tirées sur Israël durant les
mois de septembre et octobre, dont aucune par le Hamas. Durant la même période, comment Israël s’est-il comporté ? Il a
continué à arrêter et à assassiner des Palestiniens en Cisjordanie, et il a
poursuivi son blocus mortel, qui était en train d’étrangler Gaza à petit feu.
Puis, le 4 novembre, le jour-même où les Américains élisaient leur nouveau
président, Israël détruisit un tunnel conduisant de l’Egypte à la bande de
Gaza, tuant six Palestiniens : ce fut la première violation majeure du
cessez-le-feu, et les Palestiniens – qui « avaient veillé à maintenir le
cessez-le-feu », selon l’Intelligence and Terrorism Information Center
d’Israël – a répliqué en reprenant ses tirs de roquettes. Le calme qui avait
prévalu depuis le mois de juin prit fin, et Israël durcit encore le blocus et
ses attaques à l’intérieur de la bande de Gaza, tandis que les Palestiniens
lançaient davantage de roquettes sur Israël. Il convient de noter qu’aucun
Israélien n’a été tué par des missiles palestiniens entre le 4 novembre et le
lancement de la guerre par Israël, le 27 décembre. Tandis que montait la violence, le Hamas fit savoir clairement qu’il
n’avait pas l’intention de prolonger le cessez-le-feu au-delà du
19 décembre, ce qui n’a rien d’étonnant, dès lors qu’il n’avait pas
fonctionné comme prévu. Toutefois, à la mi-décembre, le Hamas informa Israël
qu’il était encore disposé à négocier un cessez-le-feu de longue durée, pour
peu que celui-ci comportât la fin des arrestations et des assassinats, ainsi
que la levée du blocus. Mais les Israéliens, ayant mis à profit le
cessez-le-feu pour préparer la guerre contre le Hamas, rejeta cette
ouverture. Le bombardement de Gaza commença huit jours après la fin formelle
du cessez-le-feu failli. Si Israël avait vraiment voulu arrêter les attaques par missiles à
partir de Gaza, il aurait pu le faire en arrangeant un cessez-le-feu de
longue durée avec le Hamas. Et si Israël avait été authentiquement intéressé
à la création d’un Etat palestinien viable, il aurait pu travailler avec le
gouvernement [palestinien] d’union nationale afin de mettre en œuvre un
cessez-le-feu significatif et en changeant la manière de penser du Hamas en
matière de « solution à deux Etats ». Mais Israël a un tout autre
projet : il est déterminé à utiliser la stratégie du Mur de Fer afin
d’amener les Palestiniens de Gaza à accepter leur sort de sujets impuissants
d’un Grand Israël. Cette politique brutale est clairement reflétée dans la façon dont
Israël a mené sa guerre à Gaza. Israël et ses séides clament que
« Tsahal » fait le maximum pour éviter des victimes civiles,
prenant, dans certains cas, d’énormes risques de mettre des soldats
israéliens en danger. Balivernes ! Une raison de douter de ces allégations
est le fait qu’Israël refuse l’entrée de journalistes dans la zone de
guerre : il ne veut pas que le monde voie ce que ses soldats et ses
bombes sont en train de faire dans la bande de Gaza. Au même moment, Israël
lançait une campagne massive de propagande, dans l’espoir de couvrir par des
bobards « positifs » les récits d’horreur qui commençaient à
filtrer. Toutefois, la meilleure preuve qu’Israël cherche délibérément à punir l’ensemble de la population civile de Gaza, c’est la mort et la destruction que « Tsahal » a infligé à cette petite parcelle de terrain densément urbanisée. Israël a tué plus de mille Palestiniens, il en a blessés plus de quatre mille. Plus de la moitié des tués sont des civils, et beaucoup parmi eux sont des enfants. La première salve israélienne, le 27 décembre, a été lancée exactement à l’heure où les enfants sortaient de l’école, et une des premières cibles d’Israël, ce jour-là, fut un important groupe de cadets tout frais émoulus de l’école de police, que l’on peut difficilement qualifier de terroristes. Dans ce qu’Ehud Barak a qualifié de « guerre totale contre le Hamas », Israël a visé une université, des écoles, des mosquées, des maisons, des immeubles d’habitation, des bureaux gouvernementaux, et même des ambulances. Un ancien officier israélien, s’exprimant sous le sceau de l’anonymat, a expliqué la logique présidant à la volonté israélienne de cibler toute la population : « Le Hamas a de multiples manifestations, et nous nous efforçons d’en frapper tout l’éventail, car tout se tient, et chacune des facettes du Hamas soutient le terrorisme contre Israël. » Autrement dit : tout le monde est un terroriste, et tout est une
cible légitime. Les Israéliens ont tendance à être brutaux et, à l’occasion, ils
disent ce qu’ils sont vraiment en train de faire. Après que « Tsahal »
eut assassiné quarante civils palestiniens réfugiés dans une école de l’ONU,
le 6 janvier, le quotidien israélien Ha’aretz écrivait que « des
officiers supérieurs reconnaissent que l’armée a utilisé une puissance de feu
énorme ». Un officier a expliqué que : « pour nous, être
prudent, cela signifie être agressifs. Dès l’instant où nous sommes entrés
dans Gaza, nous nous sommes comportés comme si nous étions en guerre. Cela
crée des dégâts énormes, sur le terrain. Ce que j’espère vivement, c’est que
ceux qui ont fui la zone de la Ville de Gaza dans laquelle nous sommes en
train d’opérer DÉCRIRONT BIEN L’HORREUR » [c’est moi qui souligne, ndt]. Certes, l’on peut accepter qu’Israël soit en train de mener une
« guerre cruelle et totale contre un million et demi de civils
palestiniens », comme l’a écrit Ha’aretz dans un de ses éditoriaux, mais
dire que cela, en fin de compte, lui permettra d’atteindre ses buts de guerre
et que le reste du monde s’empressera d’oublier les horreurs infligées à la population
de Gaza relève de la plus pure auto-intoxication. Primo, Israël ne réussira
pas à arrêter les tirs de roquettes très longtemps tant qu’il n’acceptera pas
d’ouvrir les frontières de la bande de Gaza et tant qu’il ne cessera pas
d’arrêter et de tuer des Palestiniens. Les Israéliens parlent beaucoup de
l’arrêt des approvisionnements de la bande de Gaza en roquettes et en obus de
mortiers, mais les armes continueront à y parvenir, par des tunnels secrets
et par des esquifs capables de se faufiler à travers le blocus naval
israélien. Par ailleurs, il sera impossible de contrôler toutes les
marchandises qui seront envoyées à Gaza via les canaux d’approvisionnement
légitimes. Israël pourrait [aussi] essayer de conquérir toute la bande de Gaza
et de la contrôler totalement. Cela arrêterait probablement les attaques par
roquettes, si Israël déployait dans la bande de Gaza suffisamment d’hommes et
de matériel. Mais dans ce cas, l’armée israélienne serait engluée dans une
occupation coûteuse dirigée contre une population profondément hostile. En
fin de compte, les Israéliens seraient contraints à partir, et les tirs de
roquettes reprendraient de plus belle. Et si Israël échoue à mettre un terme
aux tirs de roquettes et à en empêcher la reprise, comme cela sera vraisemblablement
le cas, sa capacité de dissuasion sera diminuée, et non augmentée. Mais, surtout, il y a fort peu de raisons de penser que les
Israéliens soient susceptibles d’amener le Hamas à résipiscence, et d’obtenir
que les Palestiniens acceptent de vivre tranquillement dans une poignée de
bantoustans à l’intérieur du Grand Israël. Israël humilie, torture et
assassine des Palestiniens dans les territoires occupés, sans discontinuer,
depuis 1967, et il n’est pas à la veille de les dompter. De fait, la réaction
du Hamas à la brutalité israélienne semble donner foi à cette observation de
Nietzsche, selon laquelle ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort. Mais, même à imaginer que l’inattendu se produise et que les Palestiniens cèdent, Israël serait tout de même perdant, car il deviendra très rapidement un pays d’apartheid. Comme l’a dit récemment le Premier ministre israélien Ehud Olmert, Israël sera confronté à un « conflit de type sud-africain » si les Palestiniens n’obtiennent pas leur propre Etat viable. « Dès lors que cela se produirait », a-t-il argué, « l’Etat d’Israël serait condamné ». Pourtant, Olmert n’a strictement rien fait pour arrêter l’expansion des colonies et pour créer un Etat palestinien viable. Bien au contraire, il s’est toujours fondé sur la stratégie du Mur de Fer, face aux Palestiniens. Il y a tout aussi peu de chances que les gens, dans le monde entier, qui suivent les développements du conflit israélo-palestinien, oublient de sitôt la punition horrible qu’Israël est en train de perpétrer à Gaza. La destruction est tout simplement bien trop écrasante pour qu’on ne la voie pas, et beaucoup trop nombreux sont ceux – en particulier dans le monde arabe et dans le monde musulman – qui se préoccupent du sort des Palestiniens. De plus, le discours autour de ce conflit de vieille date a connu un changement copernicien, en Occident, ces dernières années, et nombreux sont ceux, parmi nous, qui étaient en totale sympathie avec Israël [c’est mon cas, je le confesse, quoique le terme « totale sympathie » soit excessif, mais sympathie, certainement] et qui comprennent, aujourd’hui, que les Israéliens sont les bourreaux et les Palestiniens, les victimes. Ce qui est en train de se passer à Gaza ne fera qu’accélérer ce changement dans la perception du conflit, et laissera une tache sombre indélébile sur la réputation d’Israël. Au final, quoi qu’il se produise sur le champ de bataille, Israël ne
saurait remporter sa guerre à Gaza. En réalité, Israël est en train de
poursuivre une stratégie – avec une aide énorme de ses prétendus amis de la
Diaspora – qui met gravement en danger son futur à long-terme. John J.
Mearsheimer, The American Conservative, Numéro du 26 janvier 2009 __________________________________________ John J.
Mearsheimer est professeur de sciences politiques à l’Université de Chicago.
Il est coauteur de l’ouvrage : « Le Lobby pro-israélien et la
politique étrangère américaine » (publié aux Editions de la Découverte) Traduit de
l’anglais par Marcel Charbonnier. Texte original
en anglais : http://www.amconmag.com/article |
● Vous avez dit antisémite ? « Si, dans le temps, les antisémites étaient les gens qui n’aimaient pas les juifs, aujourd’hui, il s’agit de ceux que les juifs haïssent. » (Atzmon) Elle est bien bonne !
● Atzmon : « Je suis totalement opposé à toute forme de politique raciste, et c’est la raison pour laquelle je méprise toute forme de politique juive, qu’elle soit de gauche, de droite ou du milieu. J’en ai ras-le-bol de toutes ces organisations « exclusivement juives ». Qu’il s’agisse des « Juifs pour un seul État », ou des « Juifs pour la paix ». Je suis contre ça, parce que ça ne vise qu’à promouvoir les intérêts tribaux juifs, et non pas l’humanité, ni la fraternité. L’expérience politique juive est, peu ou prou, toujours racialement orientée, et chauvine jusqu’à la moelle. » DOC 2009-02-12-3
● « on
ne peut rien reprocher à la résistance arabe face à une adversité
écrasante » (Ghandi)
● Pas besoin d’être arabe pour considérer qu’un État juif, ce n’est pas une bonne idée. Ofra Yeshua-Lyth Hagada Hasmalit, 14 janvier 2009. DOC 2009-02-12-4
« À 8h, nous bombardons tous les centres commerciaux, à midi, nous bombardons toutes les stations services, à 14 h, nous bombardons toutes les banques » de Gaza et de Cisjordanie, proposait [Lieberman] en mars 2002 ; en juillet 2003, il suggérait de noyer les prisonniers politiques palestiniens dans la Mer morte et d’exécuter les députés arabes à la Knesset en contact avec le Hamas ou ayant commémoré l’expulsion de 1948 en mai 2006. (…) « Je suis tout à fait
favorable à la démocratie mais lorsqu’il y a contradiction entre les valeurs
démocratiques et les valeurs juives, les valeurs juives et sionistes sont
prépondérantes » (entretien au journal HaZofeh, septembre 2006). |
3 Une justification morale fragile Dans le
discours qu’il prononça lors de la conférence annuelle de l’AIPAC en
mai 2004, George W. Bush invoqua une série de considérations
d’ordre moral pour justifier le soutien américain à Israël. Le président
commença par applaudir les efforts de l’AIPAC visant à « renforcer les
liens qui unissent nos nations — les valeurs que nous partageons, notre
engagement à défendre la liberté ». Puis il a rappelé que les deux pays « ont beaucoup
en commun. Nous sommes [...] issus du combat et du sacrifice. Nous avons été
créés par des immigrants fuyant les persécutions religieuses dont ils étaient
victimes dans d’autres pays. Nous avons créé des démocraties fortes, fondées
sur l’autorité de la loi et l’économie de marché. Et nos deux pays sont
enracinés dans certaines croyances fondamentales : Dieu veille sur les
affaires des hommes, et respecte la vie humaine. Ces liens ont tout
naturellement fait de nous des alliés, et ces liens ne seront jamais
rompus ». Mais Bush
souligna une différence importante entre les deux pays. Alors que les
États-Unis ont vécu en relative sécurité grâce à leur situation géographique,
« Israël a dû faire face à une situation différente, celle d’un petit
pays confronté à un environnement hostile. Le peuple israélien a toujours eu
des ennemis à ses portes et des terroristes tout proches. Mais,
inlassablement, Israël s’est défendu, avec talent et héroïsme. Et, en raison
du courage de son peuple, Israël mérite le respect du peuple
américain ». Ces propos
montrent dans quelle mesure le soutien américain à Israël ne repose pas que
sur des motifs stratégiques, mais souvent sur des considérations
essentiellement morales. Ce raisonnement moral repose sur plusieurs arguments
bien distincts, et les sympathisants d’Israël ont souvent recours à l’un ou
plusieurs d’entre eux pour justifier cette « relation
privilégiée ». Israël mériterait ainsi le soutien généreux et quasi
inconditionnel des Américains car : [1] c’est
un pays faible entouré d’ennemis qui souhaitent sa destruction ; [2] c’est
une démocratie ; [3] le peuple juif a énormément souffert par
le passé ; [4] d’un point de vue moral, Israël s’est
mieux comporté que ses adversaires, notamment les Palestiniens ; [5] ces
derniers ont rejeté l’offre de paix généreuse d’Israël à Camp David en
juillet 2000 et ont choisi la violence ; [6] d’après
la Bible, la création d’Israël est la volonté de Dieu. Pris ensemble, ces
arguments soutiennent la thèse plus globale selon laquelle Israël est le seul
pays du Moyen-Orient à partager les valeurs américaines et à bénéficier ainsi
d’un large soutien parmi le peuple américain. Mais, à y regarder de plus près, ce raisonnement moral est contestable. Certes, l’existence d’Israël repose sur de solides bases morales qui, heureusement, ne sont pas remises en cause aujourd’hui. Mais, objectivement, l’attitude d’Israël aujourd’hui comme hier ne peut justifier ni le privilège accordé à l’État hébreu par rapport aux Palestiniens, ni une politique contraire aux intérêts américains. Ce
raisonnement repose essentiellement sur la vision particulière qu’ont de
nombreux Américains (Juifs et non-Juifs) de l’histoire d’Israël. Dans cette
histoire, les Juifs du Moyen-Orient sont des victimes de longue date, tout
comme ils l’étaient en Europe. « Le Juif, nous dit Élie Wiesel, n’a
jamais été un bourreau ; il est presque toujours la victime. » Les
persécuteurs sont les Arabes, et en particulier les Palestiniens, qui
partagent bien des ressemblances avec les antisémites qui ont persécuté les
juifs en Europe. Cette vision trouve une illustration frappante dans le
fameux roman de Leon Uris, Exodus (1958), qui décrit les juifs comme des victimes et des
héros et les Palestiniens comme des brutes et des lâches. Ce livre, qui s’est
vendu à vingt millions d’exemplaires entre 1958 et 1980, est ensuite devenu un film (1960) qui a remporté un grand
succès aux États-Unis. Des universitaires ont pu démontrer qu’Exodus a eu une
influence durable sur les représentations populaires américaines du conflit
israélo-palestinien. Cette vision de la création d’Israël et de
l’attitude d’Israël à l’égard des Palestiniens et de ses voisins arabes
s’appuie sur une série de mythes que les universitaires s’emploient à
démonter depuis plus de vingt ans. S’il n’y a aucun doute que les juifs
furent des victimes de l’antisémitisme en Europe, il est aussi avéré qu’ils
furent souvent des persécuteurs au Moyen-Orient, et que leurs principales
victimes furent et sont encore les Palestiniens. Ce qui était, par ailleurs, assez
inévitable : après tout, comment des Juifs européens arrivant en
Palestine pouvaient-ils créer leur propre État sans s’attaquer à la
population arabe qui vivait déjà sur ces terres ? Tout comme les
Européens qui ont créé les États-Unis et le Canada ne purent agir sans commettre
de graves crimes à l’encontre des peuples indigènes, il était quasiment
impossible aux sionistes de fonder leur État sans commettre des crimes
similaires, et sans que les Palestiniens tentent de résister.
Malheureusement, cette « histoire », comme on l’appelle en Israël,
n’a guère d’audience aux États-Unis [et en France, elle en a de l’audience cette « histoire »,
notamment à l’Élysée ?], ce qui explique pourquoi l’argument
moral a conservé tout son poids aux yeux de beaucoup d’Américains Quant à
l’attitude plus récente d’Israël, c’est une autre histoire. Grâce à Internet [merci Arpanet, merci le Département
de l’Attaque] et aux chaînes
d’informations en continu, beaucoup d’Américains sont témoins du traitement
brutal infligé aux Palestiniens dans les territoires occupés, ils ont
également pu mesurer les conséquences des actions d’Israël lors de la guerre
du Liban en 2006, au cours de laquelle Tsahal s’en est prise à des civils et a largué plusieurs millions de
sous-munitions sur les villes et villages du Sud-Liban. Bien que
ces opérations aient terni la réputation d’Israël aux États-Unis, ses
sympathisants ne se démontent pas et continuent d’invoquer la morale pour
justifier la « relation privilégiée ». Or, la politique américaine
actuelle dans la région est en contradiction avec les valeurs américaines
fondamentales, et si les États-Unis devaient choisir leur camp sur la base de
strictes considérations morales, alors ils devraient soutenir les
Palestiniens. Après tout, Israël est un pays prospère, qui possède l’armée la
plus puissante du Moyen-Orient, Aucun État ne prendrait aujourd’hui le risque
de lui déclarer la guerre. Israë1 rencontre certes de graves problèmes de
terrorisme, mais ils viennent principalement de la colonisation des
territoires occupés. À l’inverse, les Palestiniens sont sans patrie,
misérables, et confrontés à un avenir incertain,. Même en mettant dans la
balance les torts des Palestiniens, qui des deux mérite vraiment a compassion
des États-Unis ? Pour aller au
fond de ce problème, il faut examiner dans le détail chacun des arguments qui
structurent ce raisonnement moral. Nous nous concentrerons principalement sur
l’attitude d’Israël, et nous n’essaierons pas de la comparer à celle d’autres
États de la région ou d’ailleurs. Nous nous focalisons sur l’attitude
d’Israël non parce que nous sommes hostiles à l’État hébreu ; ou parce
que nous pensons que son comportement mérite particulièrement d’être critiqué
[pourtant il doit l’être
puisque l’État juif est un État raciste, ce qui est rare aujourd’hui].
