Charlie fait du
saut à l’élastique – par Diana
Johnston
The Saker n’est pas Charlie – par The Saker
Israël est la banalisation du génocide un long génocide tranquille
Ukraine – Les
dislocations du front européen (Les chroniques de Rorschach)
Qui est l’ennemi ? –
par Thierry meyssan
Israël n’a aucun
droit d’exister – Sharmine Narwani
Gaza, Israël et les
“boucliers humains” – par Sarah Gillespie
À vos marques, remise à zéro [reset en bon
français], partez !… vers la guerre froide 2.0
Hitler aussi eut des problèmes de solution finale
– par Roger Tucker
Un jeu
d’échecs maculé de sang – par
Pepe Escobar
Entretien
avec Ilan Pappe : Israël – Nettoyage ethnique – Appartheid
Chronique
de la lâcheté ordinaire : les
humoristes et l’affaire Dieudonné par Nicolas Bourgoin
Le problème, c’est le sionisme
La guerre de la quenelle.
De Gargantua à Ubu en attendant Brazil avec un détour chez le comte
Zarov
“Le public de
Dieudonné a cessé de détester la France”
Capitalisme : un hold-up séculaire anti-démocratique – par Jacques Sapir
Qui veut la peau de l’État
français ? par Pierre-Yves Rougeyron
● Grèce – Les
raisons de l’intransigeance par François
Leclerc (at Jorion’s)
20 février 2015
À quoi va tenir le sort des Grecs ? Après s’être cassés les dents devant l’intransigeance du gouvernement allemand, qui veut le faire plier pour l’exemple, leur gouvernement est acculé dans ses derniers retranchements. Il ne peut plus compter que sur d’hypothétiques promesses de médiation là où il faudrait des soutiens qui se sont fait attendre, après y avoir mis beaucoup du sien en vain. Pour expliquer le refus de tout semblant d’assouplissement, une image vient d’Allemagne, celle d’une Grèce comparée à une jambe atteinte de gangrène et qu’il faut couper. Comme si le danger de la contagion grecque l’emportait sur toute autre considération. En espérant que le gouvernement grec plie, et en prenant le risque aux conséquences que d’aucuns estiment désormais limitées d’une sortie de l’euro. L’intention est de fermer une porte que d’autres pourraient emprunter, à la faveur d’une victoire électorale conduisant à la venue d’un gouvernement inscrivant son action dans le sillage de celui des Grecs. Car la crise politique européenne endémique se développant sous les formes les plus diverses, les partis de gouvernement ne sont plus assurés de gagner à tous les coups et il faut barrer cette issue. Dans ce calcul, le sort des Grecs aux prises avec une crise sociale – et pour tout dire une misère – que l’on croyait ne plus jamais connaître en Europe est chose négligeable. À moins qu’elle ne soit présentée comme une punition pour avoir vécu « au-dessus de ses moyens »… Il ne doit pas émerger de politique alternative à celle qui est vigueur, en dépit de ses dégâts et de son absence de résultat tangible. C’est de cela que les partis responsables sont responsables ! Le plan du gouvernement grec avait pour lui la cohérence, et c’est en cela qu’il n’est pas acceptable. Afin de financer les mesures sur lesquelles il a été élu, il associait des mesures destinées à accroître les recettes fiscales et à promouvoir la croissance, au lieu de reposer sur des coupes budgétaires et des mesures d’austérité. Dans cette logique, il proposait de réduire l’objectif d’excédent budgétaire primaire, et par voie de conséquence de rembourser la dette suivant d’autres modalités pour diminuer le coût de son service. Selon ce plan, la BCE transformait ses titres grecs en titres perpétuels, et les États ainsi que le Fonds européen de stabilité financière acceptaient d’être remboursés en fonction de la croissance du PIB. Tout était donc lié. Une fois passé le cap des remboursements des mois à venir, ce plan prévoyait de lever le pied sur l’austérité et de combattre la crise humanitaire sans effacement de la dette ni nouvelle aide financière. Mais il avait certes l’inconvénient de combattre l’évasion fiscale et la corruption, deux domaines ignorés par la Troïka et que le gouvernement Syriza considère au contraire prioritaires. Il abordait le problème du désendettement d’une manière réaliste, au contraire de ce qui lui est imposé et qui ne peut pas fonctionner en raison des excédents budgétaires que cela suppose de dégager, eux-mêmes nécessitant des taux de croissance hors de portée. Le réalisme était du côté des Grecs, il était hors de question de le reconnaître. |
Malgré tous les beaux discours sur le fait que la liberté d’expression est un droit non négociable en France, la négation de l’Holocauste y est illégale et les spectacles du comédien noir antisémite Dieudonné y ont été interdits. Mais c’est avec le même aveuglement dont les milieux progressistes français ont fait preuve en ne se rendant pas compte que l’idéologie laïque, qui servait autrefois à lutter contre le pouvoir des puissants, servait aujourd’hui à contrôler le segment le plus faible de la population, que le droit de cibler une religion et de l’insulter à qui mieux mieux a été élevé au statut de valeur libérale fondamentale. Tout le monde a pu constater
l’absurdité de la situation à la manifestation “Je suis Charlie”, à Paris,
dimanche. Une marche supposée défendre la liberté d’expression était menée
par des rangs serrés de va-t-en guerre et d’autocrates : des leaders de
l’OTAN et de celui d’Israël, Binyamin Netanyahou, au roi Abdullah de Jordanie
et au ministre des Affaires Etrangères égyptien qui, tous autant qu’ils sont,
ont harcelé, jeté en prison et assassiné des pléthores de journalistes tout
en commettant des massacres et en lançant des interventions armées qui ont
fait des centaines de milliers de morts, bombardant, en chemin, les stations
de TV de la Serbie jusqu’à l’Afghanistan. |
L’Oligarchie a fait un rêve par Guillaume de Rouville →
Ne dites plus démocratie mais démocrachie. Ne dites plus citoyen mais chietoyen. Ne dites plus salariat mais enculariat. C’est dans les bureaux, les usines, que l’on encule. Où est la démocratie dans les bureaux, dans les usines ?
Au lieu de voir la démocratie comme le résultat d’une succession de conquêtes glorieuses remportées par le peuple, conscient de sa force, sur l’inertie d’une oligarchie arc-boutée sur ses privilèges, voyons le processus de démocratisation occidentale comme la suite d’adaptations entreprises par l’oligarchie pour consolider sa domination et se préserver des éruptions populaires trop débordantes d’empathie révolutionnaire. [Popu tire les marrons du feu, l’oligarchie les mange] Parions qu’en partant de ce point de vue – méthodologique – nous constaterons, avec trouble et peut-être une certaine amertume, que l’oligarchie n’as pas cédé une once de son pouvoir au peuple en lui offrant généreusement des droits, des institutions, des représentations démocratiques au sein du carcan capitaliste libéral qui a pris forme tout au long de l’évolution moderne des sociétés occidentales. (…) Un instrument de
domination Le pouvoir symbolique sans
le pouvoir réel Qu’importe qui a le pouvoir abstrait ou symbolique, ce qui compte est d’exercer le pouvoir réel, même si c’est au nom d’une abstraction lyrique comme le « peuple souverain » que ce pouvoir est mis en œuvre. Le souverain – le peuple – n’exerce pas le pouvoir, il se contente de s’en dessaisir au profit d’une poignée d’élus qui aura carte blanche pour agir à sa guise. Le peuple est un souverain déchu et qui déchoit un peu plus après chaque vote. Le peuple, sorte de Sisyphe qui porte le vote comme son fardeau, consent volontiers à ce dessaisissement, par paresse, crainte, résignation, lassitude ou lâcheté. Car il faut une certaine lâcheté ou immoralité pour offrir son vote à des individus qui commettront immanquablement – l’expérience le prouve – un certain nombre de crimes au cours de leur mandat. Ces crimes, par le jeu de la représentation, sont commis en notre nom, par une oligarchie aux valeurs inébranlables et éternelles. Le vote est ainsi une sorte d’offrande faite à un Dieu tout puissant qui ne rend compte de ses actes qu’à lui-même. A échéances régulières, le peuple vient sacrifier sa souveraineté sur l’autel de la démocratie représentative. « La Souveraineté ne peut être représentée, par la même raison qu’elle ne peut être aliénée ; elle consiste essentiellement dans la volonté générale, et la volonté ne se représente point : elle est la même, ou elle est autre ; il n’y a point de milieu. Les députés du peuple ne sont donc ni ne peuvent être ses représentants, ils ne sont que ses commissaires ; ils ne peuvent rien conclure définitivement. Toute loi que le Peuple en personne n’a pas ratifiée est nulle ; ce n’est point une loi. Le peuple Anglais pense être libre ; il se trompe fort, il ne l’est que durant l’élection des membres du Parlement ; sitôt qu’ils sont élus, il est esclave, il n’est rien. Dans les courts moments de sa liberté, l’usage qu’il en fait mérite bien qu’il la perde ». Jean-Jacques Rousseau, « Du Contrat Social », III, 15. Des
droits impuissants Le mécanisme de la démocratie représentative permet à l’oligarchie d’exercer l’ensemble des fonctions régaliennes, qui fondent la puissance et la gloire des États, en dehors même des mécanismes étatiques. Les États membres de l’Union européenne, par exemple, ont peu à peu été dépouillés (i) de leur souveraineté monétaire au profit des banquiers privés et d’institutions non-démocratiques (comme la BCE), (ii) de leur souveraineté économique au profit de multinationales qui délocalisent leurs profits et leur production et (iii) de leur souveraineté militaire au profit de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, autrement dit, des États-Unis. Le droit de vote et la liberté d’expression ne sont octroyés au peuple que dans la mesure où leur usage ne peut ni ne doit remettre en cause les fondamentaux de l’oligarchie. Ce sont des droits impuissants. (…) A l’origine de la
démocratie… l’oligarchie La démocratie occidentale ne s’est pas construite contre l’oligarchie, mais avec sa complicité. Pire encore, l’oligarchie est à l’origine même de la démocratie moderne. Elle a, par conséquent, façonné la démocratie à son image afin qu’elle serve ses intérêts particuliers. La démocratie occidentale en porte la marque (le système représentatif) ; nos institutions en ont les stigmates (un multipartisme de façade ; des droits et des libertés impuissants contre les fondamentaux libéraux de l’oligarchie ; l’argent comme carburant de la vie politique ; une répartition très inégalitaire des richesses produites, etc.). L’oligarchie a su faire siennes toutes les revendications populaires pour les orienter en sa faveur ou pour les vider d’une partie de leur substance corrosive ; elle a pu insuffler les changements démocratiques de manière à ce qu’ils ne remettent en cause ses fondamentaux qu’à la marge. L’oligarchie a réussi à se fondre dans le moule démocratique et à s’en faire un bouclier qui la protège des colères populaires. Ce point de vue devrait nous permettre de comprendre pourquoi les démocraties occidentales commettent de manière régulière des crimes de masse au nom de leurs peuples et des valeurs démocratiques sans que les opinions publiques ne s’en émeuvent outre mesure ; pourquoi elles peuvent utiliser sans vergogne le chaos et la guerre dans les relations internationales pour maintenir leur prééminence sur les affaires du monde ; pourquoi les États-Unis peuvent massacrer des centaines de milliers de civils innocents sans honte bue en Irak, en Afghanistan ou ailleurs ; pourquoi la France peut se rendre coupable de complicité de génocide au Rwanda sans qu’aucun de ses dirigeants ne soient poursuivis en justice ; pourquoi Israël peut procéder à un lent génocide contre le peuple palestinien avec bonne conscience et la complicité des milieux médiatiques qui ne pipent mot ; pourquoi les Occidentaux s’allient avec l’islamisme radical pour détruire des pays comme la Libye et la Syrie tout en se prétendant les anges gardiens de l’innocence et du bien, etc. Toutes ces contradictions apparentes entre les principes des Lumières affichés par les sociétés occidentales et leurs actions politiques et géopolitiques concrètes s’expliquent, notamment, parce que l’oligarchie est au cœur même des démocraties occidentales, qu’elle en est l’architecte et le metteur en scène qui écrit le scénario de son évolution. La démocratie représentative occidentale n’entrave ni la puissance de l’oligarchie ni l’expression de ses vices et de ses dérives. Elle en est, au contraire, l’instrument privilégié. |
Merveilleuse exposition de l’enculisme mondial par Alexandre Panarine →
Je ne suis pas Charlie 2 (suite)
Ce n’est pas la liberté
d’expression qui fut visée par les assassins de Charlie, mais l’usage qui fut
fait de la liberté d’expression, autrement dit : ce n’est pas la liberté
d’expression qui est visée mais l’expression. L’usage qu’en fit Charlie fut
un jet de crachats (qui dura six ans) sur ce que vénèrent les musulmans.
Exemple : la
représentation de Mohammed à poil, les couilles à l’air avec une
étoile dans le cul. Cette
image évoque la prison d’Abou Ghraïb, un Arabe à poil, à quatre
pattes, tenu en laisse par miss England. Ainsi Charlie se révèle pour ce
qu’il est : un apologiste de l’ordure hamairiquène. Charlie n’est pas un laïc mais
un antireligieux, autrement dit un laïcar ♦. Un laïcar est un fanatique comme un autre. Il n’y a pas plus
intolérant que le laïcar. Tandis que la laïcité respecte toutes les
religions, le laïcar les méprise toutes (sauf une dans le cas de Charlie). Le
laïcar sans peur et sans reproche passe son temps à faire valoir combien il
est supérieur à ces vieilleries (qu’il aille donc le faire en Arabie). La laïcité, c’est le droit de
croire ou de ne pas croire et non pas l’interdiction de
croire, et non pas l’athéisme fanatique qui est une croyance comme une autre.
Étant donné qu’un laïcar ne croit pas, le blasphème n’a aucun sens pour
lui : il ne peut insulter un dieu en lequel il ne croit pas. Donc, quand
le laïcar insulte un dieu, c’est le croyant qu’il vise, ce n’est pas le dieu
du croyant qu’il insulte mais le croyant. Il n’y a pas blasphème, mais insulte et cela tombe sous la justice humaine. Ceux qui s’abritent derrière la
liberté d’expression ou leur crayon pour insulter les musulmans en chiant sur
leur religion sont de beaux salauds. Il faut que ces salauds assument leurs
provocations. Un sauteur à l’élastique
assume son audace, il sait ce qui l’attend en cas d’accident.
♦ Le tableau est plus
compliqué : Charlie est aussi sioniste, atlantiste, nouveau con et
nouvelle connasse. Les trois millions de crétins qui ont défilé ont défilé
aussi au nom de ça. Ils servent sans le savoir. « En 2002, Philippe Val, qui
était rédacteur en chef de l’époque, a dénoncé Noam Chomsky pour
anti-américanisme et critique excessive d’Israël et des médias. » (Diana Johnston)
Ce cas est très simple :
on peut parfaitement être contre Charlie parce qu’il est un salaud de laïcar,
sans être pour les assassinats et les assassins, notamment pour les assassins
de cet assassinat en particulier. Être contre Charlie n’implique nullement que l’on soit pour ses
assassins. Le devoir d’un musulman est d’être contre Charlie, mort ou vif, parce que celui-ci outrage avec insistance la religion
des musulmans et contre les assassins et les assassinats comme tout
honnête homme. Je suppose qu’ils le sont tous. Dans ce fait divers, l’ordure de gauche (les « je suis Charlie ») s’est révélée dans toute son
horreur totalitaire. Dieu nous en garde. Ce qui se passe dans les écoles la
juge. L’ordure de gauche est folle de délation. Les gamins qui ont refusé de
faire la minute de silence ont de la jugeote. Je leur dédie cette analyse. À
leur âge je faisais la même chose.
Voici quel est le piège tendu par l’ordure de gauche aux musulmans. Ceux-ci savent très bien que Charlie est un salaud qui outrage leur religion. Or l’ordure de gauche les somme de rendre hommage à ce salaud. S’ils refusent, ils sont taxés de laudateurs des assassins (ici est le sophisme) alors qu’ils ne font que refuser à juste titre de rendre hommage à Charlie-le-salaud. C’est cornélien et sophistique. Tout gamin de parents musulmans interrogé par « Es-tu pour Charlie ? » répondra et doit répondre par : « Non je ne suis pas pour Charlie car il a outragé notre religion, il a craché sur notre âme (expression russe) ». Alors l’investigateur interprète : « Cet enfant approuve l’assassinat de Charlie. » Voilà le sophisme dévoilé. ● “Censure”,
“droit au blasphème” et islamophobie par Laurent Lévy [2006] (Des-Crises – LMSI)
Le droit français ne connaît pas le blasphème, il n’est donc pas question de condamner ce dernier, mais par contre l’insulte des croyants, notamment à travers l’insulte de leur religion, l’insulte donc, est punissable. Charlie s’est abrité derrière la liberté d’expression et derrière son crayon pour déverser de la merde sur les musulmans. De ce fait d’ailleurs la liberté d’expression se trouve souillée de merde. Contrairement au Jésus des chrétiens, le prophète des musulmans n’est pas le fils de Dieu mais un simple mortel. Aussi le représenter à poil, à quatre pattes, couilles à l’air et une étoile dans le cul ne blessera pas seulement les croyants mais n’importe quel Arabe athée en costard cravate, qui verra non pas un prophète mais un bédouin faisant sa prière à poil, couilles au vent, une étoile dans le cul. « Le droit – qu’au demeurant personne ne leur conteste » Là réside la scélératesse subventionnée de Charlie : À vaincre sans risques (croyait-il), on triomphe sans gloire (en effet). C’est tout le contraire de Dieudonné : risques et périls. ● Paris
est un avertissement : il n’y a pas de cloison étanche entre nous et nos
guerres par Seumas Milne (The Guardian - LGS)
● L’esprit
du temps ou l’islamophobie radicale par Guillaume de Rouville (l’idiot du village)
● Un
prisonnier politique allemand adresse une lettre à Dieudonné par Gerd Ittner (Quenel+)
● De
l’hystérie collective des adultes au mot d’un enfant de 8 ans traité comme
un… terroriste par Françoise Petitdemange (Mondialisation.ca)
● Charlie Hebdo a bon dos par Thierry Meyssan (VoltaireNet)● L’histoire cachée des « caricatures de Mahomet » par Thierry Meyssan (VoltaireNet) […][vbkie44g6nvp]● Les salopes de gauche sont pires que les salopes de droite. Attendez-vous au pire (Les-Crises.fr)● “La
gauche est une salle d’attente pour le fascisme” [Léo Ferré, 1971] (Les-Crises.fr) On dénonce, on dénonce. C’est Vichy. Ce n’est plus les Juifs, mais
les non-Charlie, Charlie cette ordure. Il ne manque plus que le gender. La gauche est une super ordure. Je chie sur la gauche. « Les
valeurs de la raie publique ». Comme partout ailleurs, les valeurs de la
république c’est : « Si je t’attrape, je t’encule » C’est
hamériquin aujourd’hui.
Le bétail furieux. Meuh ! par P. Picinin (Les-Crises.fr) Ça pue la gauche. Ça pue le con formé. La gauche est une grosse salope pleine de bonne conscience. Elle a fait ses preuves pendant un siècle. Dieu nous en garde.
● Charlie
Hebdo & Co, la dérive infernale parAlina Reyes (Publié le
25 septembre 2012) Oui, Charlie est bien un salaud quant aux JeSuisCharlie ils ne sont même pas des salauds, mais des trous du cul qui pètent au
quart de tour. Faudrait-il faire le salut nazi qu’ils le feraient.
● La
censure à la française par Diana Johnstone (Arrêt sur info)
● Charlie fait du saut
à l’élastique. Hélas !
l’élastique s’est rompu : douze morts à Colombey par Diana Johnstone. J’adore
Diana Johnstone. Je lui sais gré de se pencher
sur notre petit pays de merde où il est défendu de pèter dans la rue. Si vous
pètez dans la rue, vous êtres arrêté et déféré en comparution immédiate où
vous récoltez quinze mois de prison ferme. Ça pue. Nous y sommes.
● Le Saker n’est pas Charlie (The Saker), publié en anglais le 8 janvier 2015. Voilà ce que c’est que de faire la guerre à la Syrie laïque par takfiris interposés. ♫ Provoquer ces féroces assassins, qui viennent jusque dans vos bras, égorger vos filles et vos compagneus. Rions, rions n’est-ce pas ! – Rira bien qui pourrira le dernier.
● Charlie Hebdo : Qui est en tête du cortège par Manlio Dinucci (mondialisation.ca) ● Trois
millions de connards dans la rue derrière Netanyahou et Lieberman par Daniel Vanhove (mondialisation.ca) Ils s’y connaissent Neta et
Liebe en terrorisme : soixante cinq ans d’expérience, soixante cinq ans
de terreur infligée aux Palestiniens.
● L’hommage aux personnes assassinées ne doit pas vous dissimuler le fait que Charlie était et est toujours un salaud (Le Monde diplomatique) Lordon n’est pas Charlie.● Les « Je suis Charlie » sont des trous-du-cul par Maurice Gendre
● Mais
pourquoi les musulmans nous haïssent tant par Brandon Martinez (French Saker) French Saker est de retour.
● Un
racisme de gauche sûr de lui et dominateur. L’esprit de Vichy. Dieudonné en
garde à vue (E&R) Les salopes de gauche sont
pires que les salopes de droite. Attendez vous au pire.
● La liberté d’expression est une brouette qui peut
transporter aussi bien le Graal que… de la merde Nous avons
donc ici, d’une part, la liberté totale d’expression (la brouette) dont a
bénéficié Charlie pour son transport (Graal ou merde, vous savez très bien ce
qu’il a choisi) et, d’autre part, l’implacable vengeance des offensés par la
merde transportée par la brouette. Vous aimeriez ça, vous, de prendre une
brouette de merde dans la gueule ? Ça ne vous ferait pas non plus
plaisir d’être fusillé évidemment. Ça je comprends. Enfin, troisièmement,
nous avons trois millions de connards qui confondent la brouette et le
contenu de la brouette. Le ridicule provient de ce qu’ils prétendent défendre
la brouette (la liberté d’expression), ce qui est totalement inutile étant
donné que la brouette a été parfaitement respectée (et même subventionnée), en parfait ordre de marche (en 2006, en 2012, il a mis le paquet
Charlie, sans aucune entrave). En fait ces trois millions défendent le
contenu de la brouette, c’est à dire la merde.
Nous pouvons donc conclure : la question n’est pas la brouette (la liberté d’expression) mais le contenu de la brouette (de la merde de pignouf). Est-il permis en France de balancer une brouette de merde dans la gueule de quelqu’un ? NON. Est-il permis en France de se venger à coup de fusils d’assaut ? NON. Voilà où nous en sommes. Ce n’est donc pas du tout une question de liberté d’expression. Si la brouette (la liberté d’expression) avait été confisquée (censurée), si Charlie avait été jeté en prison, cela lui aurait peut-être sauvé la vie. Il aurait dû conserver sa merde par devers soi. Stendhal conclurait : il faut être logique. Ce n’est pas la liberté d’expression qui est violemment attaquée, mais le contenu (l’usage) parfaitement salaud de cette liberté. Encore une fois : le fait que la liberté d’expression soit une bonne chose ne garantit pas que son usage soit bon, lui aussi. Présentement, cet usage est de la merde. Remarquez que ces salauds font de cet axiome un usage constant contre Dieudonné. Là ils savent distinguer : c’est certain, Dieudonné fait un mauvais usage de la liberté d’expression. (suite) |
Le modèle Poutine de relation avec les partenaires internes et externes, les concurrents, et même les ennemis, est connu de tous, et cela depuis longtemps, du moins pour ceux qui sont disposés à observer les choses de manière rationnelle. Dans un premier temps, Poutine offre un très bon compromis. Cela est pris comme un signe de faiblesse et on le rejette. Dans un second temps, la situation de ceux qui ont refusé le compromis se détériore rapidement, et un nouveau compromis est offert, mais nettement moins avantageux que le premier. Et cela continue ainsi, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de compromis ou qu’un partenaire inflexible vienne à s’étouffer dans un foulard au polonium à Londres [allusion à l’affaire Litvinenko, qui mourut d’un empoisonnement au polonium 210, NdT]. Par exemple, dans l’affaire South Stream, c’est la phase deux que nous observons : une détérioration de la position de l’Union européenne et l’apparition d’indices pointant vers un nouveau compromis, sous la forme d’une extension de Blue Stream et d’une plaque tournante gazière à la frontière grecque. De fait, Poutine est à présent en train de forcer l’Union européenne à reconnaître que le pétrin en Ukraine n’est pas d’origine russe, mais qu’il est bel et bien un problème européen. Après qu’un accord gazier ait été atteint, dont le point le plus important était la reconnaissance par l’Union européenne de la dette de l’Ukraine, non l’acceptation d’un droit pour la Russie d’exiger des prépaiements, on se serait attendu à un réflexe de survie de la part de Bruxelles : soit que l’UE donnât de l’argent à Kiev, soit qu’elle payât elle-même pour Kiev, soit qu’elle regardât ailleurs pendant que Moscou remettrait les choses en ordre à Kiev. Pour des raisons politiques et sous la pression de Washington, on a décidé à Bruxelles de ne rien faire de cela. Donner de l’argent à Kiev pour son gaz ne servirait à rien et serait en outre vraisemblablement dangereux pour le bureaucrate qui aurait à signer l’ordre de virement de l’Union européenne, sa carrière touchant par là même à sa fin. Payer pour Kiev directement constituerait une humiliation catastrophique, qu’il est hors de question de se permettre face à l’opposition, au monde des affaires, aux contribuables et aux électeurs, lesquels ne pardonneraient pas aux politiciens de ne s’être brouillés avec la Russie que pour gagner le droit de régler les dettes des marionnettes américaines à Kiev. Les fonctionnaires européens ont également refusé de se détourner dans l’hypothèse où Moscou ferait le ménage à Kiev, parce que derrière eux se tiennent de terrifiants détachements américains, armés jusqu’aux dents d’un paquet de dossiers pleins de toute la fange que la NSA a pu collecter au cours de ces dernières décennies. En guise de résultat, c’est donc la politique de l’autruche qui a prévalu en Europe : l’espoir que Moscou continuerait à livrer son gaz à l’Europe, quel qu’en soit le coût, quand même il lui faudrait supporter de se laisser voler par un régime de Kiev pratiquant la grivèlerie de crédit. Ces dernières semaines, il est devenu clair, même aux yeux des politiciens de l’Union européenne les plus endurcis, qu’il était inutile d’espérer des concessions de la part du Kremlin. Il est manifeste que ce dernier est très irrité par les sanctions et que c’est avec joie qu’ il préparera pour l’Europe quelque chose de pire que les derniers conflits gaziers, de telle sorte que les hommes politiques européens n’aillent surtout pas s’imaginer que leurs manœuvres contre la Fédération de Russie pourront demeurer sans suite et que la Russie continuera quoi qu’il arrive à se montrer un partenaire ouvert et arrangeant. La mise à mort rituelle de South Stream, accomplie devant les yeux de l’ensemble de la presse européenne, est un message clair et fort. Les politiciens européens avaient espéré que, dans le pire des cas, l’Europe aurait certes à passer un hiver froid et sans gaz, mais que l’anéantissement des ambitions impériales de la Russie en valait le sacrifice. Pour la logique européenne (fort peu différente de celle de l’Ukraine), la Russie avait à tel point besoin du marché gazier européen que South Stream serait à coup sûr construit par Gazprom sur ses propres deniers, tandis que la moitié de sa capacité serait allouée à ses concurrents, comme l’exige le troisième paquet énergétique de l’Union européenne ; que même, la compagnie russe sponsoriserait la livraison de gaz à l’Ukraine , tout cela en échange d’un accès au marché européen. Poutine a détruit cette logique, en dessinant une nouvelle direction pour les politiques énergétiques de la Russie : « Nous allons rediriger le flux de nos ressources énergétiques vers d’autres régions du monde, comme nous allons aussi accélérer la promotion et la mise en œuvre des projets d’approvisionnement en gaz naturel liquide. Nous allons développer d’autres marchés, et le marché européen ne recevra rien de ces différents volumes, en tout cas pas de la part de la Russie. Nous pensons que cela ne correspond pas aux intérêts économiques de l’Europe et que cela mine notre coopération. Mais cela fut le choix de nos amis européens. » (RIA Novosti) Dans l’analyse de la situation en Ukraine que j’ai publiée en mai, j’ai décrit le contrat gazier passé avec la Chine comme une étape importante, qui était nécessaire pour permettre à la Russie d’avoir les mains libres et de pouvoir agir dans d’autres domaines de sa politique extérieure. Nous voyons à présent le résultat de ce travail de pivot vers la Chine. Poutine semble dire aux Européens : «Faites bien attention à ce que vous souhaitez pour vous-mêmes, car cela pourrait devenir réalité ». Les Européens ont laissé sortir le génie russe de la bouteille des sanctions, et celui-ci, généreusement, a commencé à exaucer les souhaits de l’Europe. Du coup, les Européens sont en panique et sous le choc de ce que Poutine se soit mis à leur dessiner un avenir très désagréable. Aussi longtemps qu’une junte pro-US siègera à Kiev, l’Europe devra grelotter en hiver, sans gaz. Pensez-y bien. Chaque hiver, d’énormes pertes économiques, et un enfer politique terrible pour la classe dirigeante européenne. Ce que Poutine a promis à l’Europe, ce n’est pas une journée de la marmotte mais bien un hiver de la marmotte, un cauchemar sans fin qui ne sera nullement résolu par la livraison d’un gaz naturel liquéfié américain hors de prix. Et une fois de plus, l’Europe fait face à un choix : donner de l’argent a l’Ukraine (chaque année !) ou payer pour le gaz ukrainien (chaque année !) ou regarder ailleurs, pendant que Moscou mettra de l’ordre a Kiev (une fois pour toutes !). C’est cela le nouveau Compromis de Poutine. Chaque jour glacé, chaque mois glacé, chaque milliard d’euros de pertes et chaque million d’électeurs frigorifiés qui exigera « que l’Ukraine soit donnée sans attendre à ces fichus Russes », tout cela va pousser les Européens vers la décision souhaitée. Au cours de ce processus visant à dompter l’Union européenne, une partie des profits de Gazprom pour 2015 devra sans doute être sacrifiée, mais briser la volonté de résistance de Bruxelles est bien plus important, et cela nous apportera dans le futur des bénéfices significatifs, en même temps que cela protégera notre pays de bien des dangers venant de l’ouest. Comme le montre la pratique, une Europe qui grelotte est une Europe plus raisonnable et plus flexible. La Russie ‑ elle est connue pour cela ‑ est une âme généreuse. Ce n’est pas pour rien que Poutine appelle les Européens des amis, et c’est dans la détresse qu’un ami se manifeste comme tel. L’Europe a un problème : elle est malade de son américanisme et de l’Obamamania. Le bon docteur et ami Poutine lui a prescrit le meilleur remède : la guérison par un régime de jeûne énergétique. A en juger par les cris d’orfraie des hommes politiques et des médias européens au vu de l’ordonnance, le traitement sera difficile, mais efficace. Traduit par Thomas pour lesakerfrancophone.net Source : The
« Taming » of Europe Or Putin’s New Compromise (informationclearinghouse.info,
anglais, 07-12-2014) |
● Dans l’affaire Charlie, il n’y a aucune question de liberté d’expression Charlie a pu publier ses insultes aux musulmans en totale liberté. Où donc est le problème ? La laïcité exige, pour avoir lieu, le respect parfait des religions. S’il y a insulte à une religion, il n’y a plus laïcité. Les laïcars méprisent toutes les religions. Les laïcars sont des fanatiques. Il n’y a rien de moins laïc qu’un laïcar. Charlie est un fanatique. Il n’est donc pas étonnant qu’il ait affaire avec d’autres fanatiques.
(…) le Premier ministre a fustigé le comportement du polémiste : « Quelle terrible coïncidence, quel affront que de voir un récidiviste de la haine tenir son spectacle au moment même où, samedi soir, la Nation, porte de Vincennes, se recueillait ». |
Je ne suis pas Charlie (suite→) Car Charlie est un salaud Les « Je suis Charlie » ne défendent pas la liberté d’expression, ils défendent « l’idée » scélérate de Charlie et de ce fait sont aussi des salauds. Dans cette affaire, il n’y a aucune question de liberté d’expression. Charlie a pu publier ses insultes aux musulmans en totale liberté, liberté subventionnée d’ailleurs. Où donc est le problème ? La laïcité exige, pour avoir lieu, le respect parfait des religions. S’il y a insulte à une religion, il n’y a plus laïcité. Les laïcars méprisent toutes les religions. Les laïcars sont des fanatiques. Il n’y a rien de moins laïc qu’un laïcar. Charlie est un fanatique. Il n’est donc pas étonnant qu’il ait affaire avec d’autres fanatiques. Le seul mot d’ordre de Charlie : « Fuck the muslims ». Charlie a bénéficié d’une liberté d’expression totale ; mais cette liberté ne sert qu’à transporter de la merde. Idem pour les « Je suis Charlie » : « Je suis Charlie donc je chie sur les muslims ». Le message est simple et clair. L’hommage
aux personnes assassinées ne doit pas vous dissimuler le fait que Charlie était
et est toujours un salaud. Certes Charlie est une victime, mais c’est aussi
un salaud et je ne suis pas les salauds. ● Ouf !
