Winter Reise
Marescot
(1580) – Chabot (1703)
2017
Le boucher
de Damas
vous dit… merde
───────────────────────────────
Aujourd’hui,
toute religion qui n’a pas fait son 1905 est simplement de la merde. Notez en
passant qu’il n’y a pas de merde modérée : il n’y a qu’une seule merde,
celle qui pue. C’est pourquoi le Ba‘athisme [Parti Bass] luta,
et lute encore avec une belle énergie et surtout un grand succès.
L’ordure hamèriquène a misé sur cette merde, genre gott mit uns, pendant deux siècles, à cheval ou en voiture.
C’est très simple : la Syrie est le seul arabe qui a fait son 1905, ce qui n'est pas le cas de la mère Ique, ni celui d'Israël, viellerie millénaire...
Table complète des articles théoriques → |
Citations, citation dans la citation, etc. |
jaune paille |
jaune citron, etc. |
Heil myself writings |
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Suite du Knock Blot, page 2 → |
Notes 11 → |
Suite du Knock Blot, page 3 → |
Notes 10 → |
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Notes 9 → |
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Notes 8 → |
Suite du Knock Blot, page 6 → |
Notes 7 → |
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Notes 4 → |
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Notes 2 → |
Suite du Knock Blot, page 12 → |
Notes 1 → |
Le but de la philosophie n’est pas de dire ce qui
devrait être ou ce qui est,
|
TABLE
des
articles divers…
Agrégat et extension de concept
L'économie n'existe pas par B. Traimond (1/2)
L'économie n'existe pas par B. Traimond (2/2)
Quand la CIA finançait la
construction européenne par
Rémi Kaufer
Une
religieuse catholique de retour d'Alep – Les médias occidentaux mentent
... [q5hgmcw2ghty]
Un médecin
syrien analysait, en 2011 déjà, de quoi son pays était victime [q5hgmcw2ghty]
Le top 10 des mensonges occidentaux
sur le conflit syrien [q5hgmcw2ghty]
Les meilleures perles des
charlatans de la « révolution syrienne » [q5hgmcw2ghty]
Le jour avant Deraa :
Comment la guerre a éclaté en Syrie – La véritable histoire [q5hgmcw2ghty]
Elle a voulu, elle est venue,
elle est morue
Un renouveau philosophique – Vincent Descombes
CONSPIRATION :
il n’y a jamais eu de rebelles modérés en Syrie [q5hgmcw2ghty]
Le revenu
universel de mon cul – par Karine Bechet-Golovko
Du
réductionnisme et de l’irréductibilité de la conscience
Retour
aux sources du conflit israélo-palestinien – par Sami Al-Arian
Entretien avec le professeur Christophe Oberlin
Légitime
défense des Palestiniens
Glenn Greenwald
n'est pas Charlie
L'histoire
cachée des « caricatures » de Mahomet – Thierry Meyssan
Charlie fait du saut à l’élastique – par Diana Johnston
The Saker n’est pas
Charlie – par
The Saker
Seul le concept a le
pouvoir de constituer des collections
|
Le
moulin de Leibnitz 17. On est obligé d’ailleurs de confesser que la Perception et ce qui en dépend, est inexplicable par des raisons mécaniques, c’est-à-dire par les figures et par les mouvements. Et feignant qu’il y ait une Machine, dont la structure fasse penser, sentir, avoir perception ; on pourra la concevoir agrandie en conservant les mêmes proportions, en sorte qu’on y puisse entrer, comme dans un moulin. Et cela posé, on ne trouvera en la visitant au dedans, que des pièces, qui poussent les unes les autres, et jamais de quoi expliquer une perception. Ainsi c’est dans la substance simple, et non dans le composé, ou dans la machine qu’il la faut chercher. Aussi n’y a-t-il que cela qu’on puisse trouver dans la substance simple, c’est-à-dire, les perceptions et leurs changements. C’est en cela seul aussi que peuvent consister toutes les Actions internes des substances simples (La Monadologie, 1714) |
Une propriété de la langue, néfaste pour la fiabilité de l’action de penser, est sa propension à créer des noms propres auxquels nul objet ne correspond. (…) Ainsi, une grande part du travail du philosophe consiste — ou devrait du moins consister — en un combat avec la langue.
Frege. Écrits posthumes
La Mérique n’est pas
l’Amérique
Le Vénuézuela aussi est
américain
Cliquez
sur l’image
Les
individus collectifs (1992) par Vincent
Descombes →
Page 19 : « … l’assimilation absurde d’un tout concret (un peuple) à un objet abstrait (un ensemble). » [Descombes tance le crétin Popper] Un objet concret est une partie du monde, un objet abstrait non : il n’y a pas d’ensembles, de classes, de nombres dans le monde qui est cependant sévèrement classé. Un peuple est donc une partie du monde, un ensemble, non. L’économie est définie généralement comme un ensemble de ceci ou de cela. Soit. Mais alors l’économie est un objet abstrait, elle n’est donc pas une partie du monde, elle se résume au bla bla des trous du cul d’économistes. C’est leur cache-ignorance.
Si vous voulez savoir pourquoi une forêt n’est pas un ensemble d’arbres et ne peut l’être ou un ensemble d’arbre ne peut être une forêt, pourquoi un ensemble consiste dans son expression conceptuelle (son signe de classe) ou la liste des noms de ses éléments (coordonnées GPS pour les arbres) et non pas dans ses éléments, lisez Frege, Fondements de l’arithmétique, 114 pages incapables de rebuter les feignants et sans aucunes difficultés techniques.
Schizosophie corrige le professeur Lebesgue Analyse conceptuelle →
Convention et Common knowledge par Jean-Pierre Dupuy →
Compte-rendu de la
conférence d'André Orléan (SES–ENS)
« Réflexions sur la finance de marché et ses
crises » →
Bernard
Traimond (vidéo →)
Tout
parvient à propos pour qui sait attendre
Autrement
dit, ça commence à se savoir, meuh !
Voyer, 1976, Une
Enquête, § 19 :
« Mais rien n’existe comme un
système économique ailleurs que dans la pensée bourgeoise. »
Traduire « Kraft und
Verstand, Erscheinung und übersinnliche Welt. » par « Force et entendement ; manifestation
[ou phénomène] et monde suprasensible. » (Hyppolite et Lefebvre)
revient à écrire « Force et entendement ; apparaissant et
monde sensible. » Or, en aucun cas, on ne peut traduire Erscheinung
par apparaissant puisque Erscheinung signifie aussi apparition,
ce que l’on fait pourtant, secrètement, en traduisant Erscheinung
par phénomène ainsi que le font Hyppolite et Lefebvre : ce
qui est insupportable en bon français passe comme une lettre à la poste en
latin de cuisine. « Phénomène »
provient du latin de cuisine utilisé par les savants du moyen âge. Il n’est
donc pas compréhensible en France. Voilà ce que c’est que d’utiliser du latin
de cuisine au lieu de bon français de souche. « Phénomène »
provient du grec, participe présent, voie médio-passive,
d’« apparaître » soit, en français, « apparaissant ».
Nous avons donc phénomènes = apparaissants. (Cf. Bolzano, phénomène et apparition →) L’apparition n’est pas un
apparaissant. Donc il n’y a pas d’apparition d’apparition, mais seulement des
apparitions d’apparaissants. L’apparition en tant qu’apparition n’apparaît
jamais. L’apparition en tant qu’apparition est donc le suprasensible.
Pages 122 (Hyppolite) ou 127 (Lefebvre) Hegel dit : « Le
suprasensible est donc le phénomène comme phénomène. » Qu’est-ce à
dire ? le phénomène en tant qu’il est apparition et non en tant
qu’il est table, chaise, galaxie ou douleur dans le genou gauche. (Notons que
le « donc » n’a pas le même sens dans les deux cas, mais c’est une
autre histoire.) |
Une erreur fondamentale de Marx « Marx sera reconnaissant
à Feuerbach d’avoir mis la critique de la religion au centre de l’intérêt
philosophique : “La critique de la religion, dit-il est la condition de
toute critique.” Mais bien qu’elle soit le modèle de toute critique de la culture, la critique de l’économie
politique y compris, la critique de l’aliénation religieuse a chez Marx une
signification secondaire. “L’aliénation
religieuse, dira Marx contre Feuerbach, ne s’opère que dans le domaine de
la conscience, dans le for
intérieur de l’homme, mais l’aliénation
économique est celle de la vie
réelle : sa suppression
s’étend par conséquent à l’une et à l’autre. ” » Cette
distinction entre ces deux types d’aliénation est fondamentale. Tout d’abord, l’aliénation religieuse, et plus généralement
l’aliénation spirituelle, est pour Marx un pur résultat de l’aliénation
économique : la suppression de celle-ci entraînera immanquablement la
disparition de celle-là. Ensuite, ce qui est plus important, seule
l’aliénation économique représente aux yeux de Marx une étape nécessaire de
la réalisation humaine, un enrichissement réel de l’être humain. Ici la
négation de l’aliénation a le double aspect dialectique de suppression et de conservation. En revanche l’aliénation “idéologique” n’a aucun
rapport avec la véritable essence de l’homme ; l’ensemble de la “vie
idéelle” doit être dénoncé et rejeté comme une forme purement illusoire de
l’existence humaine : ici la négation de l’aliénation perd son sens
dialectique et devient synonyme d’anéantissement
pur et simple. » (Kostas Papaioannou, De Marx et du
marxisme. I. Fondation du marxisme. 1. Ontologie des
forces productives, Gallimard, 1983, pp. 125-126. Ce texte fut publié
pour la première fois en 1956 dans la Revista mexicana de literatura sous
le titre : Marx et la souveraineté de l’industrie. Essai sur les
fondements du marxisme. Quand je
publiai en avril 1978 mon désormais fameux : Marx n’a jamais été
critiqué, j’ignorais évidemment l’existence de ces textes confidentiels
repris par la suite, en 1961, dans la revue de Souvarine. Les deux crapules Debord
et Lebovici ont emporté dans la tombe et le dura four crématoire leur secret,
eux qui savaient qui avait déjà critiqué Marx. Debord a rencontré
personnellement Papaioannou lors d’un déjeuner au restaurant et connaissait
la revue de Souvarine, il aurait au moins pu le lire. En fait il n’avait pas
de quoi régler l’addition et fut étonné que Papaioannou ne payât pas pour
tout le monde. Heureusement, Viénet avait un billet de cent francs sur lui et
il put régler la part des situationnistes. Debord me dit :
« C’était un type bizarre ce Papaioannou ») Peut-être
la critique de la religion est-elle le modèle de toute critique. L’ennui,
c’est que cette critique n’a jamais eu lieu (l’essai de Durkheim, malgré ses
mérites, n’est pas abouti, sinon New York n’aurait pas été bombardée) ;
tant Feuerbach que Marx en furent incapables car critiquer la religion, c’est
d’abord la comprendre. N’ayant jamais effectué cette compréhension, Marx a
critiqué tout le reste de la même manière, c’est à dire aussi mal, avec les
mêmes préjugés bien de son temps, sans comprendre. L’erreur fondamentale de Marx est de soutenir
que l’aliénation religieuse n’a lieu que dans le domaine de la conscience
alors que les religions sont de puissantes institutions qui ont lieu dans
le monde. A partir d’une telle bourde,
comment voulez-vous comprendre quoi que ce soit à ce qui est le cas. Marx
sera incapable de comprendre la moindre institution puisque si l’aliénation
religieuse n’a pas lieu dans la conscience mais dans le monde, la conscience
joue dans toute institution le même rôle qu’elle joue dans
l’institution de la religion. Là réside le réductionnisme de Marx, réductionnisme bien de son temps. Ensuite, seconde
erreur, selon Marx tout est mauvais dans la religion qui ne serait
qu’obscurantisme et bêtise (même Voltaire n’a pas osé soutenir cela) et Krupp
expliquerait Vulcain. Baudelaire, son contemporain mieux inspiré dit que même
si Dieu n’existe pas, la religion est divine et sainte. Effectivement,
si la religion est seulement du caca et de l’enfantillage, comment
voulez-vous la dépasser, c’est à dire l’abolir en conservant ce qui est vrai
en elle, c’est à dire la divinité et la sainteté. Détruisez la religion comme
l’a fait le commerce des bourgeois triomphants dans le monde entier et vous
obtenez des porcs, mais rien de divin ni de saint. Baudelaire
ajoute : ce monde doit disparaître. Qu’a-t-il à proposer sous le ciel,
sinon d’exister, ce qui est fort peu (en effet, étant donné les armes
nucléaires). Dans la religion, les hommes s’exercent à la divinité et à la
sainteté, la religion est bien un exercice de pratique spirituelle, de
divinité et de sainteté. Détruisez
ces exercices sans les remplacer par quelque chose de supérieur, et vous
obtenez des porcs autrement dit des bourgeois et des Pompidous des sous. L’anéantissement
pur et simple de la religion souhaité par Marx, ne produit que des porcs
comme on peut le constater dans le monde des patineurs à roulettes et des
pédés mariés, et donc, seul le dépassement de la religion est souhaitable. Alors que Marx se serait contenté, selon Papaioannou,
de la destruction de la religion (destruction que l’on attend toujours ;
en fait c’est la religion, puissante institution, qui détruit les tours de
New York), j’en appelle à son dépassement, c’est à dire en premier lieu à sa
compréhension, compréhension dont Feuerbach et Marx furent totalement
incapables. Il ne faut pas pour autant jeter le pierre à Marx, la conception
de ce dépassement était impossible de son temps et n’est possible aujourd’hui
que grâce à l’émir Ben Laden, que Dieu le garde. Durkheim a répondu à Marx
que la religion n’avait pas pour but le bonheur, illusoire ou non, des
peuples mais de susciter
des actes ce qui est prouvé aujourd’hui de manière éclatante. La
porcinité bourgeoise a certes réussi à anéantir la religion là où règne cette
porcinité (sauf la religion d’arrière boutique des épiciers), on voit le
résultat qui, de toute façon n’est pas le bonheur des peuples mais un
surcroît de malheur. C’est pourquoi les Arabes ne veulent pas devenir
des porcs. Naipaul devrait dire qu’ils veulent bien des avions et des
téléphones, mais pas de la porcinité. Il le dit d’ailleurs lors de son voyage
en Indonésie où il n’y a pas d’Arabes mais beaucoup de musulmans. Si le prix
à payer pour les avions et les téléphones est la porcinité, ils n’en veulent
pas ou bien en font l’usage que l’on sait. Dieu est à la prétendue réalité économique ce que la religion est à l’économie politique. Ni Dieu, ni la prétendue réalité économique ne sont des institutions tandis que les religions et l’économie politique sont de puissantes institutions. C’est Dieu qu’il faut nier mais c’est la religion qu’il faut comprendre. Quand bien même Dieu n’existerait pas, la religion demeure divine et sainte. Qui comprendrait la religion comprendrait tout. Quant à l’économie politique, elle est seulement merdeuse. Elle est facilement compréhensible et sa compréhension n’a aucun intérêt. Ô bourgeois et pédérastes compréhensibles. |
→ Un renouveau philosophique par Vincent Descombes →
Amérique
Latine – Fin d’un cycle ou épuisement du post-néolibéralisme par François Houtart →
L’antisionisme n’est pas de
l’antisémitisme par Chems Eddine
Chitour →
Un
barbu-sharia est un barbu qui veut imposer la sharia à ceux qui n’en veulent
pas. Je précise, parce que je ne voudrais pas offenser les barbus qui ne sont
pas sharia et même les barbus qui ne sont même pas musulmans, il y en a, je
vous assure. Quand le colonel Poutine voit : CIA
+ barbus sharia, comme en Tchétchènie, il voit
rouge.
Suite →
|
♦ Le principal chapitre
abordé ensuite dans le livre est une chronique détaillée des guerres
hors-la-loi et des putschs ourdis par des États-membres de l’OTAN contre des
gouvernements démocratiquement élus. (...) Cela commence par la chute du
Premier ministre iranien Mossadegh en 1953. (...) On trouve
ensuite des chapitres traitant des guerres contre le Guatemala en 1954,
l’Egypte en 1956, Cuba en 1961, le Viêt-Nam en 1964,
le Nicaragua en 1981, la Serbie en 1999,
l’Afghanistan en 2001, l’Irak en 2003, la Libye
en 2011 [les Russes n’ont pas mis leur veto, ils ne risquent pas
de l’oublier], l’Ukraine en 2014, le Yémen en 2015 et
la Syrie depuis 2011 jusqu’à maintenant. Comment les pays-membres de l’OTAN sabotent l’ONU par Johannes Irsiegler |
Jeudi 15 décembre, c’est à la demande de la France que
le “maire” d’Alep-Est a été reçu par le Conseil européen, ceci afin
d’interpeller les dirigeants européens“. Les guillemets sont de rigueur. C’est que l’homme
n’est pas maire d’Alep en réalité, ni d’Alep-est qui n’est que la partie de
la ville encore sous domination des “rebelles modérés” et n’a pas de mairie
en propre. Il s’agit de fait du représentant des intérêts de ces rebelles qui
suivant les sources militaires françaises sont à 80% dominés par les
salafistes. Ce représentant peut être ou non lui-même un djihadiste, il
est en tout cas mandaté par eux. Il y a de
quoi en être proprement abasourdi. Un représentant des intérêts djihadistes reçu au
Conseil européen. A la demande de la France. Et le Conseil européen de se répandre en
condamnations contre la Syrie et la Russie, en pleurs sur le sort des
combattants… djihadistes. Les compagnons de combat des
meurtriers de Charlie Hebdo, de la supérette cacher, du Bataclan, de Nice, de
l’aéroport de Bruxelles et autres lieux. Le Conseil européen est-il
entré dans la Quatrième Dimension ? |
Aujourd’hui,
toute religion qui n’a pas fait son 1905 est simplement de la merde. Notez en
passant qu’il n’y a pas de merde modérée : il n’y a qu’une seule merde,
celle qui pue. C’est pourquoi le Ba‘athisme [Parti Bass] luta, et lute encore
avec une belle énergie et surtout un grand succès.
L’ordure hamèriquène a misé sur cette merde, genre gott mit uns, pendant deux siècles, à cheval ou en voiture.
C’est très simple : la Syrie est le seul arabe qui a fait son 1905, ce qui n'est pas le cas de la mère Ique, ni celui d'Israël, viellerie millénaire...
1:07:17
→ Étienne Chouard
Parapentiste
À apprendre par cœur
Que cela ne vous empêche de
lire :
Helmut Creutz, aviateur
Il n’y eut de véritables démocraties que là ou il y
eut de franc esclavage : Athène, Rome. De nos jours, depuis le moyen âge,
il n’y a plus de démocratie puisqu’il n’y a plus de franc esclavage. L’authentique
esclavage, sans accès à l’argent, n’est pas là, donc la démocratie n’y est pas.
Il n’y a que des chitoyens dans une démocrachie ce qui est une
grosse merde salope.