Au contraire, nous reconnaissons que presque tous les États ont commis de
graves crimes à un moment de leur histoire, et nous avons conscience que la
création d’un État est une entreprise souvent violente. Nous avons également
à l’esprit que certains des voisins arabes d’Israël ont parfois agi avec une
grande brutalité. Nous nous concentrons sur les actions d’Israël parce que
les États-Unis lui fournissent une aide matérielle et diplomatique
considérablement supérieure à celle qu’ils octroient aux autres États, et
qu’ils agissent de la sorte au détriment de leurs propres intérêts. Notre objectif est de
déterminer si Israël mérite effectivement ce traitement de faveur parce qu’il
fait preuve d’un comportement exceptionnellement
vertueux, comme beaucoup de ses sympathisants l’affirment.
Israël se conduit-il vraiment mieux que d’autres États ? L’histoire
montre que ce n’est pas le cas. (…) [Le Lobby
pro-israélien et la politique étrangère américaine, Mearsheimer et Walt,
La découverte] |
Dans ce chapitre, on voit parfaitement la propagande de l’État juif et de ses supporters à l’œuvre. Or, en Palestine, les assaillants sont les Juifs et les assaillis les Palestiniens ; les persécuteurs sont les Juifs et les persécutés les Palestiniens, depuis presque cent ans. Il n’y a pas à tortiller du cul pour chier droit.
(…) Celui-ci provient en réalité des principes sur lesquels Israël est fondé, à savoir qu’il est légitime pour certaines personnes, en vertu d’une propriété acquise à la naissance (être « juif ») d’occuper la terre d’autres personnes auxquelles les hasards de la naissance n’ont pas conféré cette propriété. Que l’on invoque la Bible ou l’holocauste comme justification plus directe de cette occupation ne change rien à son caractère intrinsèquement raciste, c’est-à-dire fondé en fin de compte sur une distinction importante faite entre les êtres humains et liée uniquement à leur naissance. Cet aspect raciste est évidemment présent à l’esprit des victimes et de tous ceux qui s’identifient à eux-surtout les populations du monde arabo-musulman et une partie du tiers-monde, pour qui le projet sioniste rappelle douloureusement des expériences antérieures du colonialisme européen, mais il n’est pratiquement jamais intégré au débat en Occident. Il faut souligner qu’il s’agit ici d’un racisme institutionnel, c’est-à-dire lié aux structures d’un État, ce qui est très différent du racisme « ordinaire », celui, malheureusement fort répandu, mais souvent passif, qui existe dans l’esprit de beaucoup d’individus. Et c’est le racisme d’État qui est en général considéré comme étant « d’extrême droite », « incompatible avec nos valeurs », « contraire à la modernité et à l’esprit des Lumières ». C’est ce racisme qui menait à la condamnation générale de l’Apartheid en Afrique du Sud et de son idéologie. Mais ce n’est pas le cas pour le sionisme, qui est pourtant l’idéologie qui légitime ce racisme institutionnel. Malheureusement, c’est souvent la gauche occidentale qui, tout en étant la plus prompte à dénoncer en général le racisme d’État, est la plus portée à faire une exception pour « l’État juif ». (…) Toutes ces différences de traitement reposent en fin de compte sur l’idée que l’entreprise initiale de colonisation était légitime, ou qu’elle appartient au passé et qu’il n’est pas souhaitable d’en reparler ; mais les deux attitudes reviennent à nier l’humanité pleine et entière des victimes, ce qui nous ramène à la question du racisme. Car imaginons quelle serait la réaction européenne si l’État d’Israël avait été créé, mettons, dans une partie des Pays-Bas ou de la Côte d’Azur, en en faisant fuir une fraction importante des habitants. Ces deux poids deux mesures se retrouvent à tous les niveaux dans le discours dominant, par exemple lorsqu’on répète qu’il ne « faut pas importer le conflit » en France, comme si le fait que presque toute la classe politique française accepte de se faire sermonner, lors du dîner annuel du CRIF, sur son attitude supposée pro arabe, ne constituait pas déjà une « importation du conflit », mais unilatérale, en faveur d’Israël. Le discours qui stigmatise l’extrême droite souffre également de ce deux poids deux mesures ; en général, ce discours vise l’extrême droite française traditionnelle, dans ses différentes variantes, ou les islamistes, mais jamais le sionisme. En fait, une bonne partie de la gauche politique et intellectuelle adopte, sur la question de la Palestine, une position implicitement raciste qui serait considérée comme d’extrême droite si elle avait concerné l’Afrique du Sud à l’époque de l’Apartheid. (…) Pour ce qui est de l’antisémitisme, il ne faut pas oublier que la politique israélienne se fait au nom d’un État qui se dit juif, et qu’elle est fortement soutenue par des organisations qui disent représenter les juifs (à tort ou à raison). Comment espérer éviter, dans ce climat, que beaucoup de gens ne deviennent anti-juifs ? C’est en demander un peu trop à la psychologie humaine. Pendant la guerre, la plupart des habitants des pays occupés étaient anti-allemands (contre les « Boches »), pas seulement antinazis. Pendant la guerre du Vietnam, les opposants étaient souvent anti-américains pas seulement opposés à la politique US (et c’est encore la même chose maintenant par rapport à leur politique au Moyen-Orient). Il est absurde d’espérer que les gens se fassent la guerre tout en ne se haïssant pas, en respectant les droits de l’homme, et en étant de bons antiracistes. Et comme le conflit est importé, depuis longtemps, dans le discours médiatique et l’action politique, il y a bien ici une guerre idéologique dont les effets prévisibles sont exactement ceux que l’on déplore. On ne peut pas non plus demander aux opposants à Israël
de faire la distinction entre juifs et sionistes alors que le discours
dominant ne le fait presque jamais (du moins quand cette identification
permet de présenter Israël comme un pays éternellement « victime »
ou « paria »). |
Résumé : L’État juif est un État raciste. Le soutenir, c’est soutenir le racisme. Ne pas le condamner, c’est ne pas condamner le racisme. Où sont les véritables racistes, s’il vous plaît ? Où sont les véritables négationnistes, s’il vous plaît ? DOC 2009-02-12-5
Le 29 novembre 1947, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution recommandant la création d’un État juif en Palestine. L’Assemblée générale a demandé aux habitants de ce pays de prendre toutes les mesures nécessaires pour l’application de cette résolution [alors que plusieurs centaines de ces habitants venaient d’être assassinés et des milliers d’autres expulsés dans les mois qui précédèrent le 15 mai 1948, date de cette déclaration]. Cette reconnaissance par les Nations unies du droit du peuple juif à établir son État indépendant est irrévocable. C’est là le droit naturel du peuple juif de mener, comme le font toutes les autres nations, une existence indépendante dans son État souverain. En conséquence, nous, membres du Conseil national, représentant la communauté juive de Palestine et le Mouvement sioniste mondial, sommes réunis en assemblée solennelle aujourd’hui, jour de la cessation du mandat britannique en Palestine, en vertu du droit naturel et historique du peuple juif et conformément à la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies. Nous proclamons la création de l’État
juif en
Palestine qui portera le nom d’Etat d’Israël. |
Une autre version édulcorée : cachez ce mot de Palestine, que je ne saurais voir. Étonnant, nan ? Alors, pays des Philistins ou pays d’Israël ? Ça change tout, n’est-ce pas. Cf. déclaration de Begin.
Le 29 novembre 1947,
l’Assemblée générale des Nations unies adopta une résolution prévoyant la création d’un État juif
indépendant dans le pays d’Israël [c’est
à dire en Palestine] et invita les habitants du pays à prendre les
mesures nécessaires pour appliquer ce plan. La reconnaissance par les Nations
unies du droit du peuple juif à établir son État indépendant ne saurait être
révoquée. C’est de plus,
le droit naturel du peuple juif d’être une nation comme les autres nations [ce qu’elle n’est pas puisque fondée
en tant qu’État juif] et de devenir maître de son destin dans son
propre État souverain. EN CONSEQUENCE, NOUS, MEMBRES DU CONSEIL NATIONAL
REPRESENTANT LE PEUPLE JUIF DU PAYS D’ISRAËL ET LE MOUVEMENT SIONISTE
MONDIAL, REUNIS AUJOURD’HUI, JOUR DE L’EXPIRATION DU MANDAT BRITANNIQUE, EN
ASSEMBLEE SOLENNELLE, ET EN VERTU DES DROITS NATURELS ET HISTORIQUES DU
PEUPLE JUIF, AINSI QUE DE LA RESOLUTION DE L’ASSEMBLÉE GENERALE DES NATIONS
UNIES, PROCLAMONS LA
FONDATION DE L’ÉTAT JUIF DANS LE PAYS D’ISRAËL [c’est à dire en Palestine], QUI PORTERA
LE NOM D’ÉTAT D’ISRAËL |
La question de la nature du sionisme est ainsi réglée : le sionisme est un mouvement qui avait et qui a toujours pour but d’établir un État raciste. Son comportement n’a donc rien de mystérieux. Il est le comportement de ce genre d’État, dont un récemment, célèbre et funeste.
Et aussi : les fusée artisanales du Hamas sont des fusées de détresse. Exactement.
Si les
dirigeants européens avaient le courage et l’honnêteté de regarder la réalité
en face, l’évidence d’avoir un langage et un comportement clairs leur
apparaîtrait d’emblée comme les meilleurs garants de la pérennité même de nos
démocraties, et leur indiquerait d’arrêter toute compromission avec les
criminels, quels qu’ils soient. C’est ce double langage de ceux-là mêmes qui
martèlent tout faire pour éviter d’importer le conflit chez nous, qui y
participe. Et autorise
aujourd’hui les responsables israéliens à déclarer le plus naturellement du
monde que la prochaine réaction de l’armée « sera
disproportionnée » alors même que le décompte des victimes précédentes
n’est pas encore achevé ! Encore et toujours, ce sont bien nos
comportements politiques ambigus qui sont coresponsables du drame
palestinien. |
L’Europe est une grosse salope pleine de gros salauds.
[zSionisme] Le
problème, c’est le sionisme
|
* Rationnel, n’est-ce pas ? Les boucheries européennes furent rationnelles. Et c’est bien connu, les Bougnoules, c’est irrationnel. Quoi de plus irrationnel que de résister pendant cent ans à un envahisseur. Et la guerre menée par le Hamas est de religion, évidemment. En fait, c’est une guerre nationaliste dont l’arme est la religion. Les musulmans ne craignent que Dieu, ce qui signifie qu’ils ne craignent nullement les Forces d’attaque israéliennes comme ils le prouvent depuis soixante ans. ** Encore heureux. Qu’est-ce que ça serait sinon ? 10.000 morts, 100.000 morts, 500.000 morts ? *** « monceau de ruines » ! N’y aurait-t-il pas aussi quelques cadavres ? peut-être même un monceau ? Allez savoir ! Simple oubli, je suppose, dû à l’enthousiasme guerrier et vertueux de la juste cause : « l’organisation islamiste a été châtiée ». Righteous victim. * C’est pourtant très simple : la défaite, ce serait l’accomplissement du projet sioniste séculaire : éradication des Bougnoules en Palestine et établissement d’un État juif sur toute la Palestine anglaise. (Ça, établir un État juif, ce n’est pas religieux, ce n’est pas une logique de guerre de religion Cf. Le djihad du rabbin Avichaï Rontzki. Tartuffe.) Vous noterez au passage : « ils ne sont pas sortis de leur trou ». Voilà un grand boula matari. J’ai entendu parler de combats qui faisaient rage au centre de Gaza. Contre qui se battait donc la soldatesque coloniale. Elle a fait demi tour. Elle est moins brave quand il ne s’agit plus d’assassiner des civils, principalement des femmes et des enfants, mais de faire face au féroces combattants du Hamas. Demi tour pour la raison de ♫ Pas de pertes, pas de pertes… surtout pas de pertes dans les rangs de la vaillante armée avaient recommandé ses chefs. Allo maman bobo ! Attaque par air, terre et mer de la prison de Gaza mais surtout, pas de pertes. Enfin, si victoire il y a, ce n’est pas seulement celle du Hamas, mais celle des Palestiniens qui l’ont élu et qui ont payé un max pour cela : le monde entier sait désormais ce qu’est le sionisme, ce que veut le sionisme, ce que fait le sionisme [le sionisme avait pour but d’établir un État raciste]. Moi-même, avant la surprenante victoire de l’infanterie chiite du Hezbollah en 2006, je l’ignorais. C’en est bien fini de la propagande de « la pureté des armes ». Désormais le monde entier sait qu’a lieu en fait « la pureté des armes mon cul ». Les chefs de l’armée juive de Palestine déclarent cyniquement qu’ils ont voulu faire croire aux Palestiniens qu’ils étaient devenus fous. Or fous, ils le sont, fous de haine, déments, possédés, diaboliques en un mot. Ils sont ceux qui toujours nient l’existence des Palestiniens. Ce qu’ils ont fait et parfaitement réussi, c’est d’ôter le doute à ce sujet. L’argument, stupide, des Juifs de Palestine est : « ils [les Palestiniens] ne veulent pas nous laisser vivre en paix. » Mais diantre ! pourquoi, au nom de quoi, les Palestiniens devraient-ils laisser vivre en paix les Juifs de Palestine, envahisseurs, spoliateurs, colonisateurs, assassins, racistes, antisémites (un comble mais les Arabes sont des sémites) etc. depuis cent ans. — Déjà, dès 1938 l’Irgoun lançait des bombes dans les marchés et autobus arabes (liste complète des attentats de l’Irgoun entre 1936 et 1939 sur le site du Dr Petit). — Pourquoi, s’il vous plaît, le devraient-il ? S’ils le font un jour, ce sera parce qu’ils le voudront bien. Et pour qu’ils le veuillent bien, il faudra que les Juifs de Palestine leur présentent des excuses et leur offrent des réparations. Je l’ai déjà écrit ailleurs : les Arabes ne sont ni des Nègres, ni des Serbes. Ils savent nuire mieux que personne car ils ne craignent que Dieu. C’est d’ailleurs un cliché littéraire. Ils ont un caractère d’Arabe. ** C’est tout à l’honneur du Hamas, je n’ai pas besoin de dire pourquoi. * Il faut être gentil avec des criminels extraordinairement cyniques endurcis par cent ans de crimes ! Rigolo. ● « En Israël, tout est sioniste. L’identité, la mentalité, l’histoire enseignée, les médias, les lois, l’air que l’on respire. Personne ne peut échapper à cette idéologie qui s’insinue partout. Au nom de cette idéologie, 60 ans après la création de l’État d’Israël, la moitié des Bédouins du Néguev vivent dans des bidonvilles sans route, ni eau, ni électricité, ni maison en dur, parce que l’État Juif ne reconnaît pas leurs villages et leurs actes de propriété. Entre Méditerranée et Jourdain, il y a environ 5 millions de Palestiniens et 5 millions et demi de Juifs. À cause du sionisme, les premiers n’ont aucun droit. Ils sont soit bombardés et massacrés, soit occupés, soit des sous citoyens dans leur propre pays. L’apartheid s’est installé. Dans l’histoire multiple et diverse du judaïsme, le sionisme a fait irruption, il y a un peu plus d’un siècle et il a la prétention aujourd’hui de s’imposer à tous les Juifs. Si on le critique et qu’on n’est pas juif, on est forcément antisémite. Si on est juif, alors on est un “traître qui a la haine de soi”. Et si on est palestinien, le sionisme délivre un droit de tuer, pour la bonne cause bien sûr, la sacro-sainte “sécurité d’Israël”. Il n’en a pas toujours été ainsi. En 1948, tous les grands noms du judaïsme américain avec en tête Albert Einstein et Hannah Arendt signent une adresse au président Truman lui enjoignant d’arrêter ou d’expulser le terroriste Menahem Begin qui vient de massacrer 200 villageois à Deir Yassine. Aux yeux du monde, le judaïsme à l’époque, c’est Rosa Luxembourg, Freud, Kafka, Einstein, Arendt. Tou-te-s étaient non croyant-e-s et non sionistes comme la majorité des 6 millions de morts du génocide nazi. Comment est-on arrivé à cette inversion qui fait que les valeurs de fascistes (je ne trouve pas d’autre mot) comme Begin, Shamir, Liberman , Sharon se sont imposées et sont devenues celles des criminels Olmert, Perès, Barak, Livni …ou celles d’un grand nombre de dirigeants communautaires en France. Cette mutation est incompréhensible si on n’examine pas ce qu’est le sionisme : à la fois un nationalisme, une forme de colonialisme, un messianisme qui a fabriqué un “homme juif nouveau”. Et une idéologie devenue ultra militariste, ayant fabriqué un pays devenu la tête de pont de l’impérialisme au Proche-Orient. Une idéologie affirmant offrir un “havre de paix” aux Juifs. Avec à la clé une instrumentalisation du génocide nazi et de l’antisémitisme. » (Pierre Stambul, Bureau National de l’Ujfp) DOC 2009-02-12-6 ● Obama parle d’Israël et de Palestine. « Obama a fourni les raisons habituelles pour ignorer le gouvernement élu dirigé par le Hamas. “Pour être un véritable partenaire pour la paix“, a déclaré Obama, “le quartet [Etats-Unis, Union Européenne, Russie, Nations Unies] a fait clairement savoir que le Hamas devait remplir trois conditions sans ambiguïté : reconnaître le droit d’exister à Israël, renoncer à la violence et respecter les accords passés”. Sans mentionner, comme d’habitude, l’inconvénient majeur que les Etats-Unis et Israël rejettent fermement ces trois conditions. Dans l’isolement international, ils empêchent la solution à deux États dont l’un Palestinien, ils ne renoncent bien évidemment pas à la violence, et ils rejettent la proposition principale du quartet ; “la feuille de route”. Israël l’a formellement acceptée, mais avec quatorze réserves (tacitement soutenues par les Etats-Unis) qui détruisent efficacement son contenu. C’est le grand mérite du livre de Jimmy Carter “Palestine : la Paix, pas l’Apartheid”, d’avoir porté ces faits à l’attention publique pour la première, et en même temps la seule fois. » (Noam CHOMSKY) ● Serait-ce possible ? Obama serait un voyou, un vrai, pas comme ce demi-sel de Sarközy. (Greg Palast) ● Combien
encore de ces atrocités doivent-elles être commises
avant qu’on parle de génocide ?
● Omar Barghouti :
Aucun État n’a le droit d’exister comme État raciste
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● Quel gros mot vais-je écrire aujourd’hui ? Prout ? Non je l’ai déjà fait… Ah ! ça y est… « cosmopolitisme ». Ça pue encore plus que le prout. C’est nauséabond. Ça pue plus que le cadavre à Gaza.
Il a vraiment écrit-ça, ce con ?