Seulement trois millions de cons en France Donc tout espoir n’est pas perdu. À quoi
reconnaît-on les cons ? Ils luttent contre les méchants. Mais pour ce
faire, il obéissent aux méchants comme des moutons. Le Shark Özy est un grand
producteur de terrorisme en Libye (donc apologie du terrorisme), le président
Flanby fait livrer secrètement des armes à des rebelles « modérés »
(donc apologie du terrorisme), quant à Fabius Populator, c’est apologie
furieuse et réitérée du terrorisme qui fait du bon boulot, etc.
● « Des millions de personnes qui ont manifesté en France pour défendre la liberté d’expression après les attentats » sont des cons s’ils pensent que c’est la liberté d’expression qui est attaquée car il s’agit en fait d’une réplique à une offense. (Il n’y avait d’ailleurs aucune expression chez les Charlie puisqu’ils se contentaient de chier sur les musulmans. Depuis quand la merde est-elle un moyen d’expression ?) De toute façon ils sont des cons puisqu’ils n’ont pas attaqué les vrais coupables et qu’ils ont défilés comme des cons derrière ces vrais coupables, notamment derrière plusieurs criminels de guerre. Le seul moyen de les attaquer était le boycott, vous auriez mieux fait de rester chez vous car vous avez cautionné ces salopards au point que le ministre Valls hallucine et voit la Nation recueillie à la porte de Vincennes.● Il y a des kiosquiers qui ont de
l’honneur Ils
refusent de vendre le torchon Charlie tiré à 3 millions d’exemplaires,
un exemplaire pour chaque con qui a défilé avec les incitateurs du
terrorisme… hors de France. Que Charlie soit une victime ne l’empêche pas de
demeurer pour l’éternité un salaud.
S’il est vrai que Charlie est un salaud,
il est vrai pour l’éternité que Charlie est un salaud,
victime ou pas victime (Frege). Il ne faut pas tout mélanger. Un peu de
logique dirait Stendhal. Les
cons qui ont défilé ont défilé pour un salaud.
C’est une grande victoire pour les takfiris. Je suppose que l’on
jubile dans les chaumières takfiries : obliger trois millions de
français à défiler pour un salaud
(et avec plein d’autres pourritures plus ou moins incitatrices du
terrorisme), quelle grande victoire ! Seuls les cons prétendent être
Charlie car Charlie est un salaud, mort ou vif. Fini de rire.
Ceux de Charlie qui ont insulté, par leurs
caricatures scélérates, un milliard et six-cent millions de musulmans, ne
sont pas morts en héros du noble principe de la liberté de pensée (bla bla
hollandais), ils sont mort en salauds. ● Droit au blasphème mon cul Il s’agit en fait d’un droit à l’insulte qui
irait très bien avec le droit au génocide revendiqué par les Juifs de
Palestine. C’est pire par le dessin car peu de musulmans parlent ou lisent le
français mais tous, quelle que soit leur langue, comprennent immédiatement ce
que signifie le
dessin du prophète à poil les couilles à l’air. Petits salauds c’est vous
qui êtes les trous-du-cul, donc sans aucun rapport à Jean Moulin, ni au
chevalier de la Barre (y en a qui ne doutent de rien). Petits salauds, vous
avez fait douze morts. Sans vos stupides et salopes provocations, ce massacre
n’aurait pas eu lieu. Cela dit, il aurait eu lieu ailleurs. Mais vous étiez
devenu la cible parfaite et cela est de votre faute, salauds. Autrement
dit : vous avez sottement incité à la haine, crétins, sans avoir rien
fait d’effectif contre les fous de Dieu, feignants. Quelle audace, quel
courage que de brocarder sans cesse l’église catholique parfaitement
inoffensive : salaud de laïcars tonkinois. Jules Ferry était une ordure.
Quel courage, quelle audace que de combattre la religion… aujourd’hui. Bons à
rien. Nullards. Nuisibles. ● Alan
Dershowitz, l’homme aux aiguilles enfoncées sous les ongles (le taré)
a parfaitement raison : la Palestine est bien un pays construit par le
terrorisme car
cela fait plus de soixante cinq ans que les Israéliens terrorisent les
Palestiniens. Ils ont conquis le pays par la guerre, ils ont expulsé la
moitié de la population par la terreur, ils ont perpétrés plus de quarante
massacres, ils ont détruit plus de cinq cents villages et cela continuera
jusqu'à l’extermination du dernier Palestinien. Les Juifs sont les agresseurs
et les Palestiniens sont les agressés. De ce fait, seuls les Palestiniens
sont en légitime défense. Selon
le droit international la seule violence légitime en Palestine est celle des
Palestiniens car ils sont les agressés, les assaillis, les envahis (Cf. plus bas). Ben Gourion le reconnaissait.
Les Juifs leur ont volé leur droit à l’autodétermination — n’en déplaise
à Golda Mémère pour qui les Palestiniens n’existent pas : ils existaient
dans leur droit à l’autodétermination — comme il se doit aujourd’hui
lors du démantèlement d’un empire. Les Juifs de Palestine sont dans la
position de la division Das Reich qui avait beaucoup besoin de
sécurité et qui n’était donc pas à un massacre près.
● Voici
maintenant les vrais coupables de la tuerie par Bruno Guigue. C’est derrière ces
coupables que les trois millions de cons ont défilé. C’est eux « la
Nation recueillie » sans doute. C’est plutôt la Nation enculée.
● «
La peur d’une communauté qui n’existe pas » par Olivier Roy (Camp – Volant)
Vu
sous cet angle, il pourrait s’agir d’une affaire personnelle : d’anciens
jeunes radicalisés se vengent de l’insulte que constitue l’abjecte production
des Charlie faite
spécialement pour humilier et montrer la grande supériorité de ceux qui
savent rire de tout. Venger Allah et son prophète, peut-être, mais
soi-d’abord. ● Marche ou
crève ! par
Michel Desgranges (l’iconoclaste réactionnaire)
● La
fausse bonne conscience de l’Occident face au terrorisme par Capitaine Martin (Résistance
FR)
Charlie
Hebdo pas raciste ? Si vous le dites… par
Olivier Cyran (Les-Crises.fr) →
● Brainwashed
zombies and hypocrites (The
Saker)
● Syrie :
« Les attentats de Paris sont le résultat de la politique étrangère
française » (Quenel+)
● Charlie
Hebdo et le procès de Tsarnaev – Cui bono par Paul Craig Roberts
● Oui je condamne – Non je ne serai jamais ‘’Charlie’’ et je n’irai pas manifester par Zeynel CEKICI (AlterInfo) « Par pitié, cessez votre panurgisme »● Tas de salauds, saintes nitouches Voilà ce qui arrive lorsqu’au
lieu de secourir l’État
laïc de Syrie, ainsi que le font les Russes, on tente de renverser son
président et non content de cela on tente de fomenter une guerre contre la
Russie. « On » est un cochon. Blow back trous-du-cul. Le danger est à
Washing Stone et non pas chez les Musulmans.
● Dimanche 11
janvier. Les rues sont pleines de vomi Vomig, le fameux potage en
boîte : ouvrez, sentez, c’est déjà du vomi. Les gens bons sont dans la
rue.
● Dans
les écoles de nombreux élèves ne veulent pas être des Charlie et ont refusé
de faire la minute de silence (Le Figaro) Bravo les gars. « Un élève d’une enseignante de français dans le
XIIIe arrondissement de Paris l’a interpellée en ces termes : “Madame, c’est possible que je
ne fasse pas la minute de silence ? Je ne veux pas me recueillir pour
des gens comme ça.” Un autre lui a lancé :
“Ils l'ont bien cherché. On
récolte ce que l’on sème à force de provoquer.” » C’est le bon sens même. C’est bien le demeuré Charbonnier qui
a attiré la foudre (Zeus) sur ses collaborateurs par ses provocations
insistantes et obscènes. Il n’est pas nécessaire de faire l’éloge de la
foudre pour comprendre cette simple évidence et il n’y a aucun mérite à
provoquer la foudre. Même si la foudre est méchante, c’est bien le demeuré
Charbonnier qui a insulté un milliard six-cent millions de musulmans. Il y a
plein d’enfants musulmans dans les écoles, c’est évident. Il y a plein de
musulmans dans le monde. Il y a aussi plein de takfiris dans le monde (la
faute à qui ? qui a fait pulluler ces brainwashed zombies depuis 1971 ? qui a fait de ces brainwashed zombies une foudre ? qu’a donc fait Charlie contre ces brainwashed zombies sinon les insulter mais de telle manière que soient aussi insultés
tous les musulmans ?).
● Pourquoi
"Charlie Hebdo" joue avec le feu Le Point.fr – Publié le 19/09/2012 à 18:28 – Modifié le
20/09/2012 à 12:26. Le
magazine s’interroge : « Les caricatures
de Mahomet publiées par l’hebdomadaire pourraient mettre la France en
première ligne face à la colère du monde musulman. » Cette page nous
permet d’apprécier la subtile pensée du sieur Charbonnier ainsi que sa non moins
subtile critique. Vous pourrez aussi apprécier les illustrations. Je dédie cette page à
Mme
Jeanne Favret-Saada.
Voici maintenant un extrait de ces subtilités : Pour
agrandir, cliquez sur l’image Vous constaterez qu’il n’est question ici ni de discussion, ni de critique, ni de pensée, ni d’humour, mais de rigolade, sans aucune retenue, sans temps morts ni entraves. « Rions bordel de Dieu ». Je suppose que le sieur Charbonnier tenait cela pour de l’humour. Effectivement la loi française lui en donnait le droit, le blasphème n’est pas puni en France (mais l’insulte en public si et il s’agit bien ici d’insultes aux musulmans et non de blasphèmes, ce n’est pas Dieu qui est visé mais le musulman à quatre pattes de la libre panseuse Corinne CoCo Rey). Mais hélas, la loi française s’arrête à la frontière de la France et elle est nulle dans le vaste monde. Hélas encore, le vaste monde est peuplé de méchants et voilà le drame : fini de rire. Dans ce passage, le sieur Charbonnier s’en prend à des
takfiristes, des méchants qui, à part ça, sont les enfants de l’ordure Zbig
et de la CIA multicomplots. Nés en 1971, ils ont atteint leur vitesse de
libération (11,2 km/s) après 1981. Évidemment, ce n’est pas parce que ce
charbonnier, maître chez lui, les nomme « fascistes » ou
« bande de cons » qu’ils vont traverser les mers et les airs afin
de l’assassiner, mais le sieur Charbonnier a commis une erreur : sous
prétexte d’attaquer ces méchants, il a insulté de la pire manière ordurière
leur prophète. Or ce
faisant il insultait aussi un milliard six-cent millions de musulmans,
arabes ou non, pour qui insulter leur prophète est un crime abominable.
L’islam est une puissance transnationale. Voici à ce propos ce que nous dit le
Saker : « Offensez un groupe aussi
grand que 1,6 milliards, tôt ou tard vous trouverez quelques personnes prêtes
à utiliser la violence pour vous faire payer cela. C’est une fatalité statistique. » Autrement dit cet
idiot de Charbonnier s’est condamné lui-même. Il en a été puni, mais, hélas,
il est la cause de la mort de personnes innocentes, je suppose, Bernard
Maris, le grand Duduche, deux policiers qui ne faisaient que leur devoir etc…
Enfin on ne connaît pas la suite. Cet imbécile était une catastrophe
ambulante. C’est lui qui a fait tout ça. Quand on connaît la violence et les
moyens des takfiris c’est malin que de les provoquer et pour quoi
faire ? sinon pour faire le super rigolo, le super laïcar de gauche à
qui on ne la fait pas. Et vlan ! douze morts. Fabius Populator
dirait : « Charbonnier a fait du bon boulot ». Et maintenant, je vois des petits cons, des milliers, des dizaines de milliers de petits cons qui veulent être Charlie. Petits merdeux, petits connards panurgiques. Ça moutonne à perte de vue, ça bêle à perte d’ouïe. Il n’est pires cons que les cons de gauche. Des milliers et des milliers de morts au
Moyen-Orient et au Maghreb du fait des takfiris et des guerres hamairiquènes.
Douze morts à Paris à cause d’un imbécile. Mon Dieu quelle horreur, plus
jamais ça. Paris qui a formé, fourni, armé des takfiris. Paris qui a détruit
la Libye et qui voulait détruire la Syrie et qui le regrette maintenant.
Paris qui appréciait le bon boulot des takfiris en Syrie. Retour à
l’envoyeur. En fait, c’est cette ordure de Zbig qui a fait du bon boulot. ● FuckCharlie,
FuckAnonymous, FuckJeSuisCharlie, this way →
● Le Saker n’est pas Charlie « Je suis dégoûté et écœuré par l’affichage pathologique de l’hypocrisie collective sur les meurtres en France. » Le terme Charlie est un excellent classificateur : tout ce qui est Charlie est ou stupide ou salaud.● Que
dire lorsque vous n’avez rien à dire ? par Diana Johnstone (Counterpunch)
Autrement dit : Charlie est de la merde, de même que la gauche française. Le parfait nouveau con atlantiste. Par conséquent, tout ce qui est Charlie est de la merde, de la grosse merde. Petits cons. Heureusement, de nombreux élèves des écoles refusent d’être Charlie au grand dam de leurs connards de profs (qui vendent naïvement la mèche, tant ils sont sûrs et certains de leur bonne pensée double plus bonne). ● Impossible d’écouter la TSF Ça déborde, ça déborde de bave et d’excrément ; mais surtout de stupidité. ● Le New York Times s’explique sur l’absence de caricatures de Charlie Hebdo dans ses pages
● Vernochet
● Après les parapluies, ces milliers
de pancartes qui apparaissent soudain C’est un meurtre de
couleur ! C’est Soros qui paye.
● Pourquoi vous n’êtes pas Charlie (welovewords.com)● Charlie
Hebdo ou « la trahison des clercs »
● Crapules
soroïstes Chitoyens, chitoyennes. Ça moutonne à perte de
vue, ça bêle à perte d’ouïe.
● Si Fabius Populator ne s’était pas auto-exterminé, il dirait « voilà des assassins qui ont fait du bon boulot »● Sur un site sans pleurnicheries
● L’extermination
des punaises de Charlie Hebdo par Jeanne Favret-Saada.
« La critique des religions », quelle critique ? (ceci est une
critique) « la négation de la pensée », quelle pensée ? (ceci est une
pensée) « Ceux qui ont commis ces attentats n’ont rien compris. »
Des crétins sans doute ? Les
provocateurs ne sont pas les essayistes ou romanciers, mais les punaises
de Charlie. Ils ont provoqué, aujourd’hui ils payent, fort
cher. Fini la rigolade : les religions sont faites pour inspirer des
actes dont beaucoup de crimes comme en témoigne l’histoire. Donc prenez avec
des pincettes. Comme Icare, ils ont voulu jouer avec le feu. Enfin, voici l’inévitable
« Nous sommes tous des Hamairiquins ». Vraiment ?
Alors crevez.
● Une officine de la bien-pensance – sous protection policière – mortellement attaquée (timing : le jour même de la mise en vente du roman de Houellebecq). Le grand Duduche est mort au champ d’horreur. Il devient dangereux de penser-bon. Une quinzaine de jours après le 11 septembre 2001 je lisais un article sur la religion, paru en 1904 (ou 1914), de Durkheim où ce dernier affirmait que les religions étaient faites avant tout pour susciter des actes, ce qui donnait une tournure d’humour noir à la chose. « Notre démocratie est attaquée, nous devons la défendre sans faiblesse [comme en Lybie ?] ». Je chie sur la démocrachie de Nicolas Skark Özy, elle pue. C’est fréquent, on ne sent pas sa propre puanteur, de même que le vigneron ne sent pas que son vin est piqué ; mais ses invités le sentent. J’entends parler de fanatisme islamiste mais jamais du fanatisme enculiste qui règne sur l’Occhiedent. On encule dans les entreprises. Soudain Fillon « chérit la liberté ». Où est la démocratie dans les entreprises ? Les salariés font des passes, les salariés sont des putes. Je chie sur le fanatisme enculiste. La démocratie représentative est une escroquerie. À Athènes, à Rome, le peuple votait les lois. Ici, les votent, sur ordre des groupes de pression, quelques trous-du-cul corrompus professionnels. C’est une litanie de pleurnicherie sur le site « live » du Figaro. Aucun de ces pignoufs ne se pose de question. Ah ! Voilà Marek Halter, il a senti la bonne soupe… Il ne va pas rater une pleurnicherie. « Les terroristes, les fanatiques [et les fanatiques criminels israéliens qui terrorisent les Palestiniens depuis plus de soixante cinq ans ?], veulent terroriser la démocratie. » Pour cela il faudrait qu’il y ait une démocratie, ce qui n’est pas le cas. Ça fait du bien du lui botter le cul. Elle couine comme une truie. Un Niagara de pleurnicheries sur les ondes. Le bal des pleurnichards. Ils sont tous là. Ils ne veulent pas rater ça. (Suite ) |
Conclusion Il est tout à fait clair que les EU et l’Allemagne veulent ramener la Russie au statut de vassal qu’elle avait dans les années quatre-vingt-dix. Ils ne veulent pas de « relations normales ». À partir du moment où Poutine a commencé à rétablir l’État et l’économie russes, les puissances occidentales se sont lancé dans une série d’interventions politiques et militaires éliminant les alliés des Russes, leurs partenaires commerciaux et les États indépendants. L’émergence de régimes extrémistes viscéralement anti-russes en Pologne, Lettonie, Estonie et Lituanie fut le bouclier à l’avant-garde de la progression de l’OTAN et de l’empiétement économique allemand. La conquête militaire de l’Est, ce rêve d’Hitler, a pris sous le règne du Premier ministre Merkel la forme d’une conquête de l’Europe du Nord et de l’Europe centrale par des moyens dissimulés, par le chantage économique dans les Balkans, et par de violents putschs en Géorgie et Ukraine. La classe dirigeante économique allemande est partagée entre un secteur dominant pro-EU, prêt à sacrifier l’actuel commerce lucratif avec la Russie dans l’objectif de soumettre une Russie post-Poutine au pillage avec la complicité de « clones » de Eltsine réinstallés au pouvoir, et un secteur industriel minoritaire désireux d’annuler les sanctions et de revenir à un échange commercial normalisé avec la Russie. La crainte de l’Allemagne est que ses clients au pouvoir dans l’Est, et particulièrement dans les Balkans, soient vulnérables à un soulèvement populaire provoqué par les sacrifices qu’ils imposent à leur population. C’est pourquoi l’Allemagne est tout à fait favorable à la nouvelle Force de réaction rapide de l’OTAN, instituée officiellement pour faire face à une nouvelle « Menace russe », mais dont le but réel est le support à des régimes vassaux menacés. La « Menace russe », idéologie directrice de l’offensive états-unienne et germanique en Europe et dans le Caucase, n’est rien d’autre que la doctrine utilisée par Hitler pour s’assurer du support des banquiers et industriels nationaux, et des collabos conservateurs et d’extrême droite dans les milieux extrémistes en Ukraine, Hongrie, Roumanie et Bulgarie. La prise de pouvoir en Ukraine par les EU-UE, par l’intermédiaire de clients politiques vassaux appuyés par des oligarques corrompus et des nervis nazis, a été le déclencheur de la crise actuelle. Le coup d’État en Ukraine est une grave menace pour l’existence même de la Russie en tant qu’État indépendant. Après la prise de Kiev, l’OTAN a poussé son régime larbin à éliminer militairement les régions indépendantes de l’Est et à saisir la Crimée dans le but d’anéantir la position stratégique de la Russie en mer Noire. La Russie, victime du coup d’État de l’OTAN, a été nommée « l’agresseur » [trous-du-cul]. La totalité du monde politique et de la presse alignée s’est fait l’écho de ce Grand Mensonge. On effaça deux décennies de progression militaire de l’OTAN vers les frontières russes et d’expansion économique allemande sur les marchés russes. L’Ukraine est la plus importante plate-forme militaire stratégique à partir de laquelle les EU-Otan pourraient lancer une offensive vers le cœur de la Russie, et pour l’Allemagne le plus vaste marché depuis l’annexion de l’Allemagne de l’Est. Pour les EU et l’Allemagne la conquête de l’Ukraine a une grande valeur par elle-même, mais c’est aussi la clé d’une offensive totale pour étrangler la Russie au moyen de sanctions, de la baisse des prix du pétrole, et d’une menace militaire. L’objectif stratégique est de réduire le peuple de Russie à la misère, régénérer l’opposition moribonde pour renverser Poutine, et ramener la Russie à son statut d’État vassal de façon permanente. L’élite impériale des EU et de l’Allemagne, visant plus loin que la Russie, pense que si la Russie est contrôlée, il devient possible d’encercler, isoler et attaquer la Chine depuis l’Ouest et l’Est simultanément. Ce ne sont certes pas des fanatiques enflammés. Mais en tant que partisans enragés d’une guerre permanente pour mettre fin à la présence de la Russie en Europe et miner l’émergence de la Chine comme puissance mondiale, ils sont prêts à risquer une guerre nucléaire. La « Menace russe » est le cœur idéologique de l’expansion impériale et de la conquête en Europe et dans le Caucase. C’est la pierre de touche définissant adversaires et alliés. Les pays qui ne se conforment pas aux sanctions sont pris pour cible. Les médias alignés répètent le mensonge. La « Menace russe » est devenue le cri de guerre des vassaux serviles – la justification fallacieuse permettant d’imposer de terribles sacrifices pour servir les « padrones » à Berlin et à Washington – craignant la rébellion de leurs populations sacrifiées. Sans aucun doute, en état de siège, la Russie devra faire des sacrifices. Les oligarques s’enfuiront à l’Ouest ; les libéraux se cacheront sous leur lit. Mais de la même façon que les Soviets ont renversé le cours des choses à Stalingrad, le peuple russe, après les deux premières années d’un programme d’amorçage, survivra, prospérera, et deviendra une fois de plus une balise d’espoir pour tous les peuples désireux de s’extraire de la tyrannie du militarisme EU-Otan et de la dictature économique Germano-UE. James Petras Traduit par Abdelnour, relu par Sylvain pour vineyardsaker.fr Source : The Rise of
German Imperialism and the Phony “Russian Threat” (informationclearinghouse.info,
anglais, 08-12-2014) |
La guerre préventive sous forme
de terrorisme à l’encontre de
populations civiles ordonnée par le gouvernement et menée par une armée de
jeunes mâles ou des forces paramilitaires est une particularité à 100%
américaine. Cette politique s’est manifestée de tout temps dans l’histoire
des États-Unis, rationalisée par notre conviction d’être un peuple
« exceptionnel ». Nous sommes dans le déni le plus total de nos
origines arrogantes, racistes et génocidaires. Des valeurs plus rédemptrices
se sont parfois manifestées, telles que la désobéissance civile et des vagues
de manifestations politiquement progressistes. Mais les structures politiques
et économiques restent oligarchiques avec intransigeance. En termes simples,
nous restons une société impérialiste de ploutocrates mâles, soutenue par des
masses obéissantes de consommateurs et de travailleurs. En mettant à nu les secrets de notre société (une oligarchie vouée à l’exploitation égoïste) et en nous rendant compte que ces secrets ont servi de masque à notre mythe social (une démocratie vouée à la justice et à l’égalité) nous pouvons aider à catalyser une révolution des consciences. En reconnaissant qu’obéir à notre système nous tue et tue la capacité de la planète à nous héberger, est un premier pas vers le déclenchement des forces nécessaire, pour nous permettre de nous diriger rapidement vers une société basée sur l’entraide, dans laquelle des communautés durables puissent être construites et nourries au niveau local. Il nous reste encore à nous colleter avec l’holocauste d’origine, qui continue à servir de définition et de pratique à notre « civilisation ». Embrasser ce fantôme pourrait provoquer un changement soudain et radical, en nous libérant de la nécessité de dépenser inconsciemment d’incroyables sommes d’énergie pour cacher notre honte. Partager le chagrin de ce que nous avons fait aux autres et à nous-mêmes pourrait nous apporter un soulagement infini. |
▪ Le nettoyage ethnique
par d’autres moyens – 7 juin 2014
▪ Quand le déni
israélien de l’existence des Palestiniens devient politique génocidaire...
– 27 avril 2014
▪ Boycott académique
israélien : l’affaire Tantura – 17 février 2012
▪ 2012 : Faire
face aux intimidations, agir pour la justice en Palestine – 1er janvier 2012
▪ Enterrement de la
solution des deux États aux Nations unies – 17 septembre 2011
▪ Goldstone retourne sa
veste – 6 avril 2011
▪ La révolution
égyptienne et Israël – 16 février 2011
▪ Soutenir le droit au
retour des réfugiés, c’est dire NON au racisme israélien – 12 janvier
2011
▪ Tambours de guerre en
Israël – 30 décembre 2010
▪ Ce qui guide la
politique d’Israël – 6 juin 2010
▪ L’enfermement mortel
de la psyché israélienne – 12 juin 2010
Cf. :
Sud-Stream
est mort. Vive Turc-Stream ! (Réseau international) « Nous pensons que la position de
la Commission européenne a été contre-productive. En fait, non seulement la
Commission européenne n’a en rien contribué à la mise en œuvre [du pipeline
South Stream], mais nous avons constaté que des obstacles étaient créés pour
l’empêcher. Eh bien, si l’Europe ne veut pas qu’il soit mis en œuvre, il ne le
sera pas. » a dit le Président russe. « Nous nous tournerons
vers d’autres marchés et l’Europe ne sera pas fournie en gaz. Du moins pas en gaz
russe. Nous estimons que ceci est contraire aux intérêts européens et que cela
fait du tort à notre coopération » a-t-il conclu.