Agrégat et extension de concept Un grain de sable est un agrégat
Le mot « agrégat » se rattache à « grex ». L’agrégat est quelque chose comme un troupeau, un tout dont les parties sont semblables les unes aux autres. Mais, comme la concordance n’est jamais parfaite et que, d’un autre côté, on peut sans doute toujours mettre à jour un point de vue sous lequel les parties sont en concordance, la similitude des parties est impropre à servir de critère. Nous pouvons dire, finalement, que tout objet [215] dans lequel nous pouvons distinguer des parties est un agrégat, ainsi, par exemple, le système planétaire, un tas de sable, un grain de sable, un morceau de musique, une organisation. Pour que des objets puissent être reconnus comme des parties d’un tout, ils doivent être solidarisés par des formes quelconques de relations ou d’interactions. De telles relations peuvent être spatiales, bien avoir pour « partie » de chacun de ces cas, un mot particulier ; car, manifestement, la tête <197> est une partie de l’homme en un autre sens que l’homme lui-même est une partie d’une organisation. Il n’est pas rare que des parties d’un agrégat soient à leur tour des agrégats. Un grain de sable est une partie d’un tas de sable, une molécule d’acide silicique une partie du grain de sable et aussi une partie du tas de sable. Ce qui est partie de la partie est partie du tout, si du moins le mot « partie » est pris pour l’essentiel dans le même sens. On ne retrouve peut-être pas, dans cette définition de l’agrégat, la précision qu’on doit exiger ordinairement en mathématiques. Aussi bien « agrégat » n’est-il sans doute pas un concept mathématique. Mais souvent le mot « Menge » [En français : ensemble (n.d.t.)] est employé en un sens qui s’accorde avec celui indiqué ici pour agrégat. Mentionnons simplement « Menschenmenge » [En français : foule (n.d.t.).] Mais ainsi compris le mot « Menge » ne peut sans doute revendiquer aucune place en mathématiques. * * * Je passe à l’extension de concept. Le terme déjà indique que nous n’avons pas affaire ici au spatial ou au physique, mais au logique. Au moyen de nos capacités logiques, nous appréhendons l’extension de concept en partant du concept. Admettons que les lettres « Φ » et « Ψ » représentent des termes conceptuels (nomina appellativa [noms appellatifs]). Nous marquons alors la subordination dans des phrases de la forme « Si quelque chose est un Φ, alors c’est un Ψ ». Dans des phrases de la forme « Si quelque chose est un Φ, alors c’est un Ψ, et si quelque chose est un Ψ, alors c’est un « Φ », nous marquons la subordination réciproque, relation du second degré qui a une grande ressemblance avec la relation du premier degré d’égalité (identité). De fait, les propriétés de l’égalité, ce que nous exprimons dans les propositions « a = a » ; « si a = b alors b = a » ; « si a = b et b = c, alors a = c », ont leurs analogues pour chaque relation du second degré. Et cela contraint, presque inévitablement, à transformer une phrase où est énoncée la subordination réciproque de concepts en une phrase qui énonce une égalité. <198> Bien sûr, concevoir la subordination réciproque comme une simple égalité supprime la différence fondamentale entre relations du premier et du second degré. Des concepts ne peuvent être dans une relation du premier degré. [216] Ce ne serait pas faux, ce serait dénué de sens. On ne peut parler d’égalité (identité) qu’à propos d’objets. Ladite transformation peut donc seulement faire en sorte qu’aux concepts sont associés des objets, de telle façon qu’aux concepts réciproquement subordonnés l’un à l’autre est associé le même objet. Tout est, pour ainsi dire, abaissé d’un degré. La phrase « Toute racine carrée de 1 est coefficient binomial de l’exposant −1 et tout coefficient binomial de l’exposant −1 est racine carrée de 1 » est ainsi transformée en la phrase : « L’extension du concept …racine carrée de 1 est égale à (coïncide avec) l’extension du concept …coefficient binomial de l’exposant −1 ». L’extension du concept …racine carrée de 1 est donc ici à prendre comme nom propre, comme l’indique aussi l’article défini. En admettant la transformation, on reconnaît à de tels noms propres une signification. De nouveaux objets, précisément les extensions de concepts, en viennent ainsi à être considérés. Mais de quel droit se produit une telle transformation, qui fait correspondre aux concepts des extensions de concepts, à la subordination réciproque l’égalité ? On ne peut guère fournir de véritable démonstration. On devra admettre ici une loi indémontrable. Certes, elle n’est pas aussi évidente qu’on le souhaiterait d’une loi logique. Et, si, déjà auparavant, des doutes pouvaient exister, cette loi a été ébranlée plus fortement encore par le paradoxe de Russell. Laissons pourtant provisoirement de côté ces doutes. En procédant à la transformation comme ci-dessus, nous reconnaissons qu’il y a un objet et un seulement que nous désignons par le nom propre l’extension du concept …racine carrée de 1 », et que nous désignons le même objet également par le nom propre « l’extension du concept …coefficient binomial de l’exposant −1 ». On présume peut-être que cet objet est quelque chose de la sorte que nous venons d’appeler agrégat ; mais nous verrons qu’une extension de concept est essentiellement différente d’un agrégat. Ce que nous avons en premier lieu, s’agissant d’un concept, c’est l’occurrence originaire de la subsomption, que nous exprimons dans une phrase comme « A est un Φ » où « A » est mis pour un nom propre, « Φ » pour un terme conceptuel. Si, maintenant, l’extension du concept Φ coïncide avec l’extension du concept Ψ , alors il suit de « A est un Φ » que A est aussi un Ψ . Nous avons donc alors une relation de l’objet A à l’extension de concept de Φ , que j’appellerai B. Et, quand cette relation existe, je l’exprime par « A appartient à B » (A gehört dem B an). Cela veut donc dire exactement la même chose que : « A est un Φ si B est l’extension de concept de Φ ». À la considérer superficiellement, on pourrait comparer cette relation à celle de partie à tout ; mais nous n’avons rien ici qui corresponde à la proposition : ce qui est partie de la partie est partie du tout. Certes, A peut être lui-même une extension de concept ; mais, si Δ appartient à A et A à B, alors Δ n’appartient pas forcément à B. Dans la proposition <199> [217] « L’extension du concept …nombre premier est une extension de concept à laquelle le nombre 3 appartient », les mots « extension de concept à laquelle le nombre 3 appartient » sont à prendre comme nomen appellativum. Soit, maintenant, B l’extension du concept ainsi désigné et A l’extension du concept …nombre premier. Alors A appartient à B et 2 appartient à A ; mais 2 n’appartient pas à B ; car 2 n’est pas une extension de concept à laquelle 3 appartient. Il en ressort déjà que, dans le fond, une extension de concept est totalement différente d’un agrégat. L’agrégat consiste (besteht) en ses parties. L’extension de concept au contraire ne consiste pas en les objets qui lui appartiennent. Je veux dire ; il est pensable qu’aucun objet ne lui appartienne. Pour ce qui est de l’extension de concept, sa consistance (Bestand) réside précisément dans le concept, non dans les objets qui lui appartiennent ; ceux-ci ne sont pas ses parties. Un agrégat qui n’a pas de parties, il ne peut en exister. Maintenant, il peut bien arriver que tous les objets qui appartiennent à une extension de concept soient en même temps parties d’un agrégat, de telle façon que toute la consistance de l’agrégat réside exhaustivement en eux. Il peut donc sembler que, dans un tel cas, l’agrégat coïncide avec l’extension de concept. Mais il n’est pas nécessaire que chaque partie de l’agrégat appartienne aussi à l’extension de concept ; car il se peut qu’une partie de l’agrégat, sans appartenir elle-même à l’extension de concept, soit partie d’un objet qui appartient à l’extension de concept. On doit pourtant continuer à distinguer entre la relation d’une partie à l’agrégat et celle de l’objet à l’extension de concept à laquelle il appartient. L’agrégat ne détermine pas l’extension de concept, même dans ce cas où apparemment ils coïncident. Un grain de sable est un agrégat. Et il se peut que l’extension du concept …molécule d’acide silicique contenue dans ce grain de sable semble coïncider avec l’agrégat que nous appelons ce grain de sable. Toutefois, nous pourrions tout aussi bien faire coïncider avec notre agrégat l’extension du concept …atome contenu dans ce grain de sable. Mais alors les deux extensions de concept coïncideraient, ce qui n’est pas possible. Il suit qu’aucune des deux extensions de concepts ne coïncide avec l’agrégat, car si l’une le faisait, l’autre aussi aurait autant de titres à le faire. |
● Gottlog Frege. Écits postumes. 1906.
Éditions Jaqueline Chabon.
● Le Pentagone est contrarié par la révélation de
Poutine Pavre
chou, il l’a dans le cul et ça fait mal et il le dit partout ce con. Il est
déçu par le colonel Poutin.
●Une brève histoire de l’Amérique et des Kurdes, par
Ted Snider. Kurdes = Cocus perpétuels.
● Poutine à Netanyahou : il est
temps d’agir en adulte, par Jonas E.
Alexis [kfirlt47klvk]
● La Syrie a imposé à Israël des
lignes à ne pas franchir par
Elijah J.Magnier –
12 février 2018 [g8kkfd2uy6wq]
● Oncle Sam balance les Kurdes (encore une fois) Le Saker • 26 janvier 2018 – The Unz Review.
● Consensus entre Syriens à Sotchi par Thierry Meyssan
● Prout la DEDH et Prout la ACPE par KarineBechet-Golovko
● Vive les imbéciles bons Le Saker. La profonde et réjouissante (mais, aussi dangereuse) imbécillité des hamairiquins.
● La crapule Soros admet qu’il l’a dans le cul, et profond
● Syrie –
Le feu d’artifice du mensonge pour achever 2017 en beauté ! par Jean-Yves Jézéquel
Poutine te dit merde.
● Olivier Rey : La politique
n’existe plus (Le Figaro) La politique ne
s’épanouit qu’à des échelles limitées, au-delà desquelles elle dépérit. C’est
pourquoi le grand argument qui a été seriné aux Européens a été une pure
escroquerie. Politique vient de polis
qui, en grec, désignait la cité. Pour les Grecs, les Perses étaient des
barbares non parce qu’ils auraient été ethniquement inférieurs, mais parce
qu’ils vivaient dans un empire. La politique ne s’épanouit qu’à des échelles
limitées, au-delà desquelles elle dépérit. C’est pourquoi le grand argument qui a été seriné aux
Européens, que leurs nations étaient trop petites pour exister encore
politiquement et devaient transférer leur souveraineté à une entité
continentale, où la politique retrouverait ses droits, a été une pure
escroquerie. La politique n’a pas été transférée des nations à l’Union
européenne, elle s’est simplement évaporée – à vrai dire tel était, sous les
« éléments de langage » destinés à le masquer, le but recherché. La nation mérite
d’être défendue parce que c’est la seule échelle où une vie politique existe
encore un peu. En même temps, des nations comme la France, l’Allemagne ou le
Royaume-Uni sont déjà trop grandes pour que la politique y joue pleinement
son rôle. Dans les années 1850, Auguste Comte déplorait l’unification
italienne comme un mouvement rétrograde, et pensait qu’à l’inverse, c’était
la France qui aurait dû se diviser en dix-sept petites républiques
(soixante-dix en Europe). Selon lui, c’était seulement après s’être ancrées
dans une vie à cette dimension que les petites patries auraient été à même de
se réunir de façon féconde, afin de traiter ensemble les questions qui
outrepassent leur échelle. Aujourd’hui la
Suisse est l’État européen où la démocratie est la plus vivace. Aujourd’hui
la Suisse, avec ses huit millions d’habitants et sa vie cantonale, est l’État
européen où la démocratie est la plus vivace. Et historiquement, les cités de
la Grèce classique, entre le VIe et le IVe siècle avant
notre ère, ainsi que les cités-États italiennes de la Renaissance (Florence
comptait moins de 100 000 habitants du temps de sa splendeur)
constituent des réussites inégalées, qui montrent qu’en étant ouvertes sur le
monde, des patries de petite taille sont capables de resplendir dans tous les
domaines. |
● BOOOM! Étienne
Chouard brise l'omertà en direct à la télé!!!
● Étienne
Chouard : Soral et la « menace fasciste »
● Étienne Chouard
- Hugo Chavez - La sottise des antifas
● Amnesty
International est une grosse salope Moon
of Alabama
● Grossse salope, grosse cochone 6 août 2016 – France TV se réjouit trop tôt.
● L’ordure hamairiquène par Chris Hedges
● Crétin (2015 – 5:00)
● Plus con, t’est mort ! T’es pignouf, t’es
plouc. T’es Hamairiquin, quoi !
● Réparation de : « La théorie de l’Erscheinung dans la Wissenschaftslehre Laz –
Bolzano »
● Réparation
de : « Stratégie quantique par jph-immarigeon » →
● Ordure
hamairiquène : Les USA portent une frappe contre les positions des milices
Hachd al-Chaabi, en Irak et
ici →
● Ordure hamairiquène : Contre
l’unilatéralisme US : une lueur d’espoir par Paul Craig Roberts [qbvt549jfl2d]
● Ordure
hamairiquène : Les nouvelles
sanctions américaines contre la Russie – Une erreur stratégique –
Moon of Alabama [jkz55fkgmpnx]
● Ordure
hamairiquène : Dégâts Collatéraux – Les sanctions US visent la Russie, et
frappent l’Europe par Diana Johnstone [gfiko4gjk4hm]
● Je vous l’avais bien dit : Hamairiquin = pignouf (Kusturica – RT)
● Macron, face
aux conséquences de ses actes… par Jacques Sapir
● Macron
insulte la France et les Français par
Jaques Sapir. « Ceci posé, je pense que Jupiter [Macaron] n’aime ni la
France ni les Français. Il aime le pouvoir, l’argent, les gens riches. Et lui.
Il s’aime lui. » Gier13, lecteur.
● Antisionisme
= antisémitisme ? Une erreur historique, une faute politique par Dominique Vidal. Macaron
n’en est pas au bout de ses conneries. Je suis content, en lisant Vidal, de
constater que de nombreux Juifs de par le monde ne sont pas sionistes et sont
même antisionistes. Le crime n’est pas dans les Juifs, il est dans le sionisme,
abominable crime qui consiste à anéantir les Palestiniens. J’ai dit ailleurs
que le sionisme était la vengeance postume de Hitler avec une petite odeur
d’extermination.
● Jonathan Cook :
« L’Occident a trop longtemps été indulgent vis-à-vis d’Israël » (C’est peu
dire !)
L’oppresseur, c’est Bibi, et Macron s’empresse de lui lécher la raie : l’antisionisme serait le nouvel antisémitisme ce qui a beaucoup plu à Bibi. Or le sionisme est devenu un crime permanent, monstrueux qui dure depuis soixante-dix ans. Chaque juif qui vit en Palestine (cinq millions) n’en est pas moins un criminel ou un complice de crimes. Contrairement aux Allemands ou aux Français et les crimes de leurs gouvernements, ces juifs connaissent tous leurs crimes, ils les ont voulus, ils les ont faits, ils en sont les auteurs. Le plus rigolo est que l’oppresseur Bibi invoque sans cesse le droit de légitime défense alors que les Palestiniens sont contraints de combattre le couteau à la main. C’est pas de la schutzpah çà, du culot en français ? Suis-je encore trop indulgent : tous criminels ou complices de crimes, tous coupables ? Les Palestiniens ne font que se défendre devant les envahisseurs. Il n’y a pas de conflit entre Juifs et Palestiniens plus qu’il n’y en eu entre les Belges et les habitants du Congo. S’il y a antisionisme, fort heureusement, c’est parce que
le sionisme de Herzl est devenu un crime permanent, collectif et monstrueux
au détriment des Palestiniens. Jonathan Cook nous en donne un échantillon.
Israël Shahak nous dit de lui-même : « Hier, sous les
nazis, j’avais peur d’être juif. Aujourd’hui, avec
les Israéliens, j’en ai honte ».
Ce n’est pas la honte qui étouffe Macron et je vois qu’il aime marcher
dans la merde. Je lis sur France 24, infecte torchon :
« Comme l’a relevé Netanyahou en remerciant Macron pour cette mise au
point “on
ne peut pas dire je n’ai rien contre les juifs mais je ne veux pas que leur
pays existe” ».
Non, en effet il faut dire : « Je n’ai rien contre les juifs mais
je ne veux pas que leur pays coûte un abonimable crime au depends des
Palestiniens. » La question n’est pas là – comme d’habitude avec les
sionistes, ces anges – elle n’est pas dans le pays mais dans les crimes
perpétrés pour se le procurer, elle est dans les crimes du sionisme, à savoir
l’extermination larvée des Palestiniens (un bon paquet de Palestiniens est
déjà exterminé pour de bon au fil des ans) et Bibi, le saint homme, fait la
fine bouche. L’antisionisme n’a rien contre les Juifs, il a seulement quelque
chose contre leurs crimes. Seuls les
Palestiniens, victimes des juifs sionistes, sont fondés à invoquer la
légitime défense, y compris avec un couteau à éplucher les légumes ou un bull
dozer. France 24 nous donne encore
involontairement une description excellente de l’œuvre du sionisme :
« …car dans une grande partie du monde, particulièrement dans les pays
arabes, le mot “sionisme” est devenu
synonyme de barbarie, de souffrances quotidiennes infligées à des millions de
Palestiniens auxquels sont déniés des droits fondamentaux. » C’est cela, c’est exactement cela comme Cook nous le relate. Ces crétins sont tellement
cons qu’ils se tirent dans le pied. C’est un ange qui parle. C’est pourquoi
l’antisionisme combat cette horreur. En résumé : ce
sont les crimes des Juifs sionistes qui engendrent l’antisionisme et non pas
l’antisionisme qui engendre le sionisme. Dans ces conditions, pas de pays,
pas d’État pour les Juifs sionistes puisque l’on voit ce qu’ils sont capables
de faire avec depuis soixante-dix ans. C’est
ça l’antisionisme et sa raison d’être : les crimes des Juifs sionistes
en Palestine ; et non pas la haine
des Juifs qui, en Palestine, ne font rien pour être aimés d’ailleurs. Le
crime des Juifs de Palestine est le nouveau crime comme dirait l’autre
ci-dessus. Enfin, ce sont les Juifs qui ont envahi la Palestine et non pas
les Palestiniens qui y sont toujours
d’ailleurs au grand dam des Juifs sionistes. « Les vieux mouront et les
jeunes oublieront » disait une vieille crapule. Non, c’est raté, les
jeunes n’oublient pas et the regime change en Syrie est un
échec complet. Dans le cul. Les sionistes n’avaient oublié qu’une seule chose :
en Palestine il y a des Palestiniens. Enfin, enfin, enfin, les juifs sionistes aggravent leur
cas puisqu’il utilisent le véritable martyr qu’ont subi leurs congénères lors
d’un déchaînement d’antisémitisme pour en faire de la pub pour leurs
crimes : « ils ont tellement souffert ». Donc, nous sionistes,
nous pouvons faire ce qu’il nous plait. Notammant les indécents Bibi et
Macaron. L’Europe est une grosse salope : elle ne dit rien. |
RÉVISION →
La dernière cartouche. Pourquoi Macron échouera par Rafael Poch →
Je le disais bien : tueurs d’Indiens et de bisons.