● Tout
de suite les grands mots
En arrivant sur le
porte-avion Charles de Gaulle qui navigue au large de Toulon, Hervé Morin a
déclaré jeudi au Point : « J’ai découvert un texte au travers
duquel passent des relents inacceptables. Sur onze pages, on nous parle d’un complot israélo-américain
imaginaire visant à la conquête du monde. Quand j’ai appris cela mardi
soir, j’ai donné pour consigne au général Desportes, le directeur du Collège
interarmées de défense [le supérieur de M. Chauprade], de ne pas
conserver ce monsieur Chauprade dans son corps enseignant. Il n’a absolument
rien à faire à l’École militaire ». Une décision à valeur de renvoi pour
Aymeric Chauprade. |
« conquête du monde », rien que ça. Il y a bien un complot, mais pour conquérir… la Palestine. Et, ils n’y arrivent pas, alors le monde…
● Cour d’appel d’Angers L’avocat général requiert une amende de mille euros « notamment au titre du “mépris” qui transpirait de l’écriteau A4 ». Mais qu’y avait-il d’écrit sur l’écriteau A4 ? Des paroles que le chef de l’État adressa à un simple citoyen lors du salon de l’agriculture. C’est donc que ces paroles transpirent de mépris. D’ailleurs, tout le monde l’avait remarqué. Ce retour à l’envoyeur ne manque pas de piquant : si le prévenu est condamné, le Président le sera aussi, moralement, s’entend. Certes Aristote dit qu’un magistrat peut non seulement frapper un malandrin mais aussi le condamner tandis que l’inverse n’est pas vrai. Mais le quidam insulté n’était pas un malandrin que je sache. Certes, il a tutoyé le Président. Mais il est notoire que ce dernier tutoie tout le monde. Noli me tangere. C’était peut être le Christ, incognito, qui voulait éprouver le chef de l’État.
[zSionisme] Le
problème, c’est le sionisme ● « Instrumentaliser l’antisémitisme à des fins ignobles, pour désinformer sur les véritables desseins des dirigeants israéliens avec la complicité criminelle de la majeure partie de ceux du monde entier. Arrêtez de vous justifier auprès d’une engeance toujours prête à envoyer sans sourciller des innocents à la mort en prenant pour paravent d’autres malheureux qui ont subi le même sort. » (Des bassines et du zèle) *DOC 2014-02-23-C ● La création d’un État juif en Palestine est une affaire purement européenne (Soral) De la sionisation du monde. Bientôt le monde sera comme cette vallée nommée Palestine. Très belle analyse.
● Israël-Adam Shamir-Ermash : (Oscar for Obama) DOC 2009-06-13 ● Le gros gras gris rouge vert cochon blanc bleu (Israël Shamir) ● Nouvelles des sionards
La paille et la poutre ● Un siècle de conflit
entre le Sionisme et les Palestiniens (Julien Salingue) Article publié dans le numéro 1 de la
revue mensuelle du NPA (avril 2009) DOC 2009-07-19
Le mécanisme du nouveau siège de Gaza (Nicola Nasser) →
A
Daniel Baremboim : Prends ton piano et tire-toi (Angry
Arab) →
Négation d’Holocauste, ou le silence de ceux qui savent (John Pilger) →Lesquels sont les négationnistes ? DOC 2009-02-12-8 ● Mme Albright s’exprime sur le conflit en Palestine
● Gandhi s’exprime sur le conflit en Palestine – 1938. « …on ne peut rien reprocher à la résistance arabe face à une adversité écrasante » De plus en plus écrasante, écrabouillante, même. Les Juifs de Palestine s’apprêtent à passer du déplacement de population au bon vieux génocide. Cela fait plus de cent ans qu’ils martyrisent les Arabes de Palestine.
Fous !
Le mot est trop faible dans sa généralité. Ils sont déments.
● LES ORIGINES DU CONFLIT
ISRAÉLO-PALESTINIEN DOC 2009-02-05-2 Les Juifs de Palestine sont des colonisateurs comme les autres, peut-être pire étant donnés les flots de cris de « vertu outragée » (Pappe) déversés sur le monde, cris et flots dissimulant un total cynisme. Non content d’outrager les Palestiniens, ils ont outragé la vertu. Cela porte un nom depuis Molière : Tartuffe. À Davos, M. Erdogan, grâce a sa stature d’homme d’État mondialement respecté, a mis un terme brutal à ce flot de tartufferies et de jérémiades. Il n’était que temps.
|
● La
rebuffade turque change la donne au Proche-Orient par
M K Bhadrakumar. Erdogan à Davos : « Vous êtes plus âgé
que moi et votre voix est très forte. La raison pour laquelle vous haussez la
voix est la psychologie de la culpabilité. Je ne hausserai pas autant la voix.
Lorsqu’il s’agit de tuer, vous savez très bien comment vous y prendre. Je sais
très bien comment vous frappez et tuez les enfants sur les plages. »
Ah ! vivement le rattachement de la Turquie à l’Europe. DOC
2009-02-05
● Pour
comprendre la guerre Israël / Hamas (Jean Guisnel)
John J. Mearsheimer et Stephen M. Walt, Le
Lobby pro-israélien et la Politique étrangère américaine, La
Découverte, 500 pages, 12 euros (c’est pas cher). ISBN 9782707157010.
Grand
format à 20 euros.
● Rapport du NIST sur la chute de WTC 7. NIST WTC 7 Investigation Finds Building Fires Caused Collapse. Report and Recommendations for Improving Building. Safety Released for Comment. August 21, 2008. (Article de Jean Guisnel) Les conspiros font la même erreur que M. Faurisson : ils ont vu une vingtaine de corbeaux métalliques résister au feu (dont un corbeau en béton à Madrid qui n’avait rien à voir dans la famille mais qu’ils citaient pourtant, ce qui montre le sérieux de leurs recherches). Ils en concluent qu’il est impossible que des corbeaux métalliques s’effondrent sous l’effet du feu. C’est d’autant plus stupide que sur ces vingt corbeaux métalliques, trois étaient à long span floors, composites, de plus, avec les fameux goujons à tête, des corbeaux de conception nouvelle. Ces trois corbeaux à long span floor (planchers à longue portée) se sont effondrés, c’étaient des corbeaux blancs ! M. Faurisson n’a pas eu cette chance. Il ne demandait qu’un seul effondrement. En plus, les corbeaux à long span floors ont eu droit à deux avions pour les deux premiers et à des projectiles enflammés et une coupure de l’eau des sprinklers pour le troisième. Cela dit, qu’ils puissent s’être effondrés « naturellement » ne prouve pas qu’ils se sont effondrés naturellement. Mais cette possibilité mérite d’être considérée quand-même. Et puis, il est permis de la discuter puisque l’étude existe, désormais.
[zSionisme] Le
problème, c’est le sionisme
Et moi je dis : les Juifs de Palestine ont une responsabilité écrasante dans l’envahissement de la Palestine car ce n’est pas les Palestiniens qui ont envahi la Palestine mais les Juifs. Et, ça dure depuis 1920. « D’origine Syrienne, Izz al-Din al-Qassam lutte d’abord contre l’occupation de son pays par les Français, qui le condamnent à mort. Il se réfugie en Palestine. Il organise en tant que prédicateur doté d’une grande éloquence, dès son arrivée Haifa 1921, la résistance contre le mandat britannique sur la Palestine, dont il estime qu’elle prépare de fait la mainmise des mouvements sionistes sur les terres palestiniennes, et la création d’un foyer national juif. » Voilà pourquoi les fameuses fusées sont appelées Qassam. Et Churchill aurait dit en 1921 : « Si les sionistes n’étaient venus en Palestine que comme des hôtes (...), ou si les choses en étaient restées à ce qu’elles étaient avant la guerre, il n’y aurait pas de problème Juifs et de non-Juifs. Mais c’est l’idée d’une Palestine transformée en un Foyer national juif que les Arabes rejettent et combattent. » Effectivement ! Il n’y aurait pas de villes juives en Palestine, il n’y aurait pas de fusées Qassam non plus. Élémentaire, mon cher Watson. (Évocation historique, Dr Petit) La responsabilité des puissances coloniales est écrasante, elle aussi. Comme d’habitude. Ce Belge (Louis Michel) aurait mieux fait de se taire (Congo, six millions de morts — plus ou moins — du fait du roi des Belges). C’est bien ce que je dis : Dieudonné, Hamas, fers de lance de la libération du monde. La résistance palestinienne d’aujourd’hui est telle (islamique et armée) que les Juifs de Palestine l’ont faite. C’est eux qui ont fait tout ça avec l’approbation (et bien plus que l’approbation) des puissances coloniales. La colonisation de la Palestine est le fait des Juifs de Palestine et non celui des Palestiniens. L’entreprise coloniale des Juifs en Palestine s’est effectuée avec la même violence, la même brutalité, la même cruauté, la même barbarie, la même blanchitude méprisante, que toutes les entreprises coloniales de notre époque — Michelet dit que la colonie grecque de Marseille fut une bénédiction pour les Gaulois de la région. Les Grecs apportaient la civilisation, eux, et non pas la démocrachie — et de plus, elle dure toujours avec l’assentiment, voire l’encouragement des nations. Une violation du simple droit des gens
La folie des sionistes est d’avoir prétendu établir un État juif sur une terre d’islam. On peut juger du résultat aujourd’hui. Comme dit Naipaul : « Les musulmans n’ont que la foi ». Certes, mais ils l’ont. Ils ne craignent que Dieu. C’est ce qui explique qu’ils sont toujours là, à Gaza, sous les orages d’acier. Contrairement aux catholiques et aux juifs, les combattants ont hâte de rejoindre leur dieu. Eux aussi portent leur suicide à la boutonnière. Il faut deux jours et la destruction de deux maisons aux Forces d’attaque israéliennes pour réduire trois résistants du Hamas après un pilonnage d’enfer. L’armée israélienne a décimé les animaux du zoo de Gaza à bout portant. « Exterminez toutes les brutes » (Noam Chomsky) Version imprimable.
● Ehoud Olmert ne se sent plus pisser. Il va répliquer de manière disproportionnée. Comme d’hab (un doute m’assaille : c’est peu-être de l’humour juif ?). Ça devient lassant. « Le pitre ne fait plus rire. » Cela n’empêchera pas qu’en Palestine les envahisseurs sont les Juifs et les envahis les Palestiniens, qu’en Palestine les agresseurs sont les Juifs et les agressés les Palestiniens, qu’en Palestine les victimes sont les Palestiniens et cela depuis 1920. La responsabilité des Juifs de Palestine dans l’envahissement de la Palestine est écrasante : ce n’est pas les Palestiniens qui ont envahi la Palestine, mais les Juifs. Si ces propositions sont vraies aujourd’hui elles le sont pour l’éternité quoiqu’il arrive par la suite (Frege). Personne ne peut rien contre cela. Olmert pourra répliquer de manière aussi disproportionnée qu’il voudra (feu nucléaire, par exemple), si elles sont vraies aujourd’hui, ces propositions n’en demeureront pas moins vraies pour l’éternité. ● Entretien avec l’historien Schlomo Sand
♦ Ça, c’est évident. Les Juifs de Palestine ne veulent pas la paix, ils veulent la Cisjordanie. Ils l’ont amplement démontré. C’est pourquoi il faut soutenir les Palestiniens, notamment en combattant les mensonges de la propagande Israélienne, qu’elle ait lieu à Saint-Germain-des-prés ou à l’Élysée : Radio Paris ment. Quant à l’Europe, c’est une grosse salope.
Mais la question n’est pas là. Elle est que : ce n’est pas les Palestiniens qui ont envahi la Palestine, mais les Juifs, quels que soient leurs motifs, bons ou mauvais, quelles qu’en soient les causes. Mesdames, Messieurs, je demande votre attention, s’il vous plaît. Ça va sans dire mais ça va encore mieux en le disant et même en le redisant : ce n’est pas les Palestiniens qui ont envahi la Palestine (création anglo-franco-russe) ; mais les Juifs, quoiqu’en pense M. Bernard Lévy de Saint-Germain-des-Prés. Les Juifs ont fait en Palestine ce que les Français ont fait en Algérie etc. Je suis bien conscient que lorsque Golda Mémère disait : « Mais où sont les Palestiniens » elle ne mettait pas en doute l’existence d’individus arabes dans le pays mais entendait plutôt : « Qu’ont donc fait ces pouilleux de si remarquable pour nous interdire de coloniser la région, nous peuple de vieille race, de grande culture et de grande civilisation et qui a tant souffert ? etc. » Merde à la fin ! Ça suffit comme ça. La suite des événements a montré amplement que le slogan : « Une terre sans peuple pour un peuple sans terre » était parfaitement loufoque. Que les Juifs de Palestine continuent de massacrer et de martyriser autant de Palestiniens qu’ils voudront, peu m’importe (peu m’importa pendant de nombreuses années, je le confesse), mais qu’ils cessent de faire les saintes nitouches, les vertueux offensés (comme dit Pappe) et les victimes. Les victimes en Palestine, c’est les Palestiniens. Les dindons de la farce anglo-franco-russe, c’est les Palestiniens et, je le répète : l’Europe est une grosse salope, qu’elle crève la grosse ordure. ● Palestine,
évocation historique par le Dr Petit DOC 2009-02-01-1 ● La création de la
Palestine. Bernard Thomas : JUIFS, ARABES ET ANGLAIS EN PALESTINE, Le
Mois, synthèse de l’activité mondiale, 9ème année, n° 103
(août 1939) DOC
2009-02-01-2 ● Gaza et le
Hamas : Rétablir la vérité, par Henry Siegman, ancien directeur de l’American
Jewish Congress et du Synagogue Council of America. (donc une
personne peu suspecte d’antisémitisme) « Les questions concernant la
paix du Moyen-orient sont en général décrits en termes d’euphémismes
trompeurs. Je voudrais
au contraire déclarer ici sans ambages que chacune de ces assertions est un
mensonge. » Voilà qui est parler ! DOC 2009-01-26-3 ● Qu’est-ce
que le Hamas ? par Alain Gresh. En tous cas, ce n’est pas ce qu’on (on est un
cochon) vous dit qu’il est. DOC
2009-02-01-4 ● Le Hamas n’est pas
ce qu’on dit. Document distribué en appui d’une audition
conjointe avec M. Yves Aubin de la Messuzière, ancien ambassadeur,
chercheur « chaire Moyen-Orient et Méditerranée » (Institut
d’Études politiques de Paris), par la Commission des Affaires étrangères, de
la Défense et des Forces armées, Sénat, Paris, 14 janvier 2009, tenue en
préparation du débat parlementaire sur la situation au Proche-Orient prévu le
soir après une Déclaration du Gouvernement sur le sujet. DOC 2009-02-01-3
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● L’avocat général Bilger a bien reçu le saucisson. (Pour le saucisson, voir ci-dessous) À propos : je signale aux gens qui auraient des inquiétudes devant l’avancée inquisitoriale qu’être anti-sémite n’est pas interdit en France pour la simple raison qu’en France il n’y a pas (pas encore) de procès d’intention. La loi n’interdit pas ce qu’elle est incapable de prouver. Seuls les actes et les propos antisémites sont interdits. Donc : il ne sert à rien de tempêter : « Un tel, un tel, antisémites ! » — le procureur Cordier : « M. Faurisson, vous êtes un antisémite viscéral ! » Et alors ? Cela fournit un mobile hypothétique. C’est tout. Cela ne prouve rien et l’intention n’est pas poursuivie, en France —. Il suffirait, pour ces untels, de répliquer : « Et alors ? » Par prudence ajoutez : « quand bien même ? » sinon l’inquisiteur serait tenté de rétorquer : « Relaps, tu viens d’avouer. » Exemple de relaps : ces Juifs espagnols que l’on avait contraint à la conversion au christianisme et que l’on (on est un cochon) accusait par la suite de poursuivre en cachette leur culte judaïque.
● Ce n’est pas des crapauds qui sortent de la bouche de notre mini-président, mais des bobards. Cet homme croit qu’il a du charisme.
● La tinette a débordé. C’est bien ce que je disais : M. Erdogan en fut éclaboussé au point de faire un scandale à Davos.
● Douglas, Comment pensent les institutions. Page 70. « Le pourquoi de l’action collective », critique du fonctionnalisme.
La question à la fois logique et pratique de savoir comment s’accomplit une action collective se pose pour la religion exactement dans les mêmes termes que pour toute autre théorie relative à la nature du monde. La religion n’explique rien, elle doit au contraire être expliquée. Nous ne pouvons laisser Durkheim, Fleck et leurs disciples écarter ainsi sans justification le problème essentiel. Leur raisonnement doit être justifié point par point sous peine de tomber sous le coup de l’accusation de mysticisme et d’irrationalisme. Leur faire faire front commun présente un avantage indéniable.
Durkheim peut éviter la question de l’action collective, parce qu’il étudie
les primitifs et les religions. Ses propos ne sont pas censés s’appliquer aux
croyances laïques du monde moderne. Il ne nous est donc d’aucun secours pour
comprendre notre propre action collective, et il n’a jamais entrepris de nous
appliquer sa théorie. Nous pourrions être tentés de supposer avec lui que les
théories scientifiques imposent leur vérité à nos propres expériences, mais
nous savons que cela serait contraire à l’histoire de la science et à la
détermination de différents styles de pensée. Fleck en revanche est plus
moderne quand il répète qu’un fait scientifique ne regarde pas les chercheurs
droit dans les yeux en leur demandant de s’incliner. Il montre qu’il a fallu
quatre siècles pour que des découvertes scientifiques effectuées dans
d’autres domaines permettent d’établir une distinction définitive entre
différentes maladies jusque-là assimilées sous le terme de maladies
vénériennes : « Qu’une telle idée fût si enracinée montre bien
qu’elle n’était pas le soi-disant résultat d’observations empiriques »
[Fleck]. |
On ne saurait mieux dire. Je rends grâce à l’Émir ben Laden de m’avoir incité à lire Durkheim (ruse de la raison). Cela éclaire les revendications des musulmans, violents ou non. Que leur religion soit expliquée. Alors ils déposeront les armes. À priori, leur religion vaut bien la religion de l’enculisme. Sursum corda. Schlomo Sand : « Le Hamas, habillé de vêtements islamistes, n’a pas cessé d’être un mouvement nationaliste moderne. »
● Après la stupéfiante victoire du camembert, voici la stupéfiante victoire de Siné. Le procureur, c’est-à-dire le Parquet, c’est-à-dire le Ministère public (c’est-à-dire, en ces jours troublés, l’Élysée) a demandé la relaxe. J’en déduis que le vibrion Sarko aussi infectieux soit-il, a dit : « Holà ! doucement les gars. On a assez d’emmerdes comme ça » (avec, de plus, Lefebvre et Parisot sur les bras). Cela dit, Siné est non seulement un gros con, mais aussi un vieux con, gros et vieux il est ce con. Il s’empresse d’appliquer à Dieudonné ce qu’on applique à lui. Il n’a rien compris. Soutenir indéfectiblement les Palestiniens, qu’Allah le bénisse — ce serait alors la seule punition de ce vieux laïcar —, n’excuse pas tout.
Aznar, le Lefebvre espagnol ! L’esprit, l’intelligence, la finesse, l’à-propos, la mansuétude, la magnanimité en un mot, illuminent ces deux façades.