Cf. : South Stream
bloqué, la « claque » des USA à l’Europe par Manlio Dinucci. « En réalité c’est
Washington qui donne une autre forte claque à l’Europe, en bloquant un projet
de 16 milliards d’euros qui aurait pu être de grande importance économique
pour les pays de l’UE, en commençant par l’Italie où aurait dû être construit
le terminal du gazoduc. »
Le modèle russe est-il
une alternative au modèle occidental ? →
Interview du Saker par le site italien Controinformazione
La communauté internationale reconnaît la souveraineté de l’Ukraine depuis 1945 Premier constat largement négligé, l’Ukraine était considérée comme un pays souverain bien avant le 1er décembre 1991. On oublie en effet qu’elle figure parmi les membres fondateurs de l’ONU en 1945. A ce titre, elle a siégé deux fois au Conseil de sécurité sur une période cumulée de 4 ans, ce qui n’est tout de même pas rien en termes de reconnaissance internationale. Elle a voté souverainement sur quantité de sujets contraignants pour le reste de la planète, parfois différemment de l’URSS. Elle a également voté pour l’entrée de nouveaux membres au sein de l’ONU et signé un grand nombre de conventions internationales, toutes choses qu’un Etat non souverain ne pourrait bien entendu pas faire. Dans sa relation politique à Moscou, les choses n’étaient pas très éloignée de ce qui dessine pour l’Union européenne. Chaque pays a ses diplomates, dont les membres permanents du Conseil de sécurité, mais les décisions importantes se prennent à Bruxelles. C’est le cas en particulier pour les mesures restrictives. Il n’y avait donc rien d’anormal à ce que la Communauté internationale reconnaisse la souveraineté diplomatique, même partielle, de l’Ukraine et son caractère d’Etats déjà semi-indépendant. Or, lorsque l’Ukraine entre à l’ONU, la Crimée n’en fait pas partie. On le sait, c’est en 1954 que Nikita Khrouchtchev décide du rattachement administratif de la Crimée à l’Ukraine, ce qui apparaît aux yeux de tous comme un simple remembrement interne. Il nous importe peu ici que ce transfert ne se soit pas déroulé en parfaite conformité avec les règles constitutionnelles de l’URSS de l’époque. Ce qui nous intéresse davantage, c’est la conséquence du changement de frontières pour un membre de l’ONU à part entière et pour sa population. En raisonnant par l’absurde, imaginons que ce soit l’entier de la République Fédérative de Russie, qui pour une raison ou pour une autre, aient été absorbée par l’Ukraine, sur ordre de l’URSS. Peut-on imaginer un seul instant que l’ONU serait restée les bras croisés ? Non. On aurait forcément procédé à un constat formel du redécoupage des frontières, ne serait-ce que pour vérifier si un droit d’option de nationalité avait bien été offert au peuple transféré. Par nature, la même chose aurait dû se produire pour l’Ukraine. L’arrimage de la Crimée en 1954 n’était pas un simple remembrement administratif mais déjà une succession d’État dès lors que la communauté internationale reconnaissait à l’Ukraine un siège à l’ONU et l’entier de ses droits souverains correspondants, sans restriction. Seulement voilà, en URSS, tout le monde avait la nationalité soviétique, donc personne n’a soulevé la question. Ce droit de la population de Crimée à se déterminer s’est-il éteint pour autant? Nous ne le pensons pas. Il serait tout à fait envisageable de considérer que ce droit, né en 1954 soit demeuré simplement suspendu jusqu’à ce que son expression puisse se réaliser, c’est-à-dire en cas de changement de nationalité effective, à un moment ou un autre. Or, ce moment s’est matérialisé dès 1990. Le 26 avril 1990, Gorbatchev fait modifier la loi qui organise les relations entre le Centre et les sujets de l’URSS. La distinction entre républiques unies et républiques autonomes est supprimée, ce qui ouvre la voie à des proclamations de sécession conformes à la constitution de l’URSS. Au mois de juillet suivant, l’Ukraine déclare sa pleine souveraineté. Comme on vient de le voir, ce n’est pas un changement de statut mais un changement de degré, qui s’opère à l’intérieur de sa souveraineté reconnue depuis 1945. Cette déclaration contient un article 5 qui affirme notamment que cette souveraineté s’exerce sur la totalité du territoire, Crimée comprise. La population de Crimée se trouve donc face à un changement de nationalité très probable à court terme. Cependant, l’URSS existe toujours bel et bien à cette époque et les mouvements constitutionnels en cours à ce moment, permettront de modifier le statut administratif de ses régions, sujets ou républiques. En septembre 1990, le Soviet suprême de Crimée notifie au soviet suprême d’URSS et de Russie son intention d’abroger la décision de 1945-46 qui avait rétrogradé son statut de république autonome (identique à celui de l’Ukraine donc) en simple région (oblast). La Crimée conteste également la légalité de son transfert à l’Ukraine en 1954. Après quoi le parlement de Crimée proclame son droit de restaurer son statut de République socialiste soviétique autonome (RSSA) de Crimée et il amende sa constitution en ce sens. Ce qui est intéressant, c’est que Leonid Kravchuk, président du soviet suprême d’Ukraine, ne s’oppose pas à l’initiative et se rend à plusieurs reprises en Crimée à cet effet. Avec l’assentiment du pouvoir de Kiev, et finalement en conformité avec les règles (Kiev approuvera la procédure), un référendum de ratification de ce « rétablissement » du statut de la péninsule comme RSSA au sein de l’URSS, est ensuite convoqué pour le 20 janvier 1991. Il s’agit donc très exactement du vote d’autodétermination ouvert en 1954 et suspendu depuis lors, puisque se dessine un changement de nationalité à zéro option en cas d’indépendance complète de l’Ukraine. En effet, et contrairement aux pays baltes, l’Ukraine s’apprêtait à retirer la nationalité soviétique à tous les habitants de son territoire pour la remplacer par l’ukrainienne. Contre toute attente des autorités ukrainiennes, le referendum remporte un oui massif et incontestable dans sa régularité : 94.3% des votants, qui totalisent un taux de participation de 81,37%, se prononcent en faveur du rétablissement de la RSSA de Crimée au sein de l’URSS, ou dans sa nouvelle formule, c’est-à-dire avec un droit de participer au nouveau Traité de l’Union organisé par Gorbatchev. C’est aussi simple que cela : la Crimée est légalement sortie d’Ukraine ce jour là (Ukraine souveraine quant aux conventions internationales, rappelons-le) et se trouve rattachée de nouveau à l’URSS en tant que république autonome. Alors que s’est-il passé ? Kiev, qui était déjà conseillée par un comité consultatif mis en place très officiellement par George Soros et composé notamment de talentueux avocats américains, court-circuite le résultat à l’arraché. Elle fait passer en extrême urgence une loi le 12 février suivant, par le soviet suprême d’Ukraine, qui reconnaît la nouvelle RSSA de Crimée, mais à l’intérieur de l’Ukraine. Ce faisant, elle annexe purement et simplement la Crimée, qui venait de se détacher d’elle le plus légalement du monde et en parfaite conformité avec son droit d’autodétermination suspendu depuis 1954. La déliquescence de l’URSS et l’activisme étranger feront le reste, en bafouant les droits légitimes de la population de Crimée, en parfaite connaissance de cause. Les mêmes intérêts qui sont à la manœuvre en ce moment. Il y avait évidemment à la clé les bases navales stratégiques de Sébastopol et le contrôle de la mer noire. Quels que soient les traités qui aient pu intervenir par la suite, dans une confusion savamment orchestrée, afin de prendre le contrôle politique des réformes à venir, l’annexion de la Crimée par l’Ukraine le 12 février 1991, paraît un fait suffisamment marquant pour ouvrir le débat au sein de la communauté juridique. On pourrait même arguer du fait que la population de Crimée a basculé ce jour-là dans un statut non-autonome, qui a perduré jusqu’au nouveau référendum d’autodétermination du 16 mars 2014. Quels que soient les sentiments politiques des uns et des autres, il est indéniable que la communauté internationale reconnaissait à l’Ukraine une indépendance diplomatique entière depuis 1945 et que le rattachement de la Crimée en 1954 aurait dû faire l’objet d’un traitement juridique correspondant, notamment en termes de modification du tracé des frontières, en particulier maritimes, et de droit d’option de nationalité de la population locale. Il est également indéniable que le peuple de Crimée s’est déterminé légalement pour une réunification à l’URSS le 20 janvier 1991 et que le statut de la péninsule passait de région à république autonome dans le même temps. C’est-à-dire qu’elle avait encore une deuxième chance de déclarer son indépendance après la dissolution de l’URSS, dans la mesure où son statut de république autonome la plaçait au même rang fédéral que l’Ukraine, la Biélorussie, le Kazakhstan, etc… Il est enfin indéniable que l’Ukraine a détourné le résultat de cette autodétermination et de son potentiel futur, par une loi provoquant une annexion de la Crimée. Il en résulte que le débat est largement ouvert pour considérer le référendum du 16 mars 2014 non pas comme une étape vers l’annexion de la Crimée par la Russie, mais comme un fait de désannexion légitime de la Crimée, réitérant le vote du 20 janvier 1991 et réintégrant pacifiquement le peuple de Crimée dans ses droits acquis à cette date. Si une telle analyse avait les faveurs des Etats qui ont la préférence de Berne dans ce conflit, il ne fait aucun doute qu’elle serait déjà consacrée par une reconnaissance officielle. Il n’en demeure pas moins, qu’à l’aune de cette faille critique dans le raisonnement du Conseil fédéral, la violation du droit international est beaucoup moins évidente qu’on le clame et mérite un débat démocratique ouvert, conforme à la vocation historique de la Suisse, et garanti par sa neutralité. Après quoi le retrait de la Suisse du processus des sanctions paraitra sans doute justifié. [les surlignages sont du French Saker] |
Le général américain Philip BREEDLOVE, Commandant en Chef des forces de l’OTAN, parlant à Kiev mercredi 26 novembre a fait une déclaration importante, qui bien entendu a été passée sous silence dans une grande part de la presse française. Parlant de la présence possible de troupes russes dans la partie de l’Ukraine qui est sous le contrôle des forces insurgés il a précisément dit : “The numbers that we have been using for some weeks haven't really changed much – between eight to ten battalion task groups on the border, but that's not the important part,” [Les nombres dont nous disposons depuis plusieurs semaines n’ont pas réellement beaucoup changé – entre 8 et 10 bataillons « task groups » sur la frontière, mais ce n’est pas la partie importante]. Les mots ont un sens. Cela signifie donc que (a) il n’y a pas eu « d’invasion » de l’Ukraine comme l’ont abondamment proclamé les journaux français et (b) si ces troupes sont « sur la frontière » elle ne sont pas à l’intérieur de l’Ukraine. Que l’on sache, la Russie est un pays souverain, et elle a parfaitement le droit de faire stationner des troupes à ses frontières. Cette déclaration détruit donc les différentes allégations sur la présence de troupes de combat russes se battant avec les insurgés. Toujours dans cette déclaration, BREDDLOVE ajoute : [Russians inside Ukraine are] “involved primarily in training, advising, assisting and helping”. Autrement dit, il n’y a pas de troupes de combats (soit des unités régulières) mais l’OTAN prétend avoir la preuve que « des russes sont impliqués en premier dans l’entraînement, l’assistance et l’aide ». Le général BREEDLOVE ajoute enfin : “It's less about the exact number, it's more about the fact that there is a great force there that can be exerted if it's required,” soit « le problème est moins le nombre et plus le fait qu’il s’agit d’une grande force qui peut être exercée si elle est requise ». Autrement dit nous en sommes à juger des intentions et non des faits. Or, un commandement permanent dans TOUTES les écoles de guerre (et il se fait que j’en connais, pour y avoir enseigné, quelques unes) est qu’il faut juger des capacités d’un adversaire et non de ses intentions probables. En réalité, le Comandant en Chef de l’OTAN admet qu’il n’y a pas de forces russes déployées dans la partie contrôlée par l’insurrection. Il admet aussi que les précédentes déclarations sur les dizaines de chars russes en zone insurgée étaient fausses. Dont acte. Il y a certes des forces à la frontière, et l’on peut de demander en effet ce qui se produirait SI ces forces étaient employées. Mais, pour l’instant, ce n’est nullement le cas. C’est un point essentiel, qui, il faut le souligner, détruit complètement la thèse du gouvernement français quant à l’attitude de la Russie et qui rend nulle et non avenue notre décision concernant la livraison des BPC de type « Mistral » à la marine russe. La décision de notre gouvernement de suspendre cette livraison nous discrédite profondément, à la fois face aux russes, mais aussi face au reste du monde. (…) |
Rappelons que le néoconservatisme est un mouvement politique américain fondé par des intellectuels juifs issus pour la plupart de l’extrême gauche, mais devenu au début des années 70 de fervents défenseurs de l’impérialisme et du militarisme américain. Le journal qui leur servit à répandre leurs idées, Commentary, est l’organe de presse de l’American Jewish Committee. Irving Kristol, ancien trotskiste devenu l’intellectuel phare du néoconservatisme, écrit en 1973 dans la revue de l’American Jewish Congress : « Les juifs n’aiment pas les gros budgets militaires, mais il est maintenant dans l’intérêt des juifs d’avoir un grand et puissant appareil militaire aux États-Unis. [...] Les juifs américains qui se préoccupent de la survie de l’État d’Israël doivent dire “non, nous ne voulons pas réduire le budget militaire, il est important de garder un gros budget militaire, afin de pouvoir défendre Israël”. » C’est dans de telles déclarations destinées aux juifs qu’il faut lire la vraie motivation du néoconservatisme, et non dans le pompeux patriotisme américain qu’ils afficheront ensuite pour la galerie lorsqu’ils auront accédé à des responsabilités politiques. |
Le triple jeu des nouveaux cons par Laurent Guyénot →
Il apparaît dans ce texte que les nouveaux cons sont de parfaites crapules et qu’un nouveau con est d’abord et avant tout un sioniste. C’est eux qui ont détruit l’Irak. Principalement, la lecture de ce texte permet de comprendre à qui le crime profite, ce qui est l’objet d’un autre article du même acteur. [zNéocons] […][klvi4flzug9h]
Néanmoins, le comité des chefs des états majors de l’OTAN assura les dirigeants politiques que le Kremlin essayait seulement de faire peur et n’oserait pas agir contre la volonté des USA. Les Yankees démarrèrent en toute tranquillité le cycle zéro des préparatifs à l’occupation de la Crimée. (...) Les services de renseignement américains : les agents secrets, la reconnaissance spatiale, aérienne, maritime, militaire, radio etc. subirent en Crimée le fiasco le plus total ! Ce fut sans précédent que, de nos jours où chaque centimètre de la terre est contrôlé, personne ne s’aperçoive de rien ! Aucun mot de trop ne fut prononcé à l’antenne, et tous les déplacements des unités s’effectuèrent dans la discrétion la plus totale. Les experts étrangers estiment que la Russie eut recours aux technologies de couverture des préparatifs à une opération militaire avec des moyens dont personne d’autre ne dispose. |
Une des forces de l’argument du remboursement de la dette publique est l’apparente neutralité de la mesure. Rembourser la dette n’est qu’une question comptable dépourvue de tout agenda caché. « Il nous faut rembourser la dette car un État ne peut vivre au delà de ses moyens ». Imparable comme position. Pourtant, en creusant un peu, il est clair que l’analyse comptable permet d’occulter une vision en termes de classe, pourtant au cœur de la gestion de la dette telle qu’elle se fait depuis plusieurs décennies. Si l’utilisation de la dette comme moyen de domination n’est pas neuve, les années 70 et le ralentissement de l’économie dans les pays du premier monde vont voir l’argument du remboursement de la dette être utilisé par les grandes puissances, avec un double objectif rapidement atteint : la mainmise sur les territoires nouvellement indépendants (le tiers monde) et la restauration du pouvoir de classe dans les économies dites du premier monde. Cet élément marque en quelque sorte les débuts d’une époque qui se prolonge jusqu’à aujourd’hui. |
Soros contre Poutine, à en mourir Non seulement on a “l’Europe qu’on peut” mais on a les philosophes et humanistes qui vont avec. Le vieux gangster- spéculateur faiseur de fric à la bourse des $milliards humanistes, donnant des leçons de “valeurs” civilisationnelles, voilà le prototype du philosophe façon-Système, estampillé XXIème siècle et contre-civilisation du “déchaînement de la Matière”. Ce qui vaut pour Soros vaut pour l’ex-taulard pour escroquerie du peuple russe, Mikhaïl Khodorkovski, faisant sa profession de “foi” à laquelle répond Igor Strelkov (dans le Saker-français, le 23 octobre 2014). Hier, bien qu’il tint insolemment le haut du pavé avec une Thompson dans une main et une batte de base-ball dans l’autre (au moins, il se salissait les mains), Albert “Al” Capone courait le risque d’être épinglé parce qu’il était tout de même ce qu’il était, – et il le fut, épinglé, sans que les ONG humanitaires vinssent à son secours ; aujourd’hui, les gangsters ont en plus la vertu et vous donnent des leçons de morale. Le Progrès ne fait pas dans le détail, et le Système en état de surpuissance non plus ; et nous continuons à penser, sur le mode roboratif, qu’avec de telles méthodes, avec un tel goût affiché de l’inversion ricanante et persiflante, la surpuissance est grosse de l’autodestruction, elle en est même énorme, et sans avortement possible. Venons-en donc à Soros. Car, bien entendu, la vieille crapule qui ferait considérer Bernard Tapie comme un brave type franc du collier est accueillie avec tous les honneurs dus à sa sainteté par le saint du saint de la presse-Système libérale et humaniste, – New York Review of Books (NYRB) et Guardian. L’article du NYRB, de la plume de Soros himself est un tissu d’affirmations toutes accouchées par la narrative en cours dans le bloc BAO, – Poutine-Hitler, Russie-barbarie et ainsi de suite. Il ne vaut pas la peine d’être détaillé ; il suffit de constater qu’il s’agit du simple défilé des habituelles ritournelles du catéchisme du bloc BAO, depuis l’origine de l’affaire ukrainienne. En effet, le sujet est l’affaire ukrainienne et la prière de saint-Soros concerne la sauvegarde de l’Europe. On se reportera donc à l’article du Guardian (le 23 octobre 2014), où l’on s’est donné la peine d’interroger Soros sur sa dernière livraison, – laquelle serait qualifiée d’eschatologique par inversion, ou de scatologique directement selon l’humeur qu’on a. Au moins, Soros nous donne des bonnes nouvelles sans fioritures, puisqu’il nous annonce que le sort de l’Europe telle qu’on nous l’a faite (modèle-EU) dépend de celui de l’Ukraine, et que, face à l’Ukraine, Poutine est si déterminé que l’Ukraine ne tiendra guère, et l’Europe avec elle... (…) A force de crier au grand méchant loup, ils ont fini par croire que Poutine est le grand méchant loup sans que Poutine ait particulièrement besoin de se déguiser en grand méchant loup. Le joueur de poker selon Araud, celui qui abat toutes ses cartes sur la table, est en vérité un joueur d’échec ; c’est le bloc BAO, un Araud ou un autre, qui en fait un joueur de poker pour faire tenir la narrative , sans que Poutine n’ait à prendre le moindre risque du joueur de poker ; et cette démarche de faire de lui le joueur de poker qu’il n’est pas contribue à renforcer encore plus la position de Poutine-joueur d’échec ... Aide-toi, le Ciel t’aidera, a-t-on coutume de dire ; avec le bloc BAO, ce n’est même plus nécessaire, – laisse faire le bloc BAO, le Ciel t’aidera... Il suffit de laisser faire le bloc BAO, c’est-à-dire de lui laisser égrener sa narrative affolé, et le Ciel aidera Poutine puisque tout cela fait de lui un géant intraitable, un tireur de six-coups abattant tout son jeu au poker, un envahisseur subreptice (stealthy) que personne ne voit envahir et qui n’envahit rien du tout, un destructeur de vol MH17 que personne ne peut inculper et qui n’abat aucun vol MH17... Comme le constate Araud, le bloc BAO terrifié, avec Poutine, peine de plus en plus “à suivre”, – alors qu’avec Poutine, au contraire, il n’y a rien “à suivre ... Curieuse situation : le bloc BAO fasciné par les ombres terrifiantes, dont celle d’un Poutine aussi grand qu’un Goliath, qu’il projette sur les parois de sa caverne de Platon, pour convaincre le bon peuple de la réalité des dangers qui nous assaillent. On ne sait ce qu’en pense le bon peuple, mais les concepteurs-réalisateurs-projectionnistes, eux, y croient dur comme fer : dirigeants-Système, devant les ombres de leurs obsessions, au bord de la crise de nerfs. |
Plusieurs d’entre vous ont noté ce qui n’est rien de moins qu’une déclaration de guerre à la Russie par George Soros, l’un des bonzes du marché de capitaux internationaux anglo-sionistes, qui a déclaré que la Russie défie aujourd’hui l’existence même de l’Europe et que L’Europe soit sauver la nouvelle Ukraine [1]. Après Khodorkovsky, voilà Soros qui en remet. Nous savons maintenant qui veut mettre la main sur la Russie, et comment. Il ressort clairement aussi que, par leurs propos belliqueux, ces financiers admettent sans ambages que Poutine défie l’existence même de leurs intérêts. Il faut dire qu’ils ont absolument raison (ce qui prouve une fois de plus que ceux qui disent que Poutine est une marionnette des oligarques ne sont que des idiots utiles manipulés). Nuland, Soros, Khodorkovsky, Hillary, Friedman… la liste s’étend à l’infini. Toute la cabale néoconservatrice veut la guerre et exerce énormément de pression pour que le reste de la planète partage ses vues. [1] Ukraine : « L’Europe est indirectement en guerre », publié par Le Monde en ligne le 23 octobre 2014, ou L’Europe doit sauver la nouvelle Ukraine de l’édition papier sortie le même jour. Notons que le nom de l’auteur de l’article, George Soros, n’est même pas mentionné sous le titre de la version en ligne, comme nous l’avons souligné dans l’article Journalistes achetés, journaux achetés : L’exemple de la campagne de dénigrement menée par George Soros contre la Russie (vineyardsaker, français 25-10-2014). |
La corruption permanente qu’exercent sur les médias européens les intérêts stratégiques et économiques américains saute aux yeux aujourd’hui de tout observateur un tant soit peu averti. Ainsi, pour ne citer que cet exemple, le grand journal français de référence qu’est resté pour de nombreux lecteurs Le Monde, vient de publier, sans le moindre recul et mise en garde, un long article du « grand philanthrope » et milliardaire George Soros, conjurant les Européens de se ressaisir face à une menace russe grandissante. Si l’Europe ne soutient pas l’Ukraine de Kiev tant au plan économique que politique, elle devra – écrit-il quasiment – s’attendre à une invasion prochaine par l’Ogre russe. Or quand on sait que George Soros, rendu milliardaire et
donc “philanthrope” par des comportements économiques souvent proches de ceux
de la maffia, quant on sait que par ailleurs il a financé toutes les
révoltions orange mettant en place des gouvernements corrompus de par le
monde, quand on sait comment, hier encore, il a dépensé sans compter pour
assurer la victoire de l’adversaire conservateur et sous influence américaine
qui s’est opposé à Dilma Roussef lors des récentes élections présidentielles
brésiliennes, on ne peut que s’étonner du fait que Le Monde et
les principaux journaux dits « occidentaux » aient publié sans la
moindre mise en garde le tissu de mensonge et de désinformation qu’est cet
article de George Soros. S’étonner, voire, selon l’expression célèbre, se tapoter
pensivement le menton. |
2. Dix ans d’emprisonnement pour vous, M.
Khodorkovski, c’est une véritable tragédie. Après tout, combien vous
aurait-il été possible de voler pendant cette période ! Votre seule
tâche est maintenant de rattraper le temps perdu. Regardons les
dix dernières années de votre activité. Depuis 1991, avant votre
arrestation, vous, M. Khodorkovski, « en partant de rien » (sans
investir un rouble, mais en vous étant approprié des dizaines de milliards de
dollars de bien national), vous avez créé cet énorme empire financier et
industriel, et vous êtes devenu l’un des hommes les plus riches du pays. De
la même façon, vous avez, en outre, comme d’ailleurs tous les oligarques de
l’époque, généreusement « marché sur des cadavres », vous ne vous
êtes embarrassé d’aucune restriction morale, et vous avez pillé et ruiné le
gigantesque patrimoine industriel soviétique. Vous vous êtes roulé dans
l’argent et dans « l’élitisme », sans vous refuser quoi que ce
soit. Pendant ces mêmes années, moi ainsi que beaucoup de mes amis et
camarades, nous étions presque en permanence à la guerre, pour le peuple
russe et pour la Russie, contre les ennemis de la patrie. Tout d’abord en
Transnistrie, puis en Bosnie, puis en Tchétchénie. Tandis que nous subissions
défaite sur défaite, à cause de la trahison de celle qui se disait la
« nouvelle élite », que nous reculions, en serrant les dents,
accompagnés de commentaires méprisants et pleins de haine de la part des
prétendus médias « démocratiques », vous, M. Khodorkovski, et vos
semblables, ne vous êtes pas même souvenu des besoins du pays et de ses
habitants. Par conséquent, nos expériences sont de nature entièrement
différente. Vous avez appris à voler, à piller et à mentir, et nous à
protéger la Russie et le peuple. Alors même que nul ne l’exigeait de nous. La
prison change toujours les gens, parfois en mieux. Vous, hélas, n’avez rien
retenu de cette expérience. Après tout, vous n’avez pas plaidé coupable de
quoi que ce soit, même après votre retour à la liberté. De surcroît, vous
avez alors fait votre apparition immédiatement dans le camp des ennemis, à
nouveau, confirmant par là même que c’était pour une bonne raison, que vous
vous trouviez en prison. 3. De quoi parlez-vous donc lorsque vous utilisez le mot « volé » ? Vous, dont le credo était de « voler, voler et encore voler » ? Avez-vous jamais construit ou fabriqué quelque chose dans votre vie, quelque chose qu’il serait possible à un autre de vous voler personnellement à vous ? Non. Parce que vous n’étiez pas engagé dans quoi que ce soit, si ce n’est dans le vol, la fraude et le brigandage, avant qu’on ne vous mette en prison. De tous vos accomplissements, le seul que je sois personnellement prêt à reconnaître comme un résultat socialement utile, ce sont les « bottes » que vous avez « cousues » en prison. Du point de vue moral, c’est là également votre seule œuvre digne, dans cette vie passablement sale (pour user d’un euphémisme) de voleur hautement professionnel et d’escroc talentueux, qui est la vôtre. Mais le pire de tout, c’est que cette activité manuelle ne vous a fait aucun bien du tout, à en juger par ceux, en compagnie desquels vous agissez aujourd’hui ; elle ne vous a en rien conduit à la compréhension de vos erreurs et de vos crimes. Quand les vrais patriotes de la Russie et les Russes s’engageaient en Novorossia, vous, après avoir reçu le pardon du président Poutine, vous avez immédiatement pris le parti de ses ennemis et des ennemis de la Russie. Vous étiez sur place, au sein d’un Maïdan russophobe, et vous rassembliez sur le territoire de l’ennemi toutes les « couleurs » de traîtres russes, sur un forum destiné à lutter contre le Printemps russe. Vous dites que « la Russie a cessé de croître » ? C’est là le résultat direct de votre activité, de votre privatisation, de votre politique de comprador. Maintenant, vous appelez à des réformes capitales ? En vous associant avec qui ? Avec d’évidents ennemis de tous les Russes ? Et cela pour des motifs patriotiques ? |
(…) Un chapitre du livre intitulé Bagarre au Quai d’Orsay fait état d’une violente querelle sur la Syrie qui s’est produite dans un bureau du ministère des Affaires étrangères, à Paris au printemps 2011. A cette époque, Alain Juppé était le ministre des Affaires étrangères de la France. La bagarre a eu lieu dans le bureau d’Hervé Ladsous, le chef de cabinet du ministre des Affaires étrangères, entre Éric Chevallier, l’ambassadeur de France à Damas, et Nicolas Galey, le conseiller du président (Nicolas Sarkozy à l’époque) pour le Moyen-Orient. Etaient aussi présents Patrice Paoli, directeur du département du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (aujourd’hui ambassadeur de France au Liban), et Joseph Maila, directeur de la prospective au ministère des Affaires étrangères, ainsi que des diplomates en charge des affaires syriennes. La conviction de l’ambassadeur Chevallier était la suivante : « Le régime d’Assad ne tombera pas, Assad est fort »et il se maintiendra au pouvoir. C’est ce qu’il avait écrit dans ses dépêches diplomatiques, depuis Damas, raison pour laquelle il avait été rappelé à Paris. Chevallier a redit aux personnes présentes à cette réunion qu’il était « proche du terrain », qu’il avait « visité diverses régions de la Syrie et qu’il n’avait pas le sentiment que le régime en place était en train de s’effondrer ». « Arrêtez de dire des bêtises ! », l’a interrompu Galey, le représentant de Sarkozy. « Il ne faut pas s’en tenir aux faits, il faut voir plus loin que le bout de son nez », a-t-il ajouté. La remarque de Galey était d’une « hostilité sans précédent », selon une des personnes présentes. Même Ladsous « a été choqué de la détermination de Galey », quand il est apparu que Galey « n’était pas venu pour prendre part aux délibérations, mais pour remplir une mission spécifique : imposer l’idée que la chute d’Assad était inévitable », et faire comprendre à tout le monde qu’aucune opinion divergente ne serait tolérée dans le corps diplomatique français. Mais Chevallier a défendu sa position, qui différait de celle que l’Élysée voulait imposer. Il a dit qu’il avait rencontré l’opposition syrienne régulièrement, « mais qu’il continuait à penser que le régime avait la capacité de survivre et qu’il avait des soutiens étrangers ». « On se moque de vos informations ! », a réitéré Galey, ce à quoi l’ambassadeur a répondu : « Vous voulez que j’écrive autre chose, mais mon travail comme ambassadeur est de continuer à dire ce que j’ai écrit, c’est-à-dire ce qui est réellement arrivé ». « Vos informations ne nous intéressent pas. Bashar al-Assad doit tomber et il tombera », a rétorqué Galey d’une voix coupante. La querelle s’est alors envenimée, ce qui a forcé Ladsous à intervenir plusieurs fois pour mettre fin à cette bataille verbale. (…) Les chemins de Damas (Georges Malbrunot et Christian Chesnot) : comment l’Élysée a manipulé les rapports sur les armes chimiques, par Sabah Ayoub |
On ne s’étonnera donc pas des louanges qui lui sont tressées par Emmanuel Macron, Jacques Attali et les milieux financiers en général… Jean Tirole est l’un des principaux artisans en France de la tentative d’intrusion et de lobbying des milieux financiers sur l’enseignement et la recherche économique de pointe à l’Université, comme l’explique Laurent Mauduit, qui l’épingle dans Les Imposteurs de l’économie. Enquête sur ces experts médiatiques au service de la finance (2012). Ce dernier décrit aujourd’hui sur Mediapart l’École d’économie de Toulouse comme « la tête de pont au sein de l’Université française des courants de pensée libéraux ou ultralibéraux en économie. Plus que cela ! C’est lui, effectivement, qui a joué les précurseurs pour inviter le monde de la finance à sponsoriser la recherche économique. » Son école est en effet gérée par la Fondation Jean-Jacques Laffont, un organisme qu’il préside, créé par le CNRS, l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) et l’université Toulouse 1 (c’est-à-dire l’État tant décrié), et alimenté par des entreprises telles qu’AXA, BNP Paribas, le Crédit Agricole, Total, etc. Bref, des multinationales et des banques qui ne sponsoriseraient certainement pas des travaux dont les conclusions iraient contre leurs intérêts… |
[Reprise]
Préambule basé
sur une
remarque de Jorion
|
♦Paul Jorion 6 mars 2011 à
08:52 (« La prétendue “théorie de la valeur”
d’Aristote : des scolastiques a Paul Jorion, par Zébu)
[…][gikk4gf5dkqw] Marx a utilisé une traduction allemande de Bekker de 1831 de la Politique
d’Aristote – c’est là qu’a été interpolé « valeur » là où le grec
dit « usage » ( I, iii, 11-12) et non dans l’Éthique à
Nicomaque où se trouve sa théorie de la formation du prix. La
traduction allemande de Bekker faisait autorité de son temps, les Français
et les Anglais s’y réfèrent aussi. Marx n’est manifestement pas allé lire
le grec sans quoi il aurait noté la substitution. C’est parce que
j’utilisais moi-même la
traduction anglaise de Rackham [le rouge] où la confusion n’est
pas faite que j’ai eu l’attention attirée sur l’absence d’un équivalent de
« valeur » dans le texte d’Aristote (voir Le prix :
46-47). |
Définition de l’esprit : l’esprit est l’usage général, l’esprit est l’utilité générale.
Définition de la communication : la communication est l’usage général, la communication est l’utilité générale.
Les choses deviennent très claires : aux pauvres, l’usage propre (moyennant enculage, vous ne voudriez pas qu’ils soient nourris à ne rien faire, comme l’est le bétail stricto sensu et comme l’était la vile multitude à Rome) ; aux riches, l’usage général. Ainsi, les vaches sont bien gardées. Pour les pauvres, l’usage général n’est qu’un moyen de l’usage propre ; pour les riches, au contraire, c’est l’usage propre qui n’est qu’un moyen de l’usage général. Comparez avec cette imbécillité de Debord qui dit que « la valeur d’usage » s’est mise au service de « la valeur d’échange » bla bla bla. Dans les sociétés non marchandes, l’usage propre est toujours au service de l’usage général. C’est le sens du bénédicité chez les chrétiens et des nombreux sacrifices de Xénophon, c’est le sens de la magie chez les sauvages. Dans les sociétés marchandes, c’est seulement pour les riches que l’usage propre est au service de l’usage général tandis que chez les pauvres, l’usage général est au service du misérable usage propre qu’est la subsistance du pauvre.
L’argent est toute marchandise en puissance. L’argent commande aux pauvres. La richesse est puissance dans les deux sens du terme. La richesse ne peut pas être un énorme tas de pommes de terre à cochons, ces pommes de terre qui ont tant manqué au Irlandais affamés il y a deux siècles. Pour l’instant, la puissance a émigré dans l’argent (aliénation de la richesse, l’argent est un alien).
L’utilitarisme n’est qu’une doctrine. Ce monde n’est donc pas utilitariste, il est utilitaire… seulement pour les pauvres qui n’ont que l’usage propre des marchandises, c’est la fameuse « consommation », tandis que les riches ont l’usage propre de l’argent. C’est beaucoup plus intéressant puisque l’usage propre de l’argent est l’usage général. Dans l’argent l’usage propre et l’usage général sont une seule et même chose (c’est la sainte communion). Ce prétendu « homme, imaginé tout orienté vers lui-même, et pour qui le monde n’est qu’un instrument de la satisfaction de ses seuls intérêts particuliers » (Dzimira, Décroissance et anti-utilitarisme) c’est le pauvre ! Les riches, eux, ne traitent que de l’utilité générale. C’est d’ailleurs leur alibi : que feriez vous sans nous, bandes de nazes. Comme d’habitude, l’idéologie présente le monde renversé. Seuls les pauvres se soucient de leurs seuls intérêts particuliers, très particuliers, très misérablement particuliers. L’hilare Messier s’exhibait sur la muraille de Chine ainsi que la pétasse Royale. Comme le dit si bien Fourquet, le commerce international est toujours politique. Les riches ont donc tout. Les pauvres n’ont rien. Bien fait !
Définition de la magie : les choses deviennent de plus en plus claires : chez les sauvages, l’usage propre et l’usage général sont confondus dans tout objet. Voici donc une définition de la magie. Le rôle et le but de la magie est de maintenir confondus l’usage propre et l’usage général dans tout objet. Lévy-Strauss remarque qu’un sauvage fabrique une pointe de flèche avec toutes les ressources de l’état de l’art et que pourtant il y adjoint de la magie comme si la technique ne suffisait pas. Et que non, la technique ne suffit pas, elle est vouée à l’usage propre. De même le jardinier des Trobriands qui a construit des haies d’épineux autour de son jardin jette par dessus un caillou pour éloigner les porcs, ce qui, par la même occasion, lui permet d’insulter ses voisins qui, ces cochons, laisseraient divaguer leurs porcs. Il n’y a pas de petits plaisirs. Déjà dans les religions, l’usage général s’est spécialisé et se cantonne à part du profane quoique les Grecs vécussent encore parmi les dieux. Ce n’était plus des trous de magie, mais des nymphes. Xénophon ne pouvait faire un pas sans sacrifier. Dieu est un alien. Enfin dans notre merveilleux monde moderne, il n’est plus qu’un seul objet où l’usage propre et l’usage général demeurent confondus, c’est l’argent ; c’est ce qui explique sa magie dans ce monde prétendument désenchanté. En lui, la magie est intacte : l’usage propre et l’usage général demeurent étroitement confondus. Vous comprenez la magie de l’argent désormais.
Voilà un facteur quantifiable auquel n’avait pas pensé Durkheim et qui permet de classer les sociétés.
Définition
de l’humanité : ainsi donc, le premier fait historique (c’est à dire humain)
n’est pas comme l’écrit scandaleusement Marx en 1846, la production des
moyens d’existence mais l’usage général. Là où il y a usage général, il y a
humanité, là où il n’y a pas usage général, il n’y a pas humanité. L’humanité
naît avec l’usage général. L’invention de l’humanité est l’invention de
l’usage général. L’autre nom de l’usage général est… communication. Il y a
humanité là où il y a communication. Les grrand singes communiquent,
manifestement et ils ne sont pas les seuls. Et alors ? Qu’avez-vous
contre les singes ?