Que rien ne change, pour que tout
change ! par Jean-Claude Paye (LGS) →
D. J. : La réaction violente d’Emmanuel Macron à cette question avait l’air d’exprimer une vraie indignation personnelle, suscitée peut-être par certaines allusions à sa vie privée pendant la campagne. Cette réaction excessive a dévoilé un tempérament autoritaire et colérique, une rancune complètement déplacée de la part d’un homme politique qui doit s’habituer aux critiques comme aux louanges (auxquelles les grands médias français l’avaient abondamment habitué pendant sa campagne). Les insultes qu’il a proférées, traitant RT et Sputnik d’« organes d’influence et de propagande » montraient un esprit de vendetta qui est particulièrement inquiétant chez un homme occupant sa fonction. Cette indignation était particulièrement ironique au moment où Emmanuel Macron recevait Vladimir Poutine, qui depuis des années a été la cible d’une campagne de dénigrement, de calomnies, de mensonges extravagants de la part des médias occidentaux. Par comparaison, les reportages de RT les moins favorables concernant Macron passeraient pour des louanges. Certains de ces médias qui passent leur temps à diffamer Poutine sont la propriété de la République française, qu’on pourrait appeler propagande « de l’Elysée », tout autant que RT et Sputnik seraient « propagande du Kremlin ». Par ailleurs, il faut savoir que les médias « privés » appartenant aux grandes fortunes de France ne sont pas moins biaisés. Dans ce
contexte, la tirade de Macron contre les médias russes se situait entre
l’impolitesse et la provocation. |
Le Hachd Chaabi est arrivé à la frontière avec la Syrie et ses chefs sont décidés à coopérer contre Daesh avec l’armée syrienne. Les Américains et les Anglais ont fait des pressions énormes sur le Premier ministre Abadi pour empêcher cette jonction entre les 2 armées. Il semble que les États-Unis sont en train de perdre le contrôle de la situation au profit de la coalition orientale. Pour empêcher le Hachd de faire jonction avec l’Armée Arabe Syrienne sur la frontière avec la Jordanie, les États-Unis ont envoyé Daesh du côté de Palmyre. Pour stopper cette manœuvre de contournement de la part de Daesh, la marine russe a tiré 4 missiles Caliber. De son
côté l’aviation étatsunienne attaque de façon furtive et essaie de ne pas
intervenir au grand jour aux côtés de Daesh. Le bouclage de la frontière irako-syrienne par les 2 armées voudra dire que le projet de partition des 2 pays est tombé à l’eau. Source :
https://twitter.com/LDDC_info |
Un
gouvernement d’imbéciles par Paul Craig Roberts →
● À part ça, désormais l’enculage se fera à quatre pattes et à sec, c’est-à-dire sans vaseline. La vaseline ne coûte pas cher, mais ces cons de chitoyens qui se prennent pour des citoyens sont très nombreux et donc la suppression de la vaseline pour l’enculage permettra aux macrons de faire de beaux bénéfices. Si capisce ?
Aux USA il y a 45 millions d’enculés qui ne trouvent même plus de passes, qui ne parviennent même plus à se faire enculer. Ils doivent manger à la soupe populaire.
Quand la CIA finançait la construction européenne par Rémi Kaufer →
Le mensonge, la nausée et les sanctions par Michel Raimbaud →
Nous reproduisons le
document honnête et fascinant du journaliste Stephen Gowans. Il
synthétise ce que nous avons exposé dès 2011 par d’innombrables
témoignages et articles. Et contredit les fake news répandues sur la
guerre en Syrie, durant 6 ans, par l’ensemble des médias traditionnels et autres charlatans de la « révolution
syrienne ». [Silvia Cattori] |
Droit aux Syriens à
l’autodétermination et à leur défense contre les trous du culs. [q5hgmcw2ghty]
● Pets de journaputes
par Guillaume Borel
La
notion de sensation est une absurdité par Jean-Saul
Partre →
● La nouvelle guerre des États-Unis contre l’iran… par Richard Labévière
(Proche&Moyen-Orient.ch)
La
commune de Beaunay fut débatisée récemment pour devenir Beauval-en-Caux.
C’est misérable et ridicule. Un Jehan de Beaunay était au côté du duc de
Normandie en 1054 à la bataille de Mortemer. À l’école, en 1949, je cotoyais
un « Bichon » de Beaunay (je n’ai jamais connu son prénom réel),
descendant de ce Jehan. Cette famille est encore très présente au pays de
Caux (trois châteaux et un manoir au minimum). |
L’administration
Trump est-elle déjà finie ? par Paul Craig
Roberts →
Barack Obama™, durant sa dernière année au pouvoir, a largué plus de 26 000 bombes sur 7 pays différents, et pourtant les médias « progressistes » et la gauche bien-pensante dans son ensemble pleurent douloureusement son départ, pour la seule raison qu’il avait l’air cool et classe en le faisant. Cela témoigne de l’emprise et de l’influence du marketing sur l’opinion publique, puisqu’en 2008, Barack Obama™, en tant que marque / produit, recevait le « prix marketing de l’année » pour sa campagne présidentielle, devançant Apple™ et Nike™. Le monde
est plus que jamais dirigé par une aristocratie de corporations et de
superpuissances, dont la propagande publicitaire, omniprésente, joue sur les
sentiments pour altérer la perception de la réalité. Ce type est un
meurtrier. Comme la plupart des présidents. Même s’il sourit et qu’il est
noir. |
Ron Paul demande la fin de la
politique américaine hypocrite concernant la Syrie Réseau International L’homme politique américain membre du Parti
Républicain Ron Paul est connu pour ses commentaires aussi compétents que
critiques concernant la politique des Etats-Unis. Il oppose aux médias
américains une contre voix très importante. Le 22 décembre 2016 Ron Paul a
exigé un revirement total de la politique extérieure américaine. Ron Paul a dit textuellement : « La semaine dernière tout Alep-est est revenu sous le contrôle du gouvernement syrien. Les gens ont commencé à revenir dans leurs maisons, que beaucoup avaient quittées lorsque des rebelles alliés à Al-Qaïda avaient pris le pouvoir en 2012. Pour autant que je sache, les mass médias occidentaux n’avaient aucun reporter à Alep, mais ils se sont appuyés sur des « activistes » pour nous informer que l’armée arabe syrienne massacrait la population civile. Ce n’est pas très logique qu’une armée se batte contre des rebelles armés et en soit victorieuse seulement pour tuer ensuite des civils sans armes. Mais encore une fois, très peu de ce que les mass médias ont dit sur la tragédie en Syrie était logique. La semaine dernière j’ai parlé avec une journaliste occidentale, qui parlait vraiment depuis Alep, et elle a transmis une toute autre image de ce qui se passait là-bas. Elle a fait des interviews vidéo avec des douzaines d’habitants, et eux en ont parlé, ils ont dit comment ils avaient été pris en otage et affamés par des « rebelles », dont beaucoup utilisaient des armes fournies par les Etats-Unis à des prétendus « modérés ». Nous ne pouvons pas savoir exactement ce qui se passe à Alep, mais nous sommes au fait d’un certain nombre de choses qui se sont passées ces cinq dernières années en Syrie. Il n’y a pas eu d’insurrection populaire, qui aurait cherché à renverser un dictateur et à apporter la démocratie. Dès l’instant où le Président Obama a déclaré : « Assad doit partir » et où il a ordonné la livraison d’armes, il était évident qu’il s’agissait d’une opération commanditée depuis l’étranger pour changer le régime, en utilisant des combattants étrangers contre des forces du gouvernement syrien. Si le peuple avait vraiment été contre Assad, celui-ci n’aurait eu aucune chance de survivre pendant cinq ans aux attaques des étrangers et de son propre peuple. Nous avons appris récemment que la CIA et Hillary Clinton croient que les Russes se trouvent derrière les documents piratés du Comité national du parti démocrate, et que ces piratages avaient pour but d’influencer les élections présidentielles aux Etats-Unis au profit de Donald Trump. Ce sont les mêmes personnes qui pendant ces cinq dernières années ont apporté leur soutien au renversement du gouvernement syrien par la force, ce qui a coûté la vie à des centaines de milliers de personnes [ce n’est pas Al Assad ni les Syriens qui ont commencé cette guerre mais bien ces ordures dénoncées par Ron Paul]. Soutenir un coup d’État par la violence dans le but de recevoir l’influence sur un pays, n’est-ce pas pire que de publier des documents piratés ? Est-ce correct, si nous faisons cela ? Pourquoi ? Parce que nous sommes le pays le plus puissant ? Nous sommes un pays établi sur plus de 20 mille milliards de dollars de dettes, et nous vivons au-dessus de nos moyens. La puissance peut souvent être une illusion, et en tout état de cause elle ne se perpétuera pas à jamais. Nous pouvons être sûrs que l’exemple que nous donnons tant que nous sommes le pays le plus puissant sera suivi par ceux qui prendront notre place un jour. L’hypocrisie de nos responsables politiques, qui disent une chose et en font autre chose, ne passe pas inaperçue. Nous devrions mettre fin à cette hypocrisie en commençant par la Syrie. Il semble que ce gouvernement accompagné de ses alliés soit en train de récupérer son pays des mains d’ISIS, d’Al-Qaïda et d’autres groupes terroristes. La seule politique syrienne sensée pour les USA est d’arrêter d’essayer de renverser le gouvernement syrien ; c’est de traiter les autres comme nous-mêmes nous souhaitons être traités. C’est une règle dont on devrait toujours se souvenir, mais qu’on devrait peut-être particulièrement rappeler en cette période de fin d’année. » de |
Pendant que les Syriens
fêtent la victoire d’Alep, le
pouvoir français évoque une crise humanitaire. Pendant que la
population d’Alep se réjouit d’être débarrassée de ses bourreaux, la France pleure leur sort [le sort des bourreaux ou le sort des victimes ? Les deux mon
capitaine, c’est ce qui la rend particulièrement odieuse]. Quant à l’ONU, elle
signale des atrocités commises à l’égard des civils par l’armée arabe
syrienne, mais toujours sans aucune preuve convaincante. Certains médias
occidentaux, notamment français, se contentent d’exhiber sur leurs écrans des
personnes interviewées par Skype. Mais nous ne savons pas exactement qui sont
ces personnes, ni le lieu de leur résidence. De ce fait, leur affirmation,
qu’elles vont être exécutées par l’armée arabe syrienne d’une minute à
l’autre, reste invérifiable. Pourquoi l’ONU ainsi que
les médias occidentaux refusent d’écouter les civils sortant des quartiers
Est d’Alep ? Ce se sont eux, tout de même, qui détiennent la vérité.
Pourquoi les médias français utilisent des séquences vidéo filmées par
l’armée arabe syrienne et ne reflétant aucun massacre pour ainsi proférer
leurs mensonges ? Evoquer sans cesse des
massacres et des atrocités inexistantes envers les civils d’Alep par l’armée
arabe syrienne, c’est prendre des millions de personnes, dont des Syriens,
pour des imbéciles, les accusant indirectement d’être collaborateurs d’un
crime de grande envergure, perpétré soi-disant par le pouvoir syrien, mais
concrètement il n’existe pas. Comment se fait-il qu’une
armée assassine depuis six ans son peuple sans aucun retournement de
situation ? Pourquoi les Occidentaux font une fixation sur Alep,
occultant volontairement les réconciliations nationales qui ont lieu entre
les Syriens, sous l’égide de l’Etat syrien et son armée ? Le fond du problème est
que le peuple français est pris dans l’étau d’une propagande infernale qui
ira jusqu’au bout de sa logique, puisque les instigateurs ne sont pas
capables ni de se remettre en question, ni de faire marche arrière, ni
d’avouer qu’ils se sont trompés ou ont menti (…) |
● La
motion de Flanby n’a servi à rien : tous les barbus-sharia ont été
expulsés avant qu’elle ne soit installée. Flanby a voulu faire l’intéressant,
pour rien, comme d’habitude.
« La libération d’Alep et la joie des habitants enfin sortis du joug des
terroristes sont des images insupportables pour l’Occident. La libération d’Alep confronte cet Occident boursouflé à sa propre
bassesse, insoutenable. Imaginez Dorian Gray révèlant son portrait au monde
entier ? »
|
Ce que, en fait, ces derniers
mouvements diplomatiques montrent est le monde délirant dans lequel les
gouvernements occidentaux vivent maintenant en relation à tout ce qui touche
au conflit syrien [un
extraordiairement raté regime change de plus cinq ans]. Si les gouvernements occidentaux
étaient réellement soucieux de mettre fin à la crise humanitaire à Alep, ils n’appelleraient pas à un
cessez-le-feu. Ils demanderaient aux autres Jihadis qui continuent de
se battre à Alep – dont la résistance continue est inutile [à quelque heures de la fin]
– de se rendre et de quitter immédiatement la ville afin que l’aide humanitaire puisse y être
envoyée sans autre entrave. Les gouvernements occidentaux,
obsédés par des fantasmes de changement de régime, et toujours prisonniers du
faux récit de propagande qu’ils ont tissé au cours des derniers mois, ne
peuvent pas se résoudre à le faire. |
Maintenant, la France crie à haute
voix sur la situation humanitaire dévastatrice à Alep. Cependant, la France
n’a pas envoyé une seule tranche de pain, un seul cas de médecine ou
d’équipement à Alep mais insiste sur le fait que les Russes et le « dictateur
sanglant » Assad aggravent la situation. Oui, libérer des civils de
l’occupation de groupes terroristes, ouvrir des couloirs humanitaires et
envoyer des centaines de tonnes d’aide humanitaire empire définitivement la
situation... pour les
terroristes. Peut-être que la nouvelle doctrine de la France devrait
être intitulée « Soutenir le terrorisme pour combattre le
terrorisme ! » |
Mardi à midi, un territoire peuplé de plus de 90 000 habitants a été complètement libéré des djihadistes à Alep-Est, annonce le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie. Ces
24 dernières heures, 507 terroristes ont déposé les armes et quitté
Alep. 484 combattants originaires d’Alep ont été aussitôt amnistiés Les
forces gouvernementales syriennes poursuivent leurs opérations dans Alep-Est.
Le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit a signalé que
la population d’Alep était approvisionnée en nourriture chaude et que des
soins médicaux lui étaient accordés en cas de besoin. Des dizaines de tonnes
de denrées et de médicaments ont été livrées à Alep, où 150 cuisines de campagne ont été
installées. |
Durant des mois, vous avez tenté de vendre la théorie selon laquelle les habitants d’Alep-Est refusaient de quitter à « tout prix » les quartiers « rebelles » par peur du « régime syrien ». Et qu’ils étaient en outre prêts, au péril de leur vie, à rester dans ces quartiers plutôt que de rejoindre les zones sûres sous contrôle gouvernemental via les corridors humanitaires destinés à cet effet. Le tout en refusant de reconnaitre ce que nous disions également depuis des mois, à savoir que les civils d’Alep-Est sont tout simplement pris en otage par les terroristes, qui les utilisent comme boucliers humains. Propagande du régime syrien et du Kremlin, nous répondait-on. Et maintenant ? Depuis l’offensive de l’armée gouvernementale syrienne des derniers jours, des médias comme Le Figaro sont maintenant forcés de reconnaître que les civils se trouvant dans les quartiers « rebelles » fuient par centaines en direction des quartiers sous contrôle gouvernemental. Pourquoi
donc ce brusque changement ? Réalité une fois encore devenue tellement
évidente qu’il n’est tout simplement plus possible de la cacher via les
mensonges habituels ? C’est vraisemblablement le cas.
« Merci » donc en passant pour la résolution anti-Sputnik et
anti-RT votée au Parlement européen, destinée à lutter contre « la
propagande russe ». Une « propagande » qui ne fait que
répondre à vos mensonges sans fin par des arguments qui finissent toujours
par prévaloir. Comment aiment à le dire de nombreux amis africains,
« pendant que le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend
l’escalier ». Elle met plus de temps, mais elle finit toujours par
arriver. Et il devient alors définitivement clair qui sont les propagandistes
de l’ère moderne. |
La stratégie de la diplomatie française persiste à faire croire à l’opinion publique que ce sont des civils, des écoles, des hôpitaux qui sont intentionnellement ciblés et bombardés par les forces gouvernementales. Et que la Russie occuperait le rôle principal dans ces bombardements, se rendant ainsi coupable de « crimes de guerre ». Ce qui revient à légitimer les actions criminelles des groupes terroristes en Syrie. Ses diplomates continuent de prétendre que l’État syrien et la coalition qui le soutient – sans quoi les coupeurs de gorges seraient déjà à Damas – frappent délibérément les civils, femmes et enfants, ainsi que « les structures de santé dans les zones tenues par l’opposition ». Une distorsion qui veut faire oublier que le gouvernement syrien combat, difficilement et au prix de lourdes pertes, les dizaines de milliers de terroristes venus de partout faire le djihad en Syrie [des barbus-sharia-CIA-Doha]. La diplomatie française, après avoir répandu sous la direction de Laurent Fabius, la propagande pro-rebelle propagée par des agents d’influence, comme Jean-Pierre Filiu, s’appuie essentiellement désormais, pour justifier sa position belliciste, sur les communiqués d’ONG proches des terroristes, comme, OSDH, MSF, l’UOSSM, Casques blancs. Des ONG, financées par l’UE, et autres États hostiles à Assad, qui opèrent illégalement en Syrie dans les zones où ces prétendus groupes « révolutionnaires », principalement al-Nosra, agissent en totale violation de la souveraineté de l’État syrien et de la loi internationale et sont de facto complices des actions menées par ces groupes. Des terroristes qui mettent en danger la population civile, comme l’a expliqué le Dr Nabil Antaki dans de nombreuses interventions depuis le début de cette guerre. Les récentes condamnations proférées par Ayrault, que nous reproduisons ci-dessous, parlent d’elles mêmes. Silvia
Cattori | 25 novembre 2016 |
Cher confrère, Je soutiens totalement le journal Causeur qui décrit l’exacte vérité sur les dérives de notre radio nationale. La victoire de Donald Trump, que vous le vouliez ou non, c’est aussi la vôtre car il n’y a aucun doute, à force de « taper » dessus comme tous les confrères bien-pensants de gauche, vous avez fait son bonheur et du même coup le malheur de votre idole Hillary Clinton dont vous avez fait en permanence la campagne. Désormais, comment voulez-vous être crédibles et même audibles, après une telle gamelle ? Alors pour détourner l’attention, vous dédouaner de vos fautes et erreurs professionnelles répétées, en compagnie de vos invités triés sur le volet pour éreinter le camp républicain, vous accusez maintenant les sondages qui ne vous ont pas permis de prédire cette « surprenante » victoire, selon vous bien sûr. De toute façon, il n’y avait qu’à vous écouter, le succès des Républicains n’était pas possible tant Hillary Clinton, si merveilleuse et si admirable à tous points de vue, était déjà installée, selon vos vœux clairement exprimées, dans le bureau ovale de la Maison-Blanche, comme si l’élection n’avait pas lieu d’être et était inutile !!! Dommage pour vous, l’ouragan Trump est passé par là et a soufflé violemment sur vos belles illusions : 306 grands électeurs en sa faveur contre 232 à Madame Clinton, soit 30 états pour le vainqueur contre 20 seulement à son adversaire malheureuse. Cet échec retentissant, que vous le vouliez ou non, c’est aussi le vôtre. |
● Les pleins pouvoirs du président
états-unien ? par Jean-Claude Paye (Voltaire.net) [4gk8avcmgfr5]
Le paradoxe est ici que la
réaction contre l’écrasement par l’ultra-libéralisme de tout choix
authentiquement politique a in fine porté au pinacle le genre d’homme
que Hayek vénère. Trump, qui n’a pas de fond
politique cohérent, n’est pas un ultra-libéral classique. Mais il est la
représentation parfaite de ce qu’Hayek appelle « l’indépendant » :
le bénéficiaire d’une fortune héritée, sans contrainte d’aucune sorte de
moralité commune, et dont les appétences mal dégrossies montrent un nouveau chemin que d’autres
peuvent suivre. |
Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, les États-Unis ont : 1. Tenté de renverser plus de 50 gouvernements étrangers, dont la plupart avaient été démocratiquement élus. 2. Bombardé les populations de plus de 30 pays. 3. Tenté d’assassiner plus de 50 dirigeants étrangers. 4. Tenté de supprimer un mouvement populaire ou nationaliste dans 20 pays. 5. Interféré abusivement dans les élections démocratiques d’au moins 30 pays*. 6. Sans compter que… bien que cela ne soit pas facile à quantifier… ils se sont impliqués dans la pratique de la torture bien plus que n’importe quel autre pays dans le monde… et cela, depuis plus d’un siècle… ne se contentant pas de juste pratiquer la torture, mais s’appliquant à l’enseigner, à fournir des manuels pratiques et les équipements ad hoc. _________ * Voir le chapitre 18 de William Blum, Rogue State – A guide to the world’s only superpower (en français : « L’État voyou ») |
Elle
a voulu, elle est venue, elle est morue Champagne ! Ce n’est pas le patricien Claudius qui est venu,
c’est le populaire Clodius (c’est le même, il change de nom). C’est indéniable : Popu
hamairiquin a parlé. Faut-il qu’il souffre et qu’on le méprise pour
faire une telle élection. ––– Les France Inter la voix de son
maître sont pleins de fiel pour le choix de Popu. Cf. Holland, Hidalgo, [jgvmlkdgf58g] qui sont tout dégoûtés, ce n’est
pas assez élevé pour eux, cela salit leurs fines mains, cela lève leur noble
cœur, ils vont vomir. Attendez la suite, vous n’avez rien vu, prétentieux
imbéciles. Ce Holland ne rate pas une occasion de se taire. Quel babil !