Post scriptum : il est fort possible que, tout simplement, comme c’est le cas, je l’espère, la plupart du temps, le procureur soit un honnête homme et ait agi indépendamment des avis du Château dans son rôle qui consiste à veiller à l’application de la loi. Alors, je serais marri qu’il s’estime offensé et je lui présente mes excuses anticipées que je le prie de bien vouloir accepter. Je vais vous raconter une histoire que vous connaissez certainement. Ça se passe en Auvergne. Un paysan plaide contre un autre paysan. Le plaignant demande à son avocat s’il ne serait pas judicieux d’envoyer un saucisson (ceux-là ne sont pas de Lyon) au juge. Certainement pas ! répond l’avocat, vous seriez condamné à coup sûr tant le juge se sentirait offensé. L’audience a lieu et le plaignant gagne facilement son procès. Son avocat lui demande ce qu’il a bien pu faire pour que le juge soit aussi bien disposé à son égard. « Je lui ai envoyé un saucisson — un saucisson ! est-ce possible ? — parfaitement, je l’ai envoyé au nom de mon adversaire. » Il faut dire que, citer comme témoin de moralité un hareng saur aussi sec, sec, sec que Bernard Lévy, c’est comme envoyer un saucisson au procureur et à la cour. Tribunal des flagrants délires, 28 janvier 2009.
Il appert que ce procureur est un honnête homme. Voilà donc au moins une affaire dont le vibrion Sarko ne se sera pas mêlé. Bernard Lévy a fait une démonstration paraît-il !
Le procureur de la 6e chambre du tribunal correctionnel de Lyon, dite « chambre de la presse », a pour habitude de ne jamais requérir dans les affaires où le ministère public n’est pas à l’origine des poursuites. (…) « Foutez la paix aux Juifs de
France ! », a fini par s’exclamer Me Alain Jakubowicz. Réponse de
Me Thierry
Lévy, avocat du dessinateur : « tant que la communauté juive de
France n’abandonnera pas l’idée que l’anti-sionisme est de l’antisémitisme,
il faudra accepter l’idée que l’on ne foutra pas la paix à ces Juifs de
France ». [et Heil
Myself en profite pour répéter ce qu’il a
déjà dit plus bas : tant que l’État juif de Palestine
n’évacuera pas, sans conditions, la Cisjordanie, ne présentera pas d’excuses
aux Palestiniens pour leur avoir infligé un siècle de tourments divers et ne
proposeront pas spontanément des réparations, il faudra que les Juifs de
Palestine acceptent l’idée que les Palestiniens ne leur foutront pas la paix]
DOC 2009-03-11 |
Que je sache, l’État d’Israël est un État juif, un État ethnico-religieux — là, les laïcars de choc de Charly Val ne trouvent rien à redire —, ce qui est… très moderne. Ses méfaits — notamment son odieux sabotage permanent du processus de paix — jettent donc le discrédit sur tous les Juifs du monde, qu’on le veuille ou non. Le principal méfait de cet État religieux (établi par des laïcs pour une grande part) est de s’être installé (on sait comment) sur une terre religieuse, sur une terre d’islam. Le résultat, vous le voyez. Golda Mémère avait bien tort de demander « Où sont les Palestiniens ? » Il eût été préférable qu’elle se demandât de quelle religion était cette terre. En tant qu’État religieux, l’État juif est assez culotté d’invoquer les valeurs de l’Occident où n’existent plus que des États politiques purs. Là réside l’illégitimité de l’État d’Israël.
En lisant l’entretien de Schlomo Sand avec Télérama, je comprends mieux : l’illégitimité d’Israël ne réside pas dans le fait qu’il est un État réservé aux Juifs et dans lequel les citoyens Arabes sont pratiquement comme les Juifs dans le royaume de Prusse (ils n’ont, de citoyens, que l’appellation ce que n’avaient même pas les Juifs du royaume de Prusse). L’illégitimité de l’État d’Israël réside dans le fait qu’il se prétend l’État des Juifs du monde entier. Bernard Lévy est donc un émigré de l’État juif.
● Les prétendues « conventions » sont en fait coercition, pure coercition, auto coercition. À bientôt.
Revue
républicaine Nos élites
sont-elles cyniques ou naïves ? jeudi 7
février 2008 Que penser du
débat télévisuel qui a eu lieu sur France 5, dans l’émission Riposte,
dimanche 3 février 2008, au sujet du traité de Lisbonne ? Comment
interpréter les « arguments des pro-européens » ?
Cynisme ou naïveté ? J’ai été
stupéfait en écoutant le débat (Rispostes sur France 5) dimanche
soir au sujet du mini-traité européen. Abasourdi de
voir des hommes politiques, qui se définissent pourtant comme des modérés,
nous expliquer que le « non » du référendum de mai 2005 était
nul et non avenu (référendum qui n’aurait donc jamais dû avoir lieu), que les
citoyens français n’étaient pas capables de juger du bien-fondé de cette
Europe. Mon sang se
glace lorsque j’entends un député du PS (Vincent Peillon) dire doctement que
les citoyens de sa circonscription étaient à 66% contre la constitution de
2005, mais qu’il va voter pour, considérant qu’il est plus démocratique de
suivre les consignes de son parti. Je suis sidéré
d’entendre un « représentant du peuple » centriste (Jean-louis
Bourlanges) nous expliquer que la politique est une chose trop sérieuse pour
la confier au peuple français, et que seuls des experts et des technocrates
sont habilités à diriger un pays. Je suis
consterné d’entendre un écrivain (Camille de Toledo), se déclarant
idéologiquement entre le PS et la LCR (sic), affirmer que cette Europe
confiscatoire est nécessaire car elle serait la conséquence directe des
charniers du vingtième siècle (Les constructions artificielles qui se sont
faites contre les peuples, comme la Yougoslavie ou même l’empire soviétique,
n’ont pourtant jamais empêché les massacres). Je reste
pétrifié lorsque j’entends ces individus avouer et approuver le fait que le
mini-traité est la copie conforme du texte de 2005, qu’il a été
volontairement et inutilement complexifié dans le seul but d’éviter la
consultation populaire, et affirmer dans le même temps, la main sur le cœur,
qu’ils sont d’authentiques démocrates parce qu’ils favorisent la ratification
parlementaire. Ratification parlementaire qui serait, selon eux, plus
conforme aux traditions françaises alors qu’elle foule au pied toutes les
valeurs issues de la Révolution française. Même le maréchal Pétain n’aurait
pu imaginer, dans ses rêves les plus fous, une victoire aussi éclatante sur
l’héritage révolutionnaire, sans coup férir. Je suis effaré
de voir que les castes
au pouvoir ne prennent même plus la peine de cacher leur arrogance et leur
mépris du peuple [tant mieux]. Il va donc falloir remplacer le terme
« machiavélisme » pour désigner le cynisme en politique car même
Nicolas Machiavel pensait, qu’étant donné l’incertitude liée à toute action
politique, la décision d’un million d’individus était plus sûre et plus
fiable que la décision d’un seul, fût-il plus éclairé en la matière. En effet, l’Histoire
récente nous a montré que les élites de tous poils étaient plus souvent
sujettes à l’idéologie et au dogmatisme, voire à l’aveuglement, que le peuple
lui-même (combien de ceux qui affichent leur soi-disant lucidité actuelle
étaient d’inconditionnels admirateurs des dictatures communistes il y a
seulement 20 ans ; n’oublions pas non plus l’admiration et le
soutien du grand patronat français à Hitler durant les années 30 ;
mais aussi l’admiration de toute l’intelligentsia française pour Staline,
pourtant responsable de la mort et de la déportation de millions d’individus,
dans les années 50 et 60 ; sans parler de l’intelligentsia
parisienne applaudissant la prise de pouvoir de Pol Pot, responsable du
génocide de son propre peuple...). Je me suis
longtemps demandé si nos gouvernants étaient cyniques ou naïfs, et laquelle
de ces probabilités était la plus inquiétante pour notre avenir. La réponse
m’est apparue clairement dimanche soir, me laissant comme un goût amer dans
la bouche et une étrange sensation de malaise : nos élites seraient donc
cyniques et naïves. http://www.revue-republicaine.fr/spip.php?article1575 Discussion Forum
·
autrement exprimé : des salauds ou des cons ? 8 février
2008, par Auguste
Ce serait faire
injure aux écoles de la République dont ils sont issus que de penser que ce
sont des « cons », en conséquence... Lundi la France
a cessé d’exister. Est-ce tout ? Il manque
l’affirmation que nous vivons dans une démocratie totalitaire, qui est bien
pire qu’une république dictatoriale parce qu’elle laisse les impressions
sauves et les institutions en place. Nous ne sommes déjà plus en
Juillet 1940, N. Sarkozy n’est pas un vieux Maréchal croyant sauver
les meubles, c’est Laval aidant à les déménager. L’un (Chirac ?), aime
la France mais il se trompe, l’autre sait ce qu’il fait et agit par haine de
notre culture. Dans ces
circonstances là la cristallisation qui s’opère réduit puis supprime les
zones transitoires, il n’y a plus que la matière et le vide ; il faut choisir, ce qui
ne s’agglomère pas est entraîné dans les abysses, ce qui n’est pas contre est
pour. C’est navrant mais par l’action des forces centripètes la modération
devient un accord tacite, la mesure une complicité ; l’aristocratie tarée des
ultra-capitalistes libéraux [exactement :
tarés, fin de race, dégénérés] s’est adjoint la lâcheté des bobos [Allo ! maman bobo]. Ces gens nous livrent une guerre mortelle ♦, ce n’est pas
une lutte politique, ce n’est donc pas par la dialectique que nous pouvons
nous défendre ; croyez-vous qu’ils ignorent leurs méfaits ? Oui, le temps du sang
n’est plus très loin, ou bien celui de la servitude. |
♦ Exactement : ça a l’air de la démocratie,
mais ce n’est pas la démocratie. Ça a l’air de la paix, mais ce n’est pas la
paix. Ça a l’air du dream world, mais ça sent le prout world. Le
vibrion Sarkozy est un agent infectieux.
Version
imprimable. Pour imprimer en corps 12 : échelle 85 %
Remarque : ce déchaînement d’espoir, qu’il soit justifié ou non, indique cependant combien « les gens » en ont un impérieux besoin.
● Victoire inattendue du vrai camembert : les vaches hollandaises ont dû évacuer la bande d’Isigny et les barrages routiers ont été levés. Ce sera sans doute la seule bonne nouvelle du règne de Sarko-la-menace. Enfin quelque chose de réussi.
Je vous l’avais bien dit, les hommes vivent dans un savoir. Si les institutions sont différentes, le savoir est différent, mais… la rationalité est la même — et en aucun cas elle n’est la prétendue rationalité de l’individualisme méthodologique. Weber le dit bien, n’est-ce pas ? pour s’empresser de faire immédiatement le contraire. Voulez-vous donc que je vous inflige une nouvelle fois l’histoire que racontait le maire de mon village (c’est là, pour ceux qui ne la connaissent pas) afin que vous puissiez admirer cette prétendue rationalité dans toute sa splendeur ? → L’article très intéressant qui m’a mis sur la voie de Mary Douglas : L’économie des conventions est-elle hétérodoxe ? Nicolas Postel. DOC 2009-01-26 Construire du social et construire du savoir deviennent une seule et même opération
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Désolé, j’ai merdé grave
● Grande
sagesse du colonel Poutine. Je lis l’article paru dans Le Temps
« Les historiens de la
Russie face au passé stalinien ». Et je lis, à propos de manuels d’histoire
destinés aux écoliers, que l’image bénéfique de Staline « était nécessaire pour le
rétablissement de l’autorité de l’État ». Je lis aussi que dans
leur sagesse, les historiens Russes… « De l’avis général, la seule chose
que les historiens peuvent faire pour contrer cette vision “modernisatrice” du
stalinisme, c’est de continuer à publier des études scientifiques dans
lesquelles le stalinisme est dépeint tel qu’il fut vraiment. » Voilà
l’attitude qu’aurait dû adopter le quarteron d’historiens qui se sont dressés
contre Faurisson. Il est de la plus haute importance « pour le
rétablissement de l’autorité de l’État » que soit présentée une image positive de Staline face
à l’offensive de la merde anglo-américaine. La Russie a payé à Staline, elle a
déjà assez payé à la merde anglo-américaine. Le colonel Poutine a donc estimé
qu’il ne fallait pas désespérer la Russie. Quiconque s’y risquerait sera
poursuivi jusque dans les chiottes. ♫ Lon lon là, laissez-les
passer, ils ont eu du mal assez. DOC 2009-01-24
● Bienvenue en Sarkozie. « Tout ce qui nous entoure glisse vers l’inquiétant. » Effectivement, c’est ça la Sarkozie. Not’ président, c’est Sarko-la-menace. Je le cite : « Descend si t’es un homme » ou « Casse toi pov’ con » ou « On va vous en débarrasser, madame » etc. Rapport spécial de la CNDS, Journal Officiel. Mais c’est Vichy ! Travail, Famille, Pognon. C’est bien ce que je disais : le fascisme se fabrique à l’Élysée. Cela dit, la menace ne date pas d’aujourd’hui.
● La presse israélienne s’interroge après Gaza.
● « J’ai
honte d’avoir fait une société comme ça. »
● Tarnac.
● Soixante ans de massacres, d’expulsions, de déportations, d’assassinats, d’emprisonnement et d’humiliation des Palestiniens en Palestine et même ailleurs. Ça fait beaucoup, c’est long. C’est une plaisanterie, paraît-il ! DOC 2009-01-25
● Stephane Hessel fustige Israël et la France : « un gouvernement français qui ne ferait pas seulement lâchement la part à Israël et pas du tout la part à Gaza »
Petite sauterie entre copains le 18 janvier à Jérusalem
« parade de
soutiens des dirigeants d’Europe,
venus le temps d’une séance de photos avec le Premier ministre Ehud Olmert » (Gideon Levy)
Le jeu des sept erreurs
Trouverez-vous les sept erreurs ?
La sainte chaussure du prophète
● Pierre Jourde allumé par un sniper.— Et puis là. Elle est bien bonne : le fascisme qui se fabrique en banlieue ! Le fascisme se fabrique à l’Élysée. Exemple : « mais sans doute même vaut-il mieux être arabe en Israël qu’arabe dans un pays arabe », n’est-ce pas ? C’est de la grande pensée, ça. DOC 2009-01-25
Disons que
lorsque Jourde se met en tête d’écrire sur « la banlieue » ou de
chroniquer, par exemple, Jonquet sur la banlieue, il devient beaucoup,
beaucoup, beaucoup moins convaincant. Et ne fait que reproduire les fièvres
obsidionales ♦ qui agitent
sporadiquement le 6e
arrondissement. Un empilement de stéréotypes et de clichés racistes, sous
l’éternelle complainte du « on ne peut pas chier sur l’islam en
paix ». Du coup, l’on se demande si sa (juste) charge contre les
notables de l’édition française ne tient pas, finalement, à sa seule amertume
de ne pas y occuper une place au premier rang. |
♦ terme particulièrement bien choisi puisqu’il s’agit de la psychose qui peut s’emparer d’une ville assiégée. Or c’est bien le cas des Germanopratins : ils sont assiégés par les banlieues (bien fait), de même que les Juifs de Palestine sont assiégés par les Palestiniens qu’ils sont censés dominer. C’est eux, Juifs de Palestine, assiégeants assiégés, qui sont dominés par la fièvre obsidionale. On a pu en constater un sinistre exemple il y a peu. Et notre mini-mini président super pénal, premier flic de France, est, lui-aussi, saisi par la fièvre obsidionale : « Le cercle s’est élargi au gré des faits divers ». Tout cela résulte du 11 septembre : en fait, le but des attaquants était d’infecter l’Occhident par la fièvre obsidionale. Tout s’explique. La victoire des assaillants est totale ! Opération totalement réussie, à peu de frais. L’Occhident se croit encerclé par un cercle dont le centre est partout et la circonférence nulle part. L’Émir Ben Laden (en fait Allah) a rendu fous ceux qu’il veut perdre. Morale de l’histoire : tel est pris qui croyait prendre. Israël est un État assiégé par les prisonniers de l’une de ses prisons ! Cela préfigure l’avenir de ce monde. Déjà, aux USA des demi-riches se retranchent dans des villes privées ♦.
♦ Ces derniers sont les gated
communities ou les Common Interest Developments (CID)
locaux : à savoir des blocs d’habitations gérés, planifiés, développés
et possédés uniquement à titre privé, qui mettent en avant leur séparation
d’avec l’environnement extérieur par des clôtures ou des barrières sociales
et physiques plus subtiles. Ces gated communities et parcs résidentiels sont par
excellence les espaces du néolibéralisme
mondial. Cette
prolifération des enceintes privées fait partie d’une restructuration urbaine
qui a cours dans le monde entier, et dont les caractéristiques sont aussi
bien l’augmentation des inégalités et de la polarisation sociales que la
fragmentation urbaine. De telles enceintes sont des réactions de repli à la
vulnérabilité et à la peur ressenties par les classes moyennes, qui sont
engendrées par le nombre croissant de fractures parcourant le corps social,
par le déclin de l’idée d’intégration sociale et par le relâchement du
contrat social entre classes mis en place à la fin de la Seconde Guerre
mondiale [ce qui explique pourquoi
le vibrion Sarkozy et Olmert sont des copains]. (…) l’exclusion
constitue presque toujours le noyau central de ces utopies. Leur caractère à la fois
excluant et autoritaire explique pourquoi de telles évolutions se
transforment inévitablement en « utopies dégénérées ». (Paradis
infernaux, les villes hallucinées du néo-capitalisme, Les prairies
ordinaires) |
C’est bien ça : Israël est un gated state et une utopie dégénérée. C’est bien l’Occhident, c’est bien la démocrachie en Palestine.
● L’impitoyable Tropical Bear. Good news, good news. Capitulation, capitulation sans conditions, ça me plait ça ! En rase campagne.
● Le bonheur, dans ce monde, c’est d’habiter le domaine de Rhames, un lotissement du seizième siècle, entouré de hauts murs, divisé en six parcelles (je ferai bientôt un reportage photographique pour notre ami le duc de Trèfle), du manoir Henri IV aux cinq travées, plus deux travées latérales, architecture aux trois crayons, à la chaumière longère couverte de chaumes, en passant par les longs communs aux trois crayons, eux aussi, avec des prouesses décoratives en pierre blanche (au moins cent mètres de long partagés en deux habitations — dont un artisan couvreur, le veinard). La plus belle parcelle est la plus petite car s’y trouve une minuscule maison de conte de fée. De grands arbres centenaires et deux portails monumentaux profitent à tous les habitants de ce lotissement. La France serait plus belle avec plus de lotissements de ce genre. Les Martel de Rhames et les Martel de Fontaine de Bolbec avaient chacun embrassé une religion différente, ce qui fait qu’ils s’arquebusèrent copieusement. Je suis né dans une belle maison d’architecture balnéaire à l’ombre de la motte féodale des Fontaine-Martel de Bolbec. Le tout a disparu depuis lors au profit des usines Oril avec fils de fer barbelés électrifiés et miradors… mais sans voie ferrée.
● Scout toujours. Cornuto ! Cornuto ! C’est normal pour Berlusconi. C’est l’équivalent de « Enculé ! Enculé ! » en France (signe E). Moi aussi j’ai fait la route. Mais j’ai fait plus d’auto-stop en Italie que le Dr Petit, les klaxons des automobiles italiennes font : « Cornuto ! Cornuto ! ». D’ailleurs Stendhal nous apprend qu’en Italie c’est l’amant qui, par jalousie, poignarde le mari. Tout ces messieurs font « Cornuto ! ». Oui, il y a de quoi. C’est la stricte vérité.