● En Ukraine, l’Union européenne applique des principes opposés à ceux qu’elle promeut ailleurs par Roland Hureaux. […][kfgon4a7fybs]● Union Européenne et Russie : les inquiétants malentendus de deux visions diplomatiques par Roland Hureaux. Rien n’est plus dangereux que l’idéologie. Aujourd’hui, lidéologie sévit à l’Ouest. Éloge de l’égoïsme. […][kfgon4a7fybs]● L’ironie involontaire d’Obaba cool par Gary Leech (les crises.fr) […][kfgon4a7fybs]● Les effrontés mensonges de Ho ! Blabla par Robert Parry (les crises.fr) […][kfgon4a7fybs]● Ordure
hamairiquène par Paul Craigh Roberts (Réseau International) Les mensonges insolents du nègre de maison. […][diug456hjfuu]
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Région de Donetsk, le 22 septembre 2014. Dans les villes et les villages abandonnés par les forces du service de Sécurité nationale (SBU), les miliciens de la République populaire trouvent de plus en plus de corps d’habitants tués de façon horrible. Ici, c’est l’histoire d’un petit village, où les miliciens ont découvert une famille de cinq personnes… Alexandre Shouvalov, l’un de ces miliciens, décrit ses souvenirs de la scène dans les réseaux sociaux : « Je m’étais juré de ne pas raconter en quoi consiste mon travail, à quoi nous nous heurtons chaque jour… Mais parfois j’ai une boule dans la gorge, jusqu’à vouloir me pendre… Quelques heures plus tôt, nous revenions du combat avec les potes. Pendant le retour, nous avons décidé de prendre un raccourci et de passer par les hameaux. A trois kilomètres de la route principale, on est tombés sur une baraque étrange, peut-être une maisonnette de garde ou une simple cabane. On s’apprêtait à la dépasser, car que pourrait-on bien trouver là-dedans, quand soudain on a entendu, de l’intérieur, du remue-ménage et une voix ténue. Quand nous sommes entrés, nous avons tous été stupéfiés. Sur le plancher étaient allongés les corps défigurés de deux hommes de 35 ans environ et celui d’un vieillard. Un peu plus loin, étaient allongés les corps de jeunes femmes, absolument nues, éventrées, avec des traces de coups sérieux. Et entre tout cela rampait un petit bout de choux, qui balbutiait quelque chose. On a sorti l’enfant, c’était une fille de deux à trois ans. Elle était blessée à la tête, comme si elle avait reçu un coup de hache, et une partie de la peau de son oreille était arrachée. Par quel miracle a-t-elle survécu ? C’est incompréhensible. Selon l’état des cadavres, ils étaient là depuis environ une semaine. C’étaient probablement des réfugiés, qu’on a coincés dans cette baraque et qu’on a tués. On voulait probablement tuer aussi l’enfant, mais on ne l’a pas achevée. L’un de nous l’a prise dans ses mains et l’a portée jusqu’à nos positions. On a voulu la nourrir avec ce qu’on avait, mais elle s’est endormie tout de suite. On a marché trois heures sans dire un mot. Depuis lors, tout est en train de bouillir à l’intérieur de nous. Dans la gorge, une boule… Et je ne comprends pas, quelle putain de m… de Marche pour la paix a eu lieu à Moscou ?! … » Alexander Shouvalov Traduit par Olka pour vineyardsaker.fr |
● Je suis très content de voir confirmé par un expert (un trou-du-cul à la gueule de travers qui se dit socialiste) ce que j’ai toujours dit : la gauche est là pour faire ce que la droite n’ose pas faire et cela depuis un siècle y compris le sieur Blum qui était déjà sioniste, c’est à dire complice de crimes, et refusa toute aide aux républicains espagnols. Je laisse à part Jaurès que je ne connais pas bien, pour les autres, c’est emballé. Du nerf Chevènement, du nerf. (cent ans d’erreurs)
À part ça, il y aurait trop de soldats russes à la frontière de la Russie. À la frontière russe, les Russes sont encore chez eux. Connards ! Tocards
Fripouilles ! C’est la débandade. Les Donbassiens sont en train de gagner la guerre. Encore une de perdue ? C’est la panique !
« Où est-elle passée la
communauté internationale pendant qu’était martyrisée la population de
Gaza ? », a fustigé l’ex-candidat à la présidentielle, félicitant
la jeunesse française qui a su se mobiliser, avec une « discipline
parfaite » et « en défense des malheureuses victimes de guerre à
Gaza. », lors du discours de clôture de l’université d’été du Front de
Gauche. « Si nous avons quelque chose à dénoncer c’est ceux de nos compatriotes [juifs] qui ont crû, bien inspirés, d’aller manifester devant l’ambassade d’un pays étranger ou d’aller servir sous ses couleurs les armes à la main. », a accusé Mélenchon, alors que lors de la manifestation de solidarité avec Israël organisée par le Crif, une minute de silence pour les victimes palestiniennes et israéliennes avait été observée. « Nous n’avons peur de personne. N’essayez pas de nous faire baisser les yeux. Peine perdue. Je voudrais dire au CRIF que cela commence à bien faire. Les balayages avec le rayon paralysant qui consiste à traiter tout le monde d’antisémite dès qu’on a l’audace de critiquer l’action d’un gouvernement. C’est insupportable. Nous en avons assez. La République, c’est le contraire des communautés agressives qui font la leçon au reste du pays. » |
Ce qui se passe en Ukraine depuis la fallacieuse formulation de la question posée au référendum de 1991 (je me suis déjà exprimé à ce propos) ne cesse pas de me causer de la douleur et de l’amertume. La répression fanatique et les persécutions de la langue russe (reconnue comme langue maternelle par plus de 60% de la population de l’Ukraine dans les sondages précédents) est une mesure tout à fait sauvage dirigée contre la perspective culturelle de l’Ukraine. Les étendues immenses qui n’ont jamais appartenu à l’Ukraine historique notamment la Nouvelle Russie, la Crimée et l’ensemble du sud-est ont été insérées d’autorité dans l’État ukrainien moderne et dans sa politique débordant de la volonté d’adhérer à l’OTAN. A l’époque d’Eltsine, aucune de ses rencontres avec les présidents ukrainiens ne s’est passée de capitulations et de concessions de sa part. L’évincement de la Flotte de la mer Noire de Sébastopol (qui n’a jamais été cédé à l’Ukraine même sous Khrouchtchev) est une insulte grossière et obscène à toute l’histoire russe du XIXe et du XXe siècles. Quoique qu’il en soit, la Russie n’a pas nul droit de trahir indifféremment des millions de Russes en Ukraine et de renoncer à notre unité avec eux. |
Les imprudentes [et impudentes] et
irresponsables interventions politiques et militaires de Washington en Irak,
Libye et Syrie ont eu pour conséquence d’ouvrir la boîte de Pandore. Les
différents groupes religieux qui vivaient en paix sous le règne de Saddam
Hussein, Kadhafi, et Assad se massacrent les uns les autres, et un nouveau
groupe, l’EIIL, est en train de créer un nouvel État à partir de morceaux de
l’Irak et de la Syrie. La tourmente introduite au Moyen-Orient par les régimes Bush et Obama a fait des millions de morts ou et personnes déplacées, sans parler des morts à venir. Au moment où j’écris ces lignes, 40 000 Irakiens sont bloqués au sommet d’une montagne, sans eau, attendant la mort aux mains de l’EIIL, née de l’ingérence américaine. La réalité du Moyen-Orient est en contradiction totale avec la mise en scène de l’atterrissage de George W. Bush le 1er mai 2003 sur le porte-avions américain Abraham Lincoln, où il avait déclaré « Mission accomplie ». La mission accomplie par Washington a consisté a dévaster le Moyen-Orient et les vies de millions de personnes, et à détruire au passage la réputation de l’Amérique. Grâce au régime néoconservateur démoniaque de Bush, l’Amérique d’aujourd’hui est considérée par le reste du monde comme la plus grande menace à la paix mondiale. L’attaque du régime Clinton contre la Serbie avait
établi le schéma. Bush l’a poussé plus loin avec l’ouverte aggression de
Washington contre l’Afghanistan, drapée par Washington dans une phraséologie
orwellienne : « Opération Liberté Durable ». [“Operation Enduring Freedom”]. Washington a apporté la ruine, pas la liberté, à l’Afghanistan. Après 13 ans passés à faire exploser le pays, Washington se retire à présent, la « superpuissance » ayant été défaite par quelques milliers de Talibans légérement armés. Et elle laisse derrière elle un champ de ruines pour lequel Washington n’assumera aucune responsabilité. Une autre source des troubles sans fin au Moyen-Orient est Israël, qui fait main basse sur la Palestine avec la bénédiction de Washington. En plein milieu de la dernière attaque d’Israël sur les civils de Gaza, le Congrès américain a passé des résolutions en soutien des crimes de guerre d’Israël et voté des centaines de millions de dollars pour payer les munitions d’Israël. Ici, ce que nous voyons, c’est la Grande Amérique Morale soutenant à 100 % des crimes de guerre avérés contre des gens pratiquement sans défense. Quand Israël assassine des femmes et des enfants, Washington appelle cela « le droit d’Israël à défendre son propre pays » – un pays qu’Israël a volé aux Palestiniens – mais quand les Palestiniens usent de représailles, Washington appelle cela du « terrorisme ». En soutenant Israël, déclaré État terroriste par les quelques gouvernements moraux qui existent encore, et accusé de crimes de guerre par le Secrétaire Général des Nations Unies, Washington est en violation de ses propres lois contre le soutien envers des États terroristes. Bien sûr, Washington lui-même est l’ État terroriste numéro un. Par conséquent, il est illégal selon la loi américaine que Washington se soutienne lui-même. Toutefois, Washington refuse qu’aucune loi, nationale ou internationale, vienne limiter ses actions. Washington est « exceptionnel, indispensable ». Personne d’autre ne compte. Aucune loi, aucune constitution, et aucune considération humaine n’ont d’autorité pour réfréner la volonté de Washington. Dans ses prétentions, Washington surpasse le Troisième Reich. Aussi terrifiante que soit l’audace de Washington envers le Moyen-Orient, son audace envers la Russie est encore plus grande. Washington a convaincu la Russie, un pays doté de l’arme atomique, que Washington est en train de préparer une première frappe nucléaire. (…) [...][258gldertfclv] |
Du droit de la 2ème division blindée SS das Reich
à se défendre
La division das
Reich doit pouvoir assurer sa sécurité. Pour se défendre du harcèlements
des terroristes français, elle brûla tous les habitants d’Oradour-sur-Glane
qui ne lui avaient rien fait.
À « Aucun pays n’accepterait qu’une pluie de
roquettes tombe sur son territoire. Tous les pays ont le devoir de protéger
leurs citoyens. » du misérable Ban Ki-moon (en effet, pourquoi les
Palestiniens envoient-ils des roquettes ?), Jabotinsky a déjà répondu :
« Un accord volontaire entre nous et les Arabes de Palestine est
inconcevable, que ce soit maintenant ou dans un avenir prévisible (…)
précisément parce qu’ils ne constituent pas une populace, mais une nation
vivante. (…) Des individus arabes peuvent peut-être être achetés mais
cela ne veut pas dire que tous les Arabes dans Eretz Israël sont prêts à
vendre un patriotisme que même les Papous n’échangeraient pas. » La
résistance des Palestiniens en est la preuve. Ils résistent depuis 1920 quand
al Qassam ayant échappé à ses geôliers français débarqua en Palestine
pour y prendre la tête de la résistance. Ils n’admettront jamais l’invasion
et l’occupation de leur pays par les Juifs.
Non seulement les
Palestiniens résistent, mais ils en ont le droit. Eux seuls sont en légitime
défense. Seule leur violence est légitime selon le droit. Les Juifs sont les agresseurs, les Palestiniens ne font que se
défendre et ils en ont parfaitement le droit. Quant au régime juif, cela fait
soixate-six ans qu’il chie sur le droit. Il est donc particulièrement mal
placé pour invoquer le droit, y compris le droit de se défendre. Ce qu’il
faut en Palestine, c’est un regime change.
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Les
chochotes du CRIM Ce n’est pas les crimes des
Israéliens qui les dérangent, mais les mots choisis pour les décrire :
carnage, massacre, ketchup, sauce bolognaise…. Les malheureux Israéliens sont
sauvagement attaqués par les méchants Palestiniens (les membres du HAMAS sont
des Palestiniens comme les autres). Mais que font les Israéliens en
Palestine ? La Palestine est le pays de ses autochtones, de ses
aborigènes quel que soit leur nom et non pas le pays des Israéliens.
Contrairement à ce qui s’est passé dans la Mérique il y a deux siècles, il y
a de plus en plus d’Indiens en Palestine. La Palestine regorge d’Indiens.
c’est pourquoi les Israéliens (et le CRIM) militent
pour le droit de génocide. Contre les mouches, n’emploie-t-on pas
BAYGON ? Et personne n’y trouve à redire.
Enfin le sort de la rengaine
des boucliers humains est définitivement réglé par
Sarah Gillespie : la logique des boucliers humains est très
simple : si les prétendus boucliers humains sont effectivement des
boucliers humains, alors le stupide Cukierman est en train de nous dire, sans
même s’en apercevoir, que les soldats israéliens sont d’une grande férocité
puisqu’ils tirent sur des boucliers humains avec beaucoup d’enthousiasme vu
l’étendue des dégâts (bombes d’une tonne !). Autrement dit, puisque les
boucliers humains n’arrêtent pas la soldatesque iraélienne du fait de son
manque total d’humanité, les boucliers humains ne sont pas des boucliers et
par conséquent, quand bien même le voudraient-ils, les résistants
palestiniens ne peuvent pas recourir aux boucliers humains puisque, dans ce
cas et du fait de la cruauté israélienne, les boucliers humains ne sont pas
des boucliers. Qui aurait la stupidité de se protéger avec des boucliers qui
ne sont pas des boucliers. « Soyons clairs : les seules personnes qui
mettent les Palestiniens en danger sont les Israéliens. Les seules personnes
qui tuent des innocents sont les Israéliens. »
Nous sommes à Oradour-sur-Glane : l’occupant ne se sent plus pisser. Il
s’agit de crimes de guerre, au minimum.
Pour le subtil Cukierman, les termes « carnage »
et « massacre » sont disproportionnés pour qualifier
l’extermination de 1 500 « boucliers humains », certains
encore au berceau. À partir de combien commencent les carnages et les
massacres selon le subtil Cukierman ? Six millions ? Voilà un typique
exemple de chutzpah.
Si
j’ai bien compris…
la soldatesque israélienne n’est là que pour délivrer ces pauvres Palestiniens des griffes du Hamas● Israël a le droit de se défendre
au même titre que la division blindée SS das Reich Comme les Boches en France, les Israéliens sont des occupants, ils
vivent sur une terre volée où personne ne les a invités. Les résistants
palestiniens sont comme les résistants français : ils harcèlent la
division das Reich. Gaza est comme Oradour-sur-Glane. C’est pire que
les Boches d’ailleurs, puisque ceux-ci ne prétendaient pas occuper la France
pendant soixante cinq ans et parce que vingt ou trente millions de Boches ne
prétendaient pas venir vivre en France sous la protection de la Wehrmacht.
Les résistants palestiniens envoient des missiles « depuis dix ans sur
la population israélienne ». Les Israéliens martyrisent la population
Palestinienne depuis 66 ans et plus (Irgoun) et, surtout, ils entendent
bien continuer.
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… l’argument de Lévy est
totalement fallacieux et contreproductif pour sa cause sioniste. Ce sont les
démocraties en réalité, plutôt que les dictatures, qui doivent faire l’objet
de boycotts humanitaires : c’est dans les démocraties que les gens sont complices des crimes de
leur gouvernement. Nous devons boycotter Israël parce que dans l’État juif, chaque
citoyen est coupable des crimes de guerre commis par le gouvernement
démocratiquement élu. Nous devons boycotter Israël parce que 94 %
de sa population juive ont soutenu les méthodes génocidaires de l’armée
israélienne pendant l’opération Plomb durci (contre Gaza,
12/2008-01/2009). Nous devons boycotter Israël parce que sa politique de
terrorisme d’État est un reflet de la véritable volonté publique, comme le
prouvent les sondages et ses élections démocratiques. |
Les dirigeants et décideurs politiques, à commencer par le Premier ministre Benjamin Netanyahou et son cabinet, les membres éminents des partis et de la Knesset, qui ont été les chevilles ouvrières dans le lancement de la campagne-éclair contre Gaza et ont justifié les massacres massif de civils, devraient clairement être au centre de tout Tribunal international pour des crimes de guerre. Mais que dire de l’opinion publique israélienne, la grande masse des Israéliens juifs, qui se considèrent comme moralement au-dessus de l’opinion publique mondiale malgré une révulsion quasi-universelle par rapport aux crimes israéliens ? Plus de 90% des Israéliens juifs ont apporté un soutien sans faille au bain de sang en cours, encourageant leur armée quotidiennement depuis des tribunes érigées sur les collines surplombant la bande de Gaza, bien que connaissant les conséquences pénales de leur soutien – ils sont aussi un élément essentiel de cette entreprise criminelle. Ils ont célébré le carnage et ils ont attaqué violemment les quelques Israéliens qui ont ouvertement remis en question cette « guerre ». Les Israéliens n’ont pas droit à la présomption «d’ignorance innocente»; ils ne peuvent pas appeler cela un « conflit tragique entre deux peuples ». Aucun Israélien ne peut s’absoudre en prétendant ignorer la nature des crimes commis en son nom – pas plus qu’ils ne peuvent invoquer l’ignorance ! La majorité des Israéliens juifs informés avaient exigé cette guerre dès le départ. Nombreux étaient ceux qui avaient participé à des manifestations racistes avec des banderoles et des chants appelant «Mort aux Arabes! Ils portent leur approbation de l’holocauste de Gaza comme un badge d’honneur. Quatre-vingt-dix pour cent des citoyens juifs en Israël ont rejeté tout cessez-le-feu humanitaire: Des chroniqueurs de journaux et la grande majorité des auteurs de lettres dans la presse quotidienne argumentaient ouvertement pour l’extermination! Des criminels de guerre auto-proclamés sont fêtés comme des héros par leurs frères d’outre-mer, qui se hâtent d’approuver ou même de rejoindre le carnage. Gideon Levy, journaliste dissident solitaire de Haaretz, s’est fait cracher dessus dans tous les cafés à la mode et doit maintenant prendre son café chez lui. Que peut-on dire à propos des «moralistes», les célèbres grands rabbins, qui n’hésitent pas à pousser pieusement au carnage de masse: y a-t-il une haute cour d’autorité religieuse pour que ces « saints hommes » soient jugés pour leur responsabilité dans l’incitation à des crimes de guerre ? Qu’en est-il du réseau mondial d’organisations sionistes lobbyistes auprès du Congrès étasunien et de l’exécutif, corrompus et pleutres, qui assurent des livraisons de milliards de dollars d’armes meurtrières ? Ne sont-ils pas complices de génocide avant et après les faits ? |
La prise de l’Ukraine par Obama, ou plutôt de sa portion occidentale, qui constituera toute l’« Ukraine » après la guerre civile qu’Obama a déclenchée, affaiblira les États-Unis et augmentera l’hostilité du monde à notre égard. Obama et ses larbins européens réussiront peut-être à causer du tort à la Russie, mais tous les peuples du monde seront blessés par ce qu’Obama a fait à l’Ukraine. Quelques aristocrates se partageront les actifs de l’ancienne Ukraine. Mais, à part eux et leurs partenaires étasuniens et européens (comme Exxon, Chevron, et Shell), personne n’y gagnera rien. Les aristocrates sont les seules personnes qui intéressent vraiment Obama. Il ne verse certainement pas des larmes de crocodile sur les centaines d’habitants du sud-est de l’Ukraine qui sont soit assassinés soit obligés de se réfugier en Russie à cause de lui, à cause des gens qu’il a nommés, des décisions qu’il a prises et des actions qu’il a menées. |
Résumé « La “solution à deux États” est perpétuellement mal comprise. La solution envisagée n’a rien à voir avec une possible division spatiale d’Israël et de la Palestine et la fin de l’occupation. C’est plutôt un outil de relations publiques pour étouffer les scrupules de ces cœurs sensibles qui trouvent que l’impasse actuelle est répugnante, pour nier la nécessité (en fait l'inévitabilité) d’une “solution à un État” et en fin de compte assurer la continuation de l’occupation. Idem pour le “processus de pets”. (…) Une solution à deux États ? Mon cul ! [my arse] Y a-t-il la moindre raison d’espérer l’extinction des “préoccupations de sécurité” d’Israël avant que les Palestiniens aient disparu eux-mêmes du terrain ? Aucune ! » |
De son côté, le Hamas a remporté
la plus importante victoire militaire, politique et idéologique
qu’il n’ait jamais remportée jusqu’ici : il a réussi à faire passer
quelques messages fondamentaux à l’ensemble de la société israélienne : « Vous vivez sur notre terre palestinienne que vous avez volée, notre Droit au Retour est un droit fondamental, élémentaire, non négociable. Vous, les Israéliens, vous n’êtes pas d’ici, vous ne l’avez jamais été, et vous feriez bien d’étudier sans plus attendre vos échappatoires ». Le Hamas a également réussi à démanteler la tentative désespérée et scandaleusement trompeuse du mouvement Boycott-Désinvestissement-Sanctions des juifs dits de gauche de présenter le conflit comme ayant quelque chose à voir avec l’ainsi dite « occupation de 1967 ». La portée et les cibles visées par les roquettes palestiniennes envoient un message très clair à la fois aux Israéliens et aux agents qu’ils contrôlent au sein de la Gauche. La Palestine est un territoire qui va du fleuve (Jourdain) à la mer (Méditerranée). Autrement dit, basta, les discours creux sur la « résolution du conflit » ! Le choix est entre Israël ou la Palestine. Et aujourd’hui, tout indique que ce sera la Palestine. |
Putin,
sanctions and what is next - Analyst Mikhail Khazin
0:01 La personnalité de Poutine a considérablement divisé notre société. 0:06 Il y a des gens qui le chérissent. 0:10 Et d’autres qui qui le haïssent passionnément. 0:15 Mais même ceux qui ne l’aiment pas reconnaissent le fait qu’aujourd’hui Poutine est un homme d’État. 0:23 Peut-être n’était-il pas un homme d’État au début de sa carrière, mais plutôt un manager. 0:28 Cependant, maintenant il l’est indiscutablement devenu. 0:31 En fait, s’il n’était pas un chef d’État, il n’aurait pas cherché un troisième mandat. 0:35 Maintenant, chaque homme d’État a une certaine idée de l’État. 0:42 Alors, en ce qui concerne Poutine, selon mon opinion subjective, son idée de l’Etat peut se formuler par le mot “convergence”. 0:55 La convergence est une idée qui devint populaire dans notre pays à l’époque où Andropod était en poste. 1:01 Je rappellerai que la vision planétaire de Poutine s’est formée au KGB à l’époque de l’URSS, à l’apogée du règne d’Andropov. 1:12 En ce sens, il est tout a fait naturel, qu’il ait été pénétré par cette idée. 1:14 C’est l’idée de l’unification des élites soviétiques et des élites de l’Ouest. 1:21 Bien que chacune dispose de sa propre sphère d’influence, il y a groupe élitique commun. 1:27 Comme on le sait, Andropov n’a pas réussi, mais Poutine a continué dans cette ligne. 1:35 Nous voyons qu’aujourd’hui cette idée a abouti à une impasse. 1:42 C’est un problème fondamental auquel Poutine doit faire face aussi bien en tant qu’individu que comme chef d’État. 1:51 Tous les actes de l’élite occidentale durant ces derniers mois ont clairement montré qu’ils ne considèrent pas Poutine, ni l’élite russe, comme quelquechose d’autonome. 2:06 On explique à chaque représentant de l’élite russe que s’il veut quelque chose, il doit passer à l’Ouest, commencer à partir du bas comme tout le monde et s’arrêter à un niveau intérmédiaire. 2:16 Il ne peut pas s’élever. 2:19 Ainsi, Poutine est devenu persona non grata non pas parcequ’il aurait fait quelque chose d’outrageant, mais parce qu’il a empiété sur quelque chose que l’élite occidentale considère lui appartenir. 2:35 En d’autres termes, du point de vue occidental, la Russie est leur territoire. 2:41 Ils écrivent les règles. Ainsi l’idée qu’il existe une sorte d’élite, qui aurait certains droits, en principe, ne peut être approuvée. 2:51 Par ce fait, je dois remarquer que, trés probablement, Poutine a des problèmes avec certaines personnes. 3:00 Dans les années 2000, par exemple, avec Kasparov et Khodorovsky. 3:05 La raison en est qu’ils jouissaient, dans l’élite occidentale, d’un statut supérieur à celui de Poutine auprés de la même élite. 3:12 Lorsqu’ils exigeaient quelque chose, et que Poutine était sincèrement surpris, leur argument était qu’ils avaient déjà un certain statut et pas lui. 3:23 Ils se moquaient de l’idée de convergence. 3:27 Nous voyons aujourd’hui que cette idée n’a pas fait son chemin. 3:29 Peu importe pourquoi. Il y a des raisons, à mon avis, pour que celà n’ait pas fonctionné non plus dans les années 70. 3:39 Mais là n’est pas le point essentiel. 3:42 Aujourd’hui on peut voir le résultat: ça n’a pas marché. 3:45 Qu’est-ce-que celà signifie? 3:47 Cela signifie que la lutte contre les sanctions et les pressions de l’Ouest dans le cadre des règles occidentales ne réussira pas à la Russie. 4:01 Nous savous trés bien comment les plus hautes autorités officielles russes ont été forcés de se plier devant l’Ouest. 4:07 On voit Siluanov, Kudrin, et d’autres officiels du gouvernement, qui aujourd’hui tournent délibérement la société contre Poutine. 4:28 Le ministre des Finances Siluanov explique aux gens que les sommes destinées aux fonds de pensions ont été dépensées en Crimée et ne reviendront pas. 4:29 Kudrin explique que, à cause des sanctions, ou particulièrement à cause de Poutine, ils vont perdre 20 % de leurs salaires. 4:37 Le gouvernement dit qu’il doit augmenter les taxes et qu’il faut mettre le blâme sur Poutine personnellement. 4:44 Alors que, dans le même temps le revenus du budget du gouvernement est déposé à l’Ouest au bénéfice des mêmes gens qui imposent des sanctions. 4:55 C’est complètement insensé. 4:58 Encore une fois, une guerre a été déclarée contre Poutine et le concept d’une élite russe indépendante. 5:07 Aujourd’hui, la seule chance pour la Russie est de produire de nouvelles règles et un nouvel ordre du jour en commun avec la communauté économique Eurasienne, les BRICS ou quelque chose d’autre. 5:27 Nous devons abandonner le con sans suce de Washington. 5:30 Nous devons abandonner le dollar. Nous devons abandonner le FMI. 5:35 Cela ne veut pas dire que nous devons le faire demain. 5:39 Mais nous devons annoncer un plan clair et, lentement mais sûrement, commencer à le réaliser. 5:44 Ce n’est pas la peine de craindre que les US nous coupent du dollar. 5:48 Ils en souffriraient plus que nous. 5:50 De plus, une fois ce plan annoncé, ils en viendront trés probablement à l’accepter. 5:55 Ils ne comprennent que la force. 5:58 Nous n’avons pas le pouvoir économique, nous n’avons pas le pouvoir militaire, en comparaison avec eux. 6:02 Mais nous avons le pouvoir conceptuel. 6:05 Ainsi, aujourd’hui, nous avons besoin de présenter un concept. Cela peut être fait. 6:11 Aujourd’hui, nous pouvons dire avec certitude que si Poutine ne le fait pas, il ne survivra pas, lui, comme chef d’État. 6:22 Nous comprenons que, compte-tenu de l’attitude de l’Ouest, s’il cesse d’être un chef d’État, soit il mourra soit il terminera en prison. 6:32 Poutine a-t-il quelques alliés, à part Glaziev ? 6:38 Poutine a actuellement beaucoup d’alliés. 6:42 Le problème avec les US est qu’aujourd’hui ils sont incapables de mettre en oeuvre les propres lois qu’ils ont eux-mêmes installées. 6:50 Ils n’en ont pas les moyens. 6:52 Ils ont commencé à enfreindre leurs propres lois. 6:55 C’est pourquoi, tout le monde attend que quelqu’un annonce de nouvelles règles. 6:59 Le premier qui le fera, même en l’absence de ressources, deviendra inévitablement un leader. 7:05 Cela fournira des ressources supplémentaires pour le développement. 07:11 Nous pouvons le faire aujourd’hui. 7:12 Lorsque nous l’aurons fait, nous aurons de nouvelles ressources. 7:16 Prenez, par exemple, le programme de substitution aux importations. 7:18 Cela ne peut pas se faire aujourd’hui car les programmes qui nous libèreraient de la dépendance du FMI ne peuvent exister dans le cadre du consensus de Washington et des règles du FMI. 7:29 C’est impossible. 7:31 On peut très bien le voir : Siluanov, Kudrin, Nabiullina et le gouvernement sabotent les ordres du Président. 7:41 Pourquoi ? Parce qu’ils savent que les règles sont écrites par Washington, et, de ce fait, quelle que soit la volonté de Poutine, leur bien-être se décide à Washington. 7:53 Mais, une fois que les règles ont changé, il ne leur reste que deux options : soit suivre les nouvelles règles, soit aller à Washington. 8:00 Qui seront-ils là-bas ? Des petits employés ? 8:04 La crise mondiale d’aujourd’hui est notre crise des années 80. 8:09 C’est juste un peu différent, sur une grande échelle, mais le mécanisme économique est le même : une crise du déclin de l’efficacité du capital. 8:18 L’issue consiste à réduire le niveau de la division du travail et diviser le monde en zônes. 8:24 Le projet de l’unité économique eurasienne ne fonctionne que parce qu’il y a des tendances objectives qui poussent le monde vers la division en zones. 8:40 Par le fait, il y aura des frontières entre ces zônes. 8:44 La question est :
serons-nous capables de former notre propre zone, ou bien deviendrons-nous la
périphérie de la zone de quelqu’un d’autre ? |
Le bal des
faux-culs Par Philippe de Saint Robert samedi 9 août 2014, par Comité Valmy La diplomatie française s’enfonce dans l’impasse où le précédent quinquennat l’a engagée. Il y eut l’affaire libyenne dont on a retrouvé, comme par hasard, certains protagonistes place de Maïdan. C’est peu de dire que nous avions plus que dépassé le mandat des Nations Unies, avec pour conséquence la déstabilisation de l’Afrique sub-saharienne et la rancune de Vladimir Poutine (qui ne parla cependant pas de nous « punir »). Dès le début des émeutes syriennes, nous nous sommes employés à jeter de l’huile sur le feu, rompant les relations diplomatiques avec Damas et alimentant la rébellion en armes et en « soutien psychologique ». L’une des traditions les mieux établies de notre diplomatie était pourtant que la France, à la différence des États-Unis, reconnaît des États et non des régimes. Ce faisant, Paris s’alignait sur le Département d’État américain. Il n’a pas fallu attendre les événements de Kiev pour que nous livrions une véritable guerre psychologique à la Russie : on prétendait déjà « punir » Poutine (de quoi ?) en n’allant pas à Sotchi. À Kiev même, depuis des semaines, les émissaires « occidentaux » n’avaient cessé, Mme Ashton en tête (et ensuite les agents déclarés de la CIA), de semer le trouble et de vaines promesses, poussant à la confrontation. Le « partenariat oriental » ( ?) proposé par l’Union européenne à l’Ukraine était un attrape-nigaud assorti d’un prêt ridicule, eu égard aux besoins d’un pays déjà en faillite qui ne pouvait hésiter entre cette aumône et l’offre russe. Machiavélisme ou inconscience ? Poutine eut été bien bête de s’imposer une retenue que nous ne nous imposions pas nous-mêmes. On nous a dit que la consultation référendaire en Crimée serait « illégale » et contraire au droit international, qu’il est inadmissible de se prêter à la division d’un pays. Pourtant, que de précédents, à commencer par le démantèlement de la Yougoslavie, organisé sans le moindre mandat des Nations Unies par les mêmes puissances de l’OTAN qui prétendent aujourd’hui donner des leçons de « droit international » et d’indivisible souveraineté. Où étaient la « légalité » et le « droit international » lorsque nous avons séparé, de notre propre chef, le Kosovo de la Serbie ou lorsque nous avons accepté l’éclatement du Soudan ? Il est des exemples plus pacifiques, comme la séparation de la Slovaquie d’avec la République tchèque, … tout en permettant à la vieille Écosse de se prononcer au grand dam de Londres, en attendant que le Québec remette cela un jour au grand dam d’Ottawa et que la Flandre belge s’y mette à son tour sans que l’Union européenne semble s’en préoccuper le moins du monde. N’avons-nous pas nous-mêmes, par un référendum de notre propre chef, détaché Mayotte de l’archipel des Comores ? L’Union européenne achève de se couvrir de tartufferie en persistant à vouloir faire entrer la Turquie en son sein, alors que cette dernière occupe illégalement, selon les critères de l’Union, la moitié de l’île de Chypre depuis 40 ans, au mépris des condamnations des Nations Unies. De qui se moque-t-on ? Et quoi de plus habituel à ce que des juristes de rencontre appellent le « droit international » ? Et que fait-on du fameux droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, ce principe d’auto-détermination qui semble ne servir que quand on en a besoin ? La Crimée est russe, dans cette région où les frontières n’ont cessé d’être déplacées au gré des grandes puissances. La politique dite « occidentale » pousse, depuis la chute du mur de Berlin et la dislocation de l’Union soviétique, à l’encerclement de la Russie par une avancée systématique de l’OTAN, notamment par Pologne interposée. On mit à profit la période du gouvernement de Boris Eltsine pour humilier la Russie, et favoriser la main-mise sur ses richesses par ceux qu’il est convenu d’appeler les oligarques. Les États-Unis, qui ne respectèrent pas l’engagement pris par George Bush père, par la voix de James Baker, qui avait promis aux Russes que l’OTAN ne s’incorporerait pas les anciens pays du Pacte de Varsovie, ne manquèrent pas de trahir cet engagement trois ans plus tard. On s’étonne néanmoins que Moscou soit de mauvaise humeur. L’effondrement du communisme n’a pas sonné le renoncement des Russes à leur patrie ; il les a plutôt réveillés. Les méthodes de Poutine nous choquent mais il ne faut pas oublier le mal que nous nous sommes donné à les susciter. Les Américains font la morale au monde entier mais comment oublier leur guerre d’Irak de 2003 au mépris du « droit international » et leurs méthodes à Guantanamo et à Abou Ghraïb ? Aurions-nous oublié les propos scandaleux de Madeleine Albright disant que l’établissement de la « démocratie » en Irak valait bien cinq cent mille morts ? Nous sommes, avec notre morale à la manque, des arroseurs arrosés. Hollande et Fabius en chaperons de l’unité ukrainienne et menaçant Moscou de représailles, à notre propre détriment, il n’y a plus qu’à tirer l’échelle… Ce n’est pas d’hier que les puissances « occidentales » s’en prennent à une Russie qu’elles ont aidée à se déconstruire au lendemain de l’éclatement du bloc soviétique, et dont elles ne tolèrent pas la restauration. L’intérêt stratégique de la France est pourtant dans la restauration de la Russie comme importante puissance européenne. Notre gouvernement poursuit la ligne adoptée, à la suite de Sarkozy et de Juppé, dès le début des troubles de Syrie. Comme l’a remarqué Dominique de Villepin, il est étrange que, tout en nous prétendant être un État de droit, nous nous portions systématiquement du côté des rébellions en tous genres, vite noyautées dans un cas par les djihadistes, dans l’autre par des hordes revenues de loin. Si les méthodes de Bachar El-Assad sont condamnables, il incarne seul l’État syrien. Les méthodes des prétendus rebelles ne sont pas moins condamnables (Carla del Ponte, vite censurée a pointé qu’ils ont eux-mêmes fait usage d’armes chimiques) et nous savons que leur victoire instaurerait un état de désordre pire que le précédent : ce qui se passe en Libye montre assez ce à quoi nous exposent les fanatiques aidés malgré lui par l’ « Occident ». Dans l’affaire de Syrie non seulement notre diplomatie s’est fourvoyée eu égard à ses principes fondamentaux, mais le jugement politique de nos gouvernements successifs s’est totalement égaré. Geneviève et Jean-Claude Antakli, dans un livre très documenté 1 , rapportent la visite officielle faite par le patriarche maronite Bechara Raï, après son élection, au président Sarkozy, le 5 septembre 2011, au cours de laquelle il ressort que le Président ne l’écoute pas mais tape du poing sur la table en prononçant un impitoyable : « Assad, c’est fini ! ». Les auteurs ajoutent : « Il en faut plus pour ébranler les convictions de Sa Béatitude, qui se fait fort de rappeler à son interlocuteur dont la seule culture de l’Orient passe par les visées américaines, qu’on ne peut pas d’un claquement de doigt changer des dictatures en démocraties. D’ailleurs, de quelle démocratie parle-t-on ? Celle du diktat, de la violence ou des armes ? Les problèmes de l’Orient doivent être résolus avec la mentalité de l’Orient, c’est ce que Sa Béatitude est venue dire à notre impérieux président dont les méthodes impulsives ont de quoi surprendre. » Pour le patriarche maronite, c’est évidemment l’avenir des chrétiens d’Orient qui est en jeu. Un commando de notre service de contre-espionnage, chargé de structurer les forces de la rébellion, ayant été capturé par les forces gouvernementales syriennes, notre ambassadeur, Eric Chevallier, notent les auteurs, engage de délicates tractations pour les faire libérer, et « devant la preuve du soutien inconditionnel de la France aux insurgés (…) rassure les responsables laïcs ou religieux : la protection des minorités chrétiennes par la France ira même jusqu’à faciliter leur exil. En fait, le cercueil ou la valise ! C’est avouer implicitement que la France a opté pour l’islamisation de la Syrie, qu’Alain Juppé et Nicolas Sarkozy cautionnent ouvertement en Tunisie, en Libye et en Egypte. » Curieuse démarche que celle d’Alain Juppé, pour un disciple de Jacques Chirac (version 2003), à défaut de l’être du général de Gaulle… Avec nos dirigeants socialistes, on se croirait de retour au temps de Guy Mollet et du sabre de bois de Christian Pineau. Jamais les socialistes français ne se sont libérés du syndrome de Suez. Mitterrand, dès son arrivée au pouvoir, nous a, pour ce qui est du Proche-Orient, décrochés du plan établi non sans mal à Venise par la Communauté européenne de l’époque, à l’instigation de la diplomatie de Valery Giscard d’Estaing. L’effondrement du mur de Berlin a été vécu comme une catastrophe par Mitterrand et Delors. On ne sait comment depuis réchauffer les braises de la guerre froide. Laurent Fabius, tout comme Nicolas Sarkozy, nous a un beau jour assurés qu’ « Assad, c’était fini ». Non content de s’être trompé, il veut aujourd’hui nous faire croire, relayé par le Premier ministre, que la situation ne serait pas ce qu’elle est … si les Américains nous avaient écoutés, c’est-à-dire si nous avions propulsé les djihadistes à Damas. Etrange continuité avec la politique de Nicolas Sarkozy. Pire : François Hollande encourage les représailles israëliennes sur la population de Gaza. « D’où vient ce sentiment diffus que les Français éprouvent de ne plus avoir de politique étrangère claire ? » s’interroge Renaud Girard dans son dernier livre 2 . C’est un euphémisme. En réalité, nous avons tourné le dos à près de quarante ans de politique étrangère conforme aux fondamentaux de notre histoire, tels que rétablis par le général de Gaulle. Obnubilés que nous sommes par le choix d’une politique européenne hantée par un projet intégrationniste qui n’ose dire son nom, nous sommes réduits soit à l’impuissance totale, soit à l’aliénation à la politique des États-Unis, ce qui du reste revient au même. 1 Syrie, une guerre sans nom ! François-Xavier de Guibert, 2014. 2 Renaud Girard, Le monde en marche, CNRS éditions, 2014. Par Philippe de Saint Robert |
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Dernier point, mais certainement
pas le moindre, cette guerre du commerce, combinée avec la russophobie
hystérique de l’Occident, réalise en faveur de Poutine une meilleure campagne
de relations publiques que tout ce dont le Kremlin aurait pu rêver. Il suffit
à ses préposés aux relations publiques de dire la vérité à la population
russe : « nous avons
fait les choses comme il fallait, nous avons joué exactement selon le manuel,
nous avons fait tout notre possible pour désamorcer cette crise et tout ce
que nous demandions, c’était : s’il vous plait, ne permettez pas le
génocide de notre peuple en Novorossia ; et quelle a été la réponse de
l’Occident à cela ? cette
campagne de haine démentielle, des sanctions contre nous et un soutien
inconditionnel aux nazis génocidaires de Kiev ». De plus, étant quelqu’un qui suit
attentivement les médias russes, je peux vous dire que ce qui se passe
aujourd’hui ressemble beaucoup, pour paraphraser Clausewitz, à la
« poursuite de la Seconde Guerre mondiale, mais par d’autres
moyens » ; ou en d’autres termes, à une lutte jusqu’à la fin entre
deux régimes, deux civilisations qui ne peuvent coexister sur la même planète
et qui sont bloquées dans une lutte à mort. Dans ces conditions, vous pouvez
vous attendre à ce que le peuple russe n’en soutienne Poutine que davantage
encore. |
Journaputes hystériques
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L’armée israélienne a confirmé aujourd’hui que jusqu’à 130 civils palestiniens ont été abattus à Rafah vendredi dernier après le déclenchement du protocole Hannibal – une procédure de Tsahal, mise en place pour contrecarrer la capture de soldats israéliens. Israël a déclenché sa pleine puissance de feu et rasé tout un quartier à l’aide de chars, d’artillerie et d’hélicoptères de combat, assassinant 130 Palestiniens juste pour s’assurer qu’un soldat israélien, le lieutenant Hadar Goldin ne tombe pas vivant entre les mains du Hamas. La seule lecture que l’on peut faire de ce massacre est qu’Israël est un État meurtrier totalement à l’abri des conventions internationales et sans aucun respect pour la vie des civils. À la lumière des mesures prises par l’État juif au cours des derniers jours et le soutien massif envers Israël des Juifs du monde entier, il est évident que nous assistons à un choc des civilisations. L’humanité est confrontée à une tribu sauvage qui montre une absence totale d’empathie toujours au nom du motif curieux de se croire élu. Pour la paix dans le monde, l’humanité doit utiliser toutes les ressources qu’elle a pour démanteler l’État juif et son lobby. Assez, c’est assez. |
Qui est l’ennemi ? par Thierry meyssan →
Pardon,
mais, Israël n’a aucun droit d’exister
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Die
endgültige Lösung für Gaza (bis) [...][4gzr5lkp3dhw]
Die Endlösung für Gaza par Manlio Dinucci (en vrounzai) [...][xvcnmkjfdgar]
Professeur
Mengele (E&R) [...][le54glzuù8dfk]
Apologie du crime contre
l’humanité par Jacques Kupfer
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Le texte
était encore dans le cache Google. Repris aussi par Mondoweiss.