« Le changement, c’est maintenant. » Notez que Vladimir a déjà
communiqué ses vœux au nouveau président. Les spin doctors de Flanby
n’avaient rien prévu ! Pauvre France. Un commentateur de radio,
au matin français du 9 novembre fait encore mieux : « Nous avons la nausée. » Pauvre chou. ––– À Rome, on ne méprisait pas les populaires. L’histoire de
Claudius / Clodius du temps de Cicéron en témoigne. Claudius, riche
patricien, ––– Claudius est le nom de l’une des plus prestigieuses familles
de la Rome antique, la gens Claudia, qui compte parmi ses membres une
quarantaine de consuls. Wikipédia ––– ne voulait pas devenir sénateur, ni consul, comme il en avait le
droit, il voulait absolument devenir tribun du peuple. Pour ce faire, il se
fit adopter (c’était possible à n’importe quel âge à Rome) par une
famille plébéienne du nom de Clodius. Ce faisant il put conquérir le tribunat
qui était réservé aux plébéiens (ce qui n’est plus le cas de nos jours).
Aujourd’hui c’est un populaire de souche (on le lui a suffisamment
reproché) qui acquiert le tribunat. En fait, c’est le tribunat qui
conquiert le sénat (sénat au sens de Rome). Le tribunat, c’est ce qui
manque dans nos pays de merde où l’on méprise tant Popu. Ne dites plus « populiste » dites « populaire ».
Les populaires se sont trouvé un tribun. J’en suis fort aise. Notez, en
passant, que ce tribun a payé de sa poche sa campagne. Il ne doit donc rien
aux trous-du-cul habituels, il a l’indépendance, chose inconnue à Washington.
Les lobbystes n’auront pas de prise sur lui. C’est beau la richesse dans ce
cas. Cela n’a rien à voir avec la crapule Soros qui corrompt avec son pognon.
Tout ce que touche Soros pue, c’est de la merde. D’ailleurs la
crapule engendrée par Soros s’agite dans les rues hamairiquènes pour attaquer
le vilain petit canard, le bien nommé. Une seule chose est certaine actuellement : cet homme, ce Donald,
suscite une colossale haine de la part de l’ordure hamairiquène et surtout de
l’ordure européenne, ce qui est à son honneur. La question est : méritera-t-il longtemps cette haine, saura-t-il
la cultiver ? Ce serait très bien si Popu aidait à la manœuvre. Avant tout : Trump chie sur le
politiquement correct au pays des puritains. Ça fait du bien. |
Voilà exprimé noir sur blanc le mode d’emploi du projet luciférien. Tous les gouvernements sionistes ont collé à la lettre à ce plan. Les interminables négociations et autres accords, de camp David, d’Oslo ou d’ailleurs, n’étaient que poudre aux yeux et avaient d’autant moins pour finalité d’être mis en œuvre honnêtement que les exactions du pouvoir sioniste jouissent depuis les origines d’une impunité absolue de la part de son protecteur d’Outre-atlantique [tueur d’Indiens et de bisons]. En témoignent plus de soixante vetos opposés par les USA aux résolutions de l’ONU qui condamnaient l’Etat sioniste. |
L’hypothèse
est que finalement, et avec assez de pression, Poutine va jeter l’éponge.
Mais c’est encore un autre calcul erroné. Poutine n’est pas en Syrie parce
qu’il le veut, ni parce qu’il apprécie son amitié avec le président syrien
Bashar al-Assad. Pas du tout. Poutine est en Syrie parce qu’il n’a pas le
choix. La sécurité nationale de la Russie est en jeu. Si la stratégie de
Washington d’utiliser des terroristes pour renverser Assad réussit,
alors le même stratagème sera tenté en Iran et en Russie. Poutine le sait,
tout comme il sait que le fléau du terrorisme, soutenu par l’étranger, peut
décimer des régions entières comme la Tchétchénie [Poutine connaît bien la question, il a de l’expérience, avis aux
amateurs]. Il sait qu’il vaut mieux
pour lui tuer ces extrémistes à Alep qu’à Moscou. Donc, il ne
peut pas reculer, ce n’est pas une option. |
Alors,
comment Moscou a-t-il planifié tout cela ? Selon la source de
renseignement américaine, « ils ont retiré la
quasi-totalité du budget militaire de leur budget fédéral déclaré, apaisant
l’Occident en lui faisant croire que
la Russie ne pouvait pas se permettre une accumulation militaire massive
et qu’il n’y avait rien à craindre car la Russie était finie comme puissance
mondiale. Le budget [déclaré] militaire était à peu près rien, donc il n’y
avait rien à craindre en ce qui concerne la CIA. Si Poutine avait montré
publiquement son gigantesque accroissement militaire, l’Occident aurait pu
prendre des mesures correctives immédiates, comme en 2014 en écrasant le prix
du pétrole.» |
● Syrie : les négociations ne sont plus
d’actualité, selon Moscou
Je vois enfin où Vlad le Bref alias colonel Poutine voulait en venir. Tout est
pensé chez lui. Il a fait une démonstration : les « rebelles »
sont en fait des salauds qui tuent de préférence des civils, CQFD,
grande découverte. Poutine donne une
petite leçon à Flanby qui lui intimait de cesser brutalement de bombarder. Il
lui montre ce que c’est que d’arrêter de bombarder alors que quelques dizaines
de milliers de salopards ne demandent que d’en découdre.
Karine
Bechet-Golovko (Alep, l’impasse de
la coalition américaine) :
« Et c’est ici que commence l’impasse. La Russie ne bombarde pas, donc
les morts ne peuvent pas lui être imputés. Or, il y en a de plus en plus. Ce
sont donc les groupes terroristes sur place qui tirent. » Avant,
l’ordure journalistique ne parlait jamais des barbus et de leurs exactions en
Syrie, c’était toujours Assad-Poutine et les fameux rebelles sympa. En se
retirant, le colonel Poutine a laissé seuls les barbus à tel point que les
salopes journalistiques furent enfin contraintes de parler des barbus et de
leurs exactions. Je suppose que c’est cela le but de Poutine dans cette
opération.
Reuters – 01/11/2016 L’incapacité des puissances occidentales à faire cesser les violences commises par les extrémistes islamistes syriens a entraîné le report à une date indéfinie du processus de paix, a estimé mardi le ministre russe de la Défense. Malgré la « pause » observée depuis le 18 octobre par l’aviation russe, qui appuie l’armée syrienne depuis deux ans, les rebelles soutenus par les Occidentaux s’en sont pris aux civils d’Alep, a déclaré Sergueï Choïgou, devant les caméras de télévision. « En conséquence, le lancement du processus de négociations et le retour à une vie paisible en Syrie sont reportés pour une durée indéfinie », a-t-il poursuivi. Les insurgés qui tiennent les quartiers orientaux d’Alep ont lancé vendredi une contre-offensive pour tenter de rompre le siège des forces gouvernementales. Vladimir Poutine avait averti le mois dernier que l’attitude de l’aviation russe dépendrait de celle des rebelles jugés modérés et de leurs alliés occidentaux. « Il est temps pour nos collègues occidentaux de déterminer qui ils combattent, les terroristes ou la Russie [oui, en effet, il est temps, moi je sais, je sais où est l’ordure]. Peut-être ont-ils oublié de quelle main des innocents ont été tués en Belgique, en France, en Égypte et ailleurs ? », s’est interrogé Sergueï Choïgou, évoquant notamment les attentats du 22 mars à Bruxelles et du 13 novembre à Paris. « Pouvons-nous conclure des accords avec une telle opposition [ une opposition ! ] ? Pour éradiquer les terroristes de Syrie, il faut agir ensemble [quand les poules auront des dents] et ne pas semer la pagaille dans les efforts de ses partenaires, parce que les rebelles en tirent parti », a souligné le ministre, qui s’adressait à des membres de l’état-major russe. Il s’est
par ailleurs étonné que des navires russes en transit vers la Syrie n’aient
pas été autorisés à accoster dans des ports européens de Méditerranée pour y
refaire le plein. |
● « L’attaque au gaz de 2013
n’est pas imputable au gouvernent syrien et quand Carla Del Ponte, mandatée par
l’ONU, ayant mené son enquête sur place, l’a dit, son organisme de tutelle
s’est “désolidarisé” de ses propos. Quand Seymour Hersh l’a écrit dans la LRB
personne ne l’a repris, quand le MIT l’a démontré personne n’en a tenu compte.
Ce n’est donc ni une banalité ni une demi vérité mais
un mensonge mille fois répété qui a finit par devenir un lieu
commun… » (Anonyme – des Crises)
Les bombardements de la
Yougoslavie par les forces de l’Otan en 1999 sont devenus le premier
acte d’agression contre un État souverain sur le territoire européen depuis
la Seconde Guerre mondiale, a déclaré le ministre russe des Affaires
étrangères Sergueï Lavrov dans une interview à la chaîne de télévision russe
Rossiya-1. « L’agression contre la Yougoslavie était précisément une
agression. Par ailleurs, ce fut la première attaque armée en Europe contre un
État souverain depuis 1945. Si nous en parlons maintenant, dans le contexte
de ce qui se passe autour de la Syrie, nos partenaires occidentaux, surtout
les Américains et les Britanniques, ont déjà arrivés, dans leur hystérie, au
point où ils ont recours à des insultes publiques, usant de mots tels que “barbare”, “crime de guerre”. Permettez-moi de vous le
rappeler, l’agression contre la République fédérale de Yougoslavie a été
associée à de nombreuses attaques contre des cibles civiles, y compris, entre
autres, la télévision de Serbie, les ponts par où passaient les trains civils
avec des passagers, et beaucoup d’autres biens publics », a martelé le
chef de la diplomatie russe. |
Mais ça y est, c’est fait. Cette
monarchie est esclavagiste et corrompue. Pudibonde et obscène, elle se
prosterne devant le dieu-dollar et vomit tout ce qui n’est pas wahhabite.
Elle diffuse à l’échelle planétaire une idéologie débile et sectaire. Elle
invoque le Créateur à chaque virement bancaire, mais elle décapite comme
d’autres font un barbecue. Seulement voilà, elle a beaucoup d’amis. Et ils
trouvent qu’elle a un excellent pedigree pour se voir confier la promotion
des droits de l’homme. Remarquez, on a échappé au pire. On a failli lui
confier les droits de la femme. Voilà donc l’Arabie saoudite chargée, avec notre bénédiction, de
soutenir les droits de l’homme comme la corde soutient le pendu. Car les
Occidentaux ont voté comme un seul homme pour la candidature de Riyad. Avec
une bienveillance de marchands de canons soucieux de la réputation du client,
ils ont arrosé d’eau bénite cette fosse à purin. Vus de Paris, les dix
milliards de contrats d’armements valent bien cette petite mascarade dont
personne ne parlera plus dans 48 heures. On leur a vendu des armes, distribué
des médailles, bradé l’honneur national. Tant qu’on y est, on peut aussi leur
permettre de parader au sein de ce conseil qui de toutes façons ne sert à
rien. Puisqu’ils y tiennent ! |
La communauté internationale lance une nouvelle attaque informative contre la Russie, qui serait responsable du bombardement d’une école dans le village de Hass, dans la province de Idlib. Comme la Russie a suspendu les vols dans la province de Alep, il a bien fallu trouver autre chose. Le problème est que des images prise par drone après le soi-disant bombardement montre que l’école est toujours là... À cette énième provocation, la Russie a répondu par un dossier détaillé des violations de leurs obligations par les États Unis et la coalition, dont vous trouverez une traduction en français ici. (...) La France et les États Unis, main dans la main, accusent en bloc la Russie et/ou Assad, peu importe, d’avoir bombardé, dans la région d’Idlib tenue par cette opposition modérément armée, une école causant la mort de 22 enfants et 6 enseignants. Jean-Marc Zayrault déclare : « Qui est responsable ? En tout cas, ce n’est pas l’opposition [au régime syrien], car pour bombarder il faut des avions. Ce sont soit les Syriens, le régime de Bachar Al-Assad, soit les Russes » L’information est devenue virale, reprise par tous les grands médias, après déclaration d’UNICEF qui n’a pas vérifié la source puisque cela venait des fameux prout casques prout blancs et une demande d’enquête internationale par prout Ban Ki-moon est proférée. Pour autant de grands doutes [le mot est faible] surgissent quant à l’existence même de cette attaque aérienne, comme le démontre le ministère de la défense russe. Son porte-parole, I. Konachenko déclare : « Le 27 octobre, un [drone] UAV a été envoyé dans la zone [d’Idlib] pour réaliser des photographies digitales détaillées » aucun signe de « dégâts sur le toit de l’école, ou de cratères de frappes aériennes autour » n’a été constaté. « Nous avons analysé les preuves photo et vidéo de l’attaque supposée. La vidéo publiée dans de nombreuses agences de média occidentales semble consister de plus de dix extraits différents, filmés à différents moments de la journée, et en des résolutions différentes qui ont été éditées en un seul clip » En ce qui
concerne, la photo virale publiée par l’AFP : « La photographie
publiée par l’AFP montre qu’un seul mur de l’école est endommagé et que tous
les bureaux dans la salle de classe sont en place. La cloison extérieure que
l’on voit à travers le trou n’a pas de trace de dommage de fragments de
bombes. Dans une véritable frappe aérienne, cela est physiquement
impossible ; le mobilier aurait été balayé par l’explosion, et il y
aurait eu des marques de dégâts sur les murs de la classe et la cloison
extérieure. » |
ALEP, Syrie (19h23) – Le président
russe a refusé la demande du ministère de la Défense visant à reprendre les
frappes aériennes sur les extrémistes de la partie Est d’Alep. La demande de
l’armée a été formulée sur fond d’intensification de l’activité des
terroristes. Avec ce qui se passe sur le terrain, il y a urgence…La Russie ne
peut se contenter de réaliser, comme aujourd’hui, juste 30 frappes contre les
terroristes. Après la prise du quartier Dahiyat
Al-Assad, les « rebelles » islamistes qui se battent sous la bannière Jaish
al-Fateh ont continué avancer dans l’ouest d’Alep. Non conventionnelle, cette
guerre doit aussi le devenir pour les armées russe et syrienne. Les trêves
ont permis aux terroristes de se renforcer. Une erreur stratégique de la
Russie, qui a accepté le chantage américain. En effet, à cause d’un violent
attentat suicide mené par un membre du Parti islamique du Turkestan, le
kamikaze Hozaifa Alturki (photo),les « rebelles » islamistes ont pu imposer
un contrôle total sur le complexe des 1070 logements, situé à environ un
kilomètre au sud-est du quartier Dahiyat Al-Assad. Le kamikaze a réussi à tuer
plusieurs soldats syriens. L’armée syrienne a même été obligée de se seraient
retirés de Al-Ramouseh pour éviter d’autres attaques kamikazes. Or, perdre
Ramouseh vient à confirmer que le siège des quartiers Est d’Alep est levé.. Parallèlement
à l’offensive des terroristes de Jaish Al-Fateh, comme par hasard, Daesh a
aussi lancé une offensive contre l’aéroport militaire de Kuweiris. Heureusement, leur offensive a été un échec cuisant… |
La Russie applique à présent
exactement ce qu’elle a dû elle-même supporter au cours des dernières
années : les bases militaires et les troupes de la puissance adverse se
resserrent sur les frontières des États-Unis. Là-dessus, comme l’a souligné
le président chinois Xi Jinping lors du Sommet du G20 à Hangzhou : la
Chine poursuivra avec confiance ses intérêts dans la mer de Chine
méridionale. Celle-ci se situe juste au-dessous de la côte orientale de la
Russie. Cela ne se présente pas très bien pour les Etats-Unis. |
L’offensive
des forces irakiennes soutenues par les Etats-Unis à Mossoul en Irak est
« identique » à celle des troupes syriennes soutenues par
l’aviation russe à Alep, dans le nord de la Syrie, a déclaré mardi le chef de
la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. « Hier, j’ai demandé à John Kerry
au téléphone: qu’est-ce qu’il se passe à Mossoul ? Ils préparent une
opération pour libérer cette ville des terroristes. À Alep aussi, il faut libérer
la ville des terroristes », a déclaré le responsable russe lors d’un
forum à Moscou de « l’Association of European Business »
(AEB). |
Sur cette diagonale du fou
Mossoul/Alep, il
n’échappe à personne que la propagande médiatique bat son plein plus que
jamais… Les opérations aériennes de la Coalition internationale,
menées par les États-Unis (pas moins de 60 pays), sont qualifiées de
« frappes », évidemment « chirurgicales », tuant
essentiellement les « méchants » en évitant de frapper les
« gentils », c’est-à-dire les « dégâts collatéraux ».
Les opérations analogues des aviations russe et syrienne contre les réduits
salafo-jihadistes d’Alep-Est sont simultanément condamnés comme des « bombardements
extrêmement meurtriers », tuant, le plus souvent des « civils
innocents » . A Mossoul,
les civils servent de
boucliers humains aux terroristes, à Alep ils sont les « cibles délibérées » des
bombardements… Dans tous les cas de figures, Mossoul doit être
« libérée », « reconquise », tandis qu’Alep est
« encerclée » et « assiégée » par sa propre armée
nationale… Comprenne qui pourra, toujours est-il que les chasseurs de
l’Arabie Saoudite (qui font partie de la Coalition internationale) continuent
de détruire consciencieusement le Yémen, y menant un génocide dont personne
(ou presque) ne parle. |
Tu as beau tortiller du cul, tu l’as quand même
dedans, que ça te plaise ou non. C’est pour bientôt.