● Culpabiliser et angoisser. Seb Musset n’a pas les yeux dans sa poche : « produire du fautif ». Exactement. Cela explique parfaitement la révolte du grand nègre Dieudonné Bonaventure : il se révolte contre les producteurs de fautifs, il leur pète au nez. Il invite de grands coupables (selon les producteurs de fautifs) sur scène. Bravo grand nègre. Prout au nez des producteurs de fautif. Il le dit explicitement : « qu’est-ce que c’est que ces assoces de… ou de… ? C’est de la merde. » Exactement. Les assoces, à l’américaine, sont là pour produire du fautif, du coupable. C’est puritain. C’est américain. Vive les catholiques. C’est très simple. Avec les protestants vous pouvez jouir de la vie terrestre et surtout devenir riches, mais vous devez être puni sur terre aussi. Le Tazer est une arme qui tue peu (à létalité réduite dit pudiquement l’OTAN), ce n’est pas une arme pour tuer, c’est une arme pour punir, c’est une arme de puritain (Louis XIV savait ce qu’il faisait en révoquant l’édit). Chez les catholiques, vous serez punis, mais après votre mort. Donc, carpe diem, ♫ je vous dis merde en attendant.
● Qu’est-ce que le Tazer ? C’est la gégène de poche. Si le Tazer avait existé du temps de la rue Lauriston ou du temps de la guerre d’Algérie, cela aurait peut-être épargné bien des vies de torturés. C’est une immense avancée dans la civilisation.
● Les USA sont un pays bureaucratique. Il ne faut pas croire la chansonnette. Un ami franco-américain me le confirmait : la bureaucratie aux USA, c’est pire qu’en France, quoiqu’en prétende mini-mini-Sarkozy et Mme Parisot qui fait pipi dans sa culotte.
[zSionisme] Le problème, c’est le sionisme ● Le sionisme comme pathologie, par Sylvia Cattori [[mhgkue51cuab] ● Israël est une imposture d’État, c’est-à-dire un État illégitime. De defensa ● Les États-Unis doivent changer radicalement de tactique au Proche-Orient, par Tony Karon, TomDispatch. ● Comment
enflammer l’ensemble du monde musulman, par Gabriel Kolko, CounterPunch. Et
pas seulement le monde musulman, à ce qu’il semble. Heureusement. Les aventures de l’Occhident :
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C’est à mon avis cette stratégie irakienne que l’on voit désormais mise en œuvre à Gaza. Le but de guerre doit être ainsi formulé : la destruction de la société palestinienne elle-même. C’est ce que dit par exemple le professeur Salah Abdel-Jawad dans une interview du Monde du 5 janvier 2009 : « Il ne s’agit pas simplement de détruire tel ou tel mouvement politique. Sinon pourquoi bombarder les ministères, l’Université islamique et l’Ecole américaine de Gaza ? Tout comme le saccage des bâtiments publics opéré en 2002, lors de l’invasion de la Cisjordanie, ces actions participent d’un plan concerté. Il vise à détruire non seulement l’entité politique palestinienne mais aussi et surtout la société. L’objectif est de créer une forme de résignation, d’amertume, d’imposer une violence quotidienne, que les Palestiniens finissent un jour par retourner contre eux. » Témoignage recueilli par Amira Hass (Haaretz, 30 décembre 2008) : « Cette agression n’est pas contre le Hamas. Elle est contre nous tous, contre l’ensemble de la nation. » Le but ? Il est connu depuis longtemps : « une terre sans peuple ». Dennis Collin le rappelle dans La Sociale (3 janvier 2009) : « Cette situation elle-même n’est pas tombée du ciel. Elle découle directement de la colonisation sioniste en Palestine et de la proclamation de l’État d’Israël en 1948. Les Occidentaux ont pu se dédouaner à bas prix des crimes commis contre les Juifs en payant leur dette sur le dos des Arabes. Le mensonge inventé par la propagande sioniste (la Palestine: « une terre sans peuple pour un peuple sans terre ») s’est vite heurté à la réalité et la création de l’État juif s’est faite par le massacre des populations civiles (par exemple le massacre de Deir Yassin perpétré par l’Irgoun de l’ancien premier ministre Menahem Begin) et la déportation en masse — ce qu’on n’appelait pas encore « épuration ethnique » — nécessaire pour confisquer les terres et les biens des Palestiniens. Bref, une guerre de conquête coloniale typique, dont la nouvelle génération d’historiens israéliens commence à révéler la réalité. » Dans ce texte, il précise : « Ceux qui croient être utiles au peuple palestinien en comparant la politique d’Israël à l’extermination des Juifs par les nazis se trompent tout aussi lourdement. Israël n’a nul envie de détruire les Palestiniens en tant que tels. » C’est un point important. Il ne me semble pas pertinent de parler de génocide, puisque la destruction physique systématique des individus n’est pas possible. En revanche, puisqu’il n’est pas possible ni souhaitable d’éliminer physiquement l’intégralité des individus, la cible est la société palestinienne, qui doit être, elle, totalement détruite. Après avoir nié l’existence du peuple palestinien, les propagandistes israéliens ont nié l’existence d’une « société palestinienne » (on retrouve encore cet argument dans quasiment tous leurs écrits) ; il suffit donc de réaliser sur le terrain cette négation. Ça n’est pas irréalisable, comme la destruction de la
société irakienne l’a prouvé. |
Qui est négationniste ? Il s’agit bien de la négation d’une société. Vaut-il mieux être négationniste dans le passé ou dans le présent ? Où est le vrai scandale ? DOC 2009-01-14
Si on veut comprendre quelque chose, il faut rechercher les causes. Formellement, la cause immédiate de l’opération en cours est la reprise des tirs de roquette lancés par le Hamas sur les villes israéliennes proches. Longtemps financé par l’Arabie Saoudite, propulsé par la diplomatie et les services secrets israéliens pour lutter contre le Fatah et l’OLP laïque, le Hamas (sunnite) a échappé à ceux qui pensaient le manipuler et s’est allié au Hezbollah (chiite) et conserve un contrôle serré sur la bande de Gaza en dépit de la faible résistance du Fatah. Mais à son tour l’évolution du Hamas et ses succès dans les territoires occupés découlent de ce qu’il est convenu d’appeler « échec du processus de paix ». En vérité, il n’y aucun échec du processus de paix. Ce « processus » mis en route sous autorité américaine vise à disloquer la résistance palestinienne (unie jadis dans l’OLP) et y pas (sic) plutôt réussi : « l’autorité palestinienne » de Ramallah devenue un représentant fantoche des puissances occidentales est minée par la corruption. Dans le même temps, la colonisation israélienne n’a aucun répit. Le soi-disant processus de paix ressemble à s’y méprendre à la stratégie des colons blancs face à aux Indiens en Amérique du Nord : les traités avec les nations indiennes ne servaient qu’à organiser la division, gagner un peu de temps avant la prochaine violation des traités, pour finalement réduire les survivants des peuples indigènes dans des réserves aussi inhospitalières que possible. Le but du « processus de paix » n’est rien d’autre que la colonisation complète de toute la Palestine et l’enfermement des Palestiniens dans des « bantoustans » selon les méthodes de l’Afrique du Sud raciste du temps de l’apartheid, ce territoire « léopard » soumis à l’auto-administration d’une autorité palestinienne bidon chargée surtout de servir de gardiens aux ilotes dont l’économie israélienne pourrait avoir besoin. Cette situation elle-même n’est pas tombée du ciel. Elle découle directement de la colonisation sioniste en Palestine et de la proclamation de l’État d’Israël en 1948. Les Occidentaux ont pu se dédouaner à bas prix des crimes commis contre les Juifs en payant leur dette sur le dos des Arabes. Le mensonge inventé par la propagande sioniste (la Palestine : « une terre sans peuple pour un peuple sans terre ») s’est vite heurté à la réalité et la création de l’État juif s’est faite par le massacre des populations civiles (par exemple le massacre de Deir Yassin perpétré par l’Irgoun de l’ancien premier ministre Menahem Begin) et la déportation en masse – ce qu’on n’appelait pas encore « épuration ethnique » nécessaire pour confisquer les terres et les biens des Palestiniens. Bref, une guerre de conquête coloniale typique, dont la nouvelle génération d’historiens israéliens commence à révéler la réalité. Parce
que les Palestiniens sont d’abord les victimes d’une injustice terrible,
il n’y aura pas de paix juste et durable sans la reconnaissance de cette
injustice fondamentale, c’est-à-dire sans que soit reconnu le droit au
retour pour tous les Palestiniens chassés de chez eux et qui continuent de
vivre dans des camps, notamment au Liban. |
C’est le déni généralisé. C’est partout négationnisme (négationnisme actuel qui plus est, négationnisme hic et nunc). Déni, déni, déni. Non ! ce que font les Juifs de Palestine à Gaza et depuis soixante ans en Palestine, c’est très bien (je l’ai pensé un certain temps moi-même : quand j’avais vingt ans, les kibboutz étaient le Larzac de l’époque pour une foule de jeunes gens, Juifs ou non — pas moi, inutile de le dire. Rien qu’à voir un ouvrier travailler, ça me fatigue. Je sue pour lui —). En Palestine, c’est Lebensraum tous les jours. Une seule chose est certaine : il n’y a pas de Gaskammer en Palestine. Mais il y a mieux, des munitions à la poudre de tungstène, je ne vous dis que ça, et des bombes guidées, une pure merveille. Lebensraum, quand tu nous tiens, que ne ferait-on pour toi. Aux chiottes les Indiens. Faurisson est un enfant de chœur, comme les Nazi, qu’il admire. Les Nazi eux ne déniaient pas : ils disaient : vous, sous-homme ; nous, surhomme. Point final ! Hitler était un homme loyal : il disait d’abord, et longtemps avant, ce qu’il allait faire ; puis il le faisait. Ils ne disaient pas (Hitler et les Nazi) : nous, défenseurs de la liberté ; nous, défenseurs de l’Occhident ; nous, défenseur de la démocrachie ; nous défenseurs de la chivilisation. Leur seule tache, c’est la prétendue défense du travail (trepalium) : « Arbeit macht Frei ». C’est une tache parce qu’ils étaient aussi feignant et festoyeurs que moi ou que mini-mini-Sarkozy, mais ils faisaient semblant de célébrer le travail
— mini-mini-Sarkozy ne fait que supprimer le code du travail, eux supprimaient les travailleurs ; radicaux, toujours. Cependant, mini-mini-Sarkozy c’est : guerre aux malades, guerre aux chômeurs, guerre aux vieux, guerre aux jeunes, guerre aux travailleurs ; tout pour les actionnaires. Mini-mini Sarközy c’est la même chose que Reagan et Thatcher ; mais avec vingt ans de retard. Les Nazi n’avaient jamais été jusqu’à de telles extrémités. Ils disaient à leur peuple : « Vous serez comme des dieux » et les ministres étaient keynésiens. Ça avait de la gueule. Mini-mini-Sarkozy c’est : travail, pipi, caca et PMG (Pour Ma Gueule) —.
Ils étaient donc un peu hypocrites, eux-aussi ; ils n’étaient pas totalement purs. Les Nazi étaient des enfants de chœur de messes noires : ils ne déniaient pas, eux. Ils célébraient Satan dignement. Ben Laden, l’émir, l’a bien dit parlant des Occhidentaux : hypocrites. L’hypocrisie est le crime suprême. Toute l’eau de la mer ne saurait effacer une tache de sang intellectuel.
Les deux mouvements radicaux de libération du monde en pointe sont Dieudonné M’Bala M’Bala (un mouvement à lui tout seul, qui pète aux nez des tartuffes merdiatiques culpabilisateurs). Hitler vivrait-il encore — ou Pinochet — qu’il l’eût invité) et le Hamas.
● Radio Paris ment. Importer la guerre.
● Radio Paris ment. M Lévy se surpasse.
● Radio Paris ment. « L’offre généreuse ». DOC 2009-01-16-1
● Radio Paris ment. Israël ne veut pas la paix. DOC 2009-01-16-2
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Je lis L’Inconscient malgré lui (1977) de Descombes. J’y lis (« 12. La sophistique ») : « Nous disons être ce qui paraît à tous, déclare Aristote » Ainsi donc Aristote est aussi le précurseur de la théorie des situations (de quoi Aristote n’est-il pas le précurseur). La connaissance de la situation est l’élément essentiel, constitutif, de la situation (pas de connaissance de la situation, pas de situation) : la situation consiste dans la connaissance de la situation, dirai-je pour parodier Frege. Pour pouvoir dire que « être est ce qui paraît à tous », il faut que nous sachions ce qui paraît à tous, et de fait, nous le savons (hélas, non ; nous croyons le savoir). Nous voilà bien loin de la sempiternelle controverse avec Berkeley et « Esse est percipi aut percipere" (« Être c’est être perçu ou percevoir ». D’abord, percevoir c’est exister et non pas être (d’où l’existentialisme enfin bien compris). Ensuite, être, c’est paraître à tous et non pas à soi. Le moi est haïssable. Le moi est un trou-du-cul. Merde à Berkeley. Merde à Locke. Merde à Vauban. Gloire à Aristote. À juste titre, Hume dit contre Descartes que rien n’existe (la philosophie consiste à dire ce qui n’est pas, donc bravo Hume) qui serait le moi, le moi étant le sujet que l’on pourrait regarder. Mais il a tort contre Sartre, le moi existe bien, mais le moi n’est pas le sujet que l’on pourrait regarder. Le moi est un objet comme un autre. C’est la communication générale, c’est le monde, qui décident de ce qui est et de ce qui n’est pas, à tort ou à raison. Ainsi, beaucoup de c… croient que la Production, la Consommation, l’Économie existent. Moi non. La philosophie, c’est dire ce qui n’est pas quoiqu’en dise chacun. C’est dire quelles sont les croyances non fondées et pourquoi. Pourquoi la croyance en l’existence de l’économie est une croyance non fondée ? Parce qu’un ensemble ne peut pas être une partie du monde. Mais beaucoup plus simplement parce que personne n’a jamais vu l’économie, et que donc, l’économie n’ayant jamais paru à personne, elle ne saurait paraître à tous : il s’agit d’une illusion collective (chacun ne l’a jamais vue, mais il croit que tous les autres l’ont vue puisqu’ils en parlent avec une male assurance), les ânes s’encouragent à braire les uns les autres. Si la connaissance de la situation est juste (chacun sait que tous croient à l’existence de l’économie), la situation, elle, est fausse (car, quoique n’ayant jamais vu l’économie, il croit à tort que les autres l’ont vue). Ce qui ferait que l’économie existe, ce n’est pas que tous croient à son existence, mais que tous l’aient vue et que chacun sache que tous l’ont vue effectivement. L’économie échoue au critère d’Aristote. Le monde (la tradition dirait Lévi-Strauss) ne saurait se tromper. Meuh ! Être, ne résulte pas de « savoir que tous croient », mais de « savoir que tous savent ». La confusion provient de ce que « chacun croit savoir que chacun sait » (vicious circle) alors que « chacun croit et ne sait pas », seulement. Nous en reparlerons. Il faudrait que « chacun sache que chacun croit savoir alors qu’il croit qu’il sait ». Évident. Le monde est donc un savoir, c’est ce savoir qui décide de ce qui est et de ce qui n’est pas. Il n’y a nul arbitraire là-dedans. Je ne trouve pas le passage Éthique à Nicomaque, X, 2, 1173 a 1, dans la traduction Tricot et je n’ai pas la traduction G & J. Ce n’est que partie remise. Je suis bien conscient que « paraît » peut indifféremment signifier « semble » (apparence au sens d’éléphants roses) ou « apparaître ». Pour les besoins de ma cause je dirai donc « Nous disons être ce qui apparaît à tous » ; c’est ainsi que j’ai compris la phrase et que ça a fait tilt ! une fois de plus. Comme d’habitude, ce qu’a dit effectivement Aristote m’importe peu. Je ne cherche pas, je trouve. |
● BONNE ANNÉE. C’est le
paradis, là-bas ; quoiqu’il n’y ait plus une seule vierge en Alsace.
● C’est encore plus beau à entendre qu’à lire, quoique je sois mal placé pour le dire puisque je connais ces textes par cœur et que donc je suis incapable de les lire. Je n’ai pas de gueuloir, moi. On gueule pour moi. Donc merci monsieur le duc de Trèfle. Je m’étonne moi-même en écoutant la lecture de ce texte. Quel triste monde que celui dans lequel on est condamné à s’étonner soi-même. (Merdre ! je fus quand même bien étonné le 11 septembre 2001. J’en restai comme deux ronds de flan)
● Pendant que j’y suis, je remercie les lecteurs qui m’ont adressé des vœux de longévité et des encouragements. C’est une surprise, cela ne m’était jamais arrivé. Tout arrive, donc. Je leur souhaite donc une bonne mauvaise année 2009 que j’espère atroce (pas pour eux évidemment), car cela fait suffisamment de temps que la plaisanterie dure. Plutôt crever que de subir ça plus longtemps. C’est ce que doivent penser tous les Palestiniens de Palestine aujourd’hui.
● Laïus de Sarkozy (je ne l’ai même pas lu) Depuis, j’ai essayé de lire mais ça me fait tellement chier que j’ai abandonné.
Beau comme…. une assiette de purée de topinambour
(Tubercule de cette plante, utilisé pour l’alimentation animale et parfois humaine)
C’est pour bientôt les topinambours et les rutabagas
(Racine
à chair jaune de cette plante, servant principalement à l’alimentation animale
et accessoirement à l’alimentation humaine)
VVV V…, VVV V…,
VVV V…
[zSionisme] Le
problème, c’est le sionisme ● N’ayez plus peur d’Israël. Je n’ai pas lu non plus, je n’ai pas le temps. Ainsi, après tant d’années, j’avais entrepris la relecture de La Transcendance de l’ego de Sartre avec les Recherches logiques, les Ideen et les Méditations cartésiennes de Husserl sur la table, comme dirait le président Bush, ce qui risque de demander… un certain temps. J’ai dû abandonner pour entreprendre la lecture de la Théorie générale… et le recueil Pauvreté dans l’abondance de Keynes, vu l’urgence. Mais j’ai dû abandonner aussi car … vous connaissez la suite). Depuis, j’ai lu et j’approuve. DOC 2014-02-22 Le Nettoyage ethnique de la Palestine par Illan Pappe → ♫ ♫ ♫
The Best Oud Player in Gaza Si ce que dit Pappe est vrai, les Palestiniens sont en légitime défense depuis soixante ans ● Robert Fisk a raison ♦. Ça y est, nous y avons droit. Une nouvelle fois le cynique crie au cynisme. *DOC 2014-02-23-B Tête
de nœud Cause
à mon cul, ma tête est malade
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Israël et la « vertu outragée » Des Bassines et du zèle 6 janvier 2009 Ilan Pappé (né en 1954),
citoyen israélien, est l’un des « nouveaux historiens » qui ont
réexaminé de façon critique l’histoire d’Israël et du sionisme. A la suite, l’an dernier, de
son soutien au boycott des universités israéliennes par les pays étrangers,
Ilan Pappe, ayant fait l’objet de menaces de mort, a été contraint de
démissionner de son poste de professeur de sciences politiques à
l’Université d’Haïfa et d’émigrer en Grande-Bretagne. La vertu outragée d’Israël et ses victimes à Gaza. (2 janvier 2009) — Mon retour en Galilée a coïncidé avec
l’attaque génocidaire d’Israël sur Gaza. L’État, par l’intermédiaire de ses
médias et de ses intellectuels, n’a parlé que d’une seule voix (encore plus
sonore que celle qui s’était fait entendre contre le Liban à l’été 2006).