When Genocide
is Permissible By
Yochananan Gordon 5 Towns
Jewish Times Judging
by the numbers of casualties on both sides in this almost one-month old war
one would be led to the conclusion that Israel has resorted to
disproportionate means in fighting a far less- capable enemy. That is as far
as what meets the eye. But, it’s now obvious that the US and the UN are
completely out of touch with the nature of this foe and are therefore not
qualified to dictate or enforce the rules of this war – because when it comes
to terror there is much more than meets the eye. I
wasn’t aware of this, but it seems that the nature of warfare has undergone a
major shift over the years. Where wars were usually waged to defeat the
opposing side, today it seems – and judging by the number of foul calls it
would indicate – that today’s wars are fought to a draw. I mean, whoever
heard of a timeout in war? An NBA Basketball game allows six timeouts for
each team during the course of a game, but last I checked this is a war! We
are at war with an enemy whose charter calls for the annihilation of our
people. Nothing, then, can be considered disproportionate when we are
fighting for our very right to live. The
sad reality is that Israel gets it, but its hands are being tied by world
leaders who over the past six years have insisted they are such good friends
with the Jewish state, that they know more regarding its interests than even
they do. But there’s going to have to come a time where Israel feels
threatened enough where it has no other choice but to defy international
warnings – because this is life or death. Most
of the reports coming from Gazan officials and leaders since the start of
this operation have been either largely exaggerated or patently false. The
truth is, it’s not their fault, falsehood and deceit is part of the very
fabric of who they are and that will never change. Still however, despite
their propensity to lie, when your enemy tells you that they are bent on your
destruction you believe them. Similarly, when Khaled Meshal declares that no
physical damage to Gaza will dampen their morale or weaken their resolve –
they have to be believed. Our sage Gedalia the son of Achikam was given
intelligence that Yishmael Ben Nesanyah was plotting to kill him. However, in
his piety or rather naiveté Gedalia dismissed the report as a random act of
gossip and paid no attention to it. To this day, the day following Rosh
Hashana is commemorated as a fast day in the memory of Gedalia who was killed
in cold blood on the second day of Rosh Hashana during the meal. They say the
definition of insanity is repeating the same mistakes over and over. History
is there to teach us lessons and the lesson here is that when your enemy
swears to destroy you – you take him seriously. Hamas
has stated forthrightly that it idealizes death as much as Israel celebrates
life. What other way then is there to deal with an enemy of this nature other
than obliterate them completely? News
anchors such as those from CNN, BBC and Al-Jazeera have not missed an
opportunity to point out the majority of innocent civilians who have lost
their lives as a result of this war. But anyone who lives with rocket
launchers installed or terror tunnels burrowed in or around the vicinity of their
home cannot be considered an innocent civilian. If you’ll counter, that Hamas
has been seen abusing civilians who have attempted to leave their homes in
response to Israeli warnings to leave – well then, your beginning to come to
terms with the nature of this enemy which should automatically cause the
rules of standard warfare to be suspended. Everyone
agrees that Israel has the right to defend itself as well as the right to
exercise that right. Secretary General Ban Ki Moon has declared it, Obama and
Kerry have clearly stated that no one could be expected to sit idle as
thousands of rockets rain down on the heads of its citizens, placing them in
clear and present danger. It seems then that the only point of contention is
regarding the measure of punishment meted out in this situation. I will
conclude with a question for all the humanitarians out there. Prime Minister
Benjamin Netanyahu clearly stated at the outset of this incursion that his
objective is to restore a sustainable quiet for the citizens of Israel. We
have already established that it is the responsibility of every government to
ensure the safety and security of its people. If political leaders and
military experts determine that the only way to achieve its goal of
sustaining quiet is through genocide is it then permissible to achieve those
responsible goals? Posted
by Aaron on August 1, 2014. Filed
under Breaking News, Israeli News. |
(…) Effectivement, la catastrophe ukrainienne a son origine dans la décision d’élargir l’OTAN, et Kennan, avec approbation du Friedman-du-jour, l’avait bien vu, et cela attrista fortement ses vénérables vieux jours. La cerise sur la gâteau est de la même aune médiocre qui caractérise cette époque où triomphe la surpuissance autodestructrice : l’idée de l’élargissement de l’OTAN avait été lancée par les démocrates qui allaient venir au pouvoir dans le chef du sémillant Bill Clinton, au printemps-été 1992, pour rameuter la communauté polonaise de Chicago, jusqu’alors ferme soutien des démocrates et qui menaçait de passer à l’ennemi (républicain) si bon ordre n’y était mis ; la promesse de faire entrer la Pologne dans l’OTAN, avec quelques autres, parut un bon argument, – et ainsi fut lancé ce train catastrophique. Au reste, quand le couple Clinton-Gore décida que cette promesse serait tenue de façon à conforter la position du parti démocrate, et que la consigne fut lancée dans la bureaucratie, en 1993-1994, il n’y avait pas un seul expert pour ne pas juger, à l’image de Kennan, que cette initiative était une catastrophe. (L’actuel adjoint au secrétaire général de l’OTAN, l’ancien ambassadeur US Alexander Russell “Sandy” Vershbow, qui anime aujourd’hui l’activisme otanien en Ukraine, était le premier, dans ces années-là, à dénoncer mezzo voce et en petit comité l’élargissement de l’OTAN.) Mais la plupart se retinrent bien de clamer publiquement leur conviction, au contraire de Kennan, – question de caractère (et de carrière, éventuellement)... Ainsi est-ce bien la marque de cette époque : les plus formidables catastrophes, – et la crise ukrainienne est sans doute la plus grande à cet égard, – naissent d’événements dérisoires illustrant les aspects les plus vils du Système [en l’occurrence une petite merde éléctorale chez les ploucs]. Il y a une mécanique en marche, sans aucun doute, entre la dérision extrême de cette bassesse et l’ampleur formidable des conséquences. Nous y trouvons l’argument dynamique principal pour réaffirmer que la surpuissance produite par le Système produit évidemment et parallèlement tous les ingrédients de son autodestruction... En fait, si Kennan et tout l’état d’esprit qui l’accompagnait avaient été plus jeunes d’un demi-siècle, toutes ces choses ne seraient sans doute pas arrivées, le Système serait bien moins en danger d’effondrement, les USA ne seraient pas devenus ce tortionnaire haï de tous et conduisant une politique de l’autodestruction. Dans sa tombe, George Kennan doit avoir un de ces sourires tristes qui saluent le paradoxe de la dérision de l’hybris du sapiens, porté à son paroxysme de bon exécutant du “déchaînement de la Matière” |
Pour en finir
avec la rengaine des boucliers humains
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♦ Norman Finkelstein :
« d’après le droit international, un peuple engagé dans une lutte pour
l’auto-détermination n’a
pas l’obligation légale de ne pas recourir à la force. Au sujet des
peuples luttant pour leur auto-détermination, le droit international dit ou
bien que la loi est neutre sur ce point, ou bien que ces peuples doivent
recourir à la force. Ce qui est clair, c’est que d’après le droit
international, le recours à la force n’est PAS illégal pour ceux qui luttent
pour leur auto-détermination. D’un autre côté, d’après le droit
international, un État
qui essaye d’écraser un mouvement pour l’auto-détermination – [l’Ukraine]
dans ce cas – n’a pas le droit de recourir à la force. » |
Le
pilote du Sukhoï ne pouvait pas anéantir ce gros avion de 300 tonnes en
tirant n’importe où avec un canon de 30mm. Il aurait seulement obtenu une dépressurisation.
Je suppose que c’est pourquoi il a visé les pilotes. Une fois les vitres
explosées, personne ne peut se tenir dans le poste de pilotage à 930 km/h.
Cela explique aussi pourquoi l’avion a perdu lentement de la vitesse jusqu’à
200 km/h. Il a volé tout seul (il est, en ce sens, tombé tout seul comme dit
l’imbécile femelle superlative). Cela n’empêche pas que le pilote du Sukhoï n’ait engagé ses missiles
vers les moteurs du liner. Deux précautions valent mieux qu’une. Cela
dit, d’où tient-on qu’il s’agissait d’un SU-25 alors que l’Ukraine possède des
SU-27, eux aussi équipés de canons de 30mm. Les vues de dessus sont très
différentes. Mais a-ton des vues de dessus ? Ont-ils une signature radar
particulière ? Bien mieux, les SU-25 ne seraient pas dotés de missiles
air-air étant donné que ce sont des avions d’appui au sol (si : R-60
(AA-8) air-to-air missiles). Lisez cela.
|
Ukraine : proposition
tranquille de génocide à la télévision La liberté d’expression est
donc totale en Ukraine. Les Donbassiens ont été bien avisés d’agir comme ils
le font. Israël,
Ukraine, même combat : à la télévision, dans les rues, manifestons vaillamment
pour le droit au génocide. Bogdan Boutkevitch crapule tranquile, un vrai
Israélien. (Peut-être est-ce un canular ?)
|
Nous réitérons notre recommandation du 4 mai que vous extirpiez les causes profondes de ce conflit en désavouant publiquement toute volonté d’intégrer l’Ukraine dans l’OTAN et qu’il soit clair que vous êtes prêt à rencontrer personnellement le président Russe Poutine sans délai pour discuter des voies de sortie de la crise et pour reconnaître la légitimité de chacun des protagonistes. La proposition d’un Sommet rapide a eu un écho extraordinaire dans la presse Russe contrôlée et indépendante. Elle n’en a pas eu autant dans le presse “Mainstream” américaine. Nous ne vous avons pas non plus entendu vous exprimer à ce propos. |
Étonnant ! Même à la CIA il y a des gens honnêtes ! Tout espoir n’est pas perdu.
(…) Il n’en reste pas moins que la question de la raison de la mondialisation est posée. Car, il faut le dire, la mondialisation a d’abord été un projet. Elle a été une puissante arme dans les mains des dominants pour tenter de reprendre tout ce qu’ils avaient concédé des années 1950 aux années 1970. Pour atteindre ce but, il fallait cependant la présenter comme un processus naturel, et il fallait mettre en scène les différentes figures de l’impuissance de l’État. C’est très précisément ce que fait José Manuel Barroso. Il reprend, point par point, les différents éléments d’un discours convenu dont la conclusion se trouve formulée dès les hypothèses : il faut se « soumettre » à la mondialisation et renoncer à toute volonté transformatrice, autre que celle des thuriféraires de cette mondialisation. Le passage progressif à la mondialisation a ainsi permis de faire passer, dans les principaux pays européens, les mesures destinées à faire baisser, en termes relatifs ou absolus, les salaires et surtout les salaires d’ouvriers. Ceci a donc été présenté comme le produit d’une évidence, d’une sorte de « loi de la nature » [les fameuses lois d’airin, on nous a déjà fait le coup il y a cent ans]. Il n’y avait pourtant rien de « naturel » à cela. Les transformations du cadre d’insertion international sont bien le produit de politiques, et ces politiques sont en réalité menées par les États. Mais, par l’illusion d’une « contrainte extérieure » s’appliquant hors de toute politique, et cela même alors qu’elle en est le produit direct, ce discours a produit un mécanisme progressif d’acceptation des mesures qui étaient ainsi préconisées. On perçoit mieux maintenant ce à quoi tend le discours de personnes comme Barroso. Construisant le mythe d’une mondialisation-contexte, il vise à en faire oublier les objectifs [notamment, faire mentir Marx et la baisse tendancielle du taux de profit, mais ces crapuleries ne durent qu’un temps]. (…) |
● Déjà
en guerre, les États-Unis n’attendent que l’occasion pour passer à l’étape
supérieure 31 juillet 2014 Que peut-on dire d’un pays qui accumule ses troupes autour des frontières d’un autre pays, lui portant tous les coups bas qui lui sont possibles, le provoquant dans tous les domaines pour le pousser à réagir en situation de faiblesse, allant même jusqu’à créer des casus belli ? Ce pays est, de manière évidente, en état de guerre. Si les États-Unis ne sont pas encore dans une phase d’offensive militaire, c’est qu’il leur faut d’abord mener et gagner une autre guerre qui est déjà en cours : mettre l’Europe dans l’impossibilité de refuser la guerre contre la Russie. Sans l’Europe, les États-Unis sont dans l’incapacité d’entretenir quelque guerre que ce soit, et encore moins la gagner. En fait, les américains aimeraient faire ce qu’ils ont toujours fait : amener l’Europe à faire la guerre pour eux. Si, pour les États-Unis, le seul objectif est la guerre elle-même, aussi longue et aussi destructrice que possible, il faut bien trouver aux européens des raisons solides pour la faire. Déjà, ils ont réussi à impliquer l’Europe dans tous les chaos qu’ils avaient créés de toute pièce, réussissant même à faire créer certains de ces chaos chez les européens et par les européens eux-mêmes, comme en Ukraine. L’Ukraine est un piège, non pas pour pousser la Russie à déclencher un conflit, mais pour emmener tout le monde dans une conflagration globale, et peu importe qui fera le premier pas. De ce point de vue, ils sont en train de progresser vers la réussite de leur projet. A coups de durcissements et d’escalades sur le terrain dans le sud-est de l’Ukraine empêchant volontairement l’incendie de s’éteindre, de manœuvres type false flag, de sanctions « innocentes » qu’ils obligent les pays européens à suivre, chacune rendant difficile tout retour en arrière, nous nous dirigeons lentement, mais sûrement, vers une situation qui ne pourra déboucher que sur des actions militaires de grande envergure. Des actions militaires, il y en a déjà, et elles ne sont pas seulement le fait de l’armée ukrainienne. Cette armée de façade n’effectue aucune opération qui ne soit décidée, planifiée et gérée par les conseillers américains. Quel que soit le sort futur de l’armée ukrainienne, gagnante ou perdante, tôt ou tard l’OTAN pointera officiellement son nez pour la renforcer. Cela aussi se fera progressivement, de la petite aide technique et la formation, qui a déjà commencé, jusqu’au déploiement des ogives nucléaires. Pour le nucléaire, la préparation psychologique des européens a déjà commencé avec la demande, la semaine dernière, des députés du parti nationaliste Svoboda de restituer à l’Ukraine son statut de puissance nucléaire. On se doute, bien sûr, d’où émane cette demande. Le problème n’est plus de savoir comment réagira la Russie, mais ce que feront les européens, qui seront, dans cette circonstance, utilisés exactement comme le furent les djihadistes ailleurs, c’est-à-dire comme des soldats de l’empire. Bon gré, mal gré, ils seront amenés, de manière soft et progressive, à une situation où la seule issue naturelle et logique sera de se battre pour défendre leur existence mise délibérément en danger, danger dont les origines auront été largement brouillées et remaniées par un système médiatique déjà bien rodé en la matière. Ce que nous voyons aujourd’hui a déjà été réalisé à maintes reprises durant ces cent dernières années. Et nous sommes, à chaque fois, surpris de revivre des évènements qui ont pourtant été vécus par nos pères et nos grands-pères, comme s’il s’agissait de nouveautés incroyables. Les mêmes entités qui plongèrent l’Europe dans des guerres meurtrières au siècle dernier sont de nouveau à l’œuvre. Ce sont les mêmes qui, de Londres, en 1939, poussèrent l’Allemagne dans une situation de non-retour et fermèrent la dernière porte de sortie à Hitler en faisant volontairement capoter les négociations menées sous l’égide de l’Italie, trompant ainsi tout le monde, y compris l’allié français dirigé alors par le suiveur français de l’époque, Edouard Daladier, exacte réplique du toutou actuel, François Hollande. Grandeur passée oblige, la France est toujours le pays qui, en fin de compte, finit par légitimer toutes les guerres de massacre en leur donnant la couverture universaliste dont son histoire se réclame. On comprend alors la fureur des États-Unis à propos des positions françaises sur l’Irak en 2003. Hier à Londres, aujourd’hui à Washington, les décideurs sont les mêmes, l’un et l’autre endroit n’étant que des lieux d’application de leurs décisions. Les invasions, les annexions, ne les intéressent pas le moins du monde, surtout si l’invasion est impossible comme dans le cas d’une terre aussi vaste que la Russie. Cela ne les empêche pourtant pas de l’encourager. Pas plus que ne les intéressent des notions comme : qui va gagner, qui va perdre, qui va s’en sortir, etc. Quels que soient les vainqueurs ou les vaincus dans une guerre, eux en sortiront gagnants. Pour eux, l’humanité serait comme une masse de fourmis composée d’équipes de destruction et d’équipes de reconstruction. Tirant profit de l’une et de l’autre, leur tendance logique est d’encourager la destruction pour ne pas mettre au chômage ceux qui sont chargés de reconstruire. L’Europe, une fois de plus, est le candidat idéal pour une future reconstruction après destruction. Même si la Russie arrivait à se dérober, comme ce fut le cas en 1939 avec le pacte de non-agression germano-soviétique, l’Europe aura du mal à échapper au destin qui lui est réservé. Les nazis sont déjà en place, il ne restera plus qu’à les armer, comme ceux d’Allemagne naguère. Cela prendra juste un peu plus de temps. Avic – Réseau International |
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La vengeance posthume de
Hitler Hitler
aussi eut des problèmes de solution finale
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Un porte-parole de Malaysian Airlines a déjà
confirmé que, pour une raison inconnue, le contrôle aérien (ATC) d’Ukraine,
basé à Kiev, a demandé (ordonné ?) au vol MH17 de dévier de son plan de
vol initial le long de la route aérienne internationale connue sous le
libellé L980. (21st
Century Wire) |
Un jeu d’échecs maculé de sang
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Le président Vladimir Poutine
qualifie d’étrange et inacceptable la logique de l’Occident sur la situation
en Ukraine qui consiste à convaincre la Russie, sous la menace de sanctions,
de fermer les yeux sur l’assassinat de civils. « La Russie se trouve littéralement placée devant un ultimatum : soit vous nous laissez éliminer la frange de la population proche de la Russie ethniquement [nettoyage ethnique ou génocide], culturellement et historiquement, soit nous vous imposerons des sanctions. C’est une logique bizarre et absolument inacceptable », a souligné le président lors d’une réunion du Conseil de sécurité de Russie. « Des gens sont arrivés au pouvoir par la force des armes et au mépris de la constitution. La présidentielle a suivi le renversement, propulsant de manière étrange au pouvoir ceux qui finançaient ou participaient au coup d’Etat », a poursuivi M. Poutine. « On tente de réprimer par la force la partie de la population opposée à ce scénario sans même tenter de négocier », a dit le président russe. |
Laisse-moi perpétrer un génocide ou bien je te sanctionne. La Mérique est une grosse ordure.
Appel
au meurtre de masse
Jacques Kupfer : "Nous devons raser Gaza" Le texte ci-dessous a été écrit le 15 juillet
2014 par Jacques Kupfer, membre de l’Organisation sioniste mondiale et du
Bétar et co-président du Likoud Mondial. Cette dernière organisation est
chargée de la communication du Likoud, parti d’extrême droite (la vraie) de
Benyamin Netanyahu. Rappelons que le président français François Hollande a
manifesté son soutien au Premier ministre israélien en affirmant qu’Israël
devait « prendre toutes les mesures pour protéger sa
population face aux menaces ».