Selon le vice-ministre russe, ces
déclarations « ne sont pas une surprise ». « La nouveauté de ces déclarations est l’intensité avec
laquelle l’administration américaine les répète. Je parie qu’ils continueront
à parler de sanctions tous les jours. C’est devenu un rituel quotidien, un
élément nécessaire du programme obligatoire, comme dans certains sports, sans
lequel les employés de l’administration ne peuvent pas gagner de points »,
a indiqué le diplomate. L’Occident accuse la Russie de
faire des victimes civiles à Alep et n’exclut pas d’infliger à Moscou de
nouvelles sanctions. Cependant, l’aviation russe n’effectue que des frappes précisément
ciblées à l’avance contre des objectifs situés hors des zones
résidentielles. Ainsi,
environ 35 000 terroristes ont d’ores et déjà été éliminés suite aux
frappes russes en Syrie. |
RT France : Le camp occidental admet qu’il peut y avoir des pertes civiles
pendant la bataille de Mossoul. Cependant François Hollande accuse la Russie
de crimes de guerre lors de la bataille à Alep. Est-ce une contradiction, si
d’un côté c’est un crime de guerre et de l’autre un dommage collatéral ? Caroline Galactéros : Cela traduit un évident « deux poids deux mesures ».
La guerre fait des morts. Nous aussi faisons des morts civils, en dépit de la
précision de nos armes qui n’est évidemment jamais totale. Toutefois, nous avons une
manière de concevoir les victimes civiles différentes selon que c’est la
Coalition ou les Russes qui frappent… Ce n’est pas très sérieux et
cela trompe de moins en moins de monde. Dans les deux cas, les populations
civiles sont prises en tenaille entre les bombardements et les forces
islamistes – que ce soit Daesh ou Al-Qaida ou je ne sais quelle milice –, qui
les utilisent comme « boucliers
humains » pour éviter les bombardements massifs [ce qui est la preuve qu’il n’y a pas
de bombardements massifs, sinon les otages ne serviraient à rien et l’affaire
serait règlée en une semaine] en essayant de déclencher une vague d’indignation
médiatique. La
différence est que les forces russes passent outre les protestations
internationales qui visent essentiellement à les contraindre à stopper la
reprise de la ville et donc à ne pas consolider l’emprise du
régime syrien. Il est certain que si Alep était vraiment repris aux
djihadistes, ce serait évidemment une victoire symbolique considérable pour
le régime syrien et ses alliés. Du point de vue de la Coalition occidentale
(qui regroupe aussi les monarchies pétrolières), il ne faut pas être grand
clerc pour comprendre que ce serait une humiliation. C’est d’ailleurs pour ça
aussi que l’on monte en épingle « la bataille de Mossoul ».
L’Occident cherche à obtenir une victoire en Irak pour faire oublier qu’en
Syrie il n’en a pas, et que le régime honni de Bachar el-Assad a tenu face à
la tentative de déstabilisation. |
Elle
explique que : « Le régime syrien a la responsabilité principale de
la protection de la population syrienne [exact].
L’UE condamne donc
fermement les attaques excessives et disproportionnées par le régime et ses
alliés, à la fois
délibérées et aveugles [d’où
ces trous-du-cul tiennent-t-ils les preuves de ces délibérations et
aveuglements : les Russes sont tellement fiers de leurs bombes guidées
et de leur précision réputée], contre les populations civiles [non, contre les
barbus-sharia fabriqués par la CIA-Zbigtrucski depuis 1979 et introduits en
Syrie ; ce n’est pas en bombardant les Syriens que ce gouvernement
syrien protègera les Syriens, mais évidemment en anéantissant les
barbus-sharia, élémentaire mon cher Watson], du personnel
humanitaire et de soins médicaux, et les infrastructures civiles et
humanitaires et appelle les autorités syriennes à cesser les bombardements
aériens aveugles [d’où ces
trous-du-culs tiennent-t-ils la preuve de ces bombardement aveugles et quel
serait leur intérêt ? Ils veulent tuer des barbus et non des Syriens].
L’UE condamne les violations systématiques, généralisées et flagrantes des
droits de l’homme [tu te les
mets dans le cul tes droits de l’homme, dans les Balkans, en Serbie, à Guantanamo
etc ; tes droits de l’homme c’est du bla bla, un truc pour faire la
guerre dans les Balkans et la Serbie par exemple ; le colonel Poutine
n’a pas oublié le bombardement de la Serbie (78 semaines), je suppose]
et toutes les violations du droit international humanitaire [l’ordure occhidentale viole en
permanence le droit
international (notamment cette guerre déclenchée en Syrie) ce que ne fait pas
la Russie. La Russie le respecte scrupuleusement.] par toutes les
parties, en particulier le régime syrien et ses alliés ». |
Seulement,
depuis que la Russie s’est mêlée de la guerre civile syrienne – à l’automne
dernier – ces islamistes ne cessent de reculer. Ils reculent dans le Grand
Damas, tant dans la Ghouta de l’ouest que la Ghouta de l’Est. Ils reculent à
Alep, où de nouveaux quartiers sont libérés par l’armée arabe syrienne et les
Kurdes. Ils reculent dans les montagnes de Lattaquié, au nord de Hama (Syrie
centrale), dans la province de Quneitra (Syrie méridionale). Surtout, les Syriens eux-mêmes, ce peuple syrien au nom duquel tant de voix autorisées parlent dans les médias européens, ne veulent pas des islamistes modérés et en ont assez de se faire opprimer par eux. (...) Le peuple syrien en a marre de ces islamistes « modérés » qui sèment terreur et désolation pour leur vision de l’islam. Surtout, il soutient ceux qui vont le débarrasser de ces rebelles portés au pinacle par les gouvernements européens, et notamment, français. Or, aujourd’hui, qui fait reculer les rebelles soi-disant « modérés » en Syrie ? La Russie, l’Iran et l’armée arabe syrienne elle-même. Et
l’Europe ? Et la France ? Elle est complice. En leur larguant des
armes, du soutien ou en omettant de mentionner leurs exactions dans ses
médias. Complice des décapiteurs, des lapideurs, des obscurantistes. Voici
une triste évidence qui ne sera pas rappelée, on s’en doute, dans les médias
européens ou français. Le calvaire que les « islamistes modérés »
font vivre à la population civile syrienne n’intéresse personne. |
La
Russie est sur place depuis un an. Quels succès peut-on enregistrer ? Et
quel rôle jouent les Américains et leurs partenaires ? L’engagement américain et ouest-européen en Syrie est une claire violation du droit international [voilà les criminels, Flanby est dedans]. Il s’agit là d’une intervention militaire sur le territoire d’un autre État sans légitimation par les Nations-Unies ou le droit international. Ce sont ces forces qui sont à l’origine de toute cette misère en Syrie. La seule chance pour terminer le bain de sang en Syrie, c’est l’engagement de la Fédération de Russie qui s’investit du côté du droit international au niveau global pour que celui-ci ne soit pas entièrement démembré. C’est ce que les Etats-Unis démontrent depuis la guerre contre la Yougoslavie en violation flagrante du droit international [salauds]. D’une part, c’est un combat en Syrie même mais d’autre part, il s’agit depuis 1999 de la question de savoir si la tentative des Etats-Unis de progresser dans son offensive globale va réussir ou si le monde a encore une chance de rétablir la coopération pacifique entre les peuples. Sans l’engagement russe en Syrie aux côtés du gouvernement légitime, le monde n’aurait plus aucune chance.[c’est exactement ce que je pense] A votre avis, quels objectifs les Etats-Unis poursuivent-ils en Syrie? De toute évidence, les USA ont l’intention de redessiner le monde, au sud de l’Europe occidentale et de la Fédération de Russie. C’est pourquoi nous sommes en présence d’une ceinture de conflits et de guerres entre l’Afghanistan, l’Irak, la Syrie et se poursuivant vers les rives méridionales de la Méditerranée et jusqu’au Mali. Dans tous ces régions, les États-Unis sont impliqués, mènent des guerres et contribuent à agrandir la misère des populations et la destruction de leurs civilisations. Ils n’arrêtent pas pour autant [les ordures]. La Fédération de Russie est entrée dans le conflit syrien suite à son union légitime avec la République syrienne et le président Bachar al Assad, ce qui est tout à fait conforme au droit international. C’est la grande différence entre les États-Unis et la Fédération de Russie. Les États-Unis sont responsables de crimes de sang dans notre entourage [malgré tout ce à quoi Flanby le minuscule s’égosille] et sont aussi responsables d’une bonne partie des flux migratoires auxquels nous sommes confrontés. La Fédération de Russie s’engage pour un retour aux négociations et à la raison et une coopération pacifique entre les peuples. La
tragédie de la Syrie c’est que tout cela se joue sur le dos du peuple syrien
et c’est pourquoi il faut absolument trouver une voie pour rétablir la paix.
Peut-être qu’au-delà des ruptures, il sera possible de préserver le reste de
bon sens à Washington… |
« Notre mission, conformément à la
Constitution, conformément à la loi, est précisément de protéger la
population, d’évincer les terroristes [les barbus] d’Alep. C'est là où nous
pouvons protéger les civils… » Nous devons attaquer les
terroristes [les barbus], cela va de soi » |
» Si l’on voulait vraiment mettre fin à cette
guerre, la seule solution est pour le moment le scénario russe, défendre l’État syrien,
d’attaquer l’ensemble des rebelles, y compris les pseudo-modérés qui n’existent
pas…
» Si le régime coulait, le Président s’en allait,
ce serait une infinité de guerres locales partout. Les gens s’entre-tueraient.
Ce serait terrible.Bachar Al-Assad n’est pas seulement une personne, un
symbole, il a toute une population derrière lui… »
Réseau International Alep, côté Ouest Publié dans la revue Témoignage
Chrétien le 6 octobre 2016. Alep ville martyre. Notre ville
fait la Une des journaux télévisés et de la presse écrite depuis 2 semaines.
Les habitants d’Alep se passeraient de cette renommée d’autant plus que leurs
souffrances ne datent pas d’hier. Bien qu’elle ait débuté en mars
2011 en Syrie, la guerre n’a vraiment atteint la ville d’Alep qu’en juillet
2012 quand les « rebelles » armés ont occupé quelques quartiers à l’Est de la
ville provoquant un déplacement de 500 000 personnes qui ne voulaient
pas vivre sous le contrôle des islamistes. Depuis, la ville est divisée en
deux parties : la partie Est qui représente 25% de la superficie et qui ne
compte plus aujourd’hui que 200 000 habitants – les autres habitants se
sont réfugiés [à l’arrivée des groupes armés, ndlr] dans la partie Ouest
d’Alep sous la protection de l’Etat syrien, ce qui représente 75% de la
superficie et compte un million et demi de personnes. Depuis 2012, les rebelles
islamistes lancent quotidiennement des obus de mortiers et des bonbonnes de gaz remplies de clous et
d’explosif [il y a
encore des crétins qui prétendent que l’armée syrienne utilise ce genre de
bonbonnes alors qu’elle dispose de tant de merveilleuses bombes russes ;
ce sont les barbus qui ont recours à ces engins] sur les quartiers
d’Alep causant des décès et des blessés graves. De plus, ils ont coupé
l’approvisionnement en eau de la ville depuis 2 ans (les autorités ont
dû forer 300 puits en pleine ville pour remplacer l’eau courante) ; et
ont aussi arrêté l’alimentation de la ville en électricité. Ils ont à
plusieurs reprises imposé le blocus d’Alep-Ouest avec l’arrêt du
ravitaillement de la ville en produits alimentaires, essence, fioul etc.
provoquant des pénuries très graves. De son côté, l’armée arabe syrienne aidée par ses alliés, cherche
depuis 4 ans à libérer Alep-Est du contrôle des rebelles armés et de
ramener ce territoire sous l’administration de l’Etat syrien sans succès. De part et d’autre, les bombardements et les snipers ont fait des
milliers de victimes et la vie à Alep, depuis 4 ans, est devenue un
enfer. Il y a un mois, les rebelles armés
ont pris le contrôle de la seule route qui relie Alep-Ouest au reste du monde
empêchant, comme ce fut le cas à plusieurs reprises dans le passé, les
habitants de quitter la ville ou d’y rentrer et causant une pénurie grave.
Après 3 semaines de combat, les troupes gouvernementales ont repris la
route et ont assiégé les quartiers Est. Depuis 2 semaines, les rebelles sont encerclés à
Alep-Est avec ce qui reste d’habitants qui n’ont pas pu ou voulu quitter
cette zone. L’État Syrien est déterminé cette fois-ci à libérer une fois pour
toutes Alep-Est des mains des terroristes d’Al-Nosra qui occupent les
quartiers Est (Al-Nosra est considéré
unanimement par la communauté internationale [en fait la communauté occhidentale, ses chitoyens et sa
démocrachie de mon cul. Les actionnaires se goinfrent avec du 20 %]
comme groupe terroriste au même titre que Daesh). Comme l’armée syrienne a
finalement pu encercler la partie rebelle d’Alep, elle utilise les
bombardements aériens et les combats terrestres pour atteindre son objectif. Auparavant, elle a lancé des
tracts et envoyé des messages SMS demandant à la population civile restante –
la majorité a quitté Alep-Est au fil des ans – de partir et de venir se
réfugier dans Alep-Ouest. Elle
a ouvert 7 points de passage et beaucoup en ont profité, au péril de
leurs vies. Parce que les groupes armés ne les laissent pas quitter voulant
s’en servir comme bouclier humain. Ces actes de guerre font
naturellement beaucoup de victimes parmi les terroristes et aussi dans la
population. D’un autre côté, les terroristes d’Alep-Est ont intensifié leurs
bombardements des quartiers civils d’Alep-Ouest faisant des dizaines de
victimes tous les jours. Mercredi 28 septembre, un
déluge d’obus et de
bonbonnes tombent sur le quartier chrétien d’Azizié faisant dix morts
et le double de blessés. Aujourd’hui vendredi 30 septembre, tous les
quartiers d’Alep sont la cible des rebelles avec pour le moment un bilan très
lourd : 36 morts et beaucoup de blessés graves. Les médias en Occident ne montrent
que des images d’Alep-Est avec les destructions, les souffrances des
personnes et l’indignation de la communauté internationale. Par contre, rien
n’est dit sur les souffrances des habitants d’Alep-Ouest, leurs morts et
blessés des suites des bombardements lancés par les rebelles. Les chrétiens d’Alep habitaient
depuis toujours les quartiers du centre-ville et de l’Ouest de la ville. En 5
ans de guerre, les trois-quarts des chrétiens ont pris le chemin de l’exode
et il ne reste plus actuellement que quarante milles chrétiens à Alep. Les
bombardements des derniers jours les ont particulièrement atteints. Les habitants d’Alep-Ouest dans leur immense majorité applaudissent
des deux mains l’offensive de l’armée arabe syrienne. Ils ont beaucoup souffert depuis 4 ans des coupures de l’eau,
de l’électricité, du blocus à maintes reprises et des obus de mortiers qui
ont fauché tous les jours leurs femmes, leurs maris, leurs enfants et leurs
amis et poussé à l’exode la moitié de la population. Ils pensent qu’il est du
devoir d’un Etat de protéger sa population et de libérer ses villes. De notre côté, nous refusons les
actes de guerre inhumains, nous dénonçons les crimes de guerre, nous sommes
révoltés par toutes les souffrances mais nous sommes aussi indignés par le
traitement partial et biaisé de la guerre d’Alep par les médias. Tous les Syriens et
particulièrement les Alépins n’aspirent qu’à la paix. Ils ont la nostalgie de
leur beau pays, stable, sûr, prospère et laïc d’avant la guerre. Personne ne veut vivre sous un régime
islamiste [aux chiottes
la Sharia] et tout le monde veut que cette guerre – qui a fait
300 000 victimes, le double de blessés et d’amputés, 8 millions de
déplacés, 3 millions de réfugiés pour une population de 23 millions
[près de 9 millions de Syriens se sont enfuis dans les zones contrôlées
par le gouvernement, ndlr] – s’arrête par un processus politique et négocié. Par Nabil Antaki – Alep-Est ne
cesse de s’alourdir et nous déplorons tous les jours de nombreuses personnes
tuées. |
Y
a-t-il un fossé entre ce qui se dit en France et ce que vous vivez à Alep ? Il y a un abysse. Ici, à l’ouest,
c’est particulier, nous vivons comme des fantômes. Nos bombardements,
personne n’en parle. Le monde a les yeux tournés vers l’est de la ville, mais
ferme les yeux sur l’ouest, où vivent 1 200 000 personnes qui doivent affronter le terrorisme au quotidien. Nous subissons les roquettes, les
mortiers, les balles explosives, les bonbonnes de gaz montées en roquette…
Tout ça est envoyé par le Front Al-Nosra, des terroristes affiliés à Al-Qaida
que l’on appelle des rebelles modérés en Occident, alors qu’ils essaient de
conquérir le territoire pour en faire un état islamique. On est pris en
otages. |
L’ILLUSION DE L’ÉCONOMISME par Karl
Polanyi →
Ils disent parfois que je suis méchant. Mais, franchement, vous croyez vraiment que Ban Ki-moon et François Hollande ont encore toute leur tête ? J’avoue ne pas comprendre leur attitude de ces derniers jours, entre aboiements et stupidité. Ban Ki-moon semble oublier que, dans les 300 000 morts, selon lui en Syrie, attribués au président syrien, il y a 90 000 soldats syriens. [et encore plus de barbus et le reste ce sont les barbus et les Hamairloques qui les ont tués et non pas al Assad et ses troupes qui sont accueillies par le peuple partout où elles peuvent être] Quelle folie ! Le futur ex Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, réclame à cor et à cris une enquête de la Cour pénale internationale pour « crimes de guerre » en Syrie. On peut penser, de prime abord, qu’il s’agit des vrais crimes commis en Syrie, ceux des terroristes [le pire consistant dans l’invasion de la Syrie] ? Mais non. Donc, défendre son pays, envahi par une horde de barbares, ces renégats qui tuent, pillent et trucident, c’est commettre des crimes ? Avec tous les conflits qui se déroulent à travers le monde, ce n’est que la Syrie qu’il a vu ? Que se passe-t-il au Yémen, pour ne citer que ce pays ? Pourquoi seulement la Syrie ? Pourquoi cette obsession morbide ? En fait, leurs plans ont été démasqués et ils veulent par tous les moyens arriver à leurs fins…[exactement, ça sent le roussi pour eux] En effet, de Hollande à Obama en passant par Ban Ki-moon, qui prouve qu’il est un corrompu, le but de la guerre en Syrie est et restera le changement à la tête du pays pour mettre à la place de Bachar al-Assad, un homme-lige, pour assouvir leurs bas instincts. Point. Pour François Hollande, no comment. Je préfère que vous écoutiez son discours. Il répondait à l’interview de TMC. Il a même osé. Les c* ça ose tout n’est-ce pas ? D’où ma question: Ban Ki-moon et François Hollande ont-ils le même dealer ? Ecoutez :… → [Où cet imbécile voit-il des
avions syriens ou russes tirer sur des syriens ? Qui tire sur les
syriens, notamment sur les Syriens qui veulent déserter les quartiers occupés
par les barbus (ce qui permettrait d’anéantir immédiatement ces derniers). Les
barbus de l’est d’Alep ne survivent que du fait de leurs otages. Si les avions syriens et russes
tiraient effectivement sur les enfants, les hopitaux, les civils, les barbus
seraient immédiatement anéantis depuis longtemps. Et ce bla bla dure depuis des
mois, merde à la fin, comme dit l’autre. C’est raté pour vous bande de
salauds, la Syrie vivra et elle vous foutra à la porte. Vive le Czar Wladimir
le Bref.] |
Pour Washington, il est désormais
clair que la République arabe syrienne ne tombera pas et qu’il ne sera pas
possible de juger et de condamner sans preuves le président Bachar el-Assad.