Israël est une fois de plus submergée par sa vertu outragée qui se traduit
par la politique de destruction dans la Bande de Gaza. L’autojustification
effroyable de cette cruauté et de cette impunité n’est pas seulement
exaspérante, c’est un sujet qui mérite que l’on s’y attarde, si on veut
comprendre l’immunité internationale dont Israël bénéficie pour les
massacres qui se poursuivent à Gaza. Cette posture est fondée en tout premier lieu sur de purs
mensonges débités en novlangue, qui rappellent les heures sombres des
années 1930 en Europe. Toutes les demi-heures, un flash à la radio ou
à la télévision fait passer les victimes de Gaza pour des terroristes et
les massacres d’Israël pour des actes d’autodéfense. Israël se présente à
son propre peuple comme la victime vertueuse qui se défend contre un
terrible fléau. Le monde universitaire est rameuté pour expliquer combien
est démoniaque et monstrueux le combat des Palestiniens dirigé par le
Hamas. Ce sont les mêmes universitaires qui avaient diabolisé feu Yasser
Arafat, dirigeant palestinien à une époque plus ancienne, et qui avaient
décrété l’illégitimité du mouvement du Fatah au cours de la seconde
intifada. Mais les mensonges et les comptes-rendus déformés ne sont pas le
pire. C’est l’attaque directe contre le peu qui reste d’humanité et de
dignité au peuple palestinien qui est le plus irritant. Les Palestiniens
d’Israël ont exprimé leur solidarité avec le peuple de Gaza et sont
désormais considérés comme la cinquième colonne dans l’État hébreu, leur
droit de rester dans leur patrie étant remis en question, étant donné leur
manque de soutien à l’agression israélienne. Ceux qui parmi eux acceptent
(à tort, de mon point de vue) de passer dans les médias locaux subissent
non pas une interview, mais un véritable interrogatoire, comme s’ils
étaient des détenus de la prison de Shin Bet. Leur passage est précédé et
suivi de commentaires racistes abjects et ils doivent nier leur
appartenance à une cinquième colonne, qui rassemblerait des individus
détraqués et fanatiques. Et encore, ce n’est pas le plus odieux. Quelques
enfants palestiniens des Territoires Occupés sont traités pour des cancers
dans les hôpitaux israéliens. Dieu seul sait combien ont dû débourser les
familles pour qu’ils y soient admis. La station « Israël
Radio » se rend tous les jours dans les hôpitaux pour exiger des
malheureux parents qu’ils expliquent aux auditeurs qu’Israël a parfaitement
raison d’attaquer la Palestine et que la riposte du Hamas est démoniaque. Il n’y a pas de limites à l’hypocrisie, essence même de la vertu
outragée. Le discours des généraux et des responsables politiques oscille,
selon le cas, entre l’autocongratulation devant l’humanité que manifeste
l’armée avec ses frappes « chirurgicales » d’une part, et,
de l’autre, la nécessité de détruire Gaza une fois pour toutes, mais de
façon humaine, bien entendu. Cette vertu outragée est une constante dans le processus de
dépossession, d’abord par les sionistes, puis par Israël. Toutes les
opérations, qu’il se soit agi d’épuration ethnique, d’occupation, de
massacres ou de destructions ont toujours été présentées comme des actions
justes sur le plan moral et relevant de l’autodéfense, perpétrées à
contrecœur par Israël dans sa guerre contre des êtres humains de la pire
espèce. Dans son excellent livre “The Returns of Zionism: Myths,
Politics and Scholarship in Israel”, Gabi Piterberg, analyse les
origines idéologiques et les enchaînements historiques de cette vertu
outragée. Actuellement, en Israël, de la gauche à la droite, du Likud à
Kadima, des universitaires aux médias, on entend s’exprimer cette vertu
outragée d’un État qui est plus préoccupé que tout autre État dans le monde
à détruire et à spolier une population autochtone. Il est essentiel d’étudier les origines idéologiques de cette
attitude et de tirer les conclusions politiques qui s’imposent à partir de
cette dominante. C’est la vertu outragée qui protège la société et les
responsables politiques de tout reproche ou de toute critique venant de
l’extérieur. Mais, pire encore, elle se traduit toujours par des mesures de
destruction dirigées contre les Palestiniens. Sans opposition interne et
sans pressions extérieures, il en résulte que tout Palestinien peut devenir
la cible de cette fureur. Étant donné la puissance de feu de l’État hébreu,
cela ne peut finir que par d’autres massacres, d’autres assassinats en
masse et d’autres épurations ethniques. Le pharisaïsme est un acte puissant d’abnégation et de défense. Il
explique que la société juive israélienne ne se laisse pas impressionner
par la voix de la sagesse, les arguments logiques ou le dialogue
diplomatique. Et si on refuse de cautionner la violence comme moyen de la
combattre, il n’y a qu’une alternative: montrer que toute cette vertu est
une idéologie malsaine destinée à couvrir des atrocités. L’autre nom de
cette idéologie, c’est le sionisme, et la réprobation internationale du
sionisme, et pas simplement vis-à-vis des politiques spécifiques d’Israël,
est la seule façon de combattre ce pharisaïsme. Il nous faut tenter
d’expliquer, et pas seulement au monde entier, mais aux Israéliens
eux-mêmes que le sionisme est une idéologie qui cautionne l’épuration
ethnique, l’occupation et aujourd’hui les massacres. Ce qu’il faut
aujourd’hui, ce n’est pas seulement condamner les massacres qui ont lieu
actuellement, mais également cesser de légitimer cette idéologie qui a
engendré une telle politique et qui la justifie moralement et
politiquement. Espérons que des personnalités importantes au niveau
international élèveront la voix pour dire à l’État hébreu que cette
idéologie et l’attitude globale de l’État sont absolument inacceptables et
que tant qu’ils persisteront dans cette attitude, Israël sera boycotté et
passible de sanctions. Mais je ne suis pas naïf, Je sais bien que même le massacre de
centaines de Palestiniens innocents ne suffirait pas à provoquer un
retournement de l’opinion occidentale. Il est encore plus improbable que
les crimes commis à Gaza poussent les dirigeants européens à changer de
politique vis-à-vis de la Palestine. Et cependant, nous ne pouvons pas accepter que l’année 2009
ne soit qu’une année de plus, moins importante que 2008, année de la
commémoration de la Nakba, qui n’a pas répondu aux grandes espérances que
nous avions fondées sur la possibilité que cet événement incite le monde
occidental à changer radicalement d’attitude envers la Palestine et les
Palestiniens. Même les crimes les plus abominables semble-t-il, comme le
génocide à Gaza, sont traités comme des événements isolés, sans rapport
avec d’autres qui se sont produits dans le passé, ni avec une quelconque
idéologie. Au cours de cette nouvelle année, il va falloir ré-expliquer à
l’opinion publique l’histoire de la Palestine et la perversité de l’idéologie
sioniste qui sert à la fois à justifier les tentatives de génocide, tel
celui qui a lieu actuellement à Gaza, et à prendre des garanties sur des
actes de barbarie futurs et encore plus barbares. Au niveau de l’université, cela a déjà été fait. Notre difficulté
principale est de trouver comment expliquer efficacement le rapport
existant entre l’idéologie sioniste et les politiques de destruction
passées, jusqu’à la crise actuelle. Il est peut-être plus facile de le
faire maintenant, dans des circonstances aussi dramatiques, au moment où
l’attention du monde est dirigée vers la Palestine une fois de plus. Ce
serait bien plus difficile dans des périodes plus "calmes" et
moins dramatiques. Dans ces périodes "moins tendues", les médias
occidentaux consacreraient peu d’espace au drame de la Palestine, le
marginalisant une fois de plus car il serait occulté soit par des génocides
abominables perpétrés en Afrique, soit par la crise économique ou par
quelque catastrophe environnementale épouvantable ayant lieu quelque part
ailleurs dans le monde. Comme les médias occidentaux ne cherchent pas à
accumuler la chronologie des événements, ce n’est que grâce aux travaux de
recherche d’historiens que peut être dénoncée l’ampleur des crimes commis à
l’encontre du peuple palestinien au cours de ces 60 dernières années. Donc,
c’est le rôle des intellectuels militants et des médias alternatifs
d’insister sur le contexte historique. Ces véhicules de la pensée ne
devraient pas oublier d’éduquer la population, voire, on l’espère,
d’influencer les responsables politiques les plus honnêtes pour qu’ils
apprécient les événements dans leur contexte historique. De la même façon, peut-être saurons-nous comment expliquer
clairement aux milieux populaires, par opposition à l’élite universitaire,
que la politique d’Israël (au cours des 60 dernières années) est
fondée sur une idéologie hégémonique raciste appelée le sionisme, protégée
par d’innombrables couches de vertu outragée . Malgré les accusations
prévisibles d’antisémitisme et tout le reste, il est temps d’expliquer aux
populations le rapport existant entre l’idéologie sioniste et les grandes
dates de l’histoire de ce territoire, familières désormais: l’épuration
ethnique de 1948, l’oppression des Palestiniens en Israël pendant la
période de gouvernement militaire, l’occupation brutale de la Cisjordanie
et aujourd’hui le massacre à Gaza. De même que le système d’apartheid
témoignait de la politique oppressive du gouvernement d’Afrique du Sud,
cette idéologie (sous sa forme plus consensuelle et simpliste) a permis à
tous les gouvernements israéliens, passés et présents, de déshumaniser les
Palestiniens, où qu’ils se trouvent, et de s’acharner à les détruire. Les
moyens employés variaient selon les époques et selon les endroits, comme les
discours pour couvrir les atrocités. Mais il est clair que ce sujet ne peut
être réservé exclusivement aux tours d’ivoire universitaires, et doit faire
partie intégrante du discours politique sur les réalités du quotidien en
Palestine aujourd’hui. Certains d’entre nous, à savoir ceux qui militent pour la justice
et la paix en Palestine, esquivent inconsciemment le débat en ne se
cantonnant, et c’est compréhensible, qu’aux Territoires Occupés (la
Cisjordanie et la Bande de Gaza). Si on veut lutter contre cette politique
criminelle, il y a une mission urgente à accomplir. Mais cette lutte ne
doit pas porter le message, soufflé par Israël et qu’ont allègrement
intégré les pouvoirs en place dans le monde occidental, que la Palestine
n’est constituée que de la Cisjordanie et la Bande de Gaza, et que les
Palestiniens sont les seuls qui vivent sur ces territoires. Il nous faut
étendre la représentation de la Palestine sur le plan géographique et
démographique en enseignant le déroulement des événements depuis 1948
jusqu’à nos jours et exiger les mêmes droits civiques et humains pour tous
ceux qui vivent, ou vivaient, dans ce que sont aujourd’hui Israël et les
Territoires Occupés. En démontrant le rapport entre la doctrine sioniste, et la
politique qui en a résulté, et les atrocités actuelles, nous pourrons
offrir une explication claire et logique dans le cadre de la campagne de
boycott, de sanctions et de retrait des investissements (dirigée contre Israël, NDT). Lutter par des
actions non violentes contre un État doctrinaire et arrogant qui se permet,
aidé en cela par le mutisme des pays étrangers, de déposséder et de
détruire les populations autochtones de la Palestine, est une cause juste
et morale. C’est également un moyen efficace non seulement de faire prendre
conscience des politiques génocidaires à Gaza, mais, espérons-le,
d’empêcher que de telles atrocités se reproduisent. Mais plus important que
tout le reste, cela crèvera le ballon de cette vertu outragée qui asphyxie
la Palestine chaque fois qu’il est regonflé. Cela contribuera à mettre un
terme à l’immunité de l’Occident vis-à-vis de l’impunité d’Israël. Sans
cette immunité, on espère que de plus en plus de gens en Israël prendront enfin
conscience de la véritable nature des crimes commis en leur nom et, ainsi,
leur fureur se retournerait contre ceux qui les ont pris au piège, eux et
les Palestiniens, de ce cycle inutile de bain de sang et de violence. Ilan
Pappe est actuellement responsable du département d’Histoire à l’Université
d’Exeter, en Grande-Bretagne. Texte original de l’article : Israel’s righteous fury and its victims
in Gaza January 04, 2009 |
● Gilad Atzmon. Cela confirme ce que dit
Illan Pappe DOC 2009-01-09
« Les Israéliens s’illusionnent s’ils tablent sur un
renversement du Hamas par la population » Ramallah envoyé spécial
Salah Abdel-Jawad, vous êtes professeur d’histoire
à l’université de Bir Zeït. Quel est selon vous l’objectif de l’offensive
israélienne dans la bande de Gaza ? Il ne s’agit pas simplement de détruire tel ou tel mouvement politique. Sinon pourquoi bombarder les ministères, l’Université islamique et l’École américaine de Gaza ? Tout comme le saccage des bâtiments publics opéré en 2002, lors de l’invasion de la Cisjordanie, ces actions participent d’un plan concerté. Il vise à détruire non seulement l’entité politique palestinienne mais aussi et surtout la société. L’objectif est de créer une forme de résignation, d’amertume, d’imposer une violence quotidienne, que les Palestiniens finissent un jour par retourner contre eux. Et puis il y a une autre théorie. Elle dit qu’Israël cherche à renforcer le Hamas, à développer une situation où non seulement la bande de Gaza mais aussi la Cisjordanie seraient sous sa domination. Bien sûr, militairement, le Hamas sera défait. Le rapport de force est intenable. Mais à moins que l’armée israélienne n’écrase complètement les islamistes, ceux-ci devraient émerger de l’attaque avec une audience accrue. À Gaza comme en Cisjordanie.
Le Hamas n’a pas la carrure du Hezbollah. Comment
pourrait-il sortir vainqueur, même politiquement, de la confrontation
actuelle ? Laissez-moi vous raconter une histoire personnelle. En juillet 1980, au moment où je songeais à me présenter à la mairie de ma ville, Al-Bireh, en remplacement de mon père qui avait été exilé, les Israéliens m’ont arrêté. Après plusieurs jours d’interrogatoire ponctué de coups, avec les mains menottées dans le dos, une cagoule sur la tête et une privation de sommeil, je me suis effondré. Je me suis dit, « OK, c’est fini, je vais mourir ». Paradoxalement, à partir de ce moment-là, j’ai pu supporter plus facilement les quatre-vingt-dix autres jours de l’interrogatoire. C’est la même chose aujourd’hui à Gaza. Une grande partie de notre peuple n’a plus peur de la mort. Toutes ces frappes l’ont doté d’un système immunitaire qui lui permet d’aller jusqu’au bout. Et cela Israël ne le comprend pas. Pourtant Israël affirme avoir tiré les leçons de
son échec au Liban sud… Effectivement, les soldats israéliens ne manquent plus d’eau, ils disposent tous d’un gilet pare-balles et leur préparation est meilleure. Mais dans l’Histoire, les guerres ne se perdent pas sur des questions techniques. Les peuples ou les régimes sont battus parce qu’ils sont captifs d’un concept. Israël est prisonnier de son paradigme militaire. Il considère les Arabes comme des indigènes qui ne comprennent que le langage de la force. Bien qu’ils disposent du meilleur service de renseignement au monde, les Israéliens n’ont pas compris que les gens de Gaza, parce qu’ils y sont enfermés depuis des années, n’ont plus rien à perdre. Comme Nizar Rayan, ce dirigeant du Hamas [ assassiné jeudi 2 janvier dans le bombardement de sa maison, avec ses quatre femmes et onze enfants ] qui n’a même pas jugé bon de se cacher. Le gouvernement israélien devrait pourtant savoir combien c’est une erreur de ne pas laisser un seul espoir à son ennemi.
Le retrait israélien de Gaza en 2005 n’était-il
pas justement une chance ? A cette époque, je pensais que le Hamas devait cesser toutes ses actions de façon à ce que l’on construise à Gaza un modèle destiné à encourager Israël à prendre le chemin de la paix. Or à ce moment, Israël s’est mis à assassiner des responsables du Jihad islamique en Cisjordanie. Logiquement, les miliciens de la même organisation, à Gaza, se sont mis à répliquer. Par ailleurs, Israël n’a jamais laissé les gens de Gaza vivre en paix. Il ne leur a jamais donné les moyens d’une véritable indépendance, économique et sociale, en ouvrant les points de passage. Avec le Hamas, dont on sous-estime le pragmatisme, Israël aurait pu négocier une tahdia (trêve) pour de longues années. Mais l’armée a voulu casser la tahdia. En attaquant au mois de novembre [ l’armée israélienne avait mené, dans la nuit du 4 au 5 novembre 2008, un raid contre un tunnel creusé à proximité de la frontière avec Israël, qui a relancé les tirs et renforcé en représailles le blocus de Gaza ], un mois avant la fin de la trêve, elle savait que le Hamas répondrait.
En tant que laïc, la montée en puissance du
mouvement islamiste vous inquiète-t-elle ? Il y a quelques Palestiniens, dans l’élite culturelle et politique, qui estiment que le Hamas est un danger plus important qu’Israël. Ce n’est pas mon cas. Les Israéliens s’illusionnent s’ils tablent sur un renversement du Hamas par la population. Savent-ils seulement que sur les quinze dernières années, je n’ai pas pu aller plus de trois fois à Jérusalem, alors même que c’est à quinze kilomètres de ma maison ? Que depuis 1993, je n’ai pas pu voir la mer ? Non, ils ne connaissent rien de notre vie. Dans les journaux palestiniens, il y a chaque jour une demi-douzaine d’articles traduits de la presse israélienne. En revanche, les quotidiens israéliens, même les plus éclairés comme Haaretz, ne publient quasiment jamais d’articles signés d’un Palestinien.
Propos recueillis par Benjamin Barthe |
DOC 2009-01-16-3
● Me and my Supercopter. Admirez,
sur YouTube, les exploits des Juifs de Palestine. (« Les chirurgiens du
ciel », quel admirable précision !). Ils ne se sentent plus pisser.
C’est donc ça la société du spectacle ? Voilà qui apporte une réponse à
l’exclamation de Golda Meier : « Mais où sont-ils, les
Palestiniens ? » Ils sont là, ils sont toujours là, on
les voit nettement sur la super vidéo de la super console de jeux du
Supercopter, ces petits vers blancs qui déchargent des missiles de leur
camionnette. Ils résistent toujours, depuis soixante ans, à « une
entreprise délibérée, systématique, d’expulsion et de destruction : un
“nettoyage ethnique” de la Palestine » (Le nettoyage ethnique de la
Palestine, Illan Pappe, Fayard, 2008)
●
« Tzipi Livni, chaleureusement accueillie par les
bises de Bernard Kouchner lors de sa visite à Paris, affirme
que “Israël se trouve en première ligne du monde libre et est attaqué car
nous représentons les valeurs du monde libre.” » C’est la
meilleure : Israël est attaqué parce que cela fait soixante ans
(pas quarante) qu’il procède à un déplacement de populations prémédité,
planifié, inexorable et sanglant qui ne doit rien aux hasards de la guerre
(comme le prétend la propagande) et encore moins à « la pureté des
armes » (Illan Pappe, Fayard, 2008).
Si telles sont les valeurs de ce monde « libre » (exterminer tous
les Indiens possibles comme le firent les Hamériquains il y a plus d’un
siècle), je chie sur ces valeurs et je chie sur ce monde. Je chie sur la
chivilisation. Qu’attend l’ingérant Kouchner pour intervenir ? Ça
urge : cela fait soixante ans qu’Israël se défend. Et comme il se défend
de mieux en mieux (ce qui est tout à fait normal avec soixante ans d’expérience)
s’il continue à se défendre, il ne restera plus un seul Palestinien en
vie.