La protection divine dont nous bénéficions [Gott mit uns], le génie de la technologie juive du « Dôme d’Acier » et le courage de nos soldats ne peuvent compenser ni remplacer une détermination politique qui semble faire défaut et une direction gouvernementale faible. Nous parlons en hébreu à des barbares criminels qui ne comprennent que l’arabe [le savoir des Grecs ne se transmit pas en hébreu mais en arabe et d’autre part beaucoup de Palestiniens parlent le néo-hébreu]. Les 150 à 200 missiles quotidiens lancés par le Hamas sur Israël sont destinés à tuer. Le commando maritime des terroristes arabes qui a tenté de pénétrer sur le territoire israélien, était destiné à tuer. Pour ces fanatiques du Coran, peu importe qu’ils tuent mais de préférence leurs tirs sont dirigées sur des villes où les femmes, les enfants et civils risquent d’être atteints. Dans cette bande de Gaza où sont distribuées des friandises pour célébrer un drame en Israël, où les enfants sont éduqués dans la haine la plus féroce par des maîtres musulmans fanatiques, où les programmes télévisés exaltant le meurtre des Juifs, où la population a voté unanimement pour le Hamas, où les défilés militaires sont quotidiens avec des volontaires pour devenir « martyrs » [et pourquoi n’en serait-il pas ainsi puisque tu as volé leurs terres et leur droit à l’autodétermination après la chute de l’empire turc ? Lis un peu ce qu’en dit l’honnête et régulier quoiqu’impitoyable Jabotinski qui, lui, ne méprisait pas son ennemi : « Un accord volontaire entre nous et les Arabes de Palestine est inconcevable, que ce soit maintenant ou dans un avenir prévisible (…) précisément parce qu’ils ne constituent pas une populace, mais une nation vivante. (…) Des individus arabes peuvent peut-être être achetés mais cela ne veut pas dire que tous les Arabes dans Eretz Israël sont prêts à vendre un patriotisme que même les Papous n’échangeraient pas » Même les Papous ! des sauvages !], je ne vois pas de « civils innocents » mais des ennemis à éliminer [ça tombe bien puisque la réciproque et vraie à part les volontaires, ils sont douillets les Israéliens]. C’est pourquoi, j’aimerais que l’on m’explique pourquoi nous avons laissé le temps aux terroristes de Gaza de se procurer ou de fabriquer des milliers de missiles sans intervenir. J’aimerais comprendre pourquoi encore aujourd’hui nous envoyons par le poste-frontière de la nourriture [quelques milligrammes] et des biens d’équipement [sauf le ciment entre autre] dans la bande de Gaza. Pourquoi nous envoyons des centaines de milliers de tracts et d’appels téléphoniques pour dire à l’ennemi d’abandonner ses maisons avant le bombardement [c’est parfaitement hypocrite puisque les Palestiniens n’ont où aller]. Si je dois choisir entre le fait de détruire tous les missiles et de laisser vivant ceux qui les envoient, je préfère que les missiles rouillent sur place mais qu’il n’y ait plus personne pour les manier. Lorsque les alliés ont voulu mettre un terme à la guerre contre l’Allemagne nazie, ils ont détruit la ville de Dresde. À juste titre [à juste titre ! ça c’est la meilleure : c’était un crime de guerre]. Lorsque les États-Unis ont voulu mettre un terme à la guerre contre le Japon ils ont détruit Hiroshima et Nagasaki en lançant la bombe atomique. À juste titre [encore un autre crime]. Si nous voulons mettre un terme à la guerre, nous devons raser Gaza [non pas un crime de guerre, mais un crime contre l’humanité puisque génocide. Le bonhomme aime beaucoup les crimes]. Gaza doit devenir un champ de ruines d’où ne peuvent sortir que des gémissements. [pas de doute, c’est la bible, ce livre plein de viols, de trahisons, de pornographie, de massacres…] Si un seul instant, la protection divine et le soutien de notre technologie cessaient de s’exercer, nous aurions à pleurer un véritable désastre. Nous devons considérer ce que l’ennemi a voulu faire et non pas ce que nous l’avons empêché d’exécuter. Nous devons considérer que les centaines de missiles envoyés sur toute l’étendue de notre territoire ont touché les cibles qu’ils étaient destinés à toucher. Notre réaction doit être proportionnelle à leur intention et non pas à la réussite de notre défense. Nos trois jeunes garçons massacrés par les terroristes arabes méritaient une opération militaire immédiate car il était clair, dès le deuxième jour de leur enlèvement, qu’une issue tragique était vraisemblablement intervenue. Pourquoi attendre ? Pourquoi devons-nous supporter davantage qu’un seul missile sur Israël avant de détruire l’ennemi ? [parce que tu occupes un pays qui ne t’appartient pas, un pays que tu as volé. Ce n’est pas les Palestiniens qui ont envahi la Palestine mais toi et tes congénères. Vous n’avez aucun droit sur cette terre. Tu es pour les Palestiniens ce que les Boches étaient pour les Français lors de la dernière guerre. La division Das Reich aussi avait le droit de se défendre, elle aussi répondait à des provocations. Imagine ce qui se serait passé si vingt ou trente millions de Boches étaient venu habiter en France sous protecction de la Wermacht et étaient toujours là depuis plus de soixante ans] Pourquoi attendre le centième missile avant de réagir ? Ce qui semble être de la retenue occidentale civilisée pour notre gouvernement, n’est que le signe d’une immense faiblesse pour les Arabes. Nous devons réagir à la première fusée lancée contre Israël comme s’il y en avait eu 1 000. Nous devons réagir aux 1 000 fusées lancées contre notre territoire comme si elles avaient toutes touché leur cible. Nous sommes en guerre contre des barbares et nous devons parler un langage qu’ils comprennent [le barbare c’est toi et tes congénères. Pourquoi les Palestiniens envoient des missiles ? Parce que vous ne comprenez pas. Même ça, vous ne comprenez pas ou plutôt vous faites semblant de ne pas comprendre]. Un T-shirt publicitaire résume fort bien la pensée populaire : « Seul Dieu peut pardonner aux terroristes. Notre mission est de permettre le rendez-vous ! » [ah ! ah ! ah ! comme c’est drôle. Cela confirme ce que je pense : contrairement aux Allemands, tous les Israëliens sont coupables] Notre capacité à effectuer des frappes chirurgicales est certainement la meilleure du monde. Certainement davantage que celle des avions alliés exécutant les invités d’un mariage en Afghanistan, des hôpitaux en Serbie ou des emplacements civils à Tripoli [tous crimes : le bonhomme vante la qualité de ses crimes : ils font moins de bruit]. Mais le problème aujourd’hui n’est plus celui d’une opération chirurgicale mais d’une ablation totale [un génocide]. Nous payons le prix de notre retrait malheureux de nos soldats de la bande de Gaza, la destruction des maisons juives et de nos synagogues. Nous sommes en guerre contre un État nazi [ça c’est la meilleure : ces barbares de Palestiniens ont un État ! La rage étouffe le bonhomme, il ne se voit plus les mains : les Palestiniens, un État ! C’est ce que tu leur a volé en 1948 : leur libre détermination après la chute de l’empire turc] soutenu par sa population et par une idéologie islamiste criminelle. Il est évident que nul Juif ne peut se satisfaire de bombarder des hôpitaux [mais si, mais si, toi par exemple]. Mais les stocks de fusées sont entreposés dans les mosquées, les hôpitaux, les écoles de l’ONU [il en faut des écoles et des hôpitaux pour dissimuler dix mille missiles. Autrement dit, il y en a partout, il ne sert donc à rien de bombarder les écoles et les hôpitaux]. Entre la certitude que ces missiles seront sortis de ces places protégées par nos principes humanitaires [blagueur, ils ne sont pas épais tes principes] et la possibilité qu’elles touchent un enfant en Israël [les enfants en Israël naissent occupants d’un pays qui ne leur appartient pas], mon choix est évident. Que soient détruits leurs hôpitaux, leurs écoles et leurs mosquées mais que soit protégée notre population. Les Gazaouis comprendront rapidement qu’il n’y a plus d’asile pour leurs armes et leurs chefs cesseront de se servir d’eux impunément comme « bouclier inhumain » [parfaitement hypocrite puisque les Palestiniens n’ont où aller et je croyais que le Hamas avait été élu et réélu à la majorité. Les membres du Hamas sont des Palestiniens, contrairement à toi qui es un étranger : tu gène dans ce pays, personne ne t’y a invité, tu l’a pris de vive force en vrai barbare]. La condamnation des Nations unies [tu as chié, pendant plus de soixante ans, sur toutes les résolutions de l’ONU qui ne t’étaient pas favorables], les cris des gauchistes dans le monde seront les mêmes. Ils montrent les photos truquées de nos destructions, autant en faire de vraies ! Une guerre doit se terminer par une victoire. L’ennemi doit lever le drapeau blanc et demander la fin des hostilités à genoux. Les pressions extérieures et notre manque de persévérance nous ont toujours empêchés de mettre l’ennemi à terre. Ce n’est pas un cessez-le-feu qu’il faut atteindre mais une reddition totale. Cela signifie de pouvoir dicter nos conditions quant au contrôle complet de tout ce qui rentre et qui sort de Gaza et en particulier, la destruction de toutes leurs armes, de leurs missiles et même de leurs armes blanches. Dans de telles conditions ça suffit d’entendre nos journalistes et nos médias faire preuve de compassion pour l’ennemi. Ça suffit de les entendre demander en permanence quel est le coût de cette opération. Ça suffit de les entendre pleurer sur les éventuelles victimes arabes dans ce conflit. Ça suffit de vouloir plaire au monde civilisé occidental qui ne sait pas ce que cela signifie de dire à un enfant d’aller se terrer dans un abri. Pour chaque larme d’un enfant juif obligé encore aujourd’hui de rentrer dans un abri, l’ennemi doit payer le prix du sang. Si l’opération terrestre est complexe à exécuter et si la vie d’un seul soldat juif devait être mise en danger alors c’est à l’armée de l’air de raser Gaza. Si cela ne sera pas fait maintenant, nous aurons à tout recommencer une quatrième fois. Que Gaza devienne un site archéologique. Jacques KUPFER P.S. À mes amis de France, aux Juifs de notre communauté qui demandent de nos nouvelles, je dirais que c’est pour eux que nous nous inquiétons. Alors venez avec nous écrire le grand livre de l’Histoire éternelle d’Israël. |
« La
destruction du vol MH 17 a concentré tous les yeux du
monde sur l’avion. Les Ukies en profitent pour déclencher une attaque contre
les civils de Novorossia avec une sauvagerie sans précédent. Des volées
entières de lance-roquettes multiples sont tirées sur les grandes cités, sur
les villes et les villages, loin des regards indiscrets de la presse. »
(The
French Saker)
(…) Algérie patriotique : Vous avez adressé,
récemment, une lettre ouverte (* Cf. vidéo
à la fin de l’article) des plus virulentes au président français
François Hollande concernant la énième agression d’Israël contre la
population palestinienne. Vous a-t-il répondu ? Bien entendu, il ne m’a pas répondu et il ne répondra pas. Peut-être qu’il me collera une enquête fiscale, je ne sais pas (rire). Je l’attends de pied ferme. Mais une chose est sûre et cela m’a été confirmé par les responsables du Hamas, le soutien de François Hollande à Netanyahu a été un feu vert pour l’invasion terrestre – Netanyahu s’en est servi dans ses conférences de presse. Avant que l’invasion terrestre n’ait eu lieu, ils m’ont dit : « M. Hollande a donné un feu vert (green light) à Netanyahu. » Il est clair, de plus en plus, que le vrai combat pour la Palestine se situe chez nous, dans l’Hexagone, et dans les pays occidentaux. C’est la force du lobby qui fait qu’Israël ose faire ce qu’il fait aujourd’hui. Nos véritables ennemis ne sont pas les racistes israéliens, mais plutôt les racistes qui sont dans nos propres rangs, ici en France, et qui sont MM. Hollande et Valls. Ce sont ceux qui bidonnent, par exemple, ce pseudo-clash de la rue de la Roquette, à Paris, qui est une véritable honte nationale. Pensez que le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur ont monté l’attaque contre une manifestation pacifique en utilisant la Ligue de défense juive (LJD) et en osant mentir aux Français. Heureusement que les réseaux sociaux ont fonctionné et on s’est aperçu que MM. Hollande et Valls étaient des menteurs. Heureusement aussi que le rabbin de la synagogue rue de la Roquette a lâché le morceau et refusé la présence de cette petite milice fascisante (LDJ) dans la synagogue. Il ne voulait pas que les membres de la LJD attaquent la manifestation pacifique, affirmant qu’à aucun moment, il n’a été nécessaire pour qui que ce soit de se réfugier dans la synagogue. Ce qui est dramatique, c’est qu’un journal très important tel que The Independent a titré, à ma connaissance, « Manifestation anti-juive à Paris », une chose monstrueuse. Le gouvernement français a approuvé le bombardement de Gaza et vient d’interdire les manifestations de soutien au peuple palestinien à la demande du Crijf, alors qu’elles sont autorisées à Tel-Aviv [elle est bien bonne]. Pourquoi la France se plie-t-elle ainsi aux desiderata d’Israël ? Quel est son intérêt à travers ce soutien indéfectible à l’Etat hébreu ? Je pense que la France, comme les États-Unis d’ailleurs, se trompe d’époque. Je crois que si demain l’ensemble des Français se rend aux urnes, et que tous les Hollande et autres font campagne en allant au dîner du Crijf, ils n’obtiendraient aucune voix. Je crois qu’il faut faire pression sur ces personnages politiques pour qu’ils se rendent compte que, quel que soit leur arrivisme, ce dernier ne passe pas par le Crijf. (…) |
● À qui appartient la
Palestine ? par Henri Cattan. Depuis soixante six ans, les Palestiniens sont en légitime défense. On ne saurait rien leur reprocher.
Ils ne sont pas des agresseurs mais des agressés. Les Juifs, eux, sont les
agresseurs depuis soixante six ans et même plus. Israël ne se défend
pas : quoi qu’il fasse il est
l’agresseur, c’est lui-même qui s’est mis dans cette
situation. Ce n’est pas la peine de venir pleurnicher : ce qu’il a, il a
tout fait pour l’avoir. Il ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Les
Palestiniens sont dans la situation des Français envahis et occupés par les
Boches avec cette différence que les Juifs entendent rester ad vitam
aeternam ce qui est pire. Les Juifs sionistes sont comme les
coucous : ils vont s’autodéterminer dans le nid des autres oiseaux.
Certes ils n’ont pas de nid. Mais les Palestiniens n’y sont pour rien. Qu’ils
exigent plutôt la Bavière comme nid et comme dommages de guerre. Ils ont volé non seulement les
terres des Palestiniens (qui n’existent pas selon Golda Mémère) mais leur droit à l’autodétermination
après la chute de l’empire turc. « L’idée qu’Israël se défende contre des attaques non
provoquées est absurde. Les peuples occupés ont le droit de résister. … les Palestiniens de Gaza sont un peuple occupé, comme ceux de la
Cisjordanie, qui ont le droit de résister, par la force si ils le souhaitent
– toutefois pas de cibler délibérément des civils. Mais Israël n’a pas de droit de
légitime défense sur des territoires qu’il occupe illégalement – il a
l’obligation de se retirer. » (Seumas
Milne – Gaza : cette injustice scandaleuse – The Guardian – LGS)
● Henry
Cattan : sur l’illégitimité du partage de la Palestine par Henry Cattan
● Le partage de la
Palestine du point de vue juridique par Henry Cattan
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Hénaurme haurdure hamairiquène : du Salvador à la frontière de la Russie par Noam Chomsky →
« La “sécurité nationale”, au sens généralement admis de protéger les citoyens, n’a jamais vraiment été le principal souci de l’élaboration politique américaine. » En effet le principal souci de l’élaboration politique hamairiquène est toujours, depuis deux siècles, la sécurité de l’État et non celle des citoyens. La sécurité de l’État contre qui, contre quoi ? Contre les citoyens, contre le peuple. Il s’agit donc de les maintenir dans l’ignorance par un spectacle de démocratie. [...][awmpj57dkeok]
« Sur quel ton et dans quelle langue faut-il vous le dire ? » demande Gideon Levy aux États-Unis et à l’Europe, dans un article publié par le quotidien Israélien Haaretz, exigeant des sanctions contre Israël, seules à mêmes, souligne-t-il de parvenir à une égalité des droits entre Israéliens et Palestiniens.
Arrêtez de vous prosterner devant Israël ! Article de Gidéon Levy publié le 31 mai 2014 par Haaretz Les Américains et les Européens ont essayé la voix de la raison et ils ont échoué. Ils doivent désormais s’adresser à Israël dans le langage qu’il comprend le mieux (et ce n’est pas l’hébreu). S’il y a une communauté internationale, qu’elle le fasse savoir rapidement. Car pour le moment il est clair qu’il n’y a plus aucune intervention internationale en Israël. les Américains ont plié bagages, les Européens ont renoncé, les Israéliens s’en réjouissent et les Palestiniens sont désespérés. De temps à autre, un pape ou un ministère des affaires étrangères vient faire un petit tour (celui de la Norvège était ici la semaine dernière), prononce du bout des lèvres quelques mots, pour la paix, contre le terrorisme et les colonies, puis disparait comme il était venu. Au bout du chemin le roi a été remplacé par un clown (référence à Shakespeare). Ils abandonnent le conflit aux soupirs des Palestiniens et l’occupation aux mains d’Israël, à qui on peut faire confiance pour la faire fructifier d’une main encore plus ferme. Ce retrait de l’humanité est inacceptable : la communauté internationale n’a pas le droit de laisser les choses en l’état, même si c’est le souhait le plus ardent d’Israël. La situation actuelle n’est pas acceptable au 21ème siècle. Il y a effectivement de quoi se lasser s’il s’agit de creuser le même sillon et de faire les mêmes propositions dérisoires à un sourd. L’échec américain montre qu’il est le temps d’adopter une autre méthode, jamais tentée à ce jour. Le message, tout comme les moyens de le faire entendre doivent changer. Le message doit concerner les droits civiques et l’on doit recourir aux sanctions pour le faire entendre. Jusqu’à présent on a utilisé la flagornerie à l’égard d’Israël, lui présentant une carotte après l’autre pour tenter de lui plaire. Cela s’est avéré un échec retentissant. Cela n’a fait qu’inciter Israël à poursuivre sa politique de dépossession. Le message aussi a failli : la solution à deux États est devenue fantomatique. Le monde a essayé de lui redonner vie artificiellement. Les propositions se sont succédé, étrangement similaires, d’une feuille de route à l’autre, du Plan Rogers aux navettes de John Kerry, et chacune a fini en poussière dans un tiroir. Israël a toujours dit non, seuls ses prétextes et conditions présentant des changements : la fin du terrorisme ici, la reconnaissance d’un État juif là. Et pendant ce temps le nombre de colonies en Cisjordanie a été multiplié par 3 ou 4, tandis que la brutalité de l’occupation augmentait, au point que des soldats se mettent à tirer sur des manifestants par pur ennui. Le monde ne peut collaborer à ceci. Il est inacceptable, au 21ème siècle, de la part d’un État qui prétend faire partie du monde libre de priver une autre nation de ses droits. Il est impensable, carrément impensable que des millions de Palestiniens continuent à vivre dans ces conditions. Il est impensable qu’un État démocratique puisse continuer à les opprimer de la sorte. Et il est impensable que le monde regarde cela et laisse faire. La discussion sur les deux États doit maintenant se transformer en une discussion sur les droits. Chers Israéliens vous avez voulu l’occupation et les colonies — eh bien restez enfermés à l’extérieur — Restez à Yitzhar, enclavez-vous dans les montagnes et construisez tout votre soul à Itamar. Mais vous avez l’obligation d’accorder tous leurs droits aux Palestiniens, exactement les mêmes droits dont vous jouissez. Egalité des droits pour tous ; une personne, un vote — tel devrait être le message de la communauté internationale. Et que pourrait répondre à cela Israël ? Qu’il ne peut y avoir égalité des droits parce que les Juifs sont le peuple élu ? Que cela mettrait en danger la sécurité ? Les prétextes seraient vite écartés, et la vérité nue éclaterait au grand jour : sur cette terre, seuls les Juifs ont des droits. Une affirmation qu’il n’est pas question de prendre pour argent comptant. C’est aussi toute la manière de s’adresser à Israël qui doit être changée. Tant qu’ils n’ont pas à payer le prix de l’occupation et que les citoyens ne sont pas sanctionnés, ils n’ont aucune raison d’y mettre un terme et même de s’en préoccuper. L’occupation est profondément ancrée au sein d’Israël. Personne n’en est à l’écart, et l’écrasante majorité de la population israélienne souhaite continuer à en profiter. C’est pourquoi, seules des sanctions peuvent nous faire prendre conscience de son existence. Oui, je parle des boycotts et des sanctions qui sont largement préférables aux bains de sang. C’est la vérité, même si elle est amère. Les États-Unis et l’Europe se sont suffisamment prosternés devant Israël. Et sans aucun résultat, malheureusement. Dorénavant le monde doit adopter un autre langage, qui sera peut-être compris. Après tout, Israël a prouvé plus d’une fois que le langage de la force et des sanctions est son langage préféré. http://www.haaretz.com/opinion/.pre... (Traduit par CAPJPO-EuroPalestine) |
La vive controverse déclenchée par les propos du Secrétaire d’État John F. Kerry, affirmant qu’Israël risquait de devenir un « État d’apartheid », nous rappelle une fois de plus que les faits, les données et l’apparente complexité des règles du droit international semblent souvent avoir un effet sur les discussions tenues en haut lieu à propos d’Israël. Comme ce fut déjà le cas à l’époque lorsque d’autres figurent majeures du pays avaient brandis le « A-word » à propos d’Israël (on pense à Jimmy Carter), la réaction politique aux propos de Kerry fut instantanée et émotionnelle. « Israël est la seule démocratie du Proche Orient, et établir un lien entre Israël et l’apartheid est insensé et ridicule, » déclarait la Sénatrice de Californie Barbara Boxer. Fin de l’histoire, donc ? Pas vraiment. Les politiciens pourront se contenter de déclarations plates et sans fondement, mais pour quiconque est poussé par un minimum de curiosité, il n’est pas inutile de s’arrêter quelques instants pour réfléchir au terme et à son application à Israël. Le terme « apartheid » n’est pas simplement une invective ; il s’agit d’un mot ayant une signification légale spécifique, laquelle est définie par la Convention Internationale sur l’Élimination et la Répression du Crime d’Apartheid, adoptée par l’Assemblée des Nations Unies en 1973 et ratifiée par la plupart des États membres (à l’exception éhontée d’Israël et des États-Unis). Selon l’Article II de cette convention, le terme s’applique à des actes « commis dans le but d’établir et de maintenir la domination d’un groupe racial sur un autre et de les oppresser systématiquement. » Priver les membres de ce groupe du droit à la vie et à la liberté, les soumettre aux arrestations arbitraires, les exproprier, les priver de leur droit de quitter ou de retourner dans leur pays, entraver leur liberté de mouvement ou de résidence, créer des réserves ou ghettos pour les membres d’un groupe racial différent, empêcher les mariages mixtes - ce sont là tous des exemples du crime d’apartheid tels que spécifiquement mentionnés dans la convention. A propos de la référence à un groupe racial, certains vont parler de race au sens prétendument biologique du terme ou en terme de couleur de peau. C’est une manière plutôt simpliste (et dépassée) de considérer l’identité raciale. En outre, pour être plus précis,la notion « d’identité raciale » est définie par la Convention internationale sur l’Élimination de Toutes Formes de Discrimination Raciales de 1965 (dont Israël est signataire), et à laquelle se réfère explicitement la convention sur l’apartheid. A cet effet, la notion de "discrimination raciale" est définie par "toute distinction, exclusion, restriction ou préférence basée sur la race, la couleur, l’ascendance, l’origine ethnique ou nationale, ayant pour but d’annuler ou de nuire à la reconnaissance, la jouissance ou l’exercice, sur un pied d’égalité, des droits humains et des libertés fondamentales, dans le domaine politique, social, culturel ou tout autre domaine de la vie publique." Quelques réalités basiques sont désormais établies. L’État Juif (après tout, c’est ainsi qu’il se qualifie lui-même) maintient un système formel et informel de discrimination au logement à la fois en Israël et dans les territoires occupés. Tout le monde sait, évidemment, que les colonies juives en Cisjordanie ne sont pas franchement pleines à craquer de palestiniens. En outre, en Israël même, des centaines de communautés ont été construites pour des résidents juifs sur des terres dont des Palestiniens ont été expropriés, et sur lesquelles la ségrégation est maintenue, par exemple, via des comités d’admission autorisés à utiliser le critère ethnique - critère banni depuis longtemps aux USA - ou via l’impossibilité pour des citoyens palestiniens d’accéder aux terres détenues au profit exclusif du peuple Juif par le Fonds National Juif (et ce avec la bénédiction des pouvoirs publics). Les résidents juifs en territoire occupé profitent de nombreux droits et privilèges dont leurs voisins palestiniens sont privés. Tandis que les premiers bénéficient des protections du code civil israélien, les derniers sont soumis à la dureté de la loi militaire. Ainsi, pendant que leurs voisins juifs vont et viennent librement, les palestiniens de Cisjordanie subissent les arrestations arbitraires et les détentions, la privation de leur liberté de mouvement ; on leur refuse fréquemment l’accès aux centres d’éducations ou centres médicaux, aux sites religieux chrétiens ou musulmans, etc. Dans le même temps, les citoyens palestiniens d’Israël doivent faire face à près de 50 lois et projets de loi qui, selon l’organisation des droits de l’homme israélo-palestinienne Adalah, soit privilégient les Juifs soit discriminent directement la minorité palestinienne. Une des composantes clé du code israélien de la nationalité, la Loi du Retour, par exemple, ne s’applique qu’aux Juifs, et exclut les Palestiniens y compris les Palestiniens nés dans ce qui est aujourd’hui l’État d’Israël. Alors que les citoyens juifs peuvent aller et venir sans entrave, la loi israélienne interdit expressément aux citoyens palestiniens de faire venir en Israël leur conjointe vivant dans les territoires occupés. Les systèmes éducatifs pour les deux populations en Israël (sans parler des territoires occupés) sont maintenus séparés et inégaux. Là où les écoles palestiniennes en Israël sont surpeuplées, les étudiants juifs bénéficient de plus de ressources et d’options dans leurs parcours scolaires. Il n’est pas possible légalement en Israël pour un citoyen juif d’épouser une citoyenne non-juive. Par ailleurs, une multitude de lois, règlements et décrets militaires dictant quelles personnes peuvent vivre dans quels espaces particuliers rendent les mariages mixtes au sein des territoires occupés simplement impossibles. Et ainsi vont les choses dans chaque domaine de la vie, de la naissance à la mort : une politique rigoureuse et systématique de séparation de deux populations et un mépris total du principe d’égalité. Un groupe - dépossédés de ses biens et de ses droits - expulsé, humilié, réprimé, démoli, emprisonné et parfois conduit jusqu’aux limites de la famine (reposant sur un calcul calorique méticuleux) dépérit. Un autre groupe - dont la liberté de mouvement et de développement n’est non seulement pas entravée mais activement encouragée - prospère, et voit ses symboles culturels et religieux orner les atours de l’État et former le blason du drapeau national. La question n’est pas de savoir si le terme « apartheid » s’applique ou non à Israël. Mais plutôt de savoir pourquoi utiliser ce terme suscite un tel tollé. Saree Makdisi professeur d’anglais et de littérature comparée à l’UCLA (Unversity of California Los Angeles), est l’auteur de "Palestine Inside Out : An Everyday Occupation." http://www.latimes.com/opinion/op-ed/la-oe-makdisi-israel-apartheid-20...DDD 4 |
21 juin 2014 André Nouschi : « Comment les juifs qui ont tant souffert peuvent-ils imiter leurs bourreaux hitlériens ? » D. R. Monsieur l’Ambassadeur, Pour vous c’est shabbat, qui devait être un jour de paix, mais qui est celui de la guerre. Pour moi, depuis plusieurs années, la colonisation et le vol israéliens des terres palestiniennes m’exaspèrent. Je vous écris donc à plusieurs titres : comme Français, comme juif de naissance et comme artisan des accords entre l’université de Nice et celle de Haïfa. Il n’est plus possible de se taire devant la politique d’assassinats et d’expansion impérialiste d’Israël. Vous vous conduisez exactement comme Hitler s’est conduit en Europe avec l’Autriche, la Tchécoslovaquie. Vous méprisez les résolutions de l’ONU comme lui celles de la SDN et vous assassinez impunément des femmes, des enfants ; n’invoquez pas les attentats, l’Intifada. Tout cela résulte de la colonisation illégitime et illégale. Qui est un vol. Vous vous conduisez comme des voleurs de terres et vous tournez le dos aux règles de la morale juive. Honte à vous : honte à Israël ! Vous creusez votre tombe sans vous en rendre compte. Car vous êtes condamné à vivre avec les Palestiniens et les États arabes. Si vous manquez de cette intelligence politique, alors vous êtes indigne de faire de la politique et vos dirigeants devraient prendre leur retraite. Un pays qui assassine Rabin, qui glorifie son assassin est un pays sans morale et sans honneur. Que le ciel et que votre Dieu mettent à mort Sharon l’assassin. Vous avez subi une défaite au Liban en 2006.Vous en subirez d’autres, j’espère, et vous allez envoyer à la mort de jeunes Israéliens parce que vous n’avez pas le courage de faire la paix. Comment les juifs qui ont tant souffert peuvent-ils imiter leurs bourreaux hitlériens ? Pour moi, depuis 1975, la colonisation me rappelle de vieux souvenirs, ceux de l’hitlérisme. Je ne vois pas de différence entre vos dirigeants et ceux de l’Allemagne nazie. Personnellement, je vous combattrai de toutes mes forces comme je l’ai fait entre 1938 et 1945 jusqu’à ce que la justice des hommes détruise l’hitlérisme qui est au cœur de votre pays. Honte à Israël. J’espère que votre Dieu lancera contre ses dirigeants la vengeance qu’ils méritent. J’ai honte comme juif, ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale, pour vous. Que votre Dieu vous maudisse jusqu’à la fin des siècles ! J’espère que vous serez punis. André Nouschi Professeur
honoraire de l’Université André Nouschi, qui fut combattant de la France libre, est notamment l’auteur d’un livre, maintenant bien oublié, sur le niveau de vie des populations rurales constantinoises durant la période coloniale jusqu’en 1919 (PUF, 1961). Ce livre, décisif, avait en son temps été salué par le ministre du GPRA et historien nationaliste algérien Ahmed Tawfiq al-Madani comme « la goutte d’eau qui s’offre au voyageur après la traversée du désert ». André Nouschi a été enseignant à l’université de Tunis, et il est professeur honoraire de l’université de Nice. |
Israël : un pays créé par le terrorisme
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Par Sylvette Rougier Au sujet de la disparition /
enlèvement de trois Israéliens Communiqué de notre Comité au sujet de la disparition/enlèvement de trois colons israéliens en Cisjordanie. 18 juin 2014 | Thèmes : Crimes de guerre Israël La disparition / enlèvement des trois Israéliens, étudiants dans les colonies proches de Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée, provoque un nouveau déploiement de forces de l’appareil militaire israélien. Et suscite à nouveau des interrogations anciennes : Combien de fois faudra-t-il répéter que la construction de colonies dans les territoires palestiniens est illégale et condamnée en droit international ? [un million de fois car cause à mon cul ma tête est malade] A quoi sert le mur qu’Israël a construit pour soi-disant pour protéger les Israéliens de tout risque si les Israéliens séjournent en tant que colons dans la zone palestinienne isolée par le mur ? [oui, à quoi sert-il ? voilà de la dépense en pure perte] La zone où les Israéliens ont été enlevés est en zone C, c’est-à-dire une zone entièrement sous contrôle israélien. Pourquoi Israël accuse-t-il alors le gouvernement palestinien d’être responsable de cette disparition / enlèvement ? Chaque jour, la colonisation avance en Palestine, avec son lot de morts, de blessés, d’enfants à jamais traumatisés parmi les Palestiniens. Les agressions des colons sont quotidiennes et sanglantes, sur les biens et les personnes. Elles jouissent d’une totale impunité mais on observe un silence total sur ces victimes. Depuis la disparition / enlèvement du 12 juin, l’armée israélienne est déployée sur tout le territoire palestinien harcelant les Palestiniens, en arrêtant plus de 150 dont le Président du Conseil législatif palestinien, 7 députés et 2 anciens ministres, et tuant un jeune Palestinien de 19 ans. Le Comité poitevin Palestine, demeure quant à lui persuadé que si Israël cessait d’occuper et de coloniser les territoires palestiniens, il n’y aurait pas d’enlèvements / disparitions de colons [c’est l’évidence même]. Pour cela, il est de la responsabilité des États de faire respecter le Droit et les Conventions internationales. Et pour les forcer à agir, il est de la responsabilité de chacun de renforcer la campagne de boycott, désinvestissement et sanctions lancée par les Palestiniens, une campagne qui en s’amplifiant peut faire plus et mieux que le nouveau bain de sang prémédité par Israël. Sylvette ROUGIER Comité poitevin Palestine 24 rue d’Elne 86000 Poitiers |
Une
guerre mondiale entre classes et non entre pays par Ismaël Hossein Zadeh
(Asia Times via LGS) →
Texte extraordinairement clair et évident. Le second en quinze jour, l’autre étant celui-ci →.
Version avec marges, corps 13 sur 15 →.
Le mythe de la démocratie par rafoupas (Le verbe populaire) → ● Ne pas confondre démocratie et parlementarisme (Le Verbe populaire) Ne dites plus démocratie mais démocrachie comme oligarchie ploutocratique. Aux chiottes la démocrachie, c’est là sa place. Appelons le colonel Poutine pour la poursuivre en ces lieux.
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(…) De ce point de vue, les manifestations des jeunes
lycéens et étudiants, guère plus de quelques milliers pour toute la France,
ont été très symptomatiques. Dans le cas de la manifestation de Paris, qui a
été la plus importante, vous aviez presque uniquement des
« blancs » et des « bourgeois ». Il n’y avait
pratiquement pas de jeunes issus des lycées professionnels. Aujourd’hui la
« protestation » contre le vote FN ne se manifeste que dans les
classes supérieures de la société et c’est sans doute cela le véritable
« tremblement de terre ». (…) Désormais, nous vivons une crise de l’État ukrainien, avec des référendums d’auto-détermination qui se sont tenus dans la partie est du pays, et qui conduit désormais à une véritable guerre civile. Le gouvernement de Kiev utilise ses avions et ses hélicoptères contre les insurgés, c’est à dire le même niveau de violence qui avait été le prétexte à une intervention en Libye et qui avait suscité l’émotion de la communauté internationale en Syrie. Il serait urgent que l’UE fasse pression sur les autorités de Kiev pour qu’elle proclame un cessez le feu et qu’elles ouvrent immédiatement des négociations inconditionnelles avec les insurgés. Au-delà, il est clair qu’il faut des élections à une Assemblée Constituante, qui seule pourra déterminer la nature et le degré de fédéralisation du pays, et un engagement de toutes les parties extérieures en présence, tant l’UE que la Russie, de respecter l’indépendance et la neutralité de l’Ukraine. |
Je sais, vous êtes troublés car, quand même, le PS c’est (euh) l’antiracisme et (euh) l’opposition à l’antisémitisme et (euh) le mariage pour tous et (euh) les pistes cyclables. Résumons : ▪ S’il suffit de promouvoir la bicyclette pour être de gauche, alors le maire d’Amsterdam doit être un léniniste. ▪ S’il suffit de condamner l’antisémitisme pour être de gauche, alors le maire de Tel-Aviv doit être un trotskiste. ▪ S’il suffit d’être gay-friendly pour être de gauche, alors le maire de San Francisco doit être un maoïste. Le PS se voit attribuer des galons « de gauche » sur des sujets qui ne constituent pas un clivage gauche/droite et où le fait d’être de gauche (ou pas) est totalement hors propos [là est le vice : bien dit]. C’est comme si on délivrait un diplôme de médecine à quelqu’un qui aurait réussi un examen d’architecture. Une extrême-droite [et cette extrême droite est pire que toute autre extrême droite puisqu’elle avance masquée pour tromper les gogos] est déjà au pouvoir et elle porte le titre Parti Socialiste. La question du jour n’est donc pas de savoir si l’extrême-droite prendra le pouvoir en France, mais si une autre extrême-droite succédera à celle-ci [ça ne peut être pire car une autre extrême droite sera perçue comme extrême droite et ainsi les gens pourront se faire une opinion. Avant tout, l’ordure « socialiste » est une imposture. Vive la vraie extrême droite, que l’on puisse en venir aux mains comme en Ukraine]. |
Voilà qui dit parfaitement ce que j’avais envie de dire depuis longtemps sans parvenir à une formulation qui me satisfît. Comme le dit si bien Soral : si médire des pédés est réactionnaire, enculer ou se faire enculer n’est pas pour autant révolutionnaire. Au contraire, c’est vieux comme le monde : pensez au bataillon sacré de Thèbes.