Cette mise en scène s’inscrit dans le conditionnement des Occidentaux,
« défenseurs du Bien face aux cruels Syriens ». La France, successivement porte-parole des intérêts turcs, puis
qataris, puis saoudiens et aujourd’hui israéliens, ne l’entend pas de cette
oreille. Elle espère donc juger les 120
dirigeants syriens (déjà condamnés sur le papier) devant la Cour pénale
internationale… par contumace. Le 10 octobre, le ministre
des Affaires étrangères français, Jean-Marc Ayrault, a annoncé qu’il avait
demandé à un groupe de juristes de trouver un moyen pour saisir la CPI malgré
l’opposition prévisible du Conseil de sécurité. Il semble que Washington se
prépare à accepter la fin du monde unipolaire. Dans ce cas, les accusations
les plus farfelues et plus terrifiantes contre la Syrie serviront à noircir
l’image du camp russe. |
(…) À ce
stade, comment une personne saine d’esprit comprend-elle le tollé soulevé par la
France, la Grande-Bretagne et les États-Unis autour d’Alep ?
Comment comprend-elle leurs
prétendues inquiétudes pour les hôpitaux d’Alep et les enfants d’Alep,
alors que ce sont eux
qui ont mené la campagne contre la Syrie depuis le premier jour, ont appelé des dizaines de pays à se joindre à eux
dans le groupe des prétendus « Amis de la Syrie », n’ont cessé de
travailler à semer la discorde en Syrie, à la destruction de ses
infrastructures, de ses écoles et de ses hôpitaux, comme ils ont travaillé au
financement et à l’armement du terrorisme en territoire syrien. Parce qu’à chaque fois que l’Armée arabe syrienne se trouvait sur le point d’anéantir le terrorisme dans l’une des régions du pays, nous voyions ces trois pays, précisément, devenir fous furieux et s’inviter les uns et les autres à des réunions du Conseil de sécurité, sous prétexte d’assistance humanitaire ou de trêve suivie de consultations internationales axées sur une solution politique. Ceci, alors que des années de guerre ont prouvé qu’ils sont, eux-mêmes, les meneurs et les dirigeants de cette guerre et, aussi, que le tollé qu’ils soulèvent ne renvoie qu’à la défaite prochaine des terroristes et à leur déroute sous les coups et les sacrifices de notre Armée syrienne et de ses vrais alliés. Et alors que ledit Observatoire syrien des droits de l’homme [OSDH], lequel n’a cessé de répandre toutes sortes de calomnies terrifiantes sur ce qui se passe en Syrie, n’a enregistré aucune frappe aérienne sur un hôpital d’Alep [par les Forces syriennes et russes], voilà que John Kerry et son homologue français Jean-Marc Ayrault parlent de bombardements d’hôpitaux, de crimes de guerre et de « moment de vérité ». C’est en tout cas ce qu’a martelé le ministre français des Affaires étrangères en parlant du vote programmé au Conseil de sécurité, ce samedi 8 octobre, quant à son projet de résolution concernant la Syrie : « ce vote… sera un moment de vérité, un moment de vérité pour tous les membres du Conseil de sécurité ». Ajoutant, avec John Kerry à ses côtés : « Voulez-vous, oui ou non un cessez-le-feu à Alep ? Et la question se pose en particulier à nos partenaires russes ». Comprenez un moment de vérité pour la Russie et une question posée à nos partenaires russes ! Il y aurait presque de quoi rester abasourdi devant un tel degré d’atermoiements et de mises en scène des souffrances du peuple syrien, exploitées de la manière la plus odieuse qui soit. De quelle vérité Ayrault veut-il parler au moment où la Russie et la Syrie ont consenti à un maximum d’efforts pour mettre fin à cette guerre « sur » la Syrie, tandis que les terroristes contrôlant l’est d’Alep ont ouvertement refusé tout cessez-le-feu ? De quelle vérité Ayrault veut-il parler, au moment où la Commission d’enquête a découvert que le bombardement du convoi humanitaire à Alep est une histoire fabriquée, pour couvrir le scandale médiatique dans le monde entier contre le crime commis par les Forces américaines contre notre Armée et nos soldats à Deir ez-Zor ? La vérité a été l’une des premières victimes de cette guerre injuste « sur » la Syrie. Et comme « ils » découvrent des années plus tard que les guerres contre l’Irak et la Libye étaient injustes et sans motif légitime ou juridique, « ils » sont désormais parfaitement conscients que les hôpitaux d’Alep, les usines d’Alep et les enfants d’Alep sont les victimes de leur coopération démasquée avec le terrorisme et les terroristes [salauds], dans le but de changer l’identité et les options d’un pays ayant prouvé tout au long de son Histoire qu’il triomphe par et pour le droit. Tout comme « ils » craignent que toutes leurs allégations, leurs dramatisations et leurs considérables efforts, ne tombent dans les poubelles de l’Histoire. Et qu’après cela, la Syrie et tous ses alliés n’allument la flamme d’une résistance éternelle qui rendra au langage ses véritables significations émanant de la réalité et non de la folie de leurs planifications et de leur oppression coutumière, à laquelle ils consacrent leurs forces médiatiques, intellectuelles et militaires, ignorant que lorsque le droit s’associe à la volonté d’un peuple, il devient une puissance invincible qui ramène les choses vers leur vérités premières. Bouthaina
Chaabane Conseillère politique du Président Bachar Al-Assad 08/10/2016
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Flanby, minuscule va-t-en guerre, tu voulais la
guerre, tu l’as. Alors ne t’en plains pas. C’est dur la guerre. Tu va bientôt
l’avoir encore plus où je pense. Les temps de la Serbie et autres sont passés.
Tu voulais le chaos comme en Irak et en Libye, tu l’as. Ne t’en prends qu’à
toi-même avec tes amis saoudiens que tu couvres de médailles. Ce que tu avais
l’air con avec ton sabre : on aurait dit une poule qui a trouvé un briquet
en or.
Flanby le minuscule a la stupidité et l’insolence de
demander un no fly zone sur Alep afin que les petits camarades
« modérés » se refassent. La Libye n’a pas suffi ? Flanby prend
le colonel Poutine pour un con. C’est niet évidemment. D’ailleurs le no fly
zone a déjà lieu… sur la Syrie. Avis aux amateurs.
« Si… [selon notre précédent usage des mots]
une classe consiste dans des objets, dans un agrégat ou une unité collective
de ces objets, alors la classe disparaît quand ces objets disparaissent. Si
nous brûlons tous les arbres d’une forêt, nous brûlons ainsi la forêt. Ainsi il ne peut y avoir de classe vide » [Frege :
c’est pourquoi une classe consiste dans son concept et non pas dans ses
éléments] ___________________ ”Wenn, [gemäß unserm bisherigen Gebrauche des Wortes,] eine Klasse aus
Gegenständen besteht, eine Sammlung,
kollektive Vereinigung von solchen ist, so muß sie verschwinden, wenn diese Gegenstände verschwinden. Wenn wir sämtliche Bäume eines Waldes verbrennen, so verbrennen wir damit den Wald. Eine leere Klasse kann es also nicht geben.” [Logische
Untersuchungen, éd. G. Patzig, 1966, page 95. “Kritische Beleuchtung einiger Punkte in
E. Schröders Vorlesungen über die Algebra der Logik“] * * * J’ai enfin mis la main sur
ce passage en anglais car je ne l’ai pas trouvé en français (normal) et je ne
comprends pas le boche. Je peux donc le traduire enfin, petits veinards. Il
est étonnant que ces trois phrases citées et commentées abondamment ne
figurent qu’une seule fois – du moins selon mes recherches –, et en passant,
dans l’œuvre de Frege. C’est pourquoi je voulais absolument connaître ce bref
original. Je trouve également dans Sinaceur « Dedekind, appartenance et inclusion », Revue d’histoire des sciences, n°3, 1971, page 249, note : « En fait Schröder admettait l’ensemble vide, mais, en même temps, définissait un ensemble quelconque comme collection de ses éléments, ce qui faisait resurgir la difficulté, car supprimer les éléments, c’est supprimer l’ensemble lui-même ou, comme disait Frege, “si nous brûlons tous les arbres d’une forêt, nous aurons brûlé la forêt.” » De même, demandez à un collectionneur : si l’on détruit tous les objets de sa collection, on détruit aussi sa collection. Un ensemble n’est donc pas une collection. Tandis qu’une collection est un objet concret, réel, une chose, un ensemble est un objet pensé et seulement pensé. Comme toutes pensées, un ensemble est saisi dans le monde mais il n’y a pas d’ensembles, de classes, de nombres dans le monde pour autant. Si
« la production » est l’ensemble des producteurs, la production ne
produit rien. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas d’ensemble des
producteurs dans le monde. L’ensemble des producteurs n’est pas un
objet réel, une chose, mais un objet
pensé et seulement pensé. Comme tout ensemble, la production est pensée et
seulement pensée. Même remarque pour la distribution et la consommation. De
même qu’il n’y a pas de nombres dans le monde, il n’y a pas dans le
monde d’ensemble des distributeurs, il n’y a pas dans le monde
d’ensemble des consommateurs. |
Depuis plusieurs semaines, radios, télévisions et journaux parisiens se déchaînent pour tenter de sauver Alep de l’horreur : une reconquête par l’armée gouvernementale syrienne. Quotidiennement, un déluge de propagande pilonne nos oreilles, nos yeux et notre intelligence collective. La première figure de cette orwellisation collective consiste à inverser la situation militaire opérationnelle : Alep n’est pas occupée par des groupes salafo-jihadistes (les mêmes qui commanditent les attentats à Paris et ailleurs), mais est assiégée par les forces nationales du « régime de Bachar la-Assad » ! Deuxième torsion du réel : la rébellion « modérée », voire « laïque » et « démocratique » – à savoir les égorgeurs de la Qaïda en Syrie – résiste vaillamment à Gengis Khan, ses Tartares syriens, russes, iraniens et hezbollahiz. Enfin, des dizaines de milliers de femmes et d’enfants meurent, tous les jours, sous les tapis de bombes… Bigre, voilà qui est effectivement préoccupant ! Dans ce concert de propagande et de désinformation, une fois de plus Le Monde tient la corde. (…) |
Les médias traditionnels continuent de ne pas reconnaître que l’armée arabe syrienne, appuyée par l’armée russe, tente de déloger à Alep, comme hier à à Daraya et à Homs, des groupes terroristes affiliés notamment à al-Qaïda et étrangers à l’État syrien. Dire la vérité aujourd’hui, de la part de ces médias, ce serait avouer au public qu’ils les ont trompés durant 5 ans. Alors ils persistent et signent des articles totalement mensongers depuis le début d’une guerre menée par des forces extérieures contre la Syrie, qu’il qualifient de « guerre civile ». Dès le début de la guerre en Syrie seuls de rares journalistes allemands ont publié – dans Die Frankfurter Allgemeine Zeitung, Der Spiegel, Die Welt – quelques articles contredisant la version officielle des faits. A notre connaissance aucun autre média, traditionnel, aucun de leurs journalistes ne l’a fait. La presse internationale, Le Monde, Libération, Le Temps [crapules], pour ne citer que ceux-là, continuent de tromper le public en qualifiant de « rebelles », des forces étrangères à la Syrie qui n’ont jamais été, aux yeux des Syriens, que des gangs terroristes. L’article de 2012, que nous reproduisons ci-dessous, fournissait, déjà à cette époque, des informations sur la guerre en Syrie qui étaient à la portée de tout journaliste [1] ne se contentant pas de répéter ce que racontait l’OSDH, une officine de propagande proche des groupes terroristes. Exemple : le carnage de Houla [2] attribué à Assad par l’OSDH – accusation présentée comme un fait véridique par les agences de presse comme l‘AFP et Reuter – était en réalité le fait des gangs terroristes [3]. [Silvia Cattori] (…) Durant ces années où les Syriens étaient constamment victimes d’effroyables massacres et d’attentats revendiqués par le groupe terroriste al-Nosra, nous avons beaucoup entendu Amnesty International, Médecins sans frontières, Human Right Watch – ainsi que la commission de l’ONU dirigée par Staffan de Mistura –accuser Assad de « crimes de guerre » et de « crimes contre l’humanité », ce qui revenait de facto à couvrir, voir innocenter ces mêmes groupes armés qui agressaient, et continuent d’agresser l’État syrien. |
Au vu des éléments étudiés dans cet article, loin d’être la nébuleuse insaisissable qui nous est décrite dans les médias occidentaux, le réseau d’al-Qaïda a été utilisé par les services spéciaux américains et leurs partenaires y compris après la guerre froide, afin de remplir différents objectifs géostratégiques inavouables. Comme nous l’avons analysé, il s’agit de faits corroborés qui nous permettent, quinze ans après le 11 Septembre, de mesurer à quel point ces politiques clandestines de la CIA et de leurs alliés sont hors de contrôle. Les informations montrant que les forces soutenues par l’Agence en Syrie combattent celles qui appuient les opérations du Pentagone sur le terrain en sont une illustration édifiante. (…) Du jihad afghan au takfir syrien, des actions clandestines de la CIA massivement cofinancées par les pétrodollars saoudiens ont donc renforcé la nébuleuse al-Qaïda jusqu’à présent, et ce malgré le 11 Septembre, la mal-nommée « guerre contre le terrorisme », et les récents attentats ayant frappé les populations occidentales. Comme nous l’avons étudié, ces opérations de la CIA ont été bien souvent déléguées aux services saoudiens et à d’autres partenaires étrangers, ce qui explique pourquoi il est si difficile de comprendre le jeu dangereux de l’Agence vis-à-vis du terrorisme islamiste. (…) Ainsi, au vu de la relation fusionnelle entre le royaume des Saoud et la CIA, cette analyse écrite par Jean-Pierre Chevènement en 2004 est encore plus pertinente aujourd’hui : « la propagation du terrorisme islamiste, certes regrettable, fournit aussi un alibi idéal à l’entreprise de recolonisation du Moyen-Orient et de domination mondiale, à l’échelle d’un “nouveau siècle américain”, dans laquelle s’est lancée l’administration de George W. Bush. (…) |
Bonne conscience Privée de toute autre option intellectuelle, l’opinion américaine se trouva confortée dans son habituelle bonne conscience : mais pourquoi donc nous veut-on tant de mal, nous qui apportons la prospérité au monde ? Le plus étonnant, au lendemain de l’attentat, fut l’étonnement américain. Cette nation qui impose son hégémonie au reste du monde découvrit alors, stupéfaite, qu’on pouvait la détester. On se demande ce qui a davantage blessé l’opinion d’outre-Atlantique : le nombre des victimes ou l’insoutenable réalité de ce qui aurait dû rester du domaine de la fiction ? Tout, dans la tragédie du 11 septembre, était pourtant de nature à susciter l’autocritique de l’hyperpuissance américaine. Les attentats ont stupéfié le monde par leur caractère spectaculaire et leur terrifiante efficacité. Dotée de moyens dérisoires, une poignée de tueurs a infligé à l’Amérique une humiliation sans précédent. Dans un univers bardé d’électronique de pointe, quelques terroristes ont fait la démonstration que l’ampleur des dégâts ne dépendait pas de la maîtrise des technologies dernier cri : un manuel de pilotage, un solide entraînement et des cutters ont fait l’affaire. Ils ont suffi, en tout cas, à provoquer au sein de la première puissance du monde un véritable cataclysme, ridiculisant les systèmes de protection sophistiqués dont elle s’entourait à coup de milliards de dollars. (…) Le bouillon de culture afghan En soutenant la lutte armée des factions islamistes en Afghanistan, les Américains et leurs alliés wahhabites ont mis le doigt dans l’engrenage. Avant même l’intervention russe, ils livrèrent des armes aux adversaires du pouvoir pro-soviétique. Pendant dix ans, Washington versa une moyenne annuelle de 600 millions de dollars aux adeptes du djihad contre le Satan soviétique. Les USA, au lendemain de l’effondrement russe, persistèrent dans leur appui politique et financier à la nébuleuse djihadiste. Cédant au vertige du succès, Washington s’extasia sur les performances de la guérilla islamiste qui, en Afghanistan, fit vaciller l’Union Soviétique. La créature, toutefois, ne tarda pas à se retourner contre son créateur. Au nom de la lutte contre l’Union Soviétique, les responsables américains ont favorisé les extrémistes. Zbigniew Brzezinski et ses émules croyaient qu’ils pourraient se débarrasser des djihadistes après usage. Ils restèrent passifs devant une radicalisation abolissant toute différence entre l’Est et l’Ouest et laissèrent fermenter le bouillon de culture du djihad afghan. Washington avait enfanté Al-Qaida. Cette querelle de famille fut soldée le 11 septembre. (…) |
Voilà les
dix pires mensonges colportés par l’Occident au sujet de la Syrie, dans le
but de donner aux habitants des pays occidentaux une vision entièrement
fausse du conflit qui ravage le pays depuis 2011, recueillis par le
journaliste Neil Clark. Neil Clark est un journaliste, écrivain et blogueur écossais. Il a écrit pour de nombreux journaux et magazines au Royaume-Uni et dans d’autres pays, dont The Guardian, Morning Star et d’autres. Il est le co-fondateur de la campagne pour la propriété publique PublicOwnership. Comme
dans le cas de précédentes guerres américaines, menées contre la Yougoslavie,
l’Irak et la Libye, les mensonges concernant le conflit en cours en Syrie ont
été tout à fait scandaleux. |
Par manichéisme politique, nous avons considéré que puisque le régime de Damas était une dictature (ce qui est vrai), ses opposants devaient être de gentils démocrates (ce qui est faux). Nous avions imaginé que ceux qui combattaient Bachar al-Assad en Syrie étaient des héros de la liberté, comparables à nos jeunes polytechniciens lors des Trois Glorieuses de la révolution de juillet 1830, alors qu’il s’agit d’islamistes radicaux [pas du tout modérés] hostiles à nos intérêts et à nos valeurs. Il est vrai que les manifestants des premières protestations du printemps 2011 étaient en partie de jeunes démocrates sincères. On comptait même parmi eux des chrétiens, ce que l’archevêque de Homs m’a confirmé. Mais dès qu’on a cessé d’avoir affaire à un « printemps » pour passer à une situation de lutte armée et de guerre civile, l’opposition en Syrie s’est aussitôt réduite aux seuls islamistes, habitués à la clandestinité. |
Fiction forgée de toutes pièces, la « révolution
syrienne » devait fournir un alibi démocratique au « regime
change » planifié de longue date par l’administration US. Comme
l’écrit Hillary Clinton dans son fameux email, « la meilleure
manière d’aider Israël à gérer la capacité nucléaire grandissante de l’Iran
est d’aider le peuple syrien à renverser le régime de Bachar el-Assad ».
Mais pour garantir le succès de cette opération, deux conditions étaient
requises. La première, c’est la manipulation des desperados du djihad global,
auxiliaires zélés et toujours prêts à l’emploi de l’impérialisme occidental.