● Le HAMAS doit veiller à ne pas devenir otage de la reconnaissance internationale (Azmi Bishara) Pour ce Palestinien chrétien, ancien député à la Knesset, les Palestiniens n’ont aucun interlocuteur valable dans l’État juif de Palestine. Il n’y a donc pour les Palestiniens, présentement, d’autre possibilité que la résistance.
● Le Jorion lumineux (et infatigable)
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● La bonne nouvelle du jour. Mais crève donc grosse salope. ♫♫♫ De bulle en bu-lleu, la voilà la jolie bu-lleu, Crevi, creva, crevons la bulle, la voilà la jolie bulle crevée, la voilà la jolie bu-lleu.
Tout comme la bulle qui poursuivait inlassablement le héros d’une série télévisée, il semblerait bien qu’une malédiction similaire touche notre système financier car l’implosion d’une bulle déplace mécaniquement la fièvre spéculative sur un autre instrument ou sur un autre marché qui gonfle alors pour former une autre bulle spéculative ! La bulle actuelle des Bons du Trésor n’étant ainsi que la conséquence directe des bulles l’ayant précédé, à savoir les bulles immobilière, boursière, pétrolière et des matières premières... |
● Le dessous des cartes selon
Iran Resist
● Le dessous des cartes selon
Iran Resist
● Démocratie
représentative.
En France, le parlement est dominé à 90 % par deux partis appelant à voter
OUI. Or 53 % des votants ont voté NON. Où est la
représentation ? Représentation mon cul. Les partis ne représentent
qu’eux-mêmes et les représentants ne sont pas les représentants de leurs
électeurs mais les représentants des partis. Il s’agit donc en fait d’une
oligarchie caractérisée. Il va falloir arrêter de nous faire chier avec la démocrachie.
Chiera bien qui chiera le dernier.
● Les vœux de
Grand François : « ils » ont
peur, « ils » sont morts de trouille. « Ce gouvernement est
sordide. » Exactement, c’est le mot. C’est la première fois de ma vie
qu’un gouvernement parvient à chier dans mes bottes. À chaque instant, je me
sens insulté par la profération de stupidités, insulté non pas par les
stupidités elles-mêmes, mais par le fait que les proférateurs croient que je
vais avaler ces stupidités. Leurs prédécesseurs prenaient des gants,
ceux-là n’en prennent aucun (tant mieux
d’ailleurs, imbéciles). Ce faisant, ils me chient dessus. C’est la première
fois de ma vie que je me sens insulté par un gouvernement. Les autres
gouvernements m’avaient toujours fait rire, y compris celui du général.
Celui-là pas du tout. C’est bon signe, notez bien. Les choses deviennent
sérieuses. Fini de rire. Je suppose que je ne suis pas le seul dans ce cas. Voici un exemple qui prouve la justesse des
termes de Grand François et donc un exemple du genre d’insultes qui
m’atteignent (je suis pourtant blindé contre les insultes étant moi-même grand
pourvoyeur et donc très entraîné au combat. Mais là, je succombe, c’est la total
bêtise, la féroce bêtise bourgeoise). D’ailleurs, plutôt que
« sordide », je dirais que ce gouvernement est un gouvernement de provocateurs.
Sa néo-connerie provocatrice atteint des sommets. Mme Lagarde est une grande
alpiniste. Cf. Sarkozy
se souhaite une bonne année ! Cf. Les
paris risqués de Nicolas Sarkozy. Le président est mécontent des Français.
Va-t-il dissoudre le peuple ?
● D’un ami américain, je reçois la traditionnelle carte de vœux :
● Dieu (donné qui plus est) soit loué ! Grâce à lui, de fil en aiguille, de lien en lien, je tombe enfin sur un texte de Faurisson (« Les témoins des chambres à gaz d´Auschwitz »). Je lis :
« Vint mon procès, d’abord en première instance (1981) puis en appel (1983). Pas un seul témoin ne prit le risque de comparaître à la barre. Le 26 avril 1983, la cour d’appel de Paris rendit son arrêt. J’étais, certes, condamné, comme on pouvait s’y attendre, pour dommage à autrui , c’est-à-dire en fait pour dommage causé aux juifs par l’exposé de mes thèses dans la grande presse. Mais la cour assortissait cette condamnation de remarques propres à jeter la consternation dans le camp de mes adversaires. Mon travail était jugé sérieux mais dangereux… »
Après étude des documents que je me suis procuré sur le Net à ce sujet, il ressort que cette affirmation n’est pas exacte. Le Tribunal en 1981 n’as pu « juger » le travail de Faurisson, en bien ou en mal, puisqu’il prend la peine dans ses attendus de déclarer qu’il s’estime absolument incompétent sur ce sujet : « Attendu que les Tribunaux, appelés à trancher des litiges avec des matériaux exclusivement fournis par les parties, n’ont ni qualité ni compétence pour juger l’histoire » Quant à la Cour en 1983, elle réitère cette déclaration d’incompétence, mais elle ajoute :
« il n’est pas davantage permis d’affirmer, eu égard à la nature des études auxquelles il s’est livré, qu’il a écarté les témoignages par légèreté ou négligence, ou délibérément choisi de les ignorer ; qu’en outre, personne ne peut en l’état le convaincre de mensonge lorsqu’il énumère les multiples documents qu’il affirme avoir étudiés et les organismes auprès desquels il aurait enquêté pendant plus de quatorze ans ; que la valeur des conclusions défendues par M. Faurisson relève donc de la seule appréciation des experts, des historiens et du public. [c’est définitivement impossible désormais, à cause de la loi Gayssaud. NB : la Cour réaffirme ici que ce n’est pas à elle de juger de la valeur des conclusions de Faurisson mais des experts, des historiens et… du public. Merci pour le public] »
ce qui n’est absolument pas un quelconque jugement de la valeur, en bien ou en mal, des travaux de Faurisson. Cela signifie seulement qu’il n’est pas permis de profiter de cette déclaration d’incompétence pour accuser Faurisson. C’est tout, et ce n’est déjà pas mal. Auparavant la Cour a noté que :
« Considérant qu’à s’en tenir provisoirement au problème historique que M. Faurisson a voulu soulever sur ce point précis [l’existence des chambres à gaz], il convient de constater que les accusations de légèreté formulées contre lui manquent de pertinence et ne sont pas suffisamment établies »
Or, ce n’est pas parce que les accusations formulées par la LICRA contre Faurisson sont déclarées par la Cour « manquer de pertinence et n’être pas suffisamment établie » que pour cette raison les travaux de Faurisson sont déclarés excellents. Voilà donc, de la part de Faurisson, une prétention fallacieuse. Si le reste est du même tonneau ça augure mal de ses travaux.
Guillaume, dans ses commentaires qui suivent sa publication du jugement de la Cour commet la même erreur : à aucun moment la Cour ne porte de jugement de valeur sur les travaux de Faurisson, elle dénie seulement la capacité des demandeurs à en porter. C’est déjà ça, c’est essentiel : la Cour indique donc qu’il est impossible dans ces conditions de condamner Faurisson pour légèreté, falsification, mensonge, déformation de témoignage etc. C’est suffisant pour réduire à néant les prétentions de la LICRA et de Badinter à avoir réussi à faire condamner Faurisson pour falsification et pour réduire à néant les insinuations perfides du procureur Cordier. La Cour ne s’interdit pas de désigner la falsification, elle montre que c’est impossible dans l’état du dossier, avec les pièces qui sont déposées par les demandeurs (« Attendu que les Tribunaux [sont] appelés à trancher des litiges avec des matériaux exclusivement fournis par les parties »).
De toute façon la loi Gayssot interdit de traiter de ces
questions, je n’en traiterais donc pas et j’en suis fort aise car elles ne
m’intéressent pas et je dirais même qu’elles m’emmerdent. J’ai donné il y a
bien longtemps mon avis sur sujet, bien avant la loi Gayssot : « Je
suis pour les chambres à gaz et pour les mini-jupes. » Point final. Je ne traiterai donc que de la
perfidie qui consiste à passer outre à cette recommandation de la Cour pour
accuser Faurisson d’avoir été condamné en tant que falsificateur de l’histoire
(expression qui n’a aucun sens d’ailleurs. On peut falsifier l’historiographie,
des documents, des témoignages etc., mais l’histoire, certainement pas. On peut
donner un récit mensonger de l’histoire ; mais cela n’est pas
« falsifier » l’histoire).
Le sieur Gayssaud, auteur de la loi qui porte son nom, est un stalinaud, c’est-à-dire un membre d’un parti qui pendant plusieurs dizaines d’années couvrit l’assassinat de trente millions de personnes au nom de Karl Marx (qui n’y pouvait rien, le malheureux, lui ennemi de l’État, un libéral en quelque sorte) et l’effacement de personnages sur les photos officielles et pas seulement sur les photos. Voilà donc un homme parfaitement qualifié pour pondre une loi moscoutaire contre il signor Faurisson, ce qui aura pour effet qu’on ne pourra jamais savoir si celui-ci est un falsificateur ou non. Tout cela sera jugé (c’est déjà jugé d’ailleurs. Ce parti est réduit à néant. C’est donc la dernière fois qu’il aura nui. Rien ne lui répugna plus que la pravda. Il n’a jamais fait rien d’autre que tenter de l’étouffer).
Compte-rendu du procès de 2007 (Faurisson contre Badinter), par Pierre Guillaume, avec rappel des attendus et considérants du procès de 1981 (LICRA contre Faurisson) et du procès en appel de 1983. Étonnant ! Il en ressort clairement que Faurisson n’a pas été condamné en 1981 pour « falsification de l’histoire » ainsi que le prétendait Badinter mais pour avoir déclaré que « Hitler n’a jamais ordonné ni admis que quiconque fût tué en raison de sa race ou de sa religion ».
[Remarque : il est impossible de prouver une telle proposition (probatio diabolica) de même qu’il est impossible de prouver que tous les corbeaux sont noirs. Mais il est très facile de la réfuter : il suffit d’exhiber un seul corbeau blanc. Qu’en savait donc Faurisson ? Il aurait pu falsifier à tour de bras, jour et nuit, jamais il ne serait parvenu à prouver pour autant que Hitler etc, ou alors il aurait fallu qu’il le suive jour et nuit, flanqué d’un huissier… jusque dans les chiottes… jusqu’à son suicide. C’est le B-A BA des règles de l’induction : manque de preuves que X ne signifie pas preuve que NON (X). Mais quand la réfutation de témoignages ou de preuves supposées se fait lourd par rapport à l’absence de preuves résistantes au debriefing, on peut commencer à se poser des questions, mais avec doigté, comme dira le juge. Donc, aucune méthode ne peut être en cause ici. Faurisson fut condamné pour négation péremptoire de l’existence des chambres à gaz, ce qui n’est pas falsification de l’histoire mais viol des règles de l’induction. C’est donc comme savant, finalement, que Faurisson fut condamné. Et là encore, le juge a raison : le savant Faurisson s’est porté sur le terrain de la polémique. Ce serait totalement différent si Faurisson avait déclaré : « Personne n’a de preuve que Hitler etc… » Il aurait suffi de produire une preuve et l’on n’aurait jamais pu le condamner pour avoir prononcé cette hypothèse innocente. Il aurait pu plaider la bonne foi, comme Badinter. Et si l’on n’avait pu produire de preuve, on n’aurait pas pu non plus le condamner.]
Le procureur Cordier a prétendu dans son « réquisitoire » en 2007 (NB : un réquisitoire n’a rien à faire dans un procès civil) que : « M. Faurisson a été condamné, la méthode Faurisson a été condamnée… » Il ressort des attendus et considérants reproduits par Guillaume qu’il n’en est rien, bien au contraire et que si Faurisson a été condamné, sa méthode ne l’a pas été, elle (ce qui ne signifie nullement pour autant qu’elle a été jugée excellente. Elle ne l’a pas été parce qu’il était impossible qu’elle le soit en l’état des choses). C’est cela qui est étonnant. Croyant jouer au plus fin, le procureur Cordier affirme que la Cour en 1981 « s’est interdit de désigner la falsification ». Il reconnaît donc ainsi que cette Cour n’a pas condamné Faurisson pour falsification de l’histoire tout en sous-entendant qu’elle aurait pu le condamner, si elle l’avait voulu. A-t-on déjà vu pareille argutie ? (Oui, chez Aristophane, mais pour s’en moquer.) Il est culotté ce Cordier ? Le tribunal n’en avait tout simplement pas le droit, « Attendu que les Tribunaux [sont] appelés à trancher des litiges avec des matériaux exclusivement fournis par les parties ». La question est donc évidemment de savoir si ledit Tribunal avait les moyens de désigner la falsification en considérant « les seuls matériaux fournis par les parties ». La réponse du Tribunal, mais surtout celle de la Cour d’appel est : NON. Les plaignants ont été incapables de présenter des preuves ou des témoins valables, (ce qui ne signifie pas qu’il n’en existe pas dans le monde). Donc, jusqu’à plus ample informé, Faurisson est coupable de ce qu’on voudra (notamment de ce pourquoi il a été effectivement condamné), sauf de falsification (ce qui ne signifie pas pour autant qu’il n’est pas un falsificateur ; mais l’affirmer sans preuves constitue une diffamation). Le procureur Cordier conclut sa diatribe ainsi : « l’entreprise de destruction de M. Faurisson a un sens, une logique, elle est soutenue par un antisémitisme forcené qui n’avance pas masqué mais au grand jour (…) Viscéralement antisémite, voilà ce que vous êtes M. Faurisson. » Elle a une logique, certes, mais le procureur Cordier n’en a pas : pour prouver que Faurisson est bien un falsificateur (et que donc Badinter n’est pas un diffamateur) il l’accuse d’antisémitisme (il est fort possible que ce soit à juste titre, allez savoir ?) ; mais on peut être antisémite sans être un falsificateur pour autant et réciproquement. On peut même être et antisémite et falsificateur ; mais aussi bien (et même mieux) ni l’un, ni l’autre. Autrement dit, le fait que l’on soit un antisémite n’implique nullement que l’on soit un falsificateur. Où est la logique du sieur Cordier ? Étonnant ! Nan ? Vulgairement dit, le procureur Cordier, voulant noyer son chien, l’accuse d’avoir la rage.
En fait le procureur Cordier se permet de faire ce qu’a interdit l’arrêt de 1983 : « il n’est pas davantage permis d’affirmer [par manque de matériaux fournis par les parties dans l’état du dossier], eu égard à la nature des études auxquelles il s’est livré, qu’il a écarté les témoignages par légèreté ou négligence, ou délibérément choisi de les ignorer ; qu’en outre, personne ne peut en l’état le convaincre de mensonge lorsqu’il énumère les multiples documents qu’il affirme avoir étudiés et les organismes auprès desquels il aurait enquêté pendant plus de quatorze ans ». Autrement dit, il est interdit, en l’état du dossier, d’accuser Faurisson de légèreté, de négligence, de mensonge etc… Cela est tout sauf « un réquisitoire totalement implacable » contre « la méthode Faurisson » ; mais bien des reproches formulés à l’encontre du dossier relâché présenté par les plaignants. Cependant, je le répète, ce n’est pas non plus un éloge de la méthode du professeur, ce que celui-ci comprend à tort, ainsi que Guillaume.
Voilà donc un sophiste (Cordier) qui se permet de mettre en cause la méthode de Faurisson, professeur des Universités. Je ne défends pas ici le professeur Faurisson qui se défend très bien tout seul, mais la logique et l’Esprit. En tant que serviteur de la logique (le dieu de Leibniz lui-même doit obéir à la logique), je me sens insulté par la profération de tels sophismes. Vulgairement dit, je n’aime pas qu’on me prenne pour un con et que l’on puisse penser que je vais gober de telles insanités. Quand par hasard je tombe sur l’une d’elle, Dieu donné ou non soit loué, aussitôt je tire mon épée Mirliflore et j’éperonne mon destrier. Sus à l’infidèle ! Dieu exténuera les proférateurs.
Voici, à nouveau, le point de vue de Faurisson qui me paraît parfaitement fondé quant à son succès lors du procès de 2007. En effet, par ce procès, il a contraint Badinter à plaider d’emblée la bonne foi ♣, ce qui implique que ce dernier reconnaissait la fausseté de ses affirmations, qu’il reconnaissait donc que Faurisson n’avait pas été condamné pour falsification, ni pour mensonge, alors que, sinon, Badinter aurait plaidé la vérité du fait diffamatoire. C’était l’occasion ou jamais étant donnés les buts que poursuivaient la LICRA et Badinter [Cf. ci-dessous ♦] (filmés et enregistrés, s’il vous plait, un Nuremberg bis en quelque sorte). Faurisson n’en demandait pas plus, ainsi qu’il le dit plus bas ♦♦.