1) Si l’hypothèse A ci-dessus est correcte, alors le Kremlin est
engagé dans une campagne de relations publiques massives pour préparer le
public russe à une intervention militaire en Ukraine.
2) Si l’hypothèse B ci-dessus est correcte, alors il est un
segment très influent des élites russes qui est engagé dans une campagne pour
forcer le Kremlin à intervenir militairement en Ukraine.
3) Si l’hypothèse C ci-dessus est correcte, alors il y a une telle vague d’indignation et de dégoût dans l’opinion publique russe que le Kremlin n’aura pas d’autre choix que d’intervenir militairement pour arrêter les opérations de terreur de la junte. |
Pendant
ce temps, les États-Unis renforcent leurs forces d’occupation de l’Europe 05 juin 2014 Les États-Unis sont en train de nous offrir un spectacle dont il serait très intéressant de suivre les développements dans les jours et les semaines qui viennent. Beaucoup de discours, beaucoup de déplacements, beaucoup de réunions, beaucoup, beaucoup de dollars, et surtout beaucoup de menaces, mais peu d’actions, visibles tout au moins. A quoi cela tout cela rime-il ? Les officiels américains se tapent leurs 12 heures ou plus de travail par jour comme tous leurs collègues à travers le monde. Ils ne passent certainement pas toutes ces heures à rédiger des discours, à imaginer des menaces et à choisir à qui les adresser. Malgré les flots de paroles, les déclarations ressemblent plus à du blabla et n’ont souvent aucun rapport avec la réalité. C’est comme si tout était fait pour donner le tournis et interdire une vision d’ensemble. Un jour c’est Chuck Hegel qui fustige et menace la Chine à Singapour, un autre c’est Obama qui mène, tambour battant, une série de réunions avec ses sujets en Europe, un autre encore c’est le vice-président américain qui se rend en Ukraine pour raviver la flamme guerrière des militaires ukrainiens, véritables garde-frontières des limes est-européennes, tout en veillant à ses intérêts propres, et Kerry… où est-il celui-là ? Sûrement quelque part dans des réunions pour attiser le front syrien. Et tout ce beau monde et d’autres encore, parfois de simples supplétifs, font un boucan de tous les diables, et veillent à le maintenir le plus durablement possible. Le contenu de ce boucan, accompagné par un remue-ménage perpétuel, ressemble à un brouhaha confus dont pas une bribe audible ne correspond à une réalité quelconque. Le tourbillon des officiels américains a beau être artificiel, les dollars n’en valsent pas moins. Il faut bien soudoyer, recruter des combattants, les former et les armer, mais pas avec n’importe quelles armes, des armes non létales uniquement. Les armes non létales sont un bel exemple de ces discours américains qui ne veulent rien dire. A les entendre, les officiers américains formeraient et entraineraient des combattants avec de vraies armes et, à la fin de leur formations, les lâcheraient dans la nature en leur disant « désolés, pas d’armes létales, débrouillez-vous. Massacrez, incendiez, détruisez et violez, mais pas d’armes létales ». Tout est question de mots. Des armes génocidaires oui, létales non. Mais pendant qu’ils nous amusent par leurs bévues et leurs maladresses, et qu’ils nous laissent pantois avec leurs mensonges tellement gros que l’on se demande parfois quel esprit malade a bien pu les imaginer, d’importantes choses se passent. Depuis le début des années 2000, l’armée américaine s’est déployée calmement, posément, étape par étape. Les massacres de Yougoslavie leur ont servi de prétexte pour s’installer définitivement dans les Balkans, en plein cœur de l’Europe, non sans avoir démantelé ce pays en menus morceaux pour le rendre inoffensif à jamais. Pour bien asseoir leur présence, ils découpent carrément un morceau du territoire yougoslave, le Kossovo, pour le transformer en vaste base militaire américaine. Les talibans leur ont permis de s’installer en Afghanistan et ils ne sont pas prêts d’en partir, contrairement à ce que disent les diverses déclarations officielles. Le retrait des troupes signifie en langage militaire américain redéfinition de leur mission sur place. L’armée américaine ne combat plus, elle occupe. Les armes de destruction massives leur ont permis de s’installer durablement, sinon définitivement dans le golfe persique avec des bases au Koweït, Qatar, Émirats Arabes Unis, Arabie Saoudite et la 5ème flotte au Bahreïn. Le retrait d’Irak n’était qu’un redéploiement des forces dans la zone. C’est même à se demander si la guerre d’Irak n’avait pas pour objet cette occupation. Rappelons-nous quand même que ce sont les États-Unis qui ont poussé Saddam Hussein à commettre l’erreur qui fut cause de la guerre, c’est-à-dire l’invasion du Koweït, et que, malgré les velléités du président irakien de faire marche arrière quand il s’est rendu compte du coup fourré, ils lui ont refusé toute porte de sortie. Le printemps arabe, qui débuta dans deux pays dont les chefs d’état sont leurs marionnettes, a abouti, dans un premier temps à la Libye porte d’entrée de l’Afrique. Les bases sont en cours d’installation et il serait naïf de penser que ces coups de billard à 3 ou 4 bandes n’englobent pas les pays environnants, comme l’Algérie, qui tôt ou tard devra se dresser contre la machine américaine ou subir. Le deuxième temps du printemps arabe a conduit à la Syrie, et là, des difficultés sans nom ont surgi. Du point de vue américain, la résistance syrienne n’est qu’un ralentisseur, un petit obstacle qu’il faut supprimer coûte que coûte. Ce qui pourrait expliquer leur acharnement à vouloir enlever le caillou syrien de la chaussure états-unienne. Une Syrie qui reste en l’état risquerait de gravement compromettre les objectifs initiaux. Et maintenant c’est l’Ukraine. Si l’on se réfère aux habitudes états-uniennes et à leur jeu favori, le billard, on pourrait se demander combien de bandes ont-ils prévu pour ce coup. Après la deuxième guerre mondiale, l’Europe occidentale continentale s’est retrouvée quasiment occupée, pour sa « protection ». Protection contre qui, puisque l’ennemi de l’Europe venait d’être défait. ? Contre le seul pays qui n’avait alors pas les moyens parce que saigné à blanc par une longue guerre qu’il a menée de bout en bout, et qui avait laissé aux anglo-américains le champ libre pour faire absolument tout ce qu’ils voulaient dans l’Ouest européen. Mais sans ennemis, sans menace, plus d’occupation, et vue la taille de l’Europe, il faut que cet ennemi soit puissant. Ce sera donc l’URSS, bon gré mal gré. Il y eut bien une courte brèche dans l’occupation totale de l’Europe de l’ouest quand, en 1966, le général de Gaulle décida de retirer la France du commandement intégré de l’OTAN et ferma les bases de l’organisation sur le territoire français, mais la brèche fut vite colmatée. Dans le reste de l’Europe, les bases ont continué à se fortifier, tout en éliminant les éventuelles forces de résistance, si bien que, peu à peu, la société européenne occidentale avait appris à réagir de manière monolithique sur certains sujets et à avoir des réactions pavloviennes dès que certains mots tels que « Moscou », « URSS », « communisme », « Staline », « Pravda », etc. étaient prononcés. Aujourd’hui, avec la crise ukrainienne, les réactions pavloviennes sont encore présentes chez beaucoup, souvent à leur insu, et les américains comptent bien s’en servir. Il a suffi de quelques jours pour rouvrir le catalogue des noms, adjectifs et autres mots que l’on croyait obsolètes et enterrés depuis longtemps, et les appliquer au quotidien sur la situation actuelle en Ukraine. On ne peut plus appliquer les mots « URSS », « communisme », « Staline », « Pravda » au président russe, mais il lui restera toujours « Moscou », « Kremlin » dont il ne pourra pas se défaire. C’est largement suffisant pour suggérer le reste. Ainsi donc, grâce à l’Ukraine, l’URSS est de retour, dans toute sa splendeur, mais sans l’Ukraine. Sans le communisme aussi. Sans son appareil centralisé et sans pays satellites. Elle est juste de retour, menaçante, avec des désirs de conquête, rêvant d’envahir tout état faible qui se trouverait à sa portée, à commencer par ses voisins, en témoignent les troupes russes massées aux frontières. Puisque la Russie est redevenue l’URSS, quoi qu’elle fasse ou dise restera une menace. Pour renforcer la menace, les américains avancent l’idée que des soldats russes seraient présents en Ukraine aux côtés des indépendantistes. Si c’est vrai, alors l’Europe n’a plus rien à craindre des soldats russes. En effet, voilà une armée ukrainienne affaiblie, amputée d’une partie de ses moyens qui n’étaient déjà pas gros, déstructurée, qui bombarde et massacre pendant 5 semaines sans subir de grosses pertes de la part de soldats russes censés faire peur à des pays autrement plus costauds que l’Ukraine. Mais qu’importe la logique, puisque cette présentation a suffi pour justifier le renforcement du dispositif de l’OTAN en Europe afin de contrer la menace russe et permettre aux braves gens de dormir en paix. On pourrait résumer la crise ukrainienne ainsi : On crée un chaos indescriptible dans un pays voisin d’une puissance mondiale. Cette puissance, la Russie dont les intérêts sont directement menacés prend rapidement ses dispositions pour préserver ses intérêts les plus vitaux. Puis, en tant que puissance, la Russie montre les muscles pour éviter que le chaos ne devienne incontrôlable. Cela a suffi aux états-uniens pour ressortir le dossier URSS et s’engager dans un processus de revitalisation de l’OTAN qui (re)trouve enfin un adversaire à sa taille pour justifier toutes les dépenses, tous les exercices et le maintien strict d’une certaine discipline entre les membres qui n’ont plus de défense individuelle mais des services de maintien d’ordre et de répression à l’extérieur et dont les effectifs et les moyens iront en diminuant. On voit ainsi Obama tenter de pousser l’Europe à accepter un déploiement militaire massif sur son sol pour combattre un ennemi supposé menaçant mais qui crie sur tous les tons qu’il ne veut pas la guerre, et qu’on ne peut même pas accuser d’avoir imposé quoi que ce soit à qui que ce soit. Mais sans ennemi et sans menace c’est la mort de l’OTAN et de l’industrie militaire américaine et toutes les activités annexes avec, comme corolaire, des centaines de milliers de chômeurs. Cela veut dire que les morts yougoslaves, afghans, irakiens, libyens et syriens et tous ceux qui ont vu leurs maisons détruites sous les bombes, ont nourri des centaines de milliers de ressortissants des pays membres de l’OTAN. Aujourd’hui, alors que les temps sont durs, surtout pour les États-Unis, l’OTAN est plus que jamais une nécessité, et une nécessité économique. L’Amérique est devenue esclave de sa machine de guerre et a besoin de l’Europe pour la suivre dans son esclavage. Elle a également besoin de la Russie et de la Chine comme ennemis, car seuls capables d’entretenir son état de guerre permanent. Avic – Réseau International |
Topographie Oligarchique de l’Ukraine par Andrey Fursow (les-crises.fr) →
La guerre contre la Russie dans sa dimension idéologique par Alexander Dugin (The Fourth Political Theory) →
Un couple de touristes Israéliens, une Française et un jeune employé ont été tués samedi dans l’attaque contre le Musée juif de Bruxelles menée par un homme « probablement seul » et « bien préparé ». Sans même attendre les conclusions de l’enquête, le président François Hollande en déplacement à Tulle, a déclaré que « le caractère antisémite de cet acte, une fusillade dans le Musée juif de Bruxelles, avec cette volonté de tuer, ne fait pas de doute ». Le même jour, deux hommes de confession israélite sont agressés à la sortie de la synagogue de Créteil. Là encore, aucun doute : « l’agression est à caractère antisémite, c’est indiscutable » selon le maire socialiste Créteil, Laurent Cathala. Le fantasme d’une montée, voire d’une explosion de l’antisémitisme, est régulièrement agité par la communauté juive et ses représentants à l’occasion de ces faits divers dramatiques – comme celui de la tuerie de Toulouse ou du meurtre d’Ilan Halimi –, que certains cherchent à instrumentaliser à des fins politiciennes. Le procédé est toujours le même : disqualifier les opposants au sionisme et à la politique israélienne en les rendant responsables d’un climat délétère favorisant une progression des actes antisémites. Il est très bien analysé par Jean Bricmont qui revient ici sur cet événement. Dimanche, le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) au sujet de la fusillade de Bruxelles qualifiée « d’attentat antijuif », estimait dans un communiqué que « les juifs sont de nouveau en danger dans plusieurs pays de l’Union européenne », évoquant une « situation inquiétante et persistante due à la stigmatisation [amplement méritée quoique insuffisante, hélas] d’Israël, de son armée, de son gouvernement, autant que des divagations anti-juives de prétendus humoristes, idéologues, extrémistes de droite et de gauche, tels que Dieudonné ou Soral ». On se souvient de la réaction du journaliste Judea Pearl ♦ pour qui le meurtre d’Ilan Halimi était une conséquence indirecte de la critique d’Israël [NB : de la critique d’Israël et non pas des crimes perpétrés par Israël depuis soixante six ans, les premiers de ces crimes étant l’invasion et l’occupation de la Palestine. C’est le monde à l’envers : ce ne sont plus les criminels qui sont coupables, mais ceux qui les condamnent et qui les dénoncent. Selon cette logique tordue (chutzpah), afin d’assurer la sécurité des Juifs partout dans le monde, il faudrait tenir cachés les crimes d’Israël et laisser ce dernier poursuivre sa petite besogne tranquillement. D’ailleurs, on ne critique pas des crimes, on les dénonce. Ne pas les dénoncer est aussi un crime]. Même son de cloche à la LICRA qui, par la voix de son président, a accusé Alain Soral, Dieudonné et Laurent Louis d’être indirectement à l’origine de la tuerie de Bruxelles. Une dizaine de jours avant ces événements, Roger Cukierman, dans sa déclaration au Congrès Juif mondial, après avoir dressé un tableau noir de la situation des juifs en France, s’en était vivement pris à la population immigrée musulmane, au Front National et aux gauchistes pro-palestiniens jugés par lui responsables d’une montée de l’antisémitisme en France. Mais celle-ci a-t-elle une réalité statistique ?
Les agressions contre les membres de la communauté juive, abondamment médiatisées et systématiquement dramatisées, ne font en réalité que réactiver des présupposés immuables relatifs à l’antisémitisme. Derrière les propos grandiloquents évoquant la haine, la tuerie ou l’extermination, deux idées sont omniprésentes : - les juifs sont davantage victimes que les personnes des autres confessions - l’antisémitisme est en augmentation Ainsi Roger Cuckierman, lors du Congrès Juif mondial dont il est le vice-président a affirmé qu’en France 40 % des actes de violence visaient les juifs alors qu’ils ne représentent qu’un pour cent de la population française. Un autre intervenant a décrit l’antisémitisme en Europe [mais pas l’antipalestinnisme des Juifs de Palestine] comme « un cancer qui a été autorisé à se développer ». Le rapport du Service de Protection de la Communauté Juive de 2013, donne des éléments de cadrage qui permettent de relativiser ces constats alarmistes. On retrouve bien le chiffre de « 40% des violences racistes commises en France en 2013 dirigées contre des Juifs. Cela signifie que moins de 1% des citoyens du pays a concentré 40% des violences physiques racistes commises en France ». Seul problème, il n’existe pas de recensement exhaustif ni de définition objective des « violences physiques racistes » car celles-ci reposent exclusivement sur les déclarations des victimes. Le pourcentage calculé sur un effectif total pour l’année 2013 de 125 actes de violence raciste toutes confessions et ethnies confondues, ridiculement faible, montre bien que cette déclaration est loin, très loin d’être exhaustive… En revanche, les meurtres racistes, non sensibles aux effets déclaratifs, permettent d’y voir plus clair sur le niveau de victimation de la communauté juive. Or pour 2013, le rapport ne fait état que d’un seul homicide… à comparer aux 900 homicides commis en France cette même année, toutes confessions et ethnies confondues. De quoi nettement relativiser fortement certaines dramatisations médiatico-politiques. L’antisémitisme augmente-t-il ? Le rapport du SPCJ, au vu des chiffres présentés – 423 actes au total pour 2013 contre 614 en 2012 – est bien contraint de répondre par la négative. Mais dès lors comment entretenir le fantasme d’une France (de plus en plus) antisémite ? L’argumentaire a de quoi laisser perplexe : une hausse a bien eu lieu en 2013 mais par rapport au chiffre attendu [chutzpah] (attendu comment ? le rapport ne le précise pas…). Ainsi, « la diminution attendue du nombre d’actes antisémites après l’année 2012 – année hors norme en matière d’antisémitisme – n’a pas eu lieu dans les proportions légitimement escomptées. Le nombre d’actes antisémites recensés en 2013 a diminué de 31% par rapport à 2012 mais est supérieur de 9% à celui de 2011 pourtant déjà très préoccupant ». Très préoccupant le chiffre des 389 actes antisémites en 2011 ? c’est pourtant nettement moins que ceux des années précédentes : en 2009 il était de 832 et en 2004 atteignait le record de 974. En réalité, le nombre d’actes antisémites déclarés est globalement en baisse à une échelle de 10 ans, et a diminué de plus de 50 % entre 2004 et 2013. Last but not least, la grande majorité des actes antisémites de 2013 (318 sur 423, soit plus des trois-quarts) sont en réalité des menaces (geste ou propos verbal menaçant, tract ou courrier) et non des agressions consommées. Ce qui est également le cas pour les années précédentes. S’il est en revanche une communauté ostracisée et en butte aux agressions racistes, ce sont bien les musulmans. L’islamophobie explose en France et les chiffres sont bien réels : les agressions physiques ou verbales contre les musulmans ont augmenté de 57 % en 2012 par rapport à l’année précédente. Depuis 2005, leur fréquence a quasiment décuplé. Les atteintes interpersonnelles (agressions verbales ou physiques) ont connu une croissance pharamineuse avec 27 fois plus de cas recensés en 2012 qu’en 2008. Les institutions (cimetières, mosquées, associations, centres culturels, boucheries et restaurants halal) sont régulièrement la cible d’actes de vandalisme ou de dégradation en nombre croissant : ces actes ont été en 2012 cinq fois plus fréquents qu’en 2007 et ceux visant les mosquées ont été deux fois plus nombreux en 2012 qu’en 2011. L’islamophobie se banalise et touche désormais tous les secteurs de la société : « Nous observons une mutation de l’islamophobie, qui après avoir été longtemps et majoritairement l’œuvre des services publics, s’enracine désormais dans le monde du travail, dans le secteur privé, sous la forme d’atteintes interpersonnelles ou d’agressions. La France est passée d’une islamophobie politique à une islamophobie culturelle, relayée politiquement » note le CCIF dans son rapport annuel. La différence de traitement médiatique et politique des agressions selon l’origine confessionnelle des victimes ne fait que refléter la politique du deux poids/deux mesures qui semble être devenue la norme. psycho
Je pense que ceux qui croient encore que le rôle de la LICRA est de lutter contre l’antisémitisme devraient réviser leur jugement et se demander plutôt si son rôle n’est pas de le faire monter (car comme dirait l’autre, « c’est bon pour Israël »). Les sages propos de Jacob Cohen sur les prétendues élites juives qui se moquent du petit peuple juif comme de leur première kippa sont à réécouter d’urgence : http://www.egaliteetreconciliation.fr/Jacob-Cohen-sur-les-juifs-Dieudonne-et-Alain-Soral-22952.html À écouter également le dialogue Cohen-Bricmont où il est question de liberté de parole et de l’instrumentalisation d’une culpabilité qui se transmettrait aux descendants, summum du délire raciste : |
Epilogue Deux des journaux d’accompagnement de la diplomatie hollando-fabiusienne dans la guerre de Syrie – Le Monde et Libération – ont implosé par perte de sens et de finance, évinçant dans l’urgence leur directeur : Nicolas Demorand (Libération) par suite d’une motion de défiance et Nathalie Nougayrède (Le Monde) dans la foulée de la démission collective de sept rédacteurs en chef. Amplificateur multiplex des thèses atlantistes du pouvoir socialiste, le journal Le Monde actera la défaite française, dans son édition du 1er octobre 2013. « Loin d’être à la remorque des Américains, la France a cherché à les tirer vers une politique plus décisive sur une politique qui a fait 110.000 morts et menace tout le Moyen orient », soutiendra la directrice du quotidien Nathalie Nougayrède. Dans un éditorial intitulé « les limites de l’influence française », elle vantera la fonction de « diplomatie de repère » de la France. Non Nathalie Nougayrède, la France n’assume pas une fonction de « diplomatie de repère », ni de balises, mais une diplomatie de repaires et de tanières. Point n’était besoin d’abriter au sein de votre journal un agent d’influence de la diplomatie française, la grande oreille Ignace Leverrier Wladimir Glassman Al Kazzaz. Un choix fatal à votre magistère. « Le Monde et Libération, deux bateaux ivres, bientôt fantômes ?, s’interroge, au vu de ce bilan, Jacques LeBohec, spécialiste de la sociologie des Médias à l’Université Lyon III qui soutient que ce qui les menace est une “ déchéance et une implosion progressives…” « Deux quotidiens qui furent prestigieux, que l’on consomma avidement et qui ne servent plus que de moyens de pression dans le secteur de la téléphonie mobile ». (Golias hebdo N° 337– semaine du 22 au 28 mai 2014) Sauf erreur de la part de l’auteur de ce texte, le rapport fait une omission de taille: Il ne mentionne la moindre exaction du Hezbollah, pas plus son narcotrafic, comme le propage Yves Mamou, un ancien du Monde, que ses viols intensifs, comme le colporte Annick Cojean, journaliste au Monde. Venant d’une institution américaine nullement suspectée de sympathies pro Hezbollah, ce constat vaut brevet. Le rapport constitue, en creux, un désaveu de la cohorte des islamophilistes français qui ont saturé les ondes de leur fausse science, notamment le chef de meute, François Burgat, et ses acolytes Thomas Pierret, Romain Caillet, Nabil Ennsari, dont les approximations et la véhémence leur ont conféré le titre nullement envieux de « branquignoles de la pensée stratégique française ». Une poignée de dollars a sabordé la géostratégie du Monde arabe. Merci pour Bourhane Ghalioune. Merci aussi pour les Kodmanis’ sisters, Basma Kodmani et Hala Kodmani. Merci pour la Syrie, leur patrie d’origine. Merci pour la Palestine, la patrie de leurs enfants. [M. Naba est fâché avec les
guillemets ce qui rend la lecture difficile] |
LES FRANCAIS ONT TRANCHE LA TETE DE L’UNION EUROPEENNE
(ENTRE AUTRES) du 26 au 30 mai 2014 : Vous vous souvenez ? Avant, quand il y avait des élections, on
voyait un journaliste planté au ministère de l’Intérieur qui donnait tous les
résultats au fur et à mesure de leur arrivée. Hier, rien! A minuit, le site
du ministère de Mr Valls n’avait toujours pas jugé utile de donner les
détails des votes. Du jamais vu. Du jamais vu non plus, la confusion dans les
bureaux de vote. J’ai pu constater moi-même la supercherie des listes bidon
genre "Libérons le Canabis" ou encore "Pour
l’Espéranto", pour ne citer que celles-ci, ce qui fait que vous-vous
êtes retrouvé devant une masse informe de bulletins, sans parler des 6 listes
(dans mon bureau) qui n’avaient même pas jugé utile d’envoyer des bulletins
ou qui n’étaient pas arrivés. Principales victimes, les petites listes et
bien sûr le FN dont les papiers avaient disparu dans certains bureaux au
point que celui-ci a été obligé de dénoncer des fraudes dans l’après-midi de
dimanche. Eh bien malgré toutes ces irrégularités, les Français ont
tranché (oui, je sais, un verbe qui a une histoire). Si on ajoute les votes du Front de Gauche 6,25% à ceux du FN 25,4%
alors le résultat du 25 mai est une sanction (31,6%) encore plus violente de
la politique menée par l’UMP et le PS. Pourtant, Melenchon qui s’attendait à obtenir
au moins 12% en raison de sa campagne qui a quadrillé toute la France vient
de se prendre une gifle supérieure en intensité à celle que se sont prises le
PS ainsi que Nicolas Dupont-Aignan et François Asselineau (Eric Mary, repose
en paix). Les énarques +
le communiste avec son couteau entre les dents ont été massivement rejetés
par les Français. Pire : ignorés, et même méprisés. Je rappelle
que le FN n’avait que 6,4% lors des élections de 2009... Cette campagne a montré que seule la défense des Français face au
monstre libéral déstructeur de l’économie (voir la liste des licenciements
plus bas) a été entendue et comprise par eux. UMP, pseudo-écolos et PS ont
été laminés parce qu’ils avaient expliqué que l’Europe c’est bien. Ce nul de
Harlem Désir a encore claironné hier soir que "Erasmus c’est
formidable", ne sachant même pas que ce programme d’échange
universitaire est en quasi faillite, l’UE ayant préféré donner ses budgets
aux banques plutôt qu’à l’éducation! Incroyable! Je rappelle que Désir est sécrétaire d’État aux affaires européennes!
Quand même! Du mal à croire à tant d’incompétence. Rassurez-vous il est
grassement payé le Harlem Désir. Ceci nous amène au coeur du problème, les banques. Celui-qui sera
élu à la tête du parlement européen sera sans aucune doute le banquier
Juncker, vrai patron du Luxembourg, la formidable lessiveuse des
multinationales américaines (entre autres). Un banquier qui fait du blanchiement d’argent
"légal" sera vraisemblablement aux commandes de Bruxelles! Voilà le
plan réussi des financiers et des Américains et qu’on le veuille ou non, ce
sont encore les financiers/banquiers qui sont les vrais vainqueurs. C’est avec un certain mépris
que Juncker a pris le micro la nuit dernière et a déclaré "ce n’est
pas l’extrême droite qui a gagné les élections, c’est nous"[les choses sont claires maintenant]. Je vous
suggère de revoir le débat Domenach-Zemmour de dimanche soir car même le
pro-européen Domench a été choqué par cette sortie de Juncker, au point de le
traiter de "débile"... C’est dire à quel point Juncker est
sûr de son pouvoir. Le pire est qu’il a raison. Maintenant, pour stopper
Bruxelles, seule une révolution en France pourrait stopper cette machine
infernale. Car François Hollande ne va pas dissoudre l’assemblée, cela le
forcerait à quitter aussitôt l’Elysée. PS: l’odieux attentat à Bruxelles et les minables agressions de
Créteil (la veille du vote : - ) n’ont pas empêché les
Français de voter massivement leur désaccord et la campagne media de BFM-WC
toute la journée n’a rien changé. La même chaîne en revanche n’ayant pas
jugé utile d’expliquer que le commissariat de Gennevilliers a été attaqué
au.... mortier! Consternant. PS2: L’Ukip de Nigel Farage a remporté selon les estimations 20
sièges dans un raz-de-marée absolu et va poser aussi un grave problème à
l’UE. Lire ici le Telegraph et ici le Daily Mail où il explique qu’il quittera la politique quand
l’Angleterre sortira de l’Union Européenne ! PS3: Je me
réjouis à l’avance de voir la tête des gauche-caviar de Canal+, Petit
Journal en particulier qui avait mené une campagne incessante contre les
"vilains populistes"... Même posséder une télévision
ne sert plus rien. Et vous allez voir les investisseurs abandonner
progressivement les médias dans lesquels ils avaient mis leur argent.
Regardez la liste des licenciements, ça a déjà commencé. Nice-Matin est en
redressement. PS4: Marine Le Pen obtient personnellement 33,6%, contre 18,7% à
l’UMP et 11,7% pour le PS... PS5: le traître Edouard Martin obtient son siège malgré son score
minable pour le PS PS6: Bernard Monod obtient 24,16% pour le
FN alors qu’il était totalement inconnu du public (!!!) contre Brice Horefeux
himself, grand ténor de l’UMP et bras-droit de Nicolas Sarkozy, qui arrive
derrière avec 21,38% et 15,82% pour le PS. PS7: Triomphe du Melenchon grec, Echec du Melenchon français.
Cherchez l’erreur... L’un
des deux est forcément un mauvais. PS8: Au
Danemark, le Parti du Peuple obtient 28% !! PS9: L’AFD, jeune parti anti-européen allemand, obtient 7% du premier
coup, meilleur résultat que le Front de Gauche en France! PS10: Encore
plus fort, Aube Dorée écrase le Parti Socialiste grec !! C’est d’autant plus
dingue qu’ils sont tous en prison! Les Grecs ont voté pour eux et leur
ont donné 10 sièges !!!!! Totalement surréaliste!!! Ils n’ont même pas fait
campagne, et pour cause, ha ha ha. PS11: le titre de ZH: "European Voters Are Revolting - France
Warns: "Situation Is Grave For Europe"" lire ici. PS12: le titre du FT: "Eurosceptics storm Brussels: Front
National and Ukip lead anti-EU surge in polls", lire ici. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2014 |
Autrefois, la censure
était de droite. Aujourd’hui, elle est de gauche par Jean Bricmont →
Le cinglé, le démagogue
et l’ex-colonel du KGB
par Edward S. Herman (investig’action) →
Palestine : un siècle après la Première Guerre Mondiale et la Déclaration Balfour par Walid Khalidi →
La pression d’internet est désormais trop forte sur les journalistes français, qui ne souhaitent pas passer pour des menteurs patentés de manière trop flagrante. Pour comprendre les événements en Ukraine, il est important de garder à l’esprit, que les États-Unis ne font pas partie de notre civilisation, et que les valeurs occidentales sont à l’exact opposé des valeurs européennes. Nous ne pouvons pas imaginer qu’un gouvernement puisse s’allier avec des islamistes ou des néonazis, ni qu’ils puissent massacrer ses propres amis, parce que nous sommes issus d’une civilisation reposant sur mêmes les valeurs chrétiennes, orthodoxes ou catholiques. Mêmes si les dirigeants occidentaux paraissent nous ressembler, nous sommes ontologiquement, socialement et sociétalement, l’opposé des États-Unis. Leur sauvagerie sans limite est la conséquence de leur prétendue élection divine et de leur insatiable volonté de puissance [en vérité : de gros ploucs]. C’est ainsi qu’en chassant l’OTAN de Crimée, la Russie a offert à la nouvelle Europe sa première victoire et un premier pas vers sa libération. |
Grosse quenelle, Internet encule les journaputes. Sept directeurs de rédaction démissionnent de l’Immonde.
La crise en Ukraine a pour
origine le renversement par Washington du gouvernement démocratiquement élu et
son remplacement par des sbires choisis par Washington. Ceux-ci ont procédé en
paroles et en actions contre les populations des anciens territoires russes que
des leaders du parti communiste soviétique ont rattaché à l’Ukraine. La
conséquence de cette politique idiote est une agitation provenant de la
population d’origine russe ou parlant le russe, poussant pour un rattachement à
la Russie. La Crimée a déjà rejoint la Russie et l’Est de l’Ukraine ainsi que
d’autres parties du pays ont pas mal de chance de faire de même…. » →
● Après “quelle
mouche a piqué Kerry” voici “quelle mouche a piqué Caron”
(Panamza)
Aymeric Caron
critique l’armée israélienne : « Alexandre Arcady venait parler de son film, les propos d’Aymeric Caron étaient hors sujet et n’avaient rien à faire dans cette discussion. » Tel est le commentaire laconique délivré par France 2 à propos du vif échange qui s’est déroulé sur le plateau de Laurent Ruquier. (…) Arcady s’étrangle. Vous osez dire que l’armée israélienne tue des enfants !, hurle-t-il (…) L’ONG Defence for Children International a récemment donné le chiffre de 1 402 jeunes enfants ou adolescents palestiniens tués par des soldats israéliens sur la période 2000-2014. (...) Pendant ce temps, un ouvrage à
contre-courant était en cours d’impression. Un connaisseur du dossier Fofana, l’avocat Gilles Antonowicz, à rédigé
un livre à ce sujet – publié
le 2 mai – pour dénoncer, comme l’avait fait l’ex-avocat Guillaume Weill-Reynal, l’instrumentalisation de la lutte contre
l’antisémitisme dans cette affaire. (...) Triste constat : huit ans après, le calvaire vécu par Ilan Halimi n’a visiblement pas fini d’être exploité par la frange la plus radicale de la communauté juive dont les fantassins – et leurs alliés non juifs – continuent, à la fois, d’attiser la stigmatisation des citoyens musulmans vivant en banlieue et de défendre un régime colonialiste pratiquant « le nettoyage ethnique ». |
Caron a saisi l’occasion au vol. Les conditions étaient idéales s’agissant d’une instrumentalisation faisant d’un crime crapuleux un crime antisémite. C’était le moment ou jamais de rappeler les assassinats d’enfants palestiniens par l’armée la plus morale du monde de mon cul puisque cette instrumentalisation est faite au profit de ladite armée et ce qui s’ensuit. Donc Caron n’était pas hors sujet mais parfaitement pertinent. La réaction des complices des bourreaux des enfants palestiniens en atteste. Si vous voulez noyer votre chien, déclarez qu’il est antisémite.