La seconde, c’est le déferlement d’une propagande destinée à persuader
l’opinion mondiale que Bachar Al-Assad est un monstre sanguinaire. La France s’étant rangée derrière les USA dans cette entreprise de déstabilisation d’un Etat souverain, une meute de charlatans, depuis 2011, y abreuve de ses affabulations les plateaux télévisés et les colonnes des journaux. Avec le concours de ces plumitifs, un déluge de mensonges s’est abattu sans répit sur la Syrie, ajoutant à la cruauté de cette guerre par procuration l’effet délétère d’une manipulation à grande échelle. Voici une première esquisse, non exhaustive, du florilège de ces impostures. Des experts douteux, des intellectuels vendus et des journalistes serviles y ont excellé depuis cinq ans. Ce sont les meilleures perles des charlatans de la révolution syrienne. |
La forêt n’est pas l’ensemble
des arbres La forêt n’est pas l’ensemble des arbres et
l’ensemble des arbres n’est pas la forêt. Un tas
de cailloux (qui « obéit » aux lois de la physique) n’est pas un
ensemble de cailloux et un ensemble de cailloux (qui « obéit » à la
logique) n’est pas un tas de cailloux. De même, l’État n’est pas l’ensemble
des citoyens. L’ensemble des arbres est une vue de l’esprit et non pas une
forêt. C’est la même chose pour la prétendue économie. L’economie est une vue
de l’esprit. Il ne suffit pas de dire « l’économie est l’ensemble de gna
gna gna… » pour qu’elle se matérialise. On n’emploie pas impunément le
terme « ensemble ». « Un ensemble ne peut pas être réduit aux
éléments qui lui appartiennent. » La classe des faits économiques n’est
pas un fait économique. L’économie n’existe pas réellement, comme une chose.
Si l’économie existait réellement (comme une chose)
elle serait comme une forêt et de ce fait elle ne serait pas l’ensemble de
ceci ou de cela. Elle serait aussi visible et simple qu’une forêt. Avez-vous
déjà vu une économie comme vous voyez une forêt ?
|
Cela
me rappelle vraiment l’orchestre du Titanic jouant pendant que le navire
sombrait : l’Empire craque sous toutes ses coutures, il y a un risque
très réel de guerre nucléaire avec la Russie et nous discutons sérieusement
de savoir si les trans devraient faire pipi dans les toilettes des messieurs ou des dames
lorsqu’ils/elles sont dans leur supermarché favori. |
La Russie a jugé « inacceptable » aujourd’hui le ton de
l’appel du secrétaire d’Etat américain John Kerry qui l’a exhortée, ainsi que
le régime syrien, à faire preuve de retenue dans leurs combats autour d’Alep. « Dès qu’il y a eu de réels progrès dans les combats contre les terroristes, réalisés par le gouvernement syrien et l’armée avec notre soutien, les Américains ont commencé à recourir à des méthodes incorrectes, demandant que nous arrêtions de combattre les terroristes », a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Serguéi Riabkov à l’agence RIA-Novosti. « C’est totalement inapproprié », a-t-il dit, accusant les Etats-Unis de « couvrir » les rebelles et leurs alliés jihadistes assiégés à Alep, la grande ville du nord de la Syrie, par les forces du régime syrien. Lundi, John Kerry avait déclaré que la Russie et le régime syrien devraient faire preuve de retenue dans les opérations offensives à Alep. Il avait relevé que les attaques des forces syriennes avaient empêché les belligérants de se rencontrer lundi, dans le cadre du projet international de transition politique qui avait été fixé à cette date. « Entre le moment où cette date (du 1er août) a été annoncée et aujourd’hui, quasiment tout le temps a été consumé pour essayer d’instaurer une cessation des hostilités qui soit significative », avait déploré le secrétaire d’Etat. « Nous verrons dans les prochaines heures, les prochains jours, si cette dynamique peut être modifiée », a-t-il conclu. Des déclarations que M. Riabkov a considérées comme un ultimatum, les qualifiant de « chantage ». « Entendre Washington dire que les prochaines heures et prochains jours seront décisifs est l’équivalent d’un ultimatum, d’un ton inacceptable. Pour moi, il s’agit d’un chantage habituel dont les Américains sont coutumiers », a poursuivi le vice-ministre russe. Washington
et Moscou co-président le Groupe international de soutien à la Syrie (GISS),
qui rassemble une vingtaine de pays et s’est donné en novembre 2015 à Vienne
une feuille de route pour la paix, entérinée en décembre par une résolution
du Conseil de sécurité de l’ONU. M. Riabkov a également rejeté les critiques
des Etats-Unis qui ont exprimé leur scepticisme sur l’ouverture, annoncée par
Moscou, de couloirs humanitaires à Alep par le régime syrien. |
(…) La vérité c’est que la spirale de la terreur en France,
et aussi dans l’Europe élargie, ne prendra fin que lorsque les États tels que
la France cesseront de se conduire comme des pouvoirs voyous, saccageant le
droit international et violant la souveraineté des autres pays, en apportant
leur soutien à des mercenaires terroristes, pour atteindre des objectifs
illicites de changement de régime. La France est en deuil − une fois de plus. Le pays a besoin de se réveiller à la réalité de sa propre anarchie internationale. Et briser le cycle du terrorisme que ses gouvernements [Sakozy – Hollande] ont pour une grande part initié avec leurs alliés européens et américains de l’OTAN. Parlant après l’assassinat du prêtre près de Rouen, le président Hollande a regardé les caméras de télévision et dit solennellement : « Je vous dois la vérité. Cette guerre sera longue. C’est notre démocratie qui est visée. Nous devons nous unir. » Alors là, retenez votre souffle ! Voilà le genre de
mensonge et de tromperie au sujet desquels les gouvernements occidentaux
doivent être appelés à rendre des comptes. La première chose pour laquelle
les gens devraient s’unir est la poursuite des criminels de guerre pour leur
violation systématique du droit international qui a largement induit le
phénomène de la terreur sans fin parmi nous. |
Le communiqué de l’OTAN publié à l’issue du congrès de Varsovie le 9 juillet est la preuve directe d’une telle planification et préparation et donc d’une conspiration par les dirigeants de l’OTAN pour commettre des actes d’agression contre la Russie. (…) Selon leurs propres mots, imprimés en noir sur blanc dans leur communiqué du 9 juillet, les dirigeants de l’OTAN, chacun d’entre eux, et les états-majors entiers des forces armées de chacun des pays de l’OTAN, sont coupables du crime d’agression. (…) La preuve de leurs crimes est bien évidemment antérieure à ce communiqué et consiste en années d’actes commis par les puissances de l’OTAN depuis que l’Union soviétique s’est dissoute ainsi que le Pacte de Varsovie, en vertu de l’accord dit Acte fondateur OTAN–Russie de 1997, selon lequel l’OTAN ne s’étendrait dans aucun des pays formellement membres du Pacte de Varsovie ou de l’URSS, ni n’y installerait d’armes nucléaires. L’OTAN a continuellement brisé cet accord depuis lors et a commis, en tant qu’organisation ou par des groupes de ses États membres, des actes d’agression contre la Yougoslavie, l’Afghanistan, l’Irak, la Libye, la Russie (pendant l’attaque de la Géorgie contre l’Ossétie du Sud et en soutenant les groupes terroristes tchétchènes en Russie même), l’Ukraine et la Syrie, chaque acte d’agression étant appuyé par des campagnes de propagande massives pour tenter de justifier ces crimes en répandant cette propagande auprès des peuples qu’ils sont censés informer. (…) Le communiqué de l’OTAN est de fait une déclaration de guerre à la Russie. Il n’y a pas d’autre manière de l’interpréter. (…) Au paragraphe 5 du communiqué et après, ils commettent la première partie de leur crime en définissant de prétendus actes agressifs de la Russie, dans lesquels, dans tous les cas, ils sont les véritables agresseurs. (…) Le
paragraphe 15 n’est rien d’autre qu’un diktat, « obéis-nous ou nous ne
pourrons pas retourner au statu quo » ce qui signifie, en fin de compte,
la guerre. Suit alors une longue série de paragraphes pleins de mensonges et de distorsions sur des événements tous imputés à la Russie. Ils savent que ce sont des mensonges et des distorsions, bien sûr, mais le principe est que ces communiqués sont générés à Washington comme outils de propagande destinés à être cités encore et encore dans les médias occidentaux et mentionnés par leurs diplomates et leurs politiciens dans tous les discours. Au
paragraphe 15 et ensuite, ils se réfèrent à leurs plans pour leur nouvelle
Opération Barbarossa, l’accumulation des forces de l’OTAN en Europe de l’Est.
Ils l’appellent le Plan de préparation à l’action. En d’autres
termes, tous ces paragraphes exposent leurs plans pour préparer leur capacité
logistique et stratégique dans le but d’attaquer la Russie. Qu’ils aient
l’intention de le faire est maintenant clair, avec le placement de systèmes
anti-missiles en Pologne et en Roumanie et bientôt sur le flanc sud-est de la
Russie en Corée, des missiles destinés à garantir le succès d’une première
frappe atomique sur la Russie par les forces nucléaires de l’OTAN. Les
systèmes anti-missiles sont conçus pour intercepter tous les missiles de
représailles lancés par les survivants en Russie. Mais, comme le président
Poutine l’a relevé, ils peuvent aussi être utilisés directement de manière
offensive. |
L’ordure
hamairiquène est l’ordure par excellence, l’ordure salope.
Nous décrivions, dans notre édition d’hier, les ressorts
stratégiques et organisationnels de la liquidation en cours du Parti
socialiste français. Mais ce suicide est aussi idéologique. Aux abois, la clique issue du PS et
regroupée autour de Hollande, Macron et Valls est prête à toutes les
manipulations pour faire avaler aux Français son adhésion au consensus
néolibéral européen. Jusqu’à effacer les succès socialistes du passé, à la
façon dont leurs homologues communistes effaçaient naguère de la photo un
camarade tombé en disgrâce. |
Le modèle américain Que l’Europe politique ait eu pour promoteur Jean Monnet, homme d’affaires travaillant pour les États-Unis, rappelle que la construction européenne est un projet made in USA. Car elle avait et elle a toujours pour finalité essentielle l’assujettissement de l’Europe occidentale, formidable réservoir d’hommes et de marchés, à l’hégémonie américaine. Mieux encore, les fédéralistes européens prennent les USA comme modèle, comme si les deux continents avaient des histoires comparables. Ce faisant, ils s’aveuglent sur les vertus de cette comparaison. Car ils oublient que c’est le vide des grands espaces américains, purgés de leurs indigènes récalcitrants, qui donna aux États-Unis leur cohésion, leur permettant d’absorber les vagues d’immigration successives en provenance du Vieux Continent. S’il y a une nation américaine, c’est parce qu’elle est dès l’origine la projection de l’Europe vers son propre occident et qu’elle s’est déployée depuis un centre, le Nord-Est des Pères fondateurs, vers une périphérie qui fut une terre de conquête. Ce qui a fait l’unité américaine, c’est cette vacuité de l’espace. Terre sans histoire (autre que l’histoire à venir), l’Amérique a offert la virginité de ses plaines fertiles au labeur acharné de ses pionniers. Il est plus aisé, pour une communauté humaine, de forger son unité dans une géographie sans histoire que dans une géographie qui en est pleine, dans un espace vierge que dans un lieu déjà saturé de sens. Moyennant la destruction cynique des sociétés indiennes, la nation américaine a saisi cette chance. L’alibi fédéraliste Entre les USA et l’Europe, comparaison n’est donc pas raison. Le terreau de la construction européenne est encombré d’histoire, tandis que celui de la nation américaine était déblayé avant usage. La mémoire européenne est pleine, celle de l’Amérique cherche désespérément à se remplir. L’Amérique a fait de l’un avec du vide, et elle s’est contentée de le remplacer. L’Europe veut faire de l’un avec un multiple saturé qui lui colle à la peau. L’Amérique s’est bâtie sur une géographie sans histoire (européenne), l’Europe entend bâtir son avenir, mais en composant avec son passé. C’est pourquoi l’idée européenne a bien un sens, mais ce n’est pas celui que veut lui imposer au forceps l’idéologie fédéraliste. L’euro-fédéralisme, en réalité, n’est pas un projet, mais
un alibi. C’est une machine de guerre visant au désarmement unilatéral des
souverainetés populaires, une tentative obstinée d’évidement, sous des
prétextes humanistes, de ce qui constitue le substrat de la démocratie
moderne. Vêtu des oripeaux du pacifisme, de l’humanisme et du progressisme,
sa logique infernale accoucherait immanquablement de leurs contraires. En
ramenant au plus petit dénominateur commun des volontés populaires privées de
leur cadre naturel, l’euro-fédéralisme, s’il parvenait à ses fins, porterait
le germe des affrontements qu’il prétend empêcher. Rien de bon pour les
peuples européens ne sortira jamais du lit de Procuste. |
Vous
président, voulez-vous que je vous montre les photos des enfants palestiniens
coupés en deux par les bombes israéliennes ? Vous
président, savez-vous qu’un enfant palestinien est tué par Israël chaque
trois jours, depuis dix ans ? Vous
président, vous vous inscrivez dans la lignée d’une classe politique
détestable : celle qui a fait fonctionner la guillotine pendant la
guerre d’Algérie, celle qui a signé pour l’assassinat de Larbi ben Mhidi,
celle de l’expédition de Suez, celle qui a donné la bombe atomique à Israël. Vous
président n’avez décidément rien retenu des cours d’histoire et des cours de
droit de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris. Vous
président, alors qu’Israël agrandit tous les jours son territoire par la
force, vous prétendez nier le droit des Palestiniens à résister par la
force ? Vous
président, en soutenant un état qui agrandit ses frontières par la force,
vous violez la charte des Nations Unies ! Vous
président, par la coopération militaire que vous entretenez avec Israël, vous
êtes juridiquement complice de crimes de guerre et de crimes contre
l’humanité. Vous
président, alors que les Palestiniens sont majoritaires sur le territoire de
la Palestine, en soutenant la minorité vous niez la démocratie ! Vous
président, je vous accuse de l’une des pires formes de racisme : le
racisme en col blanc ! Vous
président, vos déclarations n’engagent que vous, vous êtes la honte de la
France ! * * * * Vous
président, voulez-vous que je vous montre les photos des enfants palestiniens
coupés en deux par les bombes
israéliennes ? Vous
président, savez-vous qu’un enfant palestinien est tué par Israël chaque trois jours, depuis dix ans? Vous
président, vous vous inscrivez dans la lignée d’une classe politique détestable :
celle qui a fait fonctionner la guillotine pendant la guerre d’Algérie, celle qui a signé pour
l’assassinat de Larbi ben Mhidi, celle de l’expédition de Suez, celle qui a
donné la bombe atomique à Israël. Vous
président n’avez décidément rien retenu des cours d’histoire et des cours de
droit de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris. Vous
président, alors qu’Israël agrandit tous les jours son territoire par la
force, vous prétendez nier le droit des Palestiniens à résister par la
force ? Vous
président, en soutenant un état qui agrandit ses frontières par la force,
vous violez la charte des Nations Unies ! Vous
président, par la coopération militaire que vous entretenez avec Israël, vous
êtes juridiquement complice de crimes de
guerre et de crimes contre l’humanité. Vous
président, alors que les Palestiniens sont majoritaires sur le territoire de
la Palestine, en soutenant la minorité vous niez la démocratie ! |
Je tiens à préciser en préambule, Monsieur Hollande que je ne vous apprécie pas, cependant je respecte la fonction présidentielle que les français vous ont confié par défaut en 2012 et que vous prétendez exercer. Aussi c'est au Chef de l’État français que j'adresse ici mon indignation suite à votre déclaration conjointe avec le Président ukrainien Porochenko prononcée le 21 juin 2016 à Paris. En effet, lors de cette brève intervention, Monsieur Hollande vous avez fait montre, au sujet de la crise ukrainienne, dune partialité haineuse et mensongère vis à vis de la Fédération de Russie et qui dépasse de beaucoup le style obséquieux que vous avez adopté envers votre invité ukrainien. Abusant de votre fonction présidentielle vous avez menti et tenté de manipuler honteusement l’opinion publique, et je ne relèverai ici que deux exemples parmi d’autres qui immédiatement, illustrent votre comportement. |
Des signataires de cette tribune, on pouvait sans doute attendre autre chose que cette contribution insipide à la soupe européiste. En occultant la question principielle du référendum, ils passent par-dessus-bord les principes démocratiques dont ils se réclament. Tigres de papier d’un souverainisme attiédi, ils fuient devant le verdict populaire, s’effraient du tumulte des urnes en colère et se rangent derrière nos dirigeants dans cet appel pathétique, expression d’un déni de la réalité qui fait irrésistiblement penser aux cabris chers au général de Gaulle Liste des signataires : Marie-Françoise Bechtel, Guillaume Bigot, Jean-Pierre Chevènement, Gabriel Colletis, Éric Conan, Franck Dedieu, Alain Dejammet, Éric Delbecque, Jean-Pierre Gérard, Christophe Guilluy, Loïc Hennekinne, Paul Jorion, Jean-Michel Naulot, Michel Onfray, Natacha Polony, Jean-Michel Quatrepoint, Emmanuel Lévy, Benjamin Masse-Stamberger, Claude Revel, Henri Sterdyniak, Jacques Sapir, Paul Thibaud. |
Une erreur de Jean-Jacques Rousseau « C’est par la
monnaie que les biens d’espèces diverses deviennent commensurables »,
J. J. ROUSS., Ém. III. » Non ! Jean-Jacques, la
monnaie ne rend pas les biens d’espèces diverses commensurables. La monnaie
rend les biens d’espèces diverses… échangeables.
Pourquoi la monnaie rend-elle les biens échangeables ? Parce que grâce à
la monnaie les biens ont un prix. Un prix est une quantité d’argent (masse ou
volume sont des grandeurs de ces corps en or). Grâce au prix vous pouvez
échanger ce que vous voudrez contre son prix, c’est la valeur qui vous le dit, elle est là pour ça : c’est une possibilité
écrite sur l’étiquette. Et pourquoi la monnaie ne rend pas les biens
d’espèces diverses commensurables ? Parce que le prix du boudin n’est
pas une grandeur pour le boudin, ainsi que je l’ai démontré
avec l’aide du professeur Lebesgue. N’étant pas une grandeur pour le boudin,
la grandeur prix du boudin ne peut aucunement être aliquote pour une des
grandeurs du boudin (aliquote : entier diviseur d’un entier ; la
co-mesure a lieu quand deux entiers ont une aliquote commune). De même, le
prix des chaussures n’est pas une grandeur pour les chaussures, etc… Mais
d’où viennent les prix ? C’est très simple : dans un monde commercial
où tout a un prix, il est extrêmement facile de calculer le prix de revient
avec quelques additions de prix et quelques règles de trois pour les
amortissements. C’est tout. La fameuse valeur n’a rien à voir avec ça, elle
est seulement promesse d’échange publiée sur une étiquette. Marx s’est bien
planté. Voilà ce qu’on peut lire
sous la plume d’un professeur de philosophie à Polytechnique que je
m’abstiendrai de nommer : « La science économique relève d’un
imaginaire précis, celui où toutes les choses deviennent commensurables,
monnayables, échangeables. Elle se demande pourquoi dix mesures de blé sont égales à tant de paires
de chaussures mais ne s’interroge jamais sur cette équivalence généralisée entre les
choses. » Jamais depuis que le monde est monde dix mesures de blé ne
furent égales à tant de paires de chaussures et elle ne le seront
jamais ; mais toujours la longueur un mètre de boudin est égale à la
longueur un mètre de saucisse. Oui, et alors ? Ce n’est pas parce que le
boudin et la saucisse ont la même longueur qu’ils sont échangeables, mais
parce qu’ils ont un prix, prix qui n’est une grandeur ni pour le boudin, ni
pour la saucisse. Contrairement aux grandeurs prix, la longueur est une
grandeur pour la saucisse et le boudin, mais leurs prix ne le sont pas. Enfin Littré
nous dit : « Valoir c’est avoir un prix ». Donc équivaloir
c’est avoir le même prix. L’équivalence généralisée n’a donc aucun intérêt.