♣ En fait Badinter a d’abord
plaidé la vérité du fait diffamatoire, mais le tribunal a déclaré ses preuves
non probantes — Jouanneau avocat de Badinter : « Pour le tribunal, la preuve de la vérité n’a pas été
apportée [par R. Badinter]. Du coup, Faurisson a le sentiment d’avoir gagné
car la vérité du fait diffamatoire n’a pas été retenue » —. Badinter a donc échoué dans sa
tentative et le fait diffamatoire est demeuré diffamatoire. Le propos
diffamatoire de Badinter demeure diffamatoire aux yeux du tribunal — R. Badinter a « échoué en son offre de
preuve » —. Il faudra donc que Badinter plaide la bonne foi. Notons qu’une
fois encore — comme le note Jouanneau : « Il aurait fallu que Badinter obtienne une décision qui
condamnait Faurisson pour avoir commis un faux » — Badinter a bien
tenté de faire condamner Faurisson pour mensonge ou falsification (ce qui
explique la présence de la caméra pour enregistrer l’événement tant espéré
qui n’a pas eu lieu). En vain. Caramba ! Encore raté, dirait le général
Alcazar. Le fait que
Badinter ait encore une fois tenté de faire condamner Faurisson pour
falsification et mensonge est bien la preuve que Faurisson ne l’a pas été, ni
en 1981, ni en appel en 1983. Faurisson n’a pas seulement eu
« le sentiment d’avoir gagné », il a gagné : 1) le
caractère diffamatoire du propos est retenu par le tribunal ; 2) Badinter
a échoué à la faire condamner pour falsification en 1981, il échoue encore en
2007. |
Le 11 novembre 2006, sur la
chaîne de télévision « ARTE », il [Badinter]
avait eu l’extraordinaire aplomb (shutzpah) de déclarer : « Le
dernier procès que j’aurai plaidé dans ma vie avant de devenir ministre [de
la Justice], c’est l’affaire, c’est le procès contre Faurisson. [En 1981]
j’ai fait condamner Faurisson pour être un faussaire de l’histoire. »
Ce mensonge m’avait obligé à le poursuivre en justice pour diffamation. Par
un jugement du 21 mai 2007, les juges de la XVIIe chambre du tribunal de grande instance de
Paris ont constaté que R. Badinter avait « échoué en son offre
de preuve », c’est-à-dire qu’il avait prétendu leur apporter des
preuves de son allégation mais que ses « preuves » étaient,
en fin de compte, sans valeur. Toutefois, les mêmes juges m’ont débouté de
mes demandes en accordant à mon diffamateur « le bénéfice de la bonne
foi ». ♦♦ Je
n’ai pas interjeté appel : l’important pour moi était que, désormais,
j’avais une confirmation judiciaire de ce que R. Badinter s’était, à mon
égard, publiquement comporté en diffamateur avéré. Dans un récent article de Tribune
juive, Bernard Jouanneau, son propre avocat, vient de faire trois
intéressantes déclarations, que voici : 1) « La Shoah m’est
tombée dessus en 1972 lorsque Robert Badinter m’a fait entrer à la
LICRA. Dès lors, j’ai fait du combat contre Faurisson l’engagement de toute
ma vie » ; 2) parlant du procès de 1981-1983
(jugement en 1981 et arrêt en 1983) il reconnaît avoir subi là,
avec son ami et client, « une défaite » ; il admet que
« M. Faurisson [n’a pu] être convaincu de mensonge » et
il s’indigne encore aujourd’hui d’une décision judiciaire en laquelle il voit
« une démission de la justice » ; 3) quant au
jugement de 2007, il en parle comme d’» un succès mitigé »
et il ajoute : ♦ « Il aurait fallu que Badinter obtienne une
décision qui condamnait Faurisson pour avoir commis un faux. Pour le
tribunal, la preuve de la vérité n’a pas été apportée [par R. Badinter]. Du
coup, Faurisson a le sentiment d’avoir gagné car la vérité du fait
diffamatoire n’a pas été retenue » (Fanny Bijaoui, « Bernard
Jouanneau en première ligne contre le négationnisme », Tribune juive
en date du 22 avril 2008) [article de
Robert Faurisson, Club Acacia]. |
Voici maintenant les considérants de l’arrêt de 1983 :
La L.I.C.R.A., qui fonde son action sur les
articles 1382 et 1383 du code civil, reproche à
M. Faurisson : 1. d’avoir
écarté systématiquement et sans explications des témoignages et des documents
importants qui vont à l’encontre de sa thèse ; 2. d’avoir
omis de poursuivre ses investigations auprès de certaines organisations qui
ont elles aussi étudié les mêmes questions et possèdent des archives à leur
sujet ; 3. d’avoir
dénaturé le journal de Kremer, médecin du camp d’Auschwitz, et les aveux de
Hoess, commandant du même camp ; 4. d’avoir exposé des interprétations techniques fallacieuses ; Les autres associations intimées reprennent les mêmes
critiques. L’Association des fils et filles des déportés juifs ajoute que
"M. Faurisson nie la réalité de la mort des juifs" et cause
ainsi "une violente souffrance" à leurs descendants en même temps
qu’il "fomente sciemment la haine antisémite" et "ouvre la
voie à une possible tentative de réhabilitation du nazisme". Ces associations, à l’exception de la L.I.C.R.A. et des
Fils et filles des déportés juifs, sollicitent le bénéfice de l’article 700
du N.C.P.C. Cela étant exposé, la cour, Considérant que les premiers juges ont rappelé avec
raison que les tribunaux ne sont ni compétents ni qualifiés pour porter un jugement
sur la valeur des travaux historiques que les chercheurs soumettent au public
et pour trancher les controverses ou les contestations que ces mêmes travaux
manquent rarement de susciter ; Qu’il importe avant toute chose de réaffirmer le
principe de la liberté de la recherche et d’en assurer le cas échéant la
protection, en rejetant notamment l’idée d’une sorte de délai de rigueur
pendant lequel la critique historique ne serait pas autorisée à s’exercer sur
les événements les plus récents et sur le comportement de ceux qui s’y sont
trouvés mêlés ; Considérant néanmoins que, même dans l’exercice de son
activité scientifique, et en particulier lors de la publication des résultats
de ses travaux, tout historien demeure soumis envers autrui au principe de responsabilité
édictée par les
articles 1382 et 1383 du code civil [ce qui est bien la preuve qu’il nest
pas nécessaire de commettre une loi moscoutaire spéciale] ; que ces textes faisaient en l’espèce à
M. Faurisson un
devoir impératif de ne formuler qu’avec la plus grande circonspection des
thèses ou des affirmations manifestement blessantes pour les victimes
des événements [c’est
bien ce que j’écrivais dans un premier jet : Faurisson a été condamné
pour indélicatesse] qu’il
a choisi d’étudier ou pour leurs descendants ; Considérant en conséquence que si les neuf associations
intimées ne peuvent prétendre interdire à quiconque de remettre en cause tel
ou tel aspect de l’histoire des persécutions raciales au XXe siècle, les
demandes qu’elles ont formées contre M. Faurisson sont recevables dans
la mesure où elles lui font grief d’avoir, avec légèreté ou de mauvaise foi,
porté atteinte, par ses écrits ou ses propos, aux intérêts collectifs de
leurs membres dont elles ont reçu pour mission d’assurer la protection, étant
rappelé que leur objet commun est de défendre le souvenir des victimes du
nazisme et de la déportation et de lutter contre toutes les formes du
racisme ; [Page 8.] Considérant plus spécialement que les
intérêts moraux collectifs des Fils et filles des déportés juifs
préexistaient à l’association créée en 1979 et que celle-ci est donc
recevable à agir alors même que l’atteinte prétendument portée à de tels
intérêts aurait été réalisée avant cette date ; que le jugement
entrepris sera en conséquence réformé sur ce point ; Considérant que les moyens relatifs à la recevabilité
de l’intervention de l’U.N.D.I.V.G. en première instance sont, devant la
cour, dépourvus de toute pertinence, dès lors que l’article 554 du
N.C.P.C. autoriserait cette association à intervenir pour la première fois en
cause d’appel ; Considérant que MM. Thion, Di Scuillo et autres ne
peuvent intervenir à titre principal dès lors que leur demande tend à la
réparation du préjudice personnel que leur causeraient des écrits qui sont
étrangers aux présents débats et ne s’y rattachent pas assez directement pour
que se trouve satisfaite la condition posée par l’article 325 du
N.C.P.C. ; Considérant en revanche que M. Pierre Guillaume,
qui affirme sans être contredit, qu’il a édité le Mémoire en défense de
M. Faurisson, possède de ce fait un intérêt à intervenir à ses
côtés, puisque la condamnation sollicitée frapperait cet ouvrage à travers
son auteur ; Que les autres intervenants ne justifient pas d’un
intérêt distinct de leur solidarité intellectuelle avec M. Faurisson et
que dans ces conditions le présent arrêt ne peut en rien préjuger des
appréciations qui pourraient être éventuellement portées sur leurs propres
écrits ; Considérant que la présente instance a été initialement
introduite par la L.I.C.R.A. à l’occasion des articles de presse visés
ci-dessus — et principalement des deux lettres adressées au Monde par
M. Faurisson en décembre 1978 et janvier 1979 — mais qu’au
cours du déroulement du procès celui-ci s’est élargi par le fait de
M. Faurisson lui-même, qui a versé aux débats son ouvrage intitulé Mémoire
en défense dont l’objet est de préciser ses thèses et de répondre aux
accusations portées contre lui par les associations intimées ; Considérant qu’il ressort de ces diverses publications,
comme des conclusions prises devant la cour, que les recherches de
M. Faurisson ont porté sur l’existence des chambres à gaz qui, à en
croire de multiples témoignages, auraient été utilisées durant la seconde
guerre mondiale pour mettre à mort de façon systématique une partie des
personnes déportées par les autorités allemandes ; Considérant qu’à s’en tenir provisoirement au problème
historique que M. Faurisson a voulu soulever sur ce point précis, il convient de constater que
les accusations de légèreté formulées contre lui manquent de pertinence et
ne sont pas suffisamment établies ; qu’en effet la démarche
logique de M. Faurisson consiste à tenter de démontrer, par une
argumentation [qu’il estime] de nature scientifique, que l’existence des
chambres à gaz, telles que décrites habituellement depuis 1945, se
heurte à une impossibilité absolue, qui suffirait à elle seule à invalider
tous les témoignages existants ou à tout le moins à les frapper de
suspicion ; Que s’il n’appartient pas à la cour de se prononcer sur
la légitimité d’une telle méthode ni sur la portée des arguments exposés par
M. Faurisson, il
n’est pas davantage permis d’affirmer, eu égard à la nature des études
auxquelles il s’est livré, qu’il a écarté les témoignages par légèreté ou
négligence, ou délibérément choisi de les ignorer ; Qu’en
outre, personne ne peut en l’état le convaincre de mensonge lorsqu’il énumère
les multiples documents qu’il affirme avoir étudiés et les organismes auprès
desquels il aurait enquêté pendant plus de quatorze ans ; Que
la valeur des conclusions défendues par M. Faurisson relève donc de la
seule appréciation des experts, des historiens et du public ; Mais considérant qu’une lecture d’ensemble des écrits
soumis à la cour fait apparaître que M. Faurisson se prévaut abusivement de son travail
critique pour tenter de justifier sous son couvert, mais en dépassant
largement son objet, des assertions d’ordre général qui ne présentent plus
aucun caractère scientifique et relèvent de la pure polémique ; qu’il
est délibérément sorti du domaine de la recherche historique et a franchi un
pas que rien, dans ses travaux antérieurs, [Page 10.] n’autorisait,
lorsque, résumant sa pensée sous forme de slogan, il a proclamé que
« les prétendus massacres en chambres à gaz et le prétendu génocide sont
un seul et même mensonge » [exactement] ♦ ;
que, par-delà la négation de l’existence des chambres à gaz, il cherche en
toute occasion à atténuer le caractère criminel de la déportation, par
exemple en fournissant une explication personnelle mais tout à fait gratuite
des « actions spéciales » mentionnées à quinze reprises et avec
horreur dans le journal du médecin Kreme ; Que sans doute il proteste dans ses dernières
conclusions contre les « falsifications » de sa pensée qui lui
prêteraient l’opinion « qu’il n’y a pas eu de victimes juives » de
l’Allemagne nazie ; que cependant ses propos conduisent le lecteur, de
façon plus ou moins insinuante, à cette idée que, « chambres à
gaz » et « génocide » se confondant, il y a eu assurément des
« victimes juives » mais que le massacre des juifs est une
exagération, voire une « rumeur de guerre », puisqu’il semble bien,
à lire M. Faurisson, que les déportés d’Auschwitz mouraient avant tout
du typhus, à quoi s’ajoute que l’emploi du terme « génocide »
serait à strictement parler impropre, que le chiffre de six millions de
victimes juives est évidemment approximatif et que d’ailleurs on n’a jamais
pu retrouver un ordre écrit de Hitler concrétisant sa décision
d’» exterminer » les Juifs ; Que M. Faurisson, qui s’indigne de ce qu’il nomme
« la religion de l’holocauste », n’a jamais su trouver un mot pour
marquer son respect aux victimes en rappelant la réalité des persécutions
raciales et de la déportation en masse qui a causé la mort de plusieurs
millions de personnes, juives ou non, de sorte qu’en dépit du caractère
partiel de ses travaux son « révisionnisme », qu’il oppose à
« la cause des exterminationnistes », peut faire figure d’une
tentative de réhabilitation globale des criminels de guerre nazis ; Considérant que les positions ainsi adoptées par
M. Faurisson sont aussi blessantes pour les survivants des persécutions
raciales et de la déportation qu’outrageantes pour la mémoire des victimes,
dont le grand public se trouve incité à méconnaître les souffrances, si ce
n’est à les mettre en doute ; qu’en outre elles sont évidemment de
nature, ainsi que l’a justement relevé le tribunal, à provoquer des réactions
passionnelles d’agressivité contre tous ceux qui se trouvent ainsi
implicitement accusés de mensonge et d’imposture ; Considérant que les fautes de M. Faurisson ont
causé le préjudice invoqué par les associations intimées ; que les
condamnations prononcées par le jugement entrepris en assureront une juste
réparation ; Considérant qu’il serait inéquitable de laisser à la
charge des intimées l’intégralité des frais qu’elles ont été contraintes
d’exposer en cause d’appel ; qu’il n’y a pas lieu en revanche de
préciser, comme le demande la L.I.C.R.A., quels sont les débours qui doivent
entrer dans les dépens ; Considérant qu’il n’y a pas lieu de faire droit à la
demande de réouverture des débats présentée au nom de M. Faurisson, le
dernier jour du délibéré, et qui fait état de la découverte de prétendus
carnets d’Adolf Hitler ; qu’il n’apparaît pas en effet, eu égard aux
motifs développés ci-dessus, que d’éventuelles révélations apportées par ces
documents puissent avoir une incidence quelconque sur la solution du présent
litige ; Par ces motifs… |
♦ Il appert de ces considérants que Faurisson, indépendamment de son manque de délicatesse, a commis une faute de logique. Comme le font remarquer les juges, du fait que Faurisson n’a vu au cours de ses recherches que des corbeaux noirs, il ne peut pas déduire que les corbeaux blancs n’existent pas. Il ne pouvait déduire, de ses recherches en corbologie, que tous les corbeaux qu’il avait examinés étaient des corbeaux noirs et que, preuves à l’appui, c’est à tort que d’aucuns prétendaient que c’étaient des corbeaux blancs. Les erreurs de logique se payent cher. Faurisson a donc été condamné à juste titre pour généralisation et inférence abusives en prétendant que « les corbeaux blancs n’existent pas », ce qui est une faute professionnelle pour un savant. Malheureux Faurisson, il s’est soumis lui-même à la probatio diabolica. Il s’est mis lui-même dans une position telle qu’on peut à bon droit lui demander : « Monsieur, quelle est la preuve de ce que vous avancez ? ». Or il est impossible de prouver ce qu’il avance, il est impossible de prouver que tous les corbeaux sont noirs. Voici un paradoxe : Faurisson sera délivré de ce sortilège le jour où un prince charmant ou une belle princesse apportera un témoignage ou une preuve irréfutable de l’existence d’un corbeau blanc. Et alors le diable Faurisson sera délivré de son enfer. Ce n’est pas demain la veille avec la loi Gayssaud.
Note sur les corbeaux et l’inférence abusive : dans l’état du monde aujourd’hui, où ♫ des millions, des millions, des millions (Ravel, Colette) de corbeaux noirs ont été observés, celui qui déclare péremptoirement que les corbeaux blancs n’existent pas ne suscite qu’un haussement d’épaules. Mais supposez que cette espèce soit très rare et qu’on n’en connaisse que quelques centaines de spécimen. Celui qui déclarerait que c’est suffisant pour en conclure qu’il n’existe pas de corbeaux blancs susciterait ce que la Cour nomme à juste titre… une polémique.
Hélas ! Je ne trouve pas sur le Net transcription du « réquisitoire » du procureur Cordier, sinon des bribes de dépêches d’agence de presse du genre : « Le procureur adjoint de Paris, François Cordier, avait estimé que le jugement de 1981 et l’arrêt de 1983 constituaient “ un réquisitoire totalement implacable ” qui avaient donné à M. Faurisson, “viscéralement antisémite”, “l’ensemble des attributs du faussaire”. » Mais vous trouverez plus haut deux liens sur le jugement et sur l’arrêt ; et un extrait ci-dessus, qui vous permettront de juger de ce « réquisitoire implacable » qui décerne « l’ensemble des attributs de faussaire » à Faurisson.
« C’est là, et là seulement, que réside la preuve impossible, la probatio diabolica. » Maître Éric Delacroix.
De façon
surprenante le tribunal, déplaçant le sens des mots, a utilisé l’expression probatio
diabolica pour estimer, par essence, impossible la preuve par un
« unique témoignage » résistant à la critique (jugement,
page 13, sixième alinéa). Pourtant, chaque jour, et depuis la nuit des
temps, des juges voient emporter leur intime conviction, y compris sur un
unique témoignage. |
Mais qui donc joue avec les mots, imbéciles et crapoteux journalistes qui prétendez que Faurisson joue sur les mots ? En sciences de la Nature, l’exhibition d’un seul corbeau blanc, à condition qu’il soit admis authentique et non falsifié, suffit à foutre par terre la théorie de l’exclusivité d’existence des corbeaux noirs.
J’avais parfaitement compris que c’était l’impossibilité de faire condamner Faurisson pour falsification ou mensonge, malgré tous les efforts de ses adversaires, qui était à l’origine de la loi du moscoutaire Gayssaud. Cependant, recourir à cet expédiant, c’était admettre que Faurisson n’avait jamais pu être condamné pour falsification (ce qui ne signifie pas qu’il ne soit pas un falsificateur pour autant ; mais plutôt que ses adversaires sont des incapables, qui, non contents d’encombrer la Justice avec des dossiers mal ficelés, prétendent faire condamner quelqu’un pour falsification et mensonge avec lesdits dossiers manquant de pertinence et insuffisamment établis et qui, non content de cela, se permettent ensuite de prétendre urbi et orbi que ce quelqu’un a été effectivement condamné pour falsification et mensonge, ce qui est parfaitement faux : il n’a été condamné que pour généralisation et inférence abusives et ce parce qu’elles constituent un préjudice à l’égard d’autrui. Que Dieu les nique). Pour faire condamner quelqu’un pour falsification, il suffit de produire des pièces et des témoins valables et de recourir aux articles 1382 et 1383 du code civil. Il n’est absolument pas besoin de recourir à des lois moscoutaires spéciales.
Mes conclusions : ni la LICRA, ni Badinter, et, à plus forte raison, ni Loubianko Loubiankovitch Gayssaudoff, n’ont réussi à faire condamner le professeur Faurisson pour falsification ou mensonge ; et, du fait de la loi Gayssaud (c’est le pavé de l’ours russe, il a tué le corps du délit), cette condamnation n’aura sans doute jamais lieu.
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Il me semble comprendre parfaitement la démarche de Dieudonné dans un monde où il est impossible de dire non. Les Irlandais votent-ils non ? Ils devront revoter. Les Français ont-ils voté non ? On leur concocte vite fait un mini traité simplifié modificatif auquel ils ne pourront même pas s’opposer puisqu’il ne sera plus soumis à référendum. Dans l’impossibilité de dire non, Dieudonné a donc décidé de lâcher un gros pet en scène (pet sur scène pour les hommes de mauvaise volonté), et, foi de pétomane, c’est parfaitement réussi. « NON », ils n’entendent pas ; mais « PROUT », ils ne peuvent pas ne pas sentir (c’est une constante psychologique. Chacun aura remarqué que l’on peut, de bonne foi, ne pas entendre ; mais qu’il n’est pas possible de ne pas sentir. Or le pet pue). [détail amusant : quand j’écrivais ces lignes, j’ignorais que Dieudonné avait effectivement lâché un pet, hélas faux, sur scène. La haute intensité burlesque du sketch aurait été encore augmentée s’il avait lâché un vrai pet sur le devant de la scène et, pour l’authentifier, (comme dans les films porno où l’on ne nous laisse rien ignorer) y avait mis le feu avec son briquet, car le pet est très inflammable.]
Ce n’est pas seulement le négationnisme qui est réprimé dans ce monde mais la négation. Nous avions le con sans suce de Washington ; nous avons aussi le con formisme de fer. Ces cons sont aussi dégoûtants l’un que l’autre. Aussi, si vous ne pouvez pas bombarder New York, votez ; mais votez PROUT. Si vous ne pouvez pas le dire avec des avions (le NON de Dieu), dites le avec le trou du cul. J’ai résumé la situation, plus loin, par ces mots : « Les électeurs de Sarkozy sont des trous du cul ; les électeurs de Royale aussi. » Qu’ils en profitent donc. Chions, chions, chions sur le monde merdiatique.
4 janvier 2009