Cela dit, le régime juif de Palestine est le plus gros producteur mondial d’antisémitisme, notamment parce qu’il en a besoin et le proclame cyniquement. Des rabbins nous disent combien le martyre des Juifs en Allemagne fut une bonne affaire pour le sionisme. Sans Hitler, le régime juif de Palestine n’aurait jamais vu le jour. Cela confirme que Caron était parfaitement dans le sujet qui est : quelle est la cause de tout ça ? Mise à part la stupidité de Fofana et de sa bande, c’est le régime juif de Palestine. Contrairement aux participants de cette émission de propagande, Caron est le seul à poser la question « Pourquoi ? », quelle est la cause de toutes ces horreurs. À propos, Fofana et son équipe ce comportent exactement comme les Hamairiquins à Guantanamo ou Abou Graïb. On peut dire qu’ils sont allés à bonne école. Dans le « pourquoi » il y a donc aussi La Mérique qui a ouvert la voie et donné l’exemple. La barbarie hamériquène règne partout dans le monde… sauf en Russie.
Netanyahou doit partir. il faut mettre à sa place un arabe israélien et la question sera résolue. Il faudra également que les Juifs de Palestine demandent pardon pour tous leurs crimes. Aucun des tarés de la bande de Fofana n’a éprouvé de remords nous dit-on. C’est la même chose avec le régime juif de Palestine : ils traitent les Palestiniens comme des chiens (comme « des cafards au fond d’un bocal » même) mais aucun (à part quelques braves) des Juifs de Palestine n’éprouve de remords pour la montagne de crimes commis. Mieux : ils se posent en victimes, ils ne font que se défendre. Alors la question devient : pourquoi doivent-t-ils se défendre ? Ils doivent se défendre parce qu’ils ont envvahi la Palestine. Mieux encore : ils ont envahi la Palestine en se défendant. Vraiment, Caron était en plein sujet – peut-être à son insu d’ailleurs, il voulait seulement traiter, me semble-t-il, du deux poids deux mesures : que compte l’assassinat d’un seul Juif adulte face à l’assassinat de 1 402 enfants palestiniens en quatorze ans – ce qui explique la réaction des béni oui oui. La vérité est dure à entendre. Caron avait compris, me semble-t-il, que Arcadi, piètre cinéaste au demeurant, n’était qu’un propagandiste sioniste radical, ainsi que nous le prouve Hicham Hamza. Merci. L’inculpabilité des sionistes surpasse celle des hamairiquins. Ils n’ont aucune notion de la culpabilité. Pourquoi ? Parce qu’ils ne vont pas à confesse (idem pour les protestants puritains hamairiquins). Le christianisme du Christ enseigne avant tout… la modestie : pardonnez-moi mon père parce que j’ai péché. Ne connaissant pas la culpabilité, juifs et protestants ignorent la rémission et l’absolution. Ils sont donc en état permanent d’hystérie.
… « l’antisémitisme spécifiquement “musulman” » ne provient pas des banlieues, il provient de la Palestine et du monde arabe bafoué par les Juifs sionistes. Le sionisme fut d’abord une idée à la con (une terre sans peuple pour un peuple sans terre), puis, avec sa réalisation, elle devint une idée criminelle.
(…) Un Moment historique (deDefensa) Répétons-le, cette prestation de John Kerry est “sans précédent dans l’histoire de la diplomatie” en général, et donc des États-Unis comme nous l’écrivons plus haut. Cette bassesse, pour une fonction de secrétaire d’État qui se doit d’entretenir une certaine dignité, marque essentiellement l’absence totale de conscience des exigences qualitatives nécessaires de tout acte politique à laquelle sont parvenus les USA d’une part ; les dégâts considérables que RT et son immense audience causent à la politique des USA, à ses narrative, à ses constructions complètement fabriquées dans l’exposition de ses choix, de ces décisions, de sa politique en général, particulièrement celle qui est conduite en Ukraine. On considérera donc, sans la moindre hésitation, que cette “sortie” de John Kerry est la reconnaissance de la puissance de RT et des effets considérables que cette station obtient auprès du public en général, y compris aux USA. On considérera donc, également sans la moindre hésitation, que cette “sortie” de Kerry constitue également une formidable publicité faite à la chaîne de télévision Russia Today, qui est ainsi officiellement intronisée comme le leader des réseaux de communication et d’information antiSystème, utilisant tous les moyens techniques de la presse-Système, avec un recrutement largement anglo-saxon, et notamment des journalistes US souvent déjà célèbres, et qui semblent se trouver bien dans le cadre de RT. (Le montage et la démission-bidon de Wahl, signalés plus haut, faits pour entraîner d’autres journalistes US de la chaîne russe, se sont soldés à cet égard par un échec complet : aucune démission n’a suivi le départ de Wahl.) D’un autre côté que celui que nous avons considéré, cette intervention de Kerry rompant avec toutes les traditions de la diplomatie constitue paradoxalement une intervention assez logique et compréhensible. Cette remarque prend le contre-pied de ce que nous avons dit plus haut, mais après tout d’une façon très logique. Il s’agit simplement de replacer cette remarque dans le cadre bouleversé qu’est devenu le monde, et notamment la diplomatie, dans une époque de complète inversion. Il est absurde de considérer que la diplomatie d’une puissance comme les USA à son plus haut niveau hiérarchique puisse s’abaisser à attaquer d’une façon grotesque et diffamatoire une station de télévision, comme ferait un simple polémiste de bas étage ; il est également logique que la diplomatie US, dont la principale activité est de pure communication et productrice de narrative construite sur des mensonges systématiques, y compris à son plus haut niveau hiérarchique, tente d’éroder le crédit du principal réseau télévisé antiSystème qui axe son action sur une vision critique des activités du Système et des USA. La situation est d’autant plus spécifique à cet égard qu’on ne peut la comparer en aucune façon à celle des USA “face à” Aljazeera il y a dix ans ; d’abord parce que la partie engagée avec Aljazeera n’avait pas la puissance et l’ampleur décisive que celle qui est engagée avec Russia Today ; ensuite parce qu’effectivement Aljazeera pouvait être bombardée à tout moment dans ses œuvres vives, au Qatar même, et que ce n’est pas le cas pour RT. (De ce dernier point de vue, le technologisme [l’armement] pouvait encore triompher de la communication du temps d’Aljazeera ; on comprend qu’avec Russia Today, on ne puisse envisager en aucune façon un tel prolongement, et que la Russie n’a, en vérité, rien à voir avec le Qatar : ne la bombarde pas qui veut.) Par conséquent, John Kerry est, dans son intervention, parfaitement le secrétaire d’État de son temps, secrétaire d’État d’un temps d’inversion, de négation principielle, de mises en évidence de “valeurs” faussaires et trompeuses. Par conséquent encore, on doit admettre qu’il s’agit
d’un événement extrêmement significatif, à la fois du point de vue
symbolique, à la fois du point de vue opérationnel. Il s’agit d’un Moment
quasiment historique où se vérifie absolument le fait que la communication
dans son sens le plus large est devenue la principale force régissant les
relations internationales, dépassant de ce point de vue le technologisme
lui-même. Ce que nous dit Kerry, in fine, c’est que Russia Today, dans son
fonctionnement courant, est bien plus efficace, bien plus significatif dans
ses effets, que les 40 000 hommes de troupes de l’armée russe “massés”
le long de la frontière ukrainienne. A l’inverse, qu’importe le déploiement
de F-16, de l’une ou l’autre corvette de l’US Navy en Mer Noire, de 600
parachutistes de l’armée US en Pologne pour des manœuvres si les
médias-Système US, et particulièrement les stations TV, et les médias-Système
à la réputation unique, ne parviennent plus à contenir la marée de
communication de RT, et s’ils s’embourbent dans de cruelles sottises comme l’aventure
du New York Times avec ses grotesques photos des “Russes infiltrés en
Ukraine” ? Saker (Falco
cherrug) a raison de citer William Isaacson, – «We can’t allow ourselves
to be out-communicated by our enemies». (Et Pépé Escobar, concluant
pour son compte, pour définir justement l’humeur américaniste en la
circonstance : «[T]his is information war in fact. And the America’s absolutely terrified.
Because now it’s not only CNN all over the world like during the war in
Bosnia or during the first Iraq war. Now there is RT, Al-Jazeera, France 24,
Deutche Welle, TVVE, CCTV... [...] They are terrified of Press TV in Iran,
which also broadcasts in English...») “Moment quasiment historique”, qui vérifie la nouvelle corrélation et la nouvelle hiérarchie des forces aujourd’hui dans les relations internationales, et la valeur insaisissable des forces désormais prédominantes. En effet, la puissance de la communication est désormais la force dominante et son insaisissabilité est désormais avérée. Ces points sont mis en évidence d’une part par l’intervention de Kerry, d’autre part par le fait qu’un réseau de TV russe exerce une telle prédominance alors que la Russie (y compris l’ex-URSS avec sa réputation de superpuissance) a toujours été considérée durant l’ère de la communication comme une puissance extrêmement maladroite et inefficace dans ce domaine. Accorda-t-on jamais, pour sa capacité d’influence dans la guerre à l’intérieur du système de la communication, une capacité de seulement un milliardième de l’influence de RT à la Pravda du temps de Brejnev ou aux stations TV du temps d’alors ? La réalisation de cette situation nouvelle, authentifiée par le label prestigieux du département d’État, introduit à la fois, encore une fois dans une situation déjà si dégradée par l’incertitude et le désordre, une incertitude plus grande et un désordre plus grand dans la situation des relations internationales, et particulièrement dans la situation de la crise ukrainienne avec ses diverses inconnues et ses risques si considérables (dont le resurgissement de situations potentiellement catastrophiques avec un retour brutal des facteurs les plus extrêmes du technologisme, comme le risque de confrontation nucléaire). D’un autre côté, bien entendu, cette situation nouvelle, cette vulnérabilité inattendue du système de l’américanisme au système de la communication qu’il maîtrisait si bien et qui se retourne contre lui (effet Janus), accentue affreusement la fragilité et la vulnérabilité du Système. Sans aucun doute, le visage crispé et figé de John Kerry représentait, lors de cette conférence de presse, le visage même du Système, son désarroi, son angoisse secrète, et d’ailleurs de moins en moins secrète, de plus en plus visible... |
Chronique de la lâcheté
ordinaire : par
Nicolas Bourgoin
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Face à cet imbroglio effectivement tourbillonnaire, les explications parcellaires sont d’un intérêt restreint, même lorsqu’elles sont justes. L’influence dominante est celle de forces supérieures, d’origine et de facture extrahumaines, qui forcent les uns et les autres à des positions et à des politiques inattendues et qu’ils n’ont pas voulues. Même si l’on peut écrire justement que “depuis deux ans, la Russie est en train de se transmuter en une force anti-occidentale”, – ce qu’il faut d’ailleurs aussitôt transmuter en “force antiSystème”, signifiant que des fractions non négligeables des opinions qui comptent dans le bloc BAO viendront s’adjoindre à la Russie, – on comprend bien que ce n’est certainement pas Poutine qui l’a voulu ainsi. Cet homme a travaillé pour une position centriste où la Russie aurait pu trouver un champ qu’il estimait fructueux de coopération avec les USA. Il obtient exactement l’inverse, et nullement en fonction de sa propre politique, de ses propres manœuvres mais parce que les forces supérieures dont nous parlons l’ont irrésistiblement entraîné dans cette voie. La bonne chose est qu’il y excelle, même si ce n’est pas la voie idéale qu’il avait rêvée. La chose essentielle est que cette orientation introduit irrésistiblement, comme le montre à sa façon le texte de Buchanan, le facteur spirituel, qui est le facteur dont tout le reste dépend, au cœur de cet événement du “choc de civilisation”. |
28/03/2014 Certes, personne n’en fait des gorges chaudes parce qu’un président du Monde de si belle allure, et qui passe son temps à ne pas vous faire perdre le votre, ça se respecte. Il s’avère, en effet, que la tournée européenne du président Barack H. Obama, professeur de Droit à l’Université de Chicago, constituait une tournée de haute pédagogie déguisée pour ne pas nous offenser. Obama ne nous prend pas pour des cons, non, il s’en fout ; car, comme l’on sait, « BHO s’avère finalement être une créature de communication, c’est-à-dire un non-être lorsqu’il s’agit d’agir intellectuellement, indifférent à la politique et à l’histoire, attentif à la seule représentation où il excelle, – c’est-à-dire qu’il croit à ce qu’il dit mais ne comprend rien à ce qu’il dit, et d’ailleurs il s’en fout royalement » (voir le 27 mars 2014). Celui de Bruxelles, de discours, n’a guère été lu ni encore moins précisément écouté parce que, décidément, le personnage à lui seul suffit à nous inspirer. Heureusement, certains ont fait le travail que nous avons négligé de faire. Antiwar.com signalait le 26 mars 2014 l’affirmation très hollywoodienne d’Obama, jugeant la sécession de la Crimée bien pire que la guerre en Irak, et ce jugement époustouflant asséné sans la moindre hésitation. La démonstration est éclairante, d’ailleurs plus sur Obama que sur la Crimée ou l’Irak. Puis Russia Today, cette officine de propagande et de mensonge que l’on connaît bien, a pris connaissance, lecture faite, d’un fait extraordinaire qui nous avait échappé : les aventures d’un référendum passé inaperçu et comme une lettre à la poste au Kosovo, et dont nous avions perdu la trace, entre une campagne de bombardement de l’OTAN et une indépendance bien méritée... RT nous fait l’historique de la démonstration encore plus magique que magistrale du professeur de Droit de Chicago devenu POTUS, puis nous donne la réaction d’un historien (le 27 mars 2014). La presse-Système est jusqu’ici restée discrète à propos de cette mésaventure. « ... Il s’en est pris à la Russie pour “sa
violation du droit international, son assaut de la souveraineté et de
l’intégrité territoriale de l’Ukraine.” Obama a invoqué le conflit autour du
Kosovo et l’implication de l’OTAN, dans un contre-argument aux déclarations
officielles des responsables russes, dans lesquelles ils ont cité
l’indépendance du Kosovo de la Serbie en 2008 comme étant un précédent. Il a
dit : “Et le Kosovo n’a quitté la Serbie qu’après qu’un référendum eut
été organisé, et non en dehors des limites du droit international, mais en
prudente coopération avec l’Organisation des Nations Unies et avec les
voisins du Kosovo. Rien de tout cela n’approcha même de se produire en
Crimée !" . » En fait, “rien de tout cela n’approcha même
de se produire au Kosovo, non plus.” [ ... ] « “Je ne sais vraiment pas de quoi parle le
président Obama”, a déclaré à Russia Today l’historien serbe Nebojsa
Malic. “Il n’y eut jamais un tel référendum. Il n’a jamais eu lieu. Il
n’existe pas. Je suis complètement déconcerté.” » S’adressant à Russia Today, Nebojsa Malic a suggéré qu’il se pourrait que le rédacteur du discours d’Obama ait simplement “confondu le référendum inexistant au Kosovo avec le référendum du Monténégro qui eut lieu en 2006.” Si c’est le référendum auquel ils se référaient, d’abord il est tout simplement déroutant qu’ils ne puissent pas distinguer le Kosovo et le Monténégro, ensuite, ce n’est pas exactement un parangon de la démocratie dans les lois internationales non plus”, a déclaré Malic, soulignant que ce référendum eut lieu dans des “circonstances très obscures alors que des gens étaient achetés ouvertement.” “Je ne suis pas vraiment sûr de quel genre était ce qu’ils tentaient de faire, mais vous ne pouvez pas fabriquer vos propres faits pour étayer votre propre argument . C’est ridicule”, a-t-il conclu. » Il y a des mensonges bénins et des mensonges bénis, des mensonges utiles, des mensonges diplomatiques, des mensonges compatissants, des mensonges par lassitude, des mensonges pour tromper... Eux, rien de tout cela. Ce sont des mensonges par indifférence au sens des choses et qui sentent la mort de l’esprit, des mensonges pue-la-mort, – comme tout ce qu’ils touchent, sans qu’ils s’en aperçoivent tant ils ne savent pas ce qu’ils font. |
Cause à mon cul, ma tête est malade, d’ailleurs
c’est mon cul qui parle dans le prout prout monde de la communication. Petite
consolation : le jour ou éclatera la guerre finale, il se trompera de
bouton. Ces imbéciles sont vraiment dangereux. Ploucs décivilsateurs.
Un des aspects les plus revigorants et les plus remarquables dans cette crise majeure, dans cette “crise haute” éventuellement ultime qu’est l’affaire ukrainienne, c’est l’espèce de stupidité entêtée qui marque les commentaires et les arguments antirusses qui se déversent par les canaux habituels de la presse-Système et des employés-Système. Cela ne signifie pas que la stupidité ne marche pas, qu’elle n’exerce pas d’influence, et peut-être même bien au contraire dans certaines occasions ; dans tous les cas, entre membres de la confrérie, il y a comme une sorte d’émulation et, pour Washington particulièrement, une exceptionnelle exposition des caractères spécifiques de la psychologie américaniste que sont l’inculpabilité et l’indéfectibilité. Ces deux traits de la psychologie de l’américanisme impliquent l’impossibilité de concevoir la culpabilité de l’américanisme d’une part (inculpabilité), l’impossibilité de concevoir la défaite (politique, morale, militaire, etc.) de l’américanisme d’autre part (indéfectibilité). Ces deux termes sont largement utilisés dans nombre de nos textes comme caractéristiques de l’américanisme, mais aussi comme cimier de la psychologie-Système, ou psychologie humaine épuisée par le Système et mise à son service (voir notre Glossaire.dde du 28 janvier 2013). Dans un texte du 7 mai 2011, qui portait sur une intervention d’un expert US de haut vol, Richard Haas, expliquant la parfaite “légalité” du viol de la souveraineté pakistanaise par les USA, pour la défense de la souveraineté pakistanaise, nous notions ceci : « Cette confusion sophistique d’un des grands esprits du Système à Washington ne peut pourtant étonner. Laissons de côté l’explication du cynisme ou du mensonge délibéré. Ces esprits-là ne sont pas de cette sorte. L’explication de cette confusion à l’échelle de la grandeur américaniste repose sur les caractères essentiels de la psychologie américaniste, l’“inculpabilité” et l’“indéfectibilité”. Ces deux caractères additionnés font qu’un esprit américaniste, en présentant cette étrange explication tordue sur la souveraineté, veut nous éclairer sur la vertu de la démarche qui fait qu’en violant la souveraineté pakistanaise, les USA ont défendu la souveraineté pakistanaise. Ces deux caractères psychologiques essentiels forment le soubassement du sentiment américaniste général qui fait prendre à cet esprit la vision subjective du monde par l’Amérique pour la vision objective du monde en soi, par le reste du monde autant que par l’Amérique. Il s’en déduit que rien de ce que fait l’Amérique dans le reste du monde ne peut être objectivement mauvais pour le reste du monde. Ben Laden étant identifié comme l’ennemi n°1 de l’Amérique, il s’en déduit que ben Laden est l’ennemi n°1 du reste du monde, et notamment du Pakistan ; par conséquent, sa présence au Pakistan viole la souveraineté du Pakistan ; par conséquent, en intervenant pour l’assassiner, et en exerçant une violation de la souveraineté du Pakistan pour ce faire, l’Amérique protège la souveraineté du Pakistan. L’Amérique pousse la grandeur d’âme jusqu’à ne pas demander de remerciements pour cette intervention. » Nous retrouvons en pleine activité, dans des cas concernant la Russie et son comportement jugé immoral, inacceptable, insupportable, l’activisme de ces deux caractères de la psychologie de l’américanisme. C’est ainsi, en effet, que nous expliquons deux articles, selon des thèmes largement exploités dans leur présentation à l’avantage de la vertu américaniste, alors que cette présentation en démontre objectivement le contraire. (…) |
Autrefois, c’était : « Ce qui est bon
pour General Motor est bon pour la Mérique. Aujourd’hui c’est : « Ce
qui est bon pour la Mérique est bon pour le monde ».
Ce qui s’est passé en Ukraine est un coup d’État préparé par les services de renseignements occidentaux dans le but de modifier les nouveaux équilibres mondiaux, qui menacent l’hégémonie unilatérale américaine. L’objectif est de tester les possibilités de juguler la montée de la Russie en tant que force concurrente des États-Unis, dirigeant une alliance internationale en plein développement économique, défendant le projet d’instauration de nouvelles règles de jeu sur la scène mondiale. Ces règles seraient basées sur un partenariat juste et équilibré, incluant les puissances émergeante, c’est-à-dire la Russie, l’Iran, la Chine, l’Afrique du Sud, l’Inde, le Brésil et d’autres pays. La vision stratégique américaine, qui consistait à utiliser la suprématie militaire, économique et technologique pour empêcher l’émergence d’une puissance concurrente, remonte à un quart de siècle. Cette vision a été développée dans un rapport du Conseil de la sécurité nationale américain, et amplement analysé et commenté par le grand chercheur français Alain Joxe dans son livre intitulé L’Amérique mercenaire, qui évoque l’arrogance de la guerre pour punir les États, les gouvernements et les mouvements hostiles à l’hégémonie américaine dans le monde. Effectivement, l’invasion de l’Irak, en 2003, a été considérée par de nombreux analystes comme un étalage de force pour effrayer les adversaires, basé sur une violation flagrante de la Charte des Nations unies, que les stratèges américains voulaient détruire et remplacer par l’Otan en tant que structure dirigeant le monde. Il faut rappeler, dans ce contexte, que les adversaires des États-Unis ont évité, à cette époque, la confrontation. Seule la Syrie, partant de ses principes nationalistes arabes, s’est opposée à l’invasion de l’Irak et aux plans dressés par Washington pour la région et pour le monde. Avec l’Iran et la Résistance, Damas s’est opposé à trois grandes guerres menées par l’Amérique contre le Liban et Gaza, par le biais de l’armée israélienne. La nouvelle agression colonialiste américaine lancée contre la Syrie, il y a trois ans, s’est brisée sur la détermination du commandement syrien, de son armée et de larges pans de la population, qui se sont soudées derrière le leadership du président Bachar al-Assad. Cette volonté de résistance a permis à la Russie, à l’Iran et aux pays des Brics, d’établir de nouvelles équations mondiales. Ils ont ainsi obligé Washington à renoncer à son projet d’attaquer la Syrie, à négocier avec l’Iran et à reconnaitre son rôle régional. Ces nouvelles équations ont pu être consolidées grâce à l’engagement du Hezbollah dans les combats face aux mercenaires takfiristes, acheminés en Syrie de 60 pays, comme l’a reconnu, samedi, le roi Abdallah II de Jordanie. Tous ces développements ont contraint les États-Unis à revenir à un partenariat international et au Conseil de sécurité de l’Onu, cadencé par le véto sino-russe, pour faire échec aux plans américains. Devant la détermination de la Russie, de l’Iran et de la Chine, les États-Unis ont échoué à imposer leur vision d’un partenariat sous leur direction. C’est dans ce contexte que le plan de provocation et d’agression directe contre la Russie a été mis en œuvre, pour tenter de lier les mains de la puissance impériale en l’occupant dans son arrière-cour. Ce complot a nécessité une riposte russe de la même ampleur, à travers l’annexion de la Crimée, à l’issue d’un référendum populaire. Cette réaction rapide a fait échouer le plan américain de faire plier Moscou et à imposer la logique de Washington d’un partenariat mondial sous sa direction. La crise ukrainienne ouvre la voie à une confrontation à l’échelle planétaire, dans le cadre d’une nouvelle guerre froide, face à l’arrogance des États-Unis, qui trainent derrière eux une Europe faible et divisée, surtout que les intérêts nationaux de l’Allemagne divergent de ceux de nombreux de ses partenaires européens. Après que la Russie eut fait prévaloir ses intérêts nationaux face au plan américain, l’Occident colonialiste poursuit ses provocations à travers les sanctions et la poursuite de ses tentatives visant à pénétrer dans la sphère d’influence russe, en essayant d’élargir l’Otan à d’anciennes Républiques soviétiques. Face à cette approche agressive, le président Vladimir Poutine, appuyé par une écrasante partie de l’opinion publique russe et russophone, a mis à exécution son plan stratégique de réunification de la Russie historique, selon l’important discours qu’il a prononcé devant la Douma. Cela signifie que l’empire russe est déterminé à affronter l’Occident jusqu’à ce qu’il se résolve à reculer et à accepter les règles du nouveau partenariat international équilibré, prôné par Moscou. La Russie historique dépasse les frontières géographiques de l’ancien Union soviétique et comprend tous les États slaves et orthodoxes d’Europe. Les experts européens savent que Moscou lorgne aussi vers la Grèce. Le succès de la Russie passe forcément par la poursuite de son soutien à la Syrie et le renforcement de son alliance avec cet État, dont la résistance aux plans occidentaux a permis à Moscou d’adopter des positions solides et fermes face aux États-Unis et à leurs alliés. Le choix et les instruments que la Russie peut aligner dans sa confrontation avec l’Occident sont nombreux. Ils vont de l’utilisation de sa puissance économique, aux atouts démographiques dus à la présence de millions de Russes dans les ex-Républiques de l’Union soviétique, à la formation avec ses partenaires des Brics d’un front économique, politique et stratégique, en dotant ce rassemblement d’États d’une structure bancaire capable de faire face à l’hégémonie américaine. Et si l’équilibre nucléaire est une garantie pour éviter l’affrontement direct entre la Russie et l’Amérique, les guerres régionales, elles, où les grandes puissances s’affrontent par alliés interposés, ne sont pas à exclure. C’est ce qui se passe en Syrie depuis trois ans, et qui peut s’étendre à d’autres régions. ______________________________________________________________ Tendances de l’Orient Lundi 24 mars 2014, no179 |
@Thomvix, La « révolution » dont tu parles, à savoir la fin du pétrodollar, ne sonne pas à mes oreilles comme un mieux dans les relations internationales… loin de là… Les Américans sont des mauvais perdants, des gens rustres, des cowboys pétris de traditions violentes, brutales [des ploucs], et je ne pense pas qu’ils laisseront disparaître un symbole monétaire aussi puissant comme ça, et puis baisser la tête… Ils vont inventer encore quelque chose de dégueulasse, quelque chose qui semblera venir de quelque part, mais qui sera, encore une fois, le fruit de leur machiavélique façon de procéder. La CIA est à la solde des Marchands, ceux qui régissent le monde comme une épicerie, et je n’ai guère envie de crier victoire … La Russie est méthodique, elle a toujours eu un plan, même d’avance (rappelons nous que ce sont, par tradition, des joueurs d’échec…), et toute cette mascarade américano-européenne n’est, comme d’habitude, que le signe d’un manque total d’efficacité géopolitique. D’un côté la force brutale et la ruse sans foi ni loi, et de l’autre la méthode claire, mesurée… Je pense que Poutine va jouer son vrai rôle dans les mois qui viennent, à savoir un maître du jeu, supervisant d’une certaine hauteur les mouvements réfléchis de ses propres pions (il doit bien rigoler, car il discerne facilement les mouvements simplistes, infantiles, et si prévisibles de ceux d’en face…), face à ceux, anarchiques et désordonnés des atlantistes. Nous sommes au beau milieu de cette mascarade qui ne me dit rien qui vaille… Je vous ai dit hier qu’il y avait une Solution, et je crois qu’il va être grand temps d’y réfléchir sérieusement, en se décrassant la tête de toutes sortes d’à priori stupides, issus de merdias, laquais des petits régents poudrés, imbéciles, et fats… A suivre… |
Quelqu’un peut-il me dire pourquoi dans Gatsby Fitzgerald dit que les amères Loques préfèrent passer pour des esclaves que pour des ploucs ?
L’observation générale qu’on peut tirer de ces quelques constats et confidences est que les chefs de l’OTAN sont extrêmement surpris par les capacités de manœuvre, la mobilité, la discipline et la discrétion d’action des forces russes. Sans aucun doute, il s’agit d’un élément nouveau d’une importance considérable pour les militaires et les experts du bloc BAO, jusqu’ici inclinés à traiter par le mépris les forces armées russes. C’est une indication précise que la réforme de l’armée russe entamée depuis quelques années, et toujours en cours, a porté ses fruits, et qu’elle va beaucoup plus loin que les simples aspects technique, matériels et de structure des forces, qu’elle porte aussi sur les conceptions psychologiques et de communication, et avec une vision politique prenant en compte des dimensions d’analyse profonde des caractères fondamentaux, y compris des caractères de l’ordre de l’esprit, caractérisant notre temps métahistorique. “Excursion” ou pas (en Crimée), il est bon que les dirigeants-Système soient convaincus de cette évolution, qui complique singulièrement l’analyse de la situation européenne, aussi bien du point de vue de l’équilibre des forces, de leur usage, que de la dimension de la communication avec ses effets sur la psychologie. Brusquement, la situation européenne apparaît à leurs yeux beaucoup moins stable dans son orientation dynamique, jusqu’alors caractérisée par la perception triomphante d’une évolution à sens unique vers l’affaiblissement et l’isolation de la Russie jusqu’à la défaite finale (le grossier “Après Kiev, Moscou” de McCain, caractéristique de l’esprit verrouillé dans une vision binaire du monde [voir le 15 mars 2014]). On peut même avancer que le comportement russe durant cette crise a introduit une dimension nouvelle de l’usage des forces armées, qui constitue sans aucun doute une surprise pour les militaires du bloc BAO. A notre sens, l’idée centrale de cette dimension nouvelle concerne le nouveau type de “pseudo-guerre” (référence G4G) qu’a introduit la nouvelle période depuis l’attaque 9/11, nouveau type qu’on voit déployé avec plus ou moins de bonheur, essentiellement par les forces du bloc BAO, sur les théâtres extérieurs et périphériques (Afrique, Moyen-Orient, sous-continent indien), qui combine l’emploi du système de la communication dans la dimension psychologique autant que l’emploi d’unités spéciales, réduites, mobiles, etc. Ce que montreraient les Russes, du point de vue du bloc BAO, c’est que ce type de “pseudo-guerre” serait aussi adaptable en Europe, dans une zone qu’on croyait hors de ce schéma, et eux-mêmes l’activant avec beaucoup plus d’habileté et d’efficacité que ce qui a été fait jusqu’ici sur ces “théâtres extérieurs et périphériques”, avec des effets politiques beaucoup plus considérables en raison des structures de pouvoir bien établies dans la zone européenne, impliquant qu’une poussée d’influence psycho-militaire réussie permet de faire basculer des structures politiques efficaces du côté de ceux qui utilisent ces techniques. (Les diverses campagnes du bloc BAO ont été des catastrophes irakiennes et afghanes, où la formule postmoderne s’est abîmée dans un gâchis catastrophique, à d’autres campagnes moins inefficaces mais dont aucune n’a été un franc succès... La surprise russe serait qu’une armée perçue comme sans aucune expérience de cette sorte d’intervention parvienne à appliquer la formule, considérablement rénovée et améliorée, avec autant d’efficacité et de souplesse, sur un théâtre essentiel et considéré jusqu’ici comme “sécurisé” par rapport à cette sorte d’instabilité. Il s’agit peut-être d’une nouvelle évolution capitale, voire révolutionnaire, du concept G4G. La psychologie russe, nourrie d’une politique principielle au contraire des forces du bloc BAO qui subissent la pression du Système, tient sans aucun doute un rôle important dans cette évolution.) |