Au contraire, la monnaie permet aux biens de s’échanger avec un prix qui peut
être différent de tous les autres prix, un prix quelconque, le contraire donc
de l’équivalence généralisée. On n’a pas besoin de l’équivalence pour
échanger et cela grâce à la monnaie. |
Le Crif proteste auprès de l’ambassade de Russie sur l’utilisation des réseaux sociaux russes par les acteurs de la haine en France10 juin 2016 A l’occasion de la Fête nationale de la Fédération de Russie, lors d’une cérémonie organisée à l’ambassade russe à Paris, le Président du Crif, Roger Cukierman, a remis à l’ambassadeur Alexandre Orlov une lettre, dans laquelle il attire à nouveau son attention sur « le fait que les principaux acteurs de la haine antisémite, multirécidivistes sur les réseaux sociaux continuent d’utiliser les médias russes pour diffuser leur haine antisémite et négationniste ». « Dans
un précédent courrier, vous me confirmiez que Moscou prenait très au sérieux
ces informations. Hélas [trois fois hélas], nous apprenons qu’Alain
Soral aurait été invité à participer au forum “Nouvelle ère du
journalisme”, qui se déroule actuellement à Moscou.
Enfin, le caricaturiste antisémite Zéon, multirécidiviste haineux, proche de
Dieudonné M’Bala M’Bala, a été interviewé par le réseau russe RT »,
poursuit la lettre, à laquelle le Crif a adjoint des facsimilés des articles
de presses concernés, pour que l’ambassadeur les transmettent à son
gouvernement. |
Aristide
Leucate – 01-08-2014 Agir avant de comprendre. Telle pourrait être la devise de la diplomatie française et occidentale qui résumerait les monceaux d’erreurs et de faux pas caractérisant le rôle calamiteux des chancelleries dans le dossier syrien. Dans son livre Syrie, pourquoi l’Occident s’est trompé, l’arabisant et géopolitologue Frédéric Pichon fustige avec force cette désastreuse « diplomatie de l’improvisation » qui n’a pas saisi l’incroyable « résilience » du régime de Bachar el-Assad, due pour l’essentiel à l’implantation du parti Baas en Syrie, dès 1963 ; lequel, avec l’armée, a non seulement structuré l’État mais encore servi de creuset d’intégration à la désormais puissante, bien que toujours minoritaire, communauté alaouite. Ce surgeon de la branche des chiites duodécimains (appelé ainsi par les croyants en attente du retour du douzième imam, prématurément disparu [« occulté »] en 874, à l’âge de 5 ans), apparu au IXe siècle, a toujours oscillé entre la nécessité d’apparaître comme musulman et le souhait profond de s’en démarquer. Dans un pays composé à 66 % de musulmans sunnites, la famille Assad a donc initialement infiltré tous les corps de l’État en vue, précisément, de permettre à sa communauté d’origine de survivre en milieu littéralement hostile. L’alaouisme d’État reposant sur une solidarité népotique et clientéliste avait su, malgré tout, s’attirer les faveurs des bourgeois sunnites (le mariage de Bachar avec une sunnite en est la démonstration), tout en soutenant les chrétiens. Mais, en sous-traitant les questions sociales aux pays du Golfe, le régime a laissé s’introduire insidieusement le ver islamiste dans le fruit [laïc] syrien, en délaissant les couches les plus pauvres du pays, notamment dans les zones périurbaines et rurales. Passant à côté de cette réalité historique et institutionnelle fondamentale, la France, l’Union européenne comme les États-Unis ont cru qu’ils allaient être débarrassés de la dictature syrienne, en quelques semaines, à l’instar des Ben Ali, Moubarak et autres Kadhafi. Relayés par les politiques, les médias occidentaux, aveuglés par le mythe du « Printemps arabe », enfermeront l’opinion dans une vision manichéenne et idéologique de la crise syrienne. Grave erreur stratégique niant « le caractère fondamentaliste de la “révolution” en Syrie », la moraline droit-de-l’hommiste primant la « realpolitik », au prix exorbitant d’une compromission douteuse de la France avec les financeurs les plus cyniques du terrorisme islamique, tel le Qatar : « La France a laissé faire une islamisation de la révolte qu’elle savait pertinemment encouragée par nos alliés saoudiens et qataris ». Base
arrière du djihadisme, la Syrie est dorénavant le symbole de l’échec de
l’occidentalisme, en même temps qu’il est son tombeau : « La
Syrie va rester pour de nombreuses années un réservoir de djihadistes, à
quelques heures du cœur de l’Europe. Nous avons laissé s’installer à nos
portes une zone grise d’où viendra la violence de demain : une violence
aveugle qui balaiera nos sociétés fragiles. Mohammed Merah n’était qu’un
avertissement. » Et Abdelhakim Dekhar et Mehdi Nemmouche sont les
premiers cavaliers d’une longue Apocalypse… |
● Bernard Traimond – Sur l’expression
« l’économie n’existe pas » Réfraction n°28, 2012.
Travaux pratiques suite aux propositions de Traimond : Rosa se débat contre cette mystérieuse économie. J’ai lu il y a longtemps que les habitants des îles Fidji ne vivaient pas dans une île mais dans une économie de chasse et de cueillette. Or, que font ces habitants lorsqu’ils ont faim ? Il mangent. Et que font-ils pour manger ? Comme tout mammifère omnivore ils cueillent et ils chassent. À quoi sert le mot « économie » dans cette affaire. À rien, sinon à faire savant. |
Lettre ouverte aux charlatans
de la révolution syrienne Par Bruno Guigue
|
Le gouvernement américain aurait pu agir de manière à empêcher l'armée syrienne de reprendre le contrôle de la ville d’Alep actuellement aux griffes du groupe terroriste Front al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda, a estimé le sénateur de l’État américain de Virginie Richard Black dans un entretien à Sputnik. « Ce
qui m’est évident, c’est que les États-Unis s'emploient délibérément à
freiner la progression des troupes gouvernementales syriennes qui sont sur le
point d’écraser le Front al-Nosra et de libérer Alep une fois pour
toutes », a affirmé le sénateur qui vient de revenir de Damas où il a
rencontré Bachar el-Assad. |
En vérité, il s’agit là d’une tentative insolente d’insulter le pays. Quand on se fait insulter, il ne faut qu’insulter en retour, et pas chercher à avancer des arguments raisonnables. Albright
est une vieillarde laide au nez crochu, qu’on peut engager sur le champ dans
le rôle de Baba Yaga [sorcière du folklore russe]. On peut la faire tourner
même sans maquillage à tel point elle est laide. Une grognasse, tout
simplement. |
Plutôt que de regarder le problème objectivement – et avec un peu d’autocritique –, l’Occident camoufle sa propre violence avec l’excuse de répandre la démocratie (qui semble ne jamais se matérialiser) ou de protéger les civils (qui sont plutôt mis en danger). Admettre un lien entre ce sordide dossier historique et le terrorisme anti-occidental, serait admettre la culpabilité de l’Occident et reconnaître le prix à payer pour sa domination. Pire encore, laisser les terroristes être perçus comme des hommes simplement fous et sans cause donne une justification à la poursuite de l’action militaire. C’est précisément ce que l’administration Bush a fait après le 11 septembre, cherchant absolument à relier les attentats au gouvernement irakien. En
revanche, établir une connexion entre le terrorisme et l’intervention
occidentale pourrait déclencher un grave examen de conscience envers le
comportement de l’Occident dans la région, susceptible d’amener à une
possible retraite et même à la fin de cette domination extérieure. Mais c’est
clairement quelque chose que les décideurs à Washington, Londres et Paris –
et leurs médias serviles – ne sont pas prêts à faire. |
Bernard Traimond (vidéo →) L’économie n’existe pas ! Pourquoi ? Parce que, selon Traimond et après enquête (regardez l’usage), il y a pléthore de prétendues définitions (13 acceptions qui supposent 13 définitions rien que pour un seul numéro de l’Immonde), ce qui fait que chacun ne sait ce que les autres entendent par économie. De même que trop d’impôt tue l’impôt, trop de définitions tuent la définition. Ainsi, Traimond donne raison à mon premier raisonnement dans Négation de l’économie (2000) : l’économie n’est pas définie, l’économie est donc un non sens, tout ce qui est dit de l’économie est un non sens. Quant à l’unique définition dans les dictionnaires et qui semble unique : l’économie est un ensemble de bla bla bla… elle ne définit rien qui soit réel, nulle chose, nulle institution, nulle partie du monde. Frege l’a tuer : l’ensemble des arbres centenaires de la forêt n’est pas une partie de la forêt mais une partie de l’ensemble des arbres de la forêt. Un ensemble ne peut être partie que d’un autre ensemble et en aucun cas une partie du monde. Les arbres de la forêt sont des parties de la forêt, des parties du monde et eux seuls avec les brindilles, les lapins et les champignons. Un ensemble est une vue de l’esprit, sauf les ensembles Coco Chanel ou les grands ensembles de mauvaise réputation. Un ensemble est un objet qui existe pour autant qu’il est pensé et seulement s’il est pensé. Quant aux adorateurs de l’économie, Traimond leur dit qu’il leur faut renoncer à la totalité. En somme il demeure poli. Moi, j’emploierais une autre formule. La production ne produit rien, la distribution ne distribue rien, la consommation ne consomme rien. Pourquoi ? Parce que la production, la distribution, la consommation ne sont que des classes (des classements dirait le surintendant Fourquet). Prendre ces classes pour des objet réels, pour des choses, pour des parties du monde, est le péché d’hypostasie. Ce péché devrait être puni de mort comme l’est le péché d’apostasie chez les wahhabites. Le monde est sévèrement classé, suite à un long apprentissage ; mais cependant… il n’y a pas de classes dans le monde, pas plus que de nombres. Une autre manière de présenter les faits : le nom propre l’économie est doté d’un pullulement de connotations mais ne dénote rien, il n’a pas de référent. Ce qui l’entoure n’est donc seulement qu’un gazouilli. Dans la forêt, Siegfried soudain comprend les oiseaux. Une propriété de la langue, néfaste pour la fiabilité de l’action de penser, est sa propension à créer des noms propres auxquels nul objet ne correspond. (…) Ainsi, une grande part du travail du philosophe consiste — ou devrait du moins consister — en un combat avec la langue. Frege. Écrits posthumes. Les derniers mots de Traimond
Un peu de Ian Tracking
|
Comment
la France est devenue une cible « légitime » pour les groupes
djihadistes
Alain Gresh et Jean‑PierreSereni →
Le Premier ministre français s’écrie : « Nous sommes en guerre ! »…Oui, mais contre qui ? Les gouvernements d’Occident, français et anglais en particulier, s’entêtent à vouloir renverser les gouvernements d’autres pays, arabes, africains ou d’Amérique du sud, au nom de quelle souveraineté ? Qui les a mandatés ? La rhétorique guerrière n’a jamais cessé, et on n’a pas fini d’appeler au renversement des dirigeants désobéissants en Syrie, à détruire une civilisation en Irak, à traquer un Iran coriace, à s’inventer une guerre en Libye, à assassiner peuples et dirigeants, à semer le chaos… A quoi jouent donc ces va-t’en guerre comme Valls et tant d’autres qui gouvernent des lieux dits des droits de l’homme ? Ce que d’aucuns appellent le « management de la terreur » ferait d’excellents Masters et Doctorats dans les universités. Le business de la terreur c’est aussi un créneau porteur. Isis EI, Daesh, c’est quoi au juste ces épouvantails meurtriers brandis au cœur d’une crise économique qui avilit les peuples ? Les politiciens qui sont des menteurs professionnels n’ont d’autre intérêt à défendre que leurs privilèges et ceux des puissances d’argent qui les soudoient, après avoir fait main basse sur les médias. Qui finance, qui arme et qui forme les terroristes pour détruire des Etats souverains et combattre des armées régulières ? Qui soutient ces Etats croupions du Golfe fondés sur l’idéologie du fanatisme ? Les populations, gavées au tube cathodique, sont focalisées sur la dimension religieuse d’un problème essentiellement politique et qui pue l’argent. On nous cuisine des histoires de fanatisme et de radicalisation religieuse alors que la couveuse de ces fantasmes moyenâgeux a été fabriquée par l’Occident. Tous ces sigles Daech, Isis, Front Ennosra, Fis, Aqmi, en sont les élevages industrialisés. On en oublie l’OLP, le Polisario et le drame épouvantable de ce siècle : la Palestine dépecée. Ce que des commentateurs infantilisés, ou en service commandé, appellent «une guerre hybride appelée à durer» oublient de définir ce que seraient les ambitions territoriales d’un Etat islamique, nous renvoyant aux « théories du complot » et interdisant de dénoncer « ce qui ne serait qu’une immense manipulation américano-sioniste » pour leurs têtes bien-pensantes. Hélas, ils sont eux-mêmes instrument de cette manipulation. Plus loin, au-delà de l’Atlantique, c’est un autre fou des droits de l’homme qui appelle à fermer les frontières aux immigrants, surtout ceux des pays musulmans. Ils oublient tous malheureusement que ce sont leurs «enfants» qui commettent ces attentats abjects et non pas des étrangers venus d’ailleurs. En outre, ces pays qui arment les hordes terroristes, faisant mine d’en subir eux-aussi les conséquences funestes, savent que le terreau de cette pseudo-idéologie de la terreur se trouve précisément dans les Lieux saints de leur matrice : l’entité sioniste et sa complice, la monarchie wahhabite. La logique impériale qui préside au sein de ces puissances ne peut, en vérité, que les pousser à créer le chaos dans des pays fragilisés, mais riches, soutenant ces hordes terroristes bien encadrées pour déstabiliser, occuper les opinions et s’accaparer des richesses qui les font vivre comme des nababs. L’esprit néocolonial, plus que jamais vivant, ne saurait être enterré par un fanatisme factice, agent sanglant d’une nouvelle gestion de la terreur. O.B source: http://www.impact24.info/daesh-aqmi-el-qaida-business-de-terreur/ |
L’inexorable
guerre factice des USA contre Daech par
Tony Cartalucci →
Le
Brésil, comme la Russie, sous le feu d’une guerre hybride par Pepe Escobar →
● Trois avril, les hirondelles sont là
Le
chemin de Damas, les ruines, le sang et les larmes par Michel Raimbaud (Afrique Asie) →
Conçue dans les années 1980 et appliquée sans faiblir depuis le 11-Septembre par les néoconservateurs américains pour reconfigurer la région en plusieurs micro-États faibles et dépendants, la théorie du chaos donne aujourd’hui la pleine mesure du désastre. Retour sur des décennies de carnage en Irak, Libye et Syrie. Un chaos qui s’étend désormais à ses initiateurs, les États-Unis et leurs alliés européens et moyen-orientaux. (…) En effet, inspirée par Leo Strauss (1899-1973), un philosophe juif allemand, la théorie en question est fondée sur un postulat : « C’est par la destruction de toute résistance plutôt qu’en construisant que le pouvoir s’exerce », ou « c’est en plongeant les masses (les pays vulnérables) dans le chaos que les élites (les pays dominants) peuvent aspirer à la stabilité de leur position ». Léo
Strauss précise : « C’est dans cette violence que les intérêts
impériaux des États-Unis se confondent avec ceux de l’État juif. »
Ces principes seront adoptés au pied de la lettre par les stratèges qui,
produits d’une symbiose historique entre sionisme et calvinisme, donneront
naissance à la pensée néoconservatrice. |
La
pensée de Michel Foucault – une critique marxiste par Daniel Zamora →
● Frédéric Pichon : Syrie – « Pourquoi
l’Occident s’est trompé » Par TVL, le 29 mars
2016.
Retour
aux origines de la guerre menée contre l’État syrien par des puissances
occidentales, France en tête, et les monarchies du Golfe, par groupes
terroristes interposés. A suivre… Frédéric Pichon s’est distingué par l’honnêteté et l’impartialité de son discours. Dès le début des troubles en Syrie il a toujours affirmé ce que nous disions : que la rébellion était intégralement islamiste… [donc une guerre de religion à la sauce CIA (ça ressemble au whisky, mais ce n’en est pas) ; il n’y a pas de bons islamistes, ils sont tous mauvais, toute religion politique est mauvaise – Beaumont des Adrets, Simon de Montfort, ne sont ni pires ni meilleurs –, que Dieu vous garde des islamistes : le régime des Assad est un régime laïc, cela explique tout ; le père de Bachar savait parfaitement comment traiter les islamistes (les Frères), le général Sissi aussi ; il faudra bientôt traiter le Frère Erdogan] Pourquoi l’a-t-on si peu vu sur les plateaux – ou pas vu du tout – sur les TJ de la télévision suisse romande RTS – contrairement à Jean-Pierre Filiu ? Parce que le point de vue mesuré de M. Pichon ne cadrait pas avec l’histoire manichéenne absurde de « bons rebelles » luttant contre le « dictateur sanguinaire Assad » propagée par ceux qui, comme M. Filiu, sont au service de la propagande belliciste d’intervention de l’État français, relayée jusqu’à la nausée par nos médias de « grand chemin ». [S.C.] Entretien réalisé le 22 décembre 2015 par TVliberté, toujours actuel Lire
la recension ICI |
Comment le discours médiatique a mis à mort le
peuple syrien S’il y a un texte à lire sur la Syrie, c’est bien
celui-ci. Il retrace de manière simple et claire les cinq années de guerre
imposées à la Syrie, des manifestations de Deraa à aujourd’hui. Maintenant
que l’issue du conflit semble se dessiner, il est nécessaire de sortir des
discours de propagande et revenir en arrière pour comprendre ce qui s’est
réellement passé. Les mots tuent, dit-on; cela s’est plus que jamais vérifié
en Syrie durant ces cinq années. Après cette guerre, le monde ne sera plus
comme avant, et parmi toutes les choses que la Syrie nous aura apprises, il y
aura le fait que les peuples auront tout intérêt à user de leurs propres
mots, en accord avec leurs valeurs, leurs cultures et leurs modes de vie, et
ne plus se baser sur le langage des autres. RI * *
* Le 23 mars 2011, au tout début de ce qu’on appelle désormais le « conflit syrien », deux jeunes hommes – Sa’er Yahya Merhej et Habeel Anis Dayoub – ont été abattus dans la ville de Deraa, au sud de la Syrie. Merhej et Dayoub n’étaient, ni des civils, ni des opposants au gouvernement du président syrien Bachar el-Assad. C’étaient des soldats de l’armée régulière, l’Armée Arabe Syrienne (AAS). Abattus par des tireurs inconnus, Merhej et Dayoub furent les premiers des quatre-vingt-huit soldats tués dans toute la Syrie pendant le premier mois du conflit – à Deraa, Lattaquié, Douma, Banias, Homs, Mouadamiya, Idlib, Harasta, Soueïda, Tell Kalakh et dans la banlieue de Damas